| Ven 22 Avr - 20:52 | |
| Bowen, Jasper Navis ft. Jamie Bell Histoire |Aujourd’hui, s’appeler Jasper revient à être blond. C’est mon cas. Cela revient aussi à aimer le sang. Je suis violent. A avoir un rapport avec la guerre. A avoir un passé étrange. A sortir de nulle part à des moments incongrus. Tant de faits qui jouent contre moi, et me valent des blagues lamentables en rapport avec une série de livres à basse sensation où se frappent dessus suceurs de sang et crétin de cabots surdimensionnés pour une fille pâlotte et bien handicapée avec ses deux bras gauches. Mais aucuns parents n’auraient pas prévoir une atrocité pareille. Ce n’était pour eux qu’un prénom qui sonnait bien. Aujourd’hui ça sonne surtout bien dans la tête de toutes ces fanatiques de crocs. Je n’ai pas le prestige familial. Quel prestige pourrait-on avoir avec une mère pareille quoi qu’il en soit ? Je ne m’en suis jamais plains, et ne m’en plaindrais jamais car je ne la considère plus comme faisant partie intégrante de ma famille depuis qu’elle donnât son accord pour m’envoyer en pensionnat. Je n’ai jamais eu un tel accès de créativité dans le rayon des insultes depuis ce jour là. La nouvelle ne me fit pas grincer des dents mais réellement mugir. Non pas que j’avais la moindre attache où j’étais mais j’ai toujours considéré qu’elle avait agit ainsi pour se laver les mains de toutes responsabilités vis-à-vis de sa progéniture. C’était tellement simple de tout mettre dans une valise minable, signer trois papiers et pousser son fils dans un train en lui promettant de l’appeler. Si seulement elle avait appelé, peut-être que toute ma vie aurait été différente.
« Tu t’appelles comment ? » Je m’appelle pas. C’est la première réponse qui m’est venu. Je me méfiais de tout et surtout n’importe qui, n’ayant aucune envie de sympathiser avec ceux qui se retrouvaient bloqués au même endroit que moi, contre leur gré ou non. Renfermé sur moi, j’étais le jeune anglais, pas foncièrement méchant, qui avait décidé qu’il en voudrait à ses parents. Je n’étais pas idiot, mes notes était bonnes, sans être mirobolantes, et les bulletins partaient à la fin de chaque semestre sans que ma mère ne se manifesta. Elle aurait pu m’agiter sous majeur sous le nez que je l’aurai tout aussi mal pris que son absence. Elle n’appela pas, ne vint pas et n’écrivis pas. La panoplie parfaite de la mère que j’avais envie d’enterrer six pieds sous terre, elle et tous ces maudits souvenirs d’un essai de vie famille raté. Il n’y avait pas mot pour définir un tel état. Quarante milles ans de langage, mais cet échec là restait, et restera, inavouable avec des mots qui existent déjà. Si je croyais connaître l’enfer, j’avais le doigt enfoncé dans l’œil jusqu’au coude. L’enfer, dans une autre langue, ça doit se prononcer Charles. Il avait décidé de faire de moi son martyr, sa tête de turc. Moi qui n’étais pas violent de naissance allais prendre le goût du sang facilement par sa faute. Ils formaient un trio, et si au premier abord, j’appris à les haïr en quelques secondes, avec le temps ils devinrent les seules personnes avec qui je parlais encore à peu près normalement. Enfin, surtout Elle. Les autres avaient décidé que je resterai le chiot à noyer.
« Jamais elle ne t’aimera jasper. Jamais. » Et là, le coup de sang. Sans pouvoir sentir un mot, c’est mon poing qui frappa sa mâchoire. Pas moi, mais réellement mon poing. Il eut cet air interloqué, et peut-être que moi aussi car je n’avais pas prévu de le frapper. Mais c’était tellement facile… Il se jeta sur moi et l’instant de survie prima sur le reste, si bien que nous nous retrouvâmes à nous battre pour Joe, pour notre orgueil ou les deux. Suite à ça, je n’ai rien regretté, à part le fait qu’elle le préfère, ce monstre. Il avait la capacité d’avoir deux faces. Elle connaissait la crème, et moi le côté biscuit que personne ne veut manger une fois la crème disparue. Les choses devaient prendre fin, c’était une évidence pour tout le monde, mais aussi pour le soulagement de tout le monde. Partir pour l’école militaire fut la meilleure idée qui ne me traversa jamais l’esprit. Je ne sais pas d’où est vu cette lugubre envie de m’arracher à tout ce que je connaissais pour aller m’enfoncer dans un monde radicalement différent où l’ordre et le respect devait prédominer pour vivre ou survivre. Ce n’était pas par goût de la violence, ni par patriotisme réel mais la simple conviction que je devais aller là-bas. Je savais que ça ne pouvait être que difficile, voir horrible ; mais mon imagination n’avait pas pu créer le pire. Je n’avais pas l’étoffe du garçon solide, mais j’avais cette froideur et cette force de conviction qui me permit de vite être intégrer dans les groupes. Les recruteurs firent particulièrement attention à l’électron libre que j’étais, ne sachant que penser d’un adolescent distant mais serein. Personne n’avait prévu qu’un jour, je finirai au front. Personne.
L’Irak. Le sang. Les fusillades. Les blessés. Les insultes en d’autres langues. Les parties de carte pendant ces longs moments de sursis. L’angoisse permanente. Un café dégueulasse mais que chacun prenait. Ces longs silences radios. Les bunkers, les talibans, les femmes voilées, les gosses armés, les attentats-suicides. L’horreur. La vie à la guerre peut vous changer un homme. La guerre. Le mot, son sens, tout prenait un nouveau sens à mes yeux, je ne ressentais plus ça de la même façon, combien d’hommes moururent sous mes balles ; la guerre c’était la survie et la survie c’était la soif. Oublier qui ils étaient, la tête froide et calculatrice, j’évitais les balles, les attaques pour tuer, hurlait pour me faire entendre et n’enterrais pas pour que les corps soient trouvés. J’avais un certain respect pour ces morts héroïques, sacrifiés au profit d’un bien plus grand but. J’étais le benjamin dans une troupe d’hommes tous mariés ou fiancés, désirant leur femme plus que tout au monde, et pourtant j’avais ma place. Personne n’aurait rediscuté mon grade. Je n’avais pas peur de la mort et possédais une fidélité sans égard pour les hommes de mon équipe. Pas un ne serait abandonné blessé. C’était ça, de vivre pour la mort, de vivre pour la survie d’un peuple. Un an après mon affectation fût mit en place un système de correspondance. Ce fut notre source de jouvence. Dans ces lettres nous trouvions tout l’espoir que nous avions perdu au combat. On fait croire au peuple Américain qu’il n’y a pas de guerre en Irak, mais ce n’est qu’un leurre. Chaque jour des gens meurent, quelque soit le camp. Nous attendions tous ces lettres, venant d’une nation qui n’était pas déchiré par les conflits. Le papier respirait plus facilement la vie que nous, mais cela ne nous empêchait pas de toujours répondre, bien que parfois l’écriture soit hésitante ou nerveuse. Elle s’appelait Evelyn, mais tout me poussa à l’appeler simplement Eve. Si au début je ne savais pas ce que je pouvais raconter dans la mesure de l’acceptable à une femme que je ne connaissais pas, un lien s’est vite créé. Je connaissais son enfer, elle connaissait le mien. Je fus renvoyé sur le continent suite à un traumatisme de guerre. Ayant tiré sur un enfant – bien qu’il fut armé – je restai incapable de quoique ce soit d’autre. Mes supérieurs jugeant que j’avais fais mon temps en Irak se mirent d’accord pour ma mise au repos ; chose que je n’allais pas refuser. Si au début je songeai à aller voir Joe en premier, l’idée fut presque abandonnée, du moins dans l’immédiat du retour. Si vis-à-vis de l’Irak ma mission était terminée, il n’en est pas de même pour ma nouvelle préoccupation : Eve.
Caractère« Je ne vous dirais rien. Je ne vous dirais rien car vous n’êtes qu’un connard en blouse au service de l’Etat, et que vous vous croyez supérieur à des hommes qui ont affronté l’horreur, et pire que ça, vous prétendez les comprendre, vous qui avez le cul dans votre siège ergonomique à longueur de temps. Vous n’êtes qu’un putain d’hyp… » Il se racla la gorge, me coupant dans cette litanie froide mais houleuse. « Je peux constater du fond de mon fauteuil qu’il est écrit dans votre dossier que vous pouvez être violent, et cela me parait plutôt vrai. » Si je n’avais pas eu une once de respect je lui aurai fais un bras d’honneur en bonne et dû forme, mais je savais qu’il avait un tant soit peu raison. Evidemment que j’étais violent. Je l’étais devenu pour et contre Charles, puis contre les cauchemars vivants. J’étais devenu plus susceptible, plus facile à braquer, et donc, plus facilement agressif. Tout marche à l’impulsion maintenant. Je suis bien plus nerveux qu’avant que je ne parte pour l’Irak. Oui, la guerre vous change une vie. « Je peux partir ? » Il soupira, comme un homme qui est fatigué, qui est exécuté, qui voudrait répondre oui, avec un flot d’injure mais qui par éthique se contente de secouer doucement la tête. Quelque chose au fond de lui me supplie de partir en courant pour qu’il puisse respirer. Qu’il change de métier s’il n’en peut plus des écorchés vifs ! Comme un enfant impatient, je m’agitais, mal à l’aise en face de ce type que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Qui me prouvait qu’il avait conscience du secret professionnel ce clown là ? Personne. Sans être paranoïaque, je restais méfiant envers quiconque, m’attendant plus facilement au pire qu’au meilleur. J’ai toujours eu cette facilité à être sur la défensive plutôt que bienveillant et avenant. « Mh. Parlez moi de Ev… » « Vous voulez la guerre dans votre petit bureau ? » D’accord, il n’était pas nécessaire de l’agresser à chaque mot, mais ça me faisait un bien fou. Je savais qu’il était payé pour m’aider. Enfin, soi-disant. Il était là pour défaire le nœud solide qui s’était fais le jour où je m’étais retrouvé nez à nez avec ce gamin kamikaze. Je serrai la mâchoire puis abdiquai. « C’était la femme avec qui je correspondais lorsque j’étais en Irak. Nous nous sommes livré beaucoup de secrets. Ces correspondances étaient pour tout le monde une sorte de bouée de sauvetage. Le messie. Et pour anticiper votre question, oui je vais la voir. J’ai écris pendant des mois à cette femme et aussi instable que je sois en ce moment, je me dois de la tirer de ses histoires. Vous savez, parfois il y a plus de choses qui nous relient aux inconnus qu’à nos propres parents. » Il acquiesça en tout état de cause et eut un faible sourire. Peut-être se demandait-il s’il était raisonnable que je me mêle de sa vie, ou bien éprouvait-il simplement de la compassion. Vingt-cinq ans et déjà torturé par des problèmes que certains ne connaissent que dix ans plus tard. « Ne tuez personne dans ce cas… » J’eus un rire léger, soulagé que lui-même relâche la pression. « Rassurez-vous, si je tue quelqu’un, je ne laisserai pas de traces. » Inquiétant ? Non, simplement réaliste. Et encore, s’il savait ô combien je peux être impulsif sous l’effet de la jalousie, de la possession ou simplement de la rancune… Il m’aurait enfermé.
Passez sur les titres pour découvrir le personnage (:
ARS' ( mais appelez moi princesse (a) ) ⚡ ÂGE Dix-huit ans, ou bien peut-être vingt-deux ? A savoir si je n'en ai pas trois de moins que mon voisin qui en a trente de plus que ma sœur plus jeune... ⚡ DATE D'ANNIVERSAIRE j'ai oublié après toutes ces années caché sous un lit...
⚡ FRÉQUENCE DE CONNEXION 6/7 ⚡ NIVEAU RP Je suis capitaine de mon âme et non juge de ma fébrilité !
⚡ AVATAR Jamie Bell ⚡ COMMENTAIRE Vous galérez pas un peu pour lire les fiches de façon normale ? ⚡ CODE DU RÈGLEMENT okay [robbyn] | BOWEN, JASPER NAVIS⚡ SURNOM Jasp, Hermie ⚡ GROUPE Gentleman, yes you can ⚡ TYPE DE PERSONNAGE Scéna ♦ https://pursuitofhappiness.forumactif.org/t1439-jasper-deuxieme-prenom-au-choix-bowen⚡ ORIENTATION Hétérosexuel ⚡ SITUATION AMOUREUSE Célibataire mais amoureux ⚡ ÂGE 25 ans ⚡ DATE DE NAISSANCE 01/02/86 ⚡ LIEU DE NAISSANCE Londres, Angleterre Drôle ⚡ Méfiant ⚡ Perspicace ⚡ Rancunier ⚡ Protecteur ⚡ Jaloux ⚡ Malin ⚡ Violent ⚡ Fidèle ⚡ Possessif ⚡ AIME trier les bonbons, le poker, les paris stupides, le vent, être sarcastique ⚡ N'AIME PAS le mensonge, la gentillesse abusive, attendre, la politique |
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| Ven 22 Avr - 21:13 | |
| Jaspeeeeeeeeeeeeeeeer! Bienvenuuuuuue!
C'est Dwight qui va pas être content mais pas du tout xDDD |
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| Ven 22 Avr - 23:15 | |
| Bienvenue à toi :) Jamie |
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| Ven 22 Avr - 23:49 | |
| bienvenuue |
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| Sam 23 Avr - 11:41 | |
| Welcome |
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| Lun 25 Avr - 14:52 | |
| Bienvenue sur le forum |
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| Lun 25 Avr - 16:32 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
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| Mar 26 Avr - 9:39 | |
| Merci tout le mondeeeee Je finis tout ça avant minuit entre deux révisions , c'est promis ! EVEEEEEE |
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| Mar 26 Avr - 17:54 | |
| Ton avatar Bienvenue! |
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| Mar 26 Avr - 22:19 | |
| Bon mon chou, tout me semble en règle. Surtout le petit lien ajouté dernièrement. Donc tu peux attendre patiemment à ce qu'on te valide car moi je suis oké. Y'a pas de soucis. Et tu me réserves deux rp. Un avec Joe et un avec Eve (: |
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| Mar 26 Avr - 23:45 | |
| Félicitations, vous êtes VALIDÉ[E] De la part de tout le staff: Bienvenue! Nous avons trouvé que votre fiche était de qualité satisfaisante pour figurer dans les fiches validées. Nous avons donc l'honneur de vous accueillir chez nous, qui est maintenant aussi chez vous!
Avant de commencer à Rp, il serait important que vous veniez recenser votre habitation, votre compte Facebook (si vous en avez un), mais aussi créer impérativement la fiche d'évolution de votre personnage dans la section gestion du forum (:
Sur ce, bon jeu! En cas de problème, n'hésitez surtout pas à contacter un membre du staff.
DanykaJude Admin., ValérieAndrew & Dehlila & Landon Admin., MarieMaël & Maddie Admin., NatašaRobbyn Admin., CharlotteSonic Modérateur., TinoSohfyien & Maxim & Donovan Modérateur..
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