histoire

it all started with sex

Je ne sais pas qui est ma mère. Elle est morte en me donnant vie. Horrible n’est-ce pas ? Vous pensez maintenant que j’ai eu une enfance difficile avec un père qui me délaissait parce qu’il me prenait fautive pour la mort de sa femme. Alors si vous pensez cela, vous êtes loin de la vérité. Alors que mon père était marié à une autre femme, monsieur s’est tapé ma mère et a finit par l’engrosser. Ouais ouais mon père est un connard vous pouvez le dire. D’un côté, je dois dire heureusement que ma mère est morte pour mon père, comme ça il n’avait pas besoin de nourrir deux familles. Enfin, je ne sais pas ce qu’il a dit à sa femme le soir où il est rentré avec moi âgé d’à peine quelques jours. Bref, cette belle histoire me donna quand même un père, une mère et une sœur, Pixie. Mon père en plus d’avoir enceinté ma mère, a engrossé sa femme ce qui a fait qu’il s’est retrouvé avec deux gosses et une mère. J’ai donc été adopté par cette femme que j’appelle « maman ». Mais le pire dans cette histoire est que je l’ai appris seulement après qu’on aie déménagé à San Francisco.

it all started with a move

Ce fut un matin bien ordinaire lorsque je descendis avec Pix au petit-déjeuner. Nos parents nous attendaient déjà en bas. Je voyais bien que quelque chose clochait. Pix et moi nous regardions, perplexe sur la situation. Qu’est-ce qu’il se passait ? Avions-nous fait quelque chose de mal ? Ma mère prit la parole. Elle nous annonça que nous n’irions pas à l’école aujourd’hui. Je la regardai d’un air abasourdi. Pardon ? C’était quoi cette histoire ? Pixie fut la première à parler.

- Comment ça ?!
- Parce que vous n’iriez plus…
- Ce que votre mère essaie de vous dire, c’est qu’on emménage à San Francisco…
- Qu… Quoi ? Pourquoi ?

Le reste du petit-déjeuner, nous continuions à discuter notre nouvelle maison, notre nouveau lycée, notre nouvelle vie à San Francisco. J’étais totalement contre. Pourquoi devait-on partir alors que nous avions une vie parfaite ici à Wichita Falls, Texas ? Je ne comprenais pas. De toute façon, on n’avait pas le choix. C’était comme cela. Pixie et moi étions trop jeunes pour rester seule ici. Puis ils nous dirent que nous allions une belle maison, dans un beau quartier chique, que nous allions remettre nos vies à neuf. Je ne voyais pas de quoi ils parlèrent. Notre vie était parfaite. Je ne voulais pas recommencer tout à zéro. Je m’étais construit un monde, un royaume au lycée. Après un certain temps de discutions, Pixie ouvrit la bouche.

- D’accord, va pour San Francisco.

Pardon ? Elle n’était pas sérieuse là ? Je la regardai d’un air fâché.

- Pix’ ?!
- Bah quoi Syd’ ? On n’a rien à perdre !

On n’avait rien à perdre ? On avait toute notre vie à perdre. Toute fois, je ne pouvais rien faire maintenant. Je soupirai et tournai la tête. Deux semaines après nous nous retrouvions à San Francisco à défaire les boîtes. Je devais avouer que la maison était parfaite, que la ville était superbe, mais ce n’était pas chez moi.

it all started with a song

Contrairement à ma soeur, j’avais réussi à me forger une réputation dès les premières semaines au lycée. Je n’étais pas la petite nouvelle, chouchou des profs car ma mère faisait partie du corps enseignant. D’un côté, mon caractère dominatrice, biatch et manipulatrice m’aida à monter en haut de l’hiérarchie du lycée. Je n’avais pas peur de dire ce que je pensais de tout c’est petite « peste » du lycée. Toutes se pensaient être supérieures à moi. Mais elles ne devaient pas savoir à qui elles se frottaient. On ne jouait pas aussi facilement avec Sydney Quinn Avery, et on ne se frottait pas elle. Elle avait des atouts : extrêmement belle, allumeuse et en plus de cela une belle voix. J’adore chanter. C’est ma passion. Je m’entrainai tout les jours. Avec Pix’, c’était notre truc. Elle a une voix douce et tendre, alors que moi, j’ai une voix forte et puissante. Nous formons le parfait duo avec notre groupe d’amies. On avait formé un groupe « The Girls Next Door ». Au lycée, on nous respectait pour notre voix. Pix et moi étions plus populaires. On appelait « The sexy sisters ». J’aimai ce surnom car non seulement c’était la vérité mais en plus, ils nous rendaient encore plus populaires. On a commencé à se faire remarquer par des agents, et avant même d’avoir fini le lycée, nous étions déjà connues nationalement. Tournées, festivals, nous faisons tout ensemble. Notre vie était la musique à présent. Nous étions plus que proches, même si j’avais appris qu’elle n’était pas ma vraie sœur entre temps, et cela a en quelque sorte changé notre relation.

it all started with a lie (flashback)

J’avais affronté mon père pour cette histoire de déménagement. Mais il ne voulait rien me dire. Il disait que cela ne me regardai pas, que nous en avions décidé ainsi et que quoi que je puisse dire, cela n’allait rien changer à notre situation. J’en avais marre que personne ne m’écoutait sur cette décision. Vraiment, personne n’en avait quelque chose à faire de ce que je pensais. Lors du déménagement, j’étais entrain de défaire une boîte. Je suis tombée sur des papiers. Je suis certaine que je ne devais jamais tomber là-dessus. Sur l’enveloppe, il y avait écrit : « Papier d’adoption. » Qui avait été adoptée ? J’avais vu des photos de maman enceinte de Pix’, mais je n’en avais jamais vu lorsqu’elle était enceinte de moi. Doucement, j’ouvris l’enveloppe, et en sortit les papiers qui se trouvaient à l’intérieur. Je vis mon nom sur la première feuille et celui de ma mère. Je me disais que c’était une sorte de blague. Je tournai les feuilles une à une. Des signatures de mon père, de ma mère, mon nom défilaient sur les feuilles. Je n’en revenais pas. Ma sœur n’était pas ma sœur, ma mère n’était pas ma mère, et si ça se trouvait mon père n’était pas mon père. En bas, j’entendis la porte se refermer. Ils devaient être rentrés de leur petite excursion en ville. Je rangeai vite l’enveloppe dans le carton et descendis en bas les rejoindre. Mon regard croisa celui de ma sœur. A partir de maintenant, tout allait changer. Je n’étais pas sa vraie sœur.

it all started with a kiss

J’ai toujours su que j’avais quelque chose pour les femmes. Je n’ai jamais vraiment aimé les hommes comment j’ai aimé les femmes. Et tout cela, c’est renforcé quand j’ai commencé à avoir des sentiments pour une fille. C’est à partir de ce moment-là que j’ai su que j’étais lesbienne. Je n’ai pas peur de l’admettre. Je dois dire que mes parents n’étaient pas très contents mais ils ont fini par se faire à l’idée que leur fille préférait coucher avec des filles qu’avec des hommes. J’ai rencontré Charly à une soirée. Je chantai avec ma sœur ce soir-là. Le restant du groupe n’était pas là. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais je me suis sentie attirée vers elle. Le problème est que j’aime ma sœur aussi. Je l’aime plus qu’une simple sœur. Depuis, ce jour nous formons une relation à trois : un triangle amoureux, une formule mathématique impossible à déchiffrer, le triangle des Bermudes aussi impénétrable que mystérieux. Qu’est-ce qui nous lie ? Nous sommes amies, mais je me sens attirée vers Charly et par Pixie. Qui aimer ? L’amour que j’ai avec ma sœur est certes impossible mais je ne sais pas ce que je ressens pour Charly. Est-ce de l’amour aussi ? En tout cas, je peux vous dire que c’est une belle merde toute cette histoire.

caractère

Egocentric bitch, that’s what I am. Voilà comment me décrire. Je suis une peste ce qu’on peut dire. Manipulatrice, possessive, et jalouse, je n’ai pas peur de faire du mal au gens pour avoir ce qu’il m’appartient. N’essaie pas de te placer entre moi et ce qui m’appartient car cela va mal se terminer pour toi. Non pas sur le plan physique mais tu tomberas bien mal dans ton estime. Et oui, petite biatches, je ne suis pas un ange. J’aime faire souffrir ce qui le mérite. En plus, je suis hautaine. Oui je regarde les gens de hauts, mais il faut le savoir : je suis la meilleure. Personne ne pourra me contredire. Peste, diva, superstar, c’est ma vie. Je n’ai pas peur de dire ce que je pense même si cela peut blesser les gens. Faut accepter la vérité mes chéries même si elle n’est pas belle à entendre. C’est triste n’est-ce pas ? Et ben non justement, c’est ce que j’aime. La souffrance c’est ce qu’il y a de mieux. Faire souffrir les gens inférieurs, c’est tout moi. Egocentrique, manipulatrice, diva, possessive et jalouse fais attention à ce que tu te fais parce que je ne suis pas sage. Toute fois, je suis fidèle. J’aime mes amies plus que tout, et je les protégerai. Soudée jusqu’à la mort, voilà ce que nous sommes. Fêtarde, chaudasse et flirteuse, j’aime jouer avec les hommes bien que je ne les aime absolument pas. Côté Venus 100%. Je flirte avec eux, mais c’est tout. J’aime me faire désirer, alors Monsieur vous pensez que vous m’aurez dans votre pantalon, oublier cette idée tout de suite. Je ne couche qu’avec les femmes.