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THOMAS & SONIC → chasser le naturel... il revient au galop i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Dim 24 Avr - 0:44 | |
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« K. Thomas Renton & Sonic C. Thompson »
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Fermant les yeux un instant je les rouvre sur le plafond sombre, parsemé de rayures éclairées par le soleil. Tournant la tête vers mon réveil, les chiffres rouge s'affichent avec clarté. 15H 30, je fronce les sourcils soucieux du fait que je n'arrive toujours pas à m'habituer à mon nouveau rythme. Avant à onze heure chaque matin mon téléphone sonnait pour me réveiller pour que j'aille au bureau, aujourd'hui je planifie quand j'en ai envie mes réunions et donc je me retrouve sans réveille, à rattraper mon manque de sommeil que j'ai accumulé depuis les cinq dernières années à bosser pour ce magasine. Soupirant, je tend mon bras vers ma table de nuit et appuie sur l'interrupteur qui fait remonter les stores de mes fenêtres. Gémissant par l'assaut du soleil je me tourne sur le côté pour fermer les yeux. Néanmoins le fait que je me sois réveillé seul me donne bien assez de courage et de bonne humeur pour ne pas trop m'attarder dans ce lit immense et vide de présence. Quittant la chambre, je traverse le couloir pour me rendre à la cuisine où un café chaud et programmé à s'écouler à 14h semble m'attendre. Bon aujourd'hui il sera tiède semble-t-il. Je soupire en tirant distraitement sur mon tee-shirt froissé, me servant une tasse du liquide noir. Hier encore une journée à régler des détails, puis une soirée terminée au bar, et rien d'autre. Une semaine que je suis ici et je m'ennuie et tourne en rond. Je commence même à me demander pourquoi j'ai quitté New-York, je sortais tout le temps, j'avais plus de sommeil, je passais mon temps à courir, j'étais à bout de nerfs... mais je ne tournais pas en rond sans avoir idée de quoi faire. Je prend ma tasse de café et file dans ma salle de bain, il faut que je sorte où je vais finir par devenir fou. Abandonnant ma tasse brûlante sur le lavabo je me glisse sous la douche où je me rend compte qu'avant même une douche était compté dans mon emplois du temps. Songeant à ma vie new-yorkaise que j'avais pas quitté depuis cinq années, je m'habille pensivement.
Vous pourrez fermer à clef derrière vous ? Je sors et je pense que vous serrez partit quand je rentrerais. Merci. Je sourie à Andrea qui hoche de la tête tranquillement. De toute manière je pense pouvoir faire au moins confiance à ma femme de ménage, que j'ai réussit à faire changer de ville juste parce que je supportais pas l'idée d'en avoir une nouvelle. Enfilant un cardigan par dessus mon tee-shirt, je prend mon téléphone cellulaire et mon porte-feuille et quitte le loft en finissant d'enrouler un foulard à mon cou. Je dois sortir c'est une question de vie ou de mort. Et quoi de mieux pour se sentir bien que d'enfiler un jeans Galliano, un tee-shirt décontracté, un simple cardigan et d'aller se promener sans prise de tête ? Je descend les marches de l'immeuble et arrive dans la rue où le soleil réchauffe beaucoup les rues de San Fransisco. Ne réfléchissant pas je fais signe à un taxi, lui demandant de me déposer devant un café quelques instants. Pas envie de marcher, une mauvaise habitude que j'ai pris à New-York. Enfin aussi un peu à Londres lors de mes études de journalisme, car quand il pleut souvent, ça donne pas envie de marcher sous l'eau. Et puis ici j'utilise pas ma voiture, j'en ai pas. J'appelle des taxi, je flippe trop par le volant à gauche sérieusement. Remontant dans le taxi un café à la main je lui demande quel est, à son humble avis, l'endroit le plus ordinaire pour décontracter tranquillement. Il me cite plusieurs endroit et je choisis le port, sans vraiment savoir pourquoi. En quinze minute nous y arrivons et le payant je le remercie en sortant. Il me regarde un moment, et j'ai bien envie de lui dire que non je ne suis pas un de ces anglais fraichement débarqué. Neuf ans à New-York, enfin 10 ans et demi en Amérique et j'ai toujours pas perdu ni mon accent, ni le regards presque béat des gens, encore plus des femmes. Arrivant sur le port, je glisse mes lunettes de soleil sur mon nez, et remonte mon foulard jusqu'au menton, vieille habitude que j'ai prise quand je trainais à New-York et que je voulais pas qu'on m'aborde si je croisais quelqu'un que je connaissais. Me rappelant qu'ici je ne connais personne je soupire en buvant une gorgée de café et marchant sans but le long du port parmi les bruit de bateau...
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| | | | Dim 24 Avr - 5:02 | |
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Deux cratères s’étirent sous mon regard noir. Bailler toute les 15 secondes est devenu mon activité préféré du matin. Pourtant quitter mon lit à 6 h du mat’ ne fut pas compliqué, sans doute étais-je joyeux à l’idée de quitter mes sombres pensées. Robbyn était là, et forcement tous les souvenirs de ces 15 dernières années l'accompagner. Je profitais de mon réveil prématuré pour préparer des pancakes, le gamin serait lever dans 4 heures minimum, il n'était pas non plus au mieux de sa forme et je suis persuadé que ce genre d'attention lui ferait plaisir. Je détestais quand il allait mal, ça me donnait juste envie de massacrer tous le monde, tous ces petits cons qui l'emmerdaient encore. Le pire c'est que j'étais complétement impuissant face à ce qui lui arrivait maintenant. Quand il était môme j'pouvais très bien faire peur au brute qui l'emmerdait, le consoler à cause de ces chagrins d'amour – ou d'autre chose -, l'empêcher de prendre des mauvaises décisions et tous ces trucs mais maintenant … Pouf, c'est comme si Robbyn était devenu aussi insaisissable que d'la fumée et j'étais là, à le regarder souffrir sans pouvoir rien faire de plus que d'lui faire des putains de pancakes. Dans un excès de rage, j'envoie le lait à l'autre bout de la pièce. Le liquide blanc se repend au sol, j'm'en balance, trop occupé à me morfondre. Putain si seulement j'pouvais l'aider. Quelques pancakes, un achat de journal et une ballade plus tard, je me retrouve sur le port de SF, assis sur un banc, simplement vêtu d'un t-shirt et d'un jean, mon avant bras plâtré m'empêchait – malheureusement- de piquer une tête alors je me laissais bercer par le cris des mouettes, l'air iodé entre dans mes narines, l'effet relaxant qu'il a sur moi a quelque chose de magique. Mais il suffit de lire les nouvelles pour que le monde retrouve ces couleurs grisonnante. Tout est en train de partir en vrille. Mais on continu de sourire, d’avancer, de vivre tranquillement nos vie comme si de rien n’était. Trop d’information, tue l’information. Il nous faudrait une nouvelle guerre mondiale. J’me suis jamais battu contre un envahisseur, j’ai jamais connu de grande guerre, ni de grand crise. Au niveau mondial s’entend. Alors voilà, comment je réagis, comme tout bon américain moyen. Je survole tous ces articles plein de menaces, j’souris devant la BD du chat, j’grogne devant le programme tv et pour le fun je lis mon horoscope. Soupire. Je n’ai jamais aimé le port en faite, je n’aime même pas la ville en général, les habitants ne sont pour moi qu’une foule d’anonyme aux visages inquiétants. Une communauté compacte qui ne vaut guère mieux qu’une colonie de fourmi. Il faut bien entendu que je pense ça pour qu'IL apparaisse. Je dépose le journal sur le banc, me redresse, tout mon être me hurle que c'est lui. J'le sens jusque dans mes putains d'entrailles. Mes doigts tremblent, flash l'image de son visage ensanglanté, mes poings qui s'abattent sans la moindre pitié, ces yeux qui s'ouvrent plus, le 911 qui débarque, Robbyn en pleure, les médecins qui annoncent le coma, la putain de culpabilité, 2 ans passé dans les tréfonds de l'enfer, 2 putains d'années à me jurer que plus jamais je toucherais à l'alcool. Une boule prend place dans mon ventre, mon esprit commence a sérieusement déraillé. Putain j'peux pas croire que c'est lui. J'me lève et me dirige vers ce connard de blondinet à la démarche incomparable. Et j'me stoppe. Ces yeux sont caché derrière des lunettes de soleil mais putain maintenant j'en suis sur. C'est lui. Ma voix déraille quand j'demande ou plutôt l'interpelle. Putain mais .. Qu'est ce qu'il foutait là ? Il avait pas une nouvelle vie à New York ? Rédacteur en chef de Vogue ou je ne sais trop quoi encore. Qu'est ce qui l'avait poussé à revenir ici ? Mon égocentrisme m'égratigne le cerveau avec des toi toi toi toi ! Mais … Ça m'étonnerais, la dernière fois qu'il m'avait vu c'est quand j'lui avais mis la raclée du siècle. Heureusement que Robbyn était descendu pour me sauter dessus sinon dieu seul sait jusqu'où j'aurais pu aller. Je fixe Keep, il a pas changé, enfin … Il a l'air un peu plus sur de lui, il commence à avoir des rides et j'suis persuadé qu'il a pris des centimètres -encore-. Toujours aussi classe, beau, chic et anglais ça ça changera jamais. Le problème c'est que j'avais juste aucune idée de comment réagir là maintenant face à lui. C'était juste irréel. Inconcevable. Et j'étais mais alors pas du tout préparé à cette situation, donc je restais là comme un con à le fixer comme s'il revenait d'outre tombe... En même temps. C'était un peu le cas. |
| | | | Dim 24 Avr - 11:30 | |
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« K. Thomas Renton & Sonic C. Thompson »
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Avançant tranquillement, j'essaye de me constituer une journée mentalement. Juste quelques idées, je n'en sais rien peut-être des choses que j'ai jamais terminée ? Envie de quoi ? D'aller au ciné , lire un bouquin, m'ennuyer ? La dernière activité est celle que je pratique depuis quelques jours. Je m'ennuie. J'ai délégué certains truc à Marc pendant quelques jours, il m'avait dit que j'aurais besoin de temps pour emménager. Que nenni. C'était sans compter que je n'avais fais aucun carton, que je n'ai rien déballé et que tout est aller très vite. Alors oui pour le moment je m'ennuie, et j'envisage presque un retour à New-York. Presque je dirais. En même temps quelle a été l'idée stupide de venir à SF ? Pourquoi ici ? J'aurais pu choisir L.A, là-bas j'aurais eus le soleil, le plage, des amis qui y sont, et beaucoup d'activité. Ici c'est morne. Non je trouve ça morne. Pourquoi cette ville me rend-elle à ce point nostalgique ? Je porte mon café à mes lèvres m'interrogeant sur tout ce bordel que j'ai foutu. Si je revenais à New-York ça serait mal ? Hormis peut-être ce que penseraient mes parents, je ne vois pas où serait le mal. J'aurais au moins prit des vacances, et je retrouverais je suis sur mon appartement new-yorkais avec vu sur Central. Je soupire, tout ici me rappelle ma vie il y a neuf ans. Un an à San Fransisco, douze mois, un travail dont je ne me souviens même pas. Douze mois embrouillé dans des souvenirs beaucoup moins bon, ou beaucoup plus. Oui voila sans doute ce que ne cesse de me rappeler cette ville que je devrais avoir en horreur. Oui je devrais, et pourtant je n'y arrive pas. Soupirant j'en viens à me demander si mon choix n'a pas été influencé par cela. J'avale une autre gorgée de café en regardant les bateau, certains entrent et sortent de la baie, d'autre sont à quai et ne bougent pas. Keep' ?!
Un sursaut, léger, mais énorme à l'intérieur. Une voix étrangement connue, une voix depuis longtemps oublié, une voix qui date presque de dix ans. Une voix qui m'a fait rêvé, qui m'a aussi fait m'effondrer. Parmi les huit cent mille habitants de cette gigantesque agglomération, il me faut tomber sur lui. Mon cœur s'emballe alors que mes yeux ne sont même pas encore posé sur lui. Même si une seconde à peine suffit à ce que mon regard se tourne vers l'endroit d'où provient la voix, presque face à moi. Le même visage, avec des rides en plus peut-être, et pourtant le même regard qui s'est posé sur moi des milliers de fois un an. Des cheveux peut-être plus court, je ne me souviens plus de la longueur de ses cheveux la dernière fois que je l'ai vu. Est-ce grave ? Quand je me souviens de ce soir là je me dis que non, je voudrais bien jusqu'à oublié son identité quand il a commencé. Il vivait encore ici ? Il était resté dans la même ville ? Combien de chance avais-je de le trouver dans cette ville ? Sur ce port en plus, j'ignorais qu'il aimait ce promener là... J'étais censé faire quoi ? Là était la question. La dernière fois qu'on s'était vu il avait manqué de me tuer, de peu. Je me souvenais juste de Robbyn, a qui j'avais pourtant ordonné de ne pas descendre. Néanmoins je crois qu'il m'avait sauvé la vie. Alors quoi ? Que devais-je dire ? " Salut... ça fait un bail, comment vas-tu depuis la dernière fois ? tu sais quand t'as essayé de me tuer ?!" Pathétique. J'avais grandis, non ? Et il faisait partit de mon passé, il n'était plus rien n'est-ce pas ? J'étais plus le gosse qui lui sauterait au cou en l'embrassant parce qu'il venait de me sauver d'une bande de c**, où parce qu'il se pointait comme une fleure sur un port de San Fransisco. Non ce mec avait essayé de me tuer, alors que durant un an j'avais tout fais pour que ça fonctionne, par amour. Il n'avait pas le droit de me parler, comme si il était surprit, il avait pas le droit de m'approcher. Si j'avais suivit les dires de Lisa , en le dénonçant aux flics, j'aurais obtenu une interdiction d'approche à ma personne. Mais non je ne l'avais pas fait, mes parents l'auraient su sinon, et à mon réveille je n'avais pas voulut à ce point l'écarter. Il n'était de toute manière plus là, alors à quoi bon ?! Tandis que je repense à tout cela, quelques secondes s'écoulent sans que je ne sache encore que faire. J'avale ma salive. Sonic. Je... je ne pensais pas te croiser en ville... Pathétique, néanmoins j'étais incapable moi de lui cracher au visage des paroles ignobles, que je ne pensais même pas...
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| | | | Dim 24 Avr - 14:23 | |
| C'était irréel. Pincez moi je rêve. L'espace onirique a rencontre ma réalité c'est ça ? Il est pas là c'est juste un putain de représentation que mon esprit se fait de lui. Ça pourrait être le cas remarque. J'avais toujours espérer qu'un jour ou l'autre Keep n'est plus cet air innocent sur le visage, qu'il soit plus sombre, moins ''niais''. Trop de gens abusé de sa gentillesse, certes le foutre dans le coma était une solution extrême, un peu trop même, j'lui avais pris deux ans de sa vie. Deux putain d'années tout ça parce que j'étais qu'un connard égocentrique, alcoolique et insatiable. Je sais même pas comment il fait pour rester là, tout tranquille. A sa place je me serais sauter dessus pour me foutre un racler. A croire que la vengeance coule dans mes veines, Keep avait toujours été tellement plus flegmatique. Ces racines anglaise surement. « Sonic. » Dans sa bouche mon nom sonné comme une véritable mélodie. Son putain d'accent anglais, bordel c'qu'il m'avait manqué. « Je... je ne pensais pas te croiser en ville... » J'hoche la tête négativement, tain mais qu'est ce qu'il peut être con. J'ai envie de lui sauter desuss, de lui en coller une, de l'embrasser, d'lui gueuler de partir, de rester, de m'excuser, d'lui dire qu'il l'avait mérité .. IL ME REND DINGUE. Mes veines battent à un rythme singulier que j'n'avais plus connu depuis des années. Putain, ma vie recommençait à avoir un tant soit peu de sens. Mon histoire avec Evelyn m'a paru soudainement futile, inutile, comme si tout n'était qu'ineptie à coté de lui. J'avais le souffle court sans savoir pourquoi. L'effet qu'il avait sur moi avait quelque chose de dérangeant, mon corps ne devrait pas réagir comme ça juste à cause d'un putain d'humain. J'tourne mon regard vers le port. Fixe mes yeux sur un bateau nommé Renovatio, forcement mon esprit traduit ce mot latin presque instantanément. Renaissance. A ben manqué plus que ça, des vrais faux signes du destin. Je me mord la lèvre inférieur, passe ma main sur ma nuque, dans mes cheveux puis sur mon visage. Ce con me rendait nerveux. Putain mais … J'suis complétement déchiré là. Entre la joie et la peur intense. Je voulais pas savoir pourquoi il était revenu, au fond de moi, j'espérais vraiment que se soit pas à cause de tous ces souvenirs. Keep était .. Ce mec c'était une putain de crème. Ça devrait pas exister les types comme ça, il était trop bon, trop gentil, trop altruiste, trop naïf pour exister. On dit que les contraires s'attirent, y'a pas plus bel exemple que nous deux dans ce cas là. Sa vie avait été un enfer ici. Qu'est ce qui le pousser à revenir bordel ? Robbyn il aurait pu le voir bien avant. J'suis sur qu'on devra aborder son sujet d'ailleurs si la conversation continu, si Rob' était comme il est, c'était grâce à lui. Keep avait être un vrai père et comme un connard j'lui avais retiré. Quel con. MAIS QUEL CON. J'respire un bon coup. Stop. Le passé c'est le passé. Pas besoin de me ressasser tous ça sous le prétexte que l'anglais est là Et puis, peut-être qu'il est que de passage. Après quelque secondes je repose mes yeux sur lui, putain Keenan Thomas Renton. J'tiens plus j'm'approche, m'arrête à quelque centimètre de son être. Nan, j'pouvais pas aller plus loin. J'avais lever mon bras pour lui retirer ces lunettes de soleil mais nan. J'pouvais pas le toucher. J'avais trop peur de sa réaction, et de la mienne. Et en même temps, maintenant, j'le voyais comme une putain de poupée de porcelaine que j'pourrais briser beaucoup trop facilement. J'lui avais fait trop de mal. Mon bras retombe mollement le long de mon corps, j'fais un pas en arrière. En faite c'est bien qu'il est ces lunettes, j'me sens pas capable d'affronter ces iris bleus. Du coup j'lui lance un regard emplie de colère alors mes mots s'éclatent contre lui. Venin balancé du bout des lèvres. « Qu'est ce que t'es venu foutre ici ? Ta vie à New York te convient pas ? T'as rien à foutre là Keep' RETOURNE D'OU TU VIENS PUTAIN ! Qu'est ce qui te prend de revenir après tant d'année bordel ? Qu'est ce que t'espère trouvé ici ?! Et ose pas me dire que tu viens là par hasard ! » Des accusations sans fondement j'en conçois. Il me rendait dingue ce mec, j'arrivais pas à le toucher, il fallait que ma frustration passe par autre chose. |
| | | | Dim 24 Avr - 22:01 | |
| Qu'est-il censé se passer par la suite ? Bonne question. Moi je ne sais plus mes réactions, je ne connais plus mes intentions. Finit l'obsession, à mon réveil du coma, quand j'ai compris qu'il n'était pas venu, qu'il ne viendrait pas, qu'il ne viendrait jamais s'excuser, quand j'ai su qu'il m'avait voler deux années de ma vie, j'ai arrêté de jouer au c**. Stop à cette débile exploitation. J'avais le choix, retourner à San Fransisco, lui dire ses autre vérité en face, chose qu'on ne fait pas avec lui, ou bien y retourner et certainement retomber dans ses bras. Moi j'ai choisis de pas bouger, de toute manière sept mois en clinique de rétablissement j'ai eus le temps d'y penser. Et d'adopter la meilleure technique, de loin de toute manière où est toujours moins c**, toujours moins crédule que face à la réalité. Alors non j'ai décide de pas retomber dans le panneau. Alors je fais quoi maintenant qu'il est là ? Que je vois son regard sur moi, et que mon sang pulse dangereusement à mes tympans. Que j'ai envie d'être dans ses bras, que même à plus de trente ans passé, j'ai l'impression de me retrouver gamin. Je me mors la langue, mes lunettes me protégeant légèrement de son regard, ou plutôt l'empêchant de lire le mien. Je le regarde passer sa main de ses cheveux à son visage, il a l'air ennuyé. Ennuyé de me revoir ? Il voulait donc ne plus jamais me croiser ? Son acte aurait-il été délibérer ? M'évincer de sa vie ? Oui j'ai jamais réussis avec lui, toujours à m'interroger mais à croire qu'au fond il m'aimait. Serait-ce qu'une futile image d'illusion. Serait-ce cette nouvelle maturité qui me fait voir la réalité ? Non je ne veux pas y croire, non je sais qu'il est méchant, mais qu'il ne m'aurait jamais fait ça volontairement. Oui il a du s'en vouloir, peut-être plus maintenant, mais je suis sur qu'il m'aimait. Non je ne joue pas au gamin, je le sais c'est tout. Il détourne les yeux vers le port, et moi j'en profite pour le détailler du regard. Les années qui viennent de passer sur lui n'ont pourtant rien changer radicalement. Et son côté froid et méchant me revient d'un coup, comme si la dizaine d'année avec effacé un peu de la réalité, avait atténué ses traits de froideur encrée. Ses yeux reviennent sur moi, j'ai envie de sourire, mais j'oscille encore entre divers émotions. Je devrais lui en vouloir, je devrais le haïr pour ses actes, pour tout. Je devrais le fuir, le gifler, oui peut-être que le frapper me ferait aller mieux. Mais malheureusement ce genre de chose avec Sonic risquerait plutôt de cette fois-ci vraiment m'amener six pied sous terre. Et il aurait des problèmes parce que tuer le rédacteur en chef de Vogue... non mais pourquoi je me soucis de ses problèmes moi ? Et lui ? Il s'en est soucier des miens ? S'est-il seulement donné la peine de voir si je me réveillerais un jour, si je m'étais réveillé, si j'allais bien ? Non rien, ni un mot, ni une excuse. Même si je sais pertinemment que venant de lui c'était normal. La réaction qui m'avait le plus blessé fut que je n'ai jamais revu Robbyn. Je crois que de la part de Sonic je ne pouvais m'attendre à rien, mais oui ne plus revoir Robbyn avait été le plus dur. Je me demande ce qu'il est devenu, et j'espère d'un seul coup qu'il s'en est tiré, qu'il est quelqu'un de bien. Pas quelqu'un qui frappe les gens. Mais Sonic n'y est pour rien, il ... Je me mors encore la joue, me disant que je suis malade et que ma tête oscille entre rancœur et autre chose. Il s'avance, non se rapproche de moi et mon cœur s'emballe dans un triple raté. Mon Dieu je pensais avoir oublié et m'y de côté ce genre de sensation, qu'elles appartenaient au passé, il semblerait plutôt qu'elles appartiennent à un homme. Levant son bras, je l'imagine plus avec sa main sur ma joue, sentir sa peau depuis des années, le retrouver. Au lieu de cela il s'arrête et son bras retombe, alors que je pourrais presque hurler qu'il fasse le contraire. Et en quelques secondes son regard se durcit. Qu'est ce que t'es venu foutre ici ? Ta vie à New York te convient pas ? T'as rien à foutre là Keep' RETOURNE D'OÙ TU VIENS PUTAIN ! Qu'est ce qui te prend de revenir après tant d'année bordel ? Qu'est ce que t'espère trouvé ici ?! Et ose pas me dire que tu viens là par hasard ! Je le regarde avalant difficilement ma salive. LE temps qui passe lave plus rapidement les défaut et je retrouve brutalement ses accès de colère sans début et son fondement. Et puis.. Ma vie à New-York ? D'où il sait tout cela ? Il s'est renseigné sur moi ? Il prenait au moins de mes nouvelles ? Mon coeur s'emballe... Par hasard. Le pire est que... j'ai voulus aller à San Fransisco par hasard et ce n'est qu'après coups que tout est revenu et une fois que j'y ai pensé j'ai plus voulut faire demi tour.
Son accès de colère et ses mots balancé comme ça, un réflexe étrange me prend et sans que je comprenne je fais un pas en arrière. Un goût étrange m'emplit l'estomac. Pas de la peur non, mais plus de la colère de mon geste. Et de ce à quoi cela me renvoi. Instinct de survit ? Après la dernière fois qu'on s'est vu cela serait-il normal ? Mais je me reprend. Parce que quoi ? Si il veut me frapper qu'il le fasse je n'ai rien à me reprocher. Et puis... Tu m'as manqué. Les mots s'échappent et je m'en rend compte alors que dix putain d'année ont passé et il faut croire que je reste le même taré qui balance ça. Néanmoins avant je lui aurais sauté dans les bras, oh oui je m'imagine très bien il y dix ans après un accueil comme ça, venir contre lui. Non pas cette fois. Je sais au moins contenir cela. Contenir ? Mais non je dois lui en vouloir, hein ?! Je me reprend, quelques instants. Je ne vis plus à New-York depuis... une semaine, j'avais envie de changer d'air et San Fransisco m'intéressais... j'ai pas le droit de venir ici sans arrière pensée ? La ville est ouverte à tous tu sais... Je le regarde et hausse les épaule comme si de rien était, néanmoins je ne me rapproche pas. Je reste à une certaine distance. Dix ans. Et pourtant...
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| | | | Lun 25 Avr - 5:54 | |
| désolé bof cette réponse, la fatigue l'a terminé pour moi ._. Il recule. Enfin. Peut être au final a-t-il compris. Reculer. C'est la bonne attitude a avoir envers moi. Ne pas trop s'approcher, rester loin pour être le moins blessé possible. Il avait appris sa leçon en presque 10 ans. Tu m'as manqué. Ou pas. What the fuck ? Je bloque à ces mots. Littéralement. J'le fixe, les yeux rond, les muscles tendus, putain. Mais putain. Comment il peut dire ça ? Comment … J'ai pu lui manquer ? Comment il peut en avoir encore quelque chose à foutre de moi ? Interdis, j'reprend pourtant vite ma contenance. Ne jamais montrer ces émotions. Jamais. Même quand elle vous submerge littéralement, toujours les réprimer. Ça ne sert à rien d'autre que rendre faible. Je ne vis plus à New-York depuis... une semaine, j'avais envie de changer d'air et San Fransisco m'intéressais... j'ai pas le droit de venir ici sans arrière pensée ? La ville est ouverte à tous tu sais... Le soupire que je pousse prouve que j'ai du mal à le croire. Tout mon être trépigne. Je sais que j'vais probablement lui péter un câble. C'est pour ça que j'met encore plus de distance entre nous, qu'il ne soit pas à porter de mes bras quand j'vais lui hurler dessus. Ma voix déraille complétement à nouveau. Première fois en dix ans que j'hésite sur mes mots, que j'bute, que j'me répète, que ces putains d'hurlements sortent du cœur. S'il y a bien une chose que je détestais c'était perdre le contrôle or avec lui .. Avec lui. Je n'avais plus rien du pseudo maitre du monde que mon ego se flattait d'être. « Tu .. Tu peux pas dire ça ! Tu peux pas dire que j't'ai manqué ! T'es … Mais putain Keep ! OUVRE LES YEUX BORDEL ! J't'ai foutu dans le coma 2 PUTAIN D'ANNEES ! T'AS PASSE PLUS DE LA MOITIE D'UNE ANNEE EN REDUCATION A CAUSE DE MOI ! Comment tu peux dire que j't'ai manqué … J'AI FAILLI TE TUER KEEP ! Je t'aurais tué si Robbyn n'était pas intervenu ! WHY DON'T YOU FUCKIN' UNDERSTAND ? » J'ai envie de lui en mettre une, de le balancer dans la mer, de le secouer dans tous les sens pour qu'il comprenne que bordel... C'était pas comme ça qu'il devait réagir. Putain pourquoi il était revenu ? Genre SF l'intéressait genre ! Y'avais rien ici pour lui. Rien de bon en tout cas. J'm'commence à m'agiter de plus en plus, j'tiens pas en place, je vais de gauche à droite, j'ai envie de frapper dans quelque chose, j'ai envie de le frapper LUI. Mes bras tremblent, je sers la mâchoire à m'en péter les dents. Lui relançant un regard noir je ne peux qu'haïr son attitude so british. Respirant à plein poumon, j'lève mon regard vers le ciel, J'le détestais. Personne n'avait le droit d'avoir cet effet sur moi. Soudainement je me retourne vers lui, bouffe les mètres qui nous sépare. Je le frôle, me stoppe juste face à lui au point que j'peux sentir sa respiration contre mon visage. Un putain de frisson me parcoure l'échine. Mon être entier tremble, here come the drum, mes tempes battent à rythme régulier, je sens mon rythme cardiaque partir en vrille, calm the fuck down, un tic fait tressauter ma lèvre supérieur, les contradictions se battent l'une contre l'autre reste à savoir qui gagnera. Interdit l'espace d'un instant, j'détaille son visage, son parfum vient titiller mes narines. En 10 ans, il a toujours pas changer d'eau de toilette. Les souvenir reviennent toqué à ma porte, bons comme mauvais. Soupire. J'essaie de planter mon regard dans les verres noire impénétrable de ces lunettes. « Pourquoi tu me fous pas ton poing dans la gueule ? Pourquoi tu réagis comme ça ? Putain Keep t'es censé me haïr tu peux pas arriver comme ça comme une fleur et me dire que j't'ai manqué. C'est … pas possible. » Murmure. Ouais il était pas possible. Une pulsion plus tard, j'attrape sa nuque, me rapproche soudainement, prêt à l'embrasser, sauf que je suis comme électrifié à son contact. J'peux pas faire ça, j'peux pas lui faire ça. Tout aussi soudainement je le lâche pour reculer de plusieurs pas, mettre de la distance entre lui et moi c'est tous ce que je pouvais faire pour attiser la flamme qui s'était rallumé au fond de mes entrailles. J'étais con d'avoir penser que j'pourrais me contrôler, j'suis qu'un putain d'animal. Un putain de lunatique pas foutu de savoir ce qu'il veut. Ma main valide passe sur mon visage, il fallait que j'me calme. Tentant de reprendre un peu de contenance, je lui lance, froid. « Retourne d'où tu viens, ta vie est à New York plus ici. T'as des responsabilité en plus, t'as un magazine a tenir, si tu restes ici … Tu vas tout foiré encore une fois. » Il savait que j'avais raison. Je suis sur qu'il le sait. Y'a plus qu'a espérer que je n'ai pas perdu mon pouvoir de persuasion sur lui.
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| | | | Lun 25 Avr - 10:36 | |
| [ arrêtes elle est géniale ta réponse !!]
Il se recule de quelques pas et je le regarde faire. Aurait-il depuis dix ans comprit comment gérer ces crises de colère, que cirer et frapper ça sert à rien ? En disant il aurait fait ça ? je l'observe serrer la mâchoire, et ce geste me rappel tellement de fois où je l'énervais et qu'il se contrôlait avant de se barrer en claquant la porte. Et je me rend compte que sa présence me renvoie à la figure tout les mauvais souvenirs qu'en un an il s'est passé. Serrant moi-même les dents mon moral s'assombrit. EN un an que m'est-il arrivé de bien au juste ? Pour être resté si longtemps avec lui ? Je l'aimais , mais cela n'a pas suffit pour lui, et pour moi ? Il y avait Robbyn, objectivement la meilleure chose qui m'est arrivé, et pourtant en me réveillant deux ans plus tard j'ai jamais eus de nouvelle de sa part... Je reste dans mes pensées un petit moment et c'est sa voix qui me fait tourner la tête, presque en sursaut. J'avais presque oublié ce ton qui essaye de se contenir, de pas trop hurler, de rester calme et où la colère fait qu'il trouve plus ses mots. J'avais oublié tellement de défaut, j'en avais presque oublié aussi l'attirance de sa peau. Il a peut-être raison... Tu .. Tu peux pas dire ça ! Tu peux pas dire que j't'ai manqué ! T'es … Mais putain Keep ! OUVRE LES YEUX BORDEL ! J't'ai foutu dans le coma 2 PUTAIN D'ANNÉES ! T'AS PASSE PLUS DE LA MOITIE D'UNE ANNÉE EN RÉÉDUCATION A CAUSE DE MOI ! Comment tu peux dire que j't'ai manqué … J'AI FAILLI TE TUER KEEP ! Je t'aurais tué si Robbyn n'était pas intervenu ! WHY DON'T YOU FUCKIN' UNDERSTAND ? JE le regarde, non il a pas apprit à se contenir ce n'est qu'une fausse impression. Mais ce qu'il dit néanmoins me fait tilté, je fronce un sourcil tandis qu'un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Et surprit en bien je dirais, même si au fond je sais que ce qu'il me balance est réel. Tu t'es donc soucié de mon état et tu t'es renseigné ?! Ok si c'est la seule réaction que je peux avoir quand il me crit dessus et me dit que je devrais lui en vouloir c'est débile, pourquoi ne suis-je pas capable de lui crier dessus ? C'est simple, je ne suis pas toi Sonic, je ne suis pas le mec qui en veut à la terre entière, j'y arrive pas... Même si tu m'as presque tué même si j'ai passé trois ans or de tout, même si tu m'as éjecté aussi facilement de ta vie. C'est bon tu n'as pas besoin de me rappeler ce qui s'est passé. Je crois que c'est moi qui y était dans ce lit d'hôpital, moi qui ai passé un an dans ce centre... sans que personne prenne de mes nouvelles, sans que tu t'en soucie. Je sais très bien qui en est le responsable merci de me le rappeler... tu veux quoi ? Que je porte plainte pour coup et blessure ? Écouter tout le monde et te balancer une interdiction d'approche envers ma personne. Je ne suis pas toi Sonic ! Je vais pas te hurler dessus et te frapper par vengeance. Légèrement amer, je riposte cela. Oui je ne cris pas... Je me rend compte que c'est sans doute le discours le plus mature que j'ai eus depuis longtemps, en dehors de mon travail évidement.
Il se rapproche d'un seul coup et j'en perd mon souffle, caché derrière mes lunettes de soleil j'ai au moins ça de gagné, je suis à l'abri de cacher mes émotion. Même si là c'est mon cœur qui commence à vraiment s'activer dans ma poitrine et qui s'entend jusqu'à dans mes oreilles, mon sang semblant s'activer d'un seul coup. Lui si proche, son visage, son odeur, ses yeux qui d'un coup semblent surtout me montrer qu'il n'est pas que en colère. J'y comprend plus rien , avec lui j'ai jamais rien comprit. C'est pas vivre au jour le jour, non c'est vivre minute par minute, malheureusement. Je regard un instant ses lèvres, merde comment en deux minutes face à lui perdre presque toute bonne résolutions tenues depuis neuf ans ! Pourquoi tu me fous pas ton poing dans la gueule ? Pourquoi tu réagis comme ça ? Putain Keep t'es censé me haïr tu peux pas arriver comme ça comme une fleur et me dire que j't'ai manqué. C'est … pas possible. Un murmure. Pourquoi je le frappe pas ? Parce que je me ferais mal je pense... j'ai pas envie de te haïr... Stricte vérité, je me sens c** de la balancer, mais c'est pourtant vrai. J'en suis incapable de détester quelqu'un. Si il avait passer moins de temps à boire et à crier durant un an il s'en serait peut-être rendu compte, il m'aurait peut-être connu, en vrai. J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle de mes paroles, que je sens sa main dans cou dans ma nuque, ma peau s'électrifie d'un coup et j'ai qu'une envie, qu'il m'embrasse. Mais à peine ai-je eu le temps d'y penser qu'il a déjà reculé, et cette foutu distance entre nous me gifle brutalement. Je serre les dents, ce n'est que Sonic, je devrais pas être surprit.
Retourne d'où tu viens, ta vie est à New York plus ici. T'as des responsabilité en plus, t'as un magazine a tenir, si tu restes ici … Tu vas tout foiré encore une fois. Je me mors la lèvre, il connait à ce point ma vie ? Bon ok ma vie est sur internet, facebook... il est dans mes amis. Ok je suis débile moi qui croyais qu'il avait prit de mes nouvelles, hormis mon année de rééducation le reste il a du le trouver des mes pages facebook. Désillusion. D'accord. Je balance juste ses mots avant de faire un pas en arrière et de tourner les talons, je termine le reste de mon café en marchant puis le jette dans une poubelle. Avant de faire demi tour et revenir vers lui. Sérieusement tu crois vraiment que tu peux gérer ma vie ? Me dire où je dois être ? Si je veux être à SF j'y suis Sonic, tu peux pas me crier dessus et après penser que je vais t'écouter. Si tu tenais vraiment à ce que ma vie soit bien, tu m'aurais pas envoyé dans un hôpital, tu serais venu me voir, t'aurais été là à mon réveil, tu te serais excusé. Mais t'es trop Sonic pour le faire, alors d'accord. Moi je peux pas t'en vouloir, tu devrais le savoir ! Mais par contre ne compte pas sur moi pour t'obéir et virer de SF. Sérieux, sur de moi, il y a au moins ça que j'ai appris en neuf ans.
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| | | | Lun 25 Avr - 17:27 | |
| Et il sourit ce con, je vois pas ce qu'il l'amuse. Je suis pas en train de jouer Keep. Tu sais très bien jusqu'où mes colères peuvent m'emmener, j'veux pas que demain tu fasses la une du journal matinal. « Keenan Thomas Renton a été retrouvé noyer dans la baie de SF ce matin. » C'était ça qu'il voulait ce con ? C'était ça ?! Tu t'es donc soucié de mon état et tu t'es renseigné ?! … Je regarde soudainement sur le coté. Bien sur que j'm'étais renseigné. Bien sur que je m'étais soucié de ton état. Qu'est ce que tu crois abrutis ? Ca faisait 9 ans que je le surveillais de loin. 9 ans que j'le voyais avancer, il avait la belle vie. Sans moi, sa vie frisé même la perfection. Sa seule erreur en 9 années fut de revenir ici. C'est bon tu n'as pas besoin de me rappeler ce qui s'est passé. Je crois que c'est moi qui y était dans ce lit d'hôpital, moi qui ai passé un an dans ce centre... sans que personne prenne de mes nouvelles, sans que tu t'en soucie. Je sais très bien qui en est le responsable merci de me le rappeler... tu veux quoi ? Que je porte plainte pour coup et blessure ? Écouter tout le monde et te balancer une interdiction d'approche envers ma personne. Je ne suis pas toi Sonic ! Je vais pas te hurler dessus et te frapper par vengeance. Il est calme, mais amer. Je commence à l'énerver. Parfait. Quant à sa dernière phrase. Moi ou pas moi. C'était comme ça qu'il aurait du réagir. Peut être pas me frapper. Mais au moins hurler. C'était impossible qu'il ne puisse pas m'en vouloir. Impossible. C'est pour ça d'ailleurs que j'me rapproche de lui, pour ça que j'lui redemande pourquoi il me met son poing dans la gueule une bonne fois pour toute. Sa conscience n'avait tel donc pas envie de me faire payer ces 3 années perdu. Putain Keep faut que tu te rendes compte de ce que j'ai fait. Faut que commence à en vouloir aux gens. Faut que t'arrête de vivre au pays des bisounours. Parce que je me ferais mal je pense... j'ai pas envie de te haïr... Abruti. Tu devrais. C'est ce que les gens NORMAUX ferrait. Pourquoi faut-il toujours qu'il soit aussi gentil. Pourquoi fallait-il qu'il pardonne comme ça aussi facilement. Putain. Quel con. « Tu devrais. Tu devrais me haïr. » J'le mérite tellement pas. Ou plutôt il mérite tellement mieux. Y'a tout un tas de mec avec qui il aurait pu être heureux de A à Z. Je suis sur qu'il en avait un à New York d'ailleurs. Je l'avais vu au bras d'un type une fois, un sosie d'Ewan Mcgregor en plus petit. Et cette nana Cléo ? Elle était pas assez bien pour lui ? Il pouvait pas vivre TRANQUILLEMENT ? Le con. Lui demander presque sans le menacer de repartir était peut être un bonne idée. D'accord. Fermant les yeux, soupirant de satisfaction, pour une fois, je suis incroyablement naïf. Sérieusement tu crois vraiment que tu peux gérer ma vie ? Me dire où je dois être ? Si je veux être à SF j'y suis Sonic, tu peux pas me crier dessus et après penser que je vais t'écouter. Si tu tenais vraiment à ce que ma vie soit bien, tu m'aurais pas envoyé dans un hôpital, tu serais venu me voir, t'aurais été là à mon réveil, tu te serais excusé. Mais t'es trop Sonic pour le faire, alors d'accord. Moi je peux pas t'en vouloir, tu devrais le savoir ! Mais par contre ne compte pas sur moi pour t'obéir et virer de SF. Encore une fois je soupire. Il s'affirme. C'est étrange de le voir s'affirmer. C'est plaisant aussi. Mais... C'est de la surface. Les gens ne changent pas. Keep' restera toujours le même. Quoiqu'il se passe. Toujours ce même petit con d'anglais, irrésistible petit être dont on a tout de suite envie de protéger, sale cliché aux yeux bleu irréel, ces yeux, j'aimerais bien les revoir avant de le faire dégager. Je me rapproche de nouveau de lui, encore une fois mon corps réagit comme si j'avais couru un marathon. Mais plus rien à voir avec de la colère. Juste une profonde tristesse face à la vérité. Keep' était, au final, un candidat idéal a l'autodestruction. Trop lisse, trop parfait, trop gentil, il ne pouvait s'attacher qu'à des connards comme moi qui le tuerais par leur conneries. Inconsciemment, je passe ma main dans ces cheveux, mon cerveau réfléchit, mon corps réagit indépendamment. Ouais.. J'le voulais. Pour moi. Mais j'pouvais pas me permettre cet acte égoïste. J'pouvais pas lui refaire vivre l'enfer qu'il avait vécu pendant un an, j'avais pas le droit. J'me met sur la pointe des pieds, clos à moitié mes paupières. En sentant son souffle contre mes lèvres, tout redevient soudainement clair. Je me rend compte de la position dans laquelle je viens de me mettre. Putain qu'est ce que j'étais con. Laissant la pulsion me guider, je m'agrippe soudainement à sa nuque, plaque mes lèvres contre les siennes, me colle contre lui, m'enivre de son odeur. C'est ça, j'étais comme ivre à son contact. J'en voulais plus. Toujours plus. Puis, j'ouvre les yeux. La magie s'estompe en un instant. J'le repousse violemment. La respiration courte, je passe mes doigts sur mes lèvres. Putain, mais quel con. Je ferme les yeux. Fallait pas qu'il espère, fallait pas qu'il refasse la même erreur. Vite. Un masque. Vite. Le cynisme me semble le plus approprié. J'arbore un sourire quand des mots sardonique sortent de mes lèvres. J'ai toujours été un bon comédien. « T'es vraiment con. Tu ferrais exactement la même erreur qu'il y a 10 ans. » Exactement la même. Tomber dans mes bras. Mais quel abruti, a croire qu'il aimait cette relation qui le tuer à petit feu. Au fond c'était un masochiste. Il fallait qu'il comprenne. Il fallait que je joue au plus con. Il fallait que j'lui fasse mal. Encore. Pour qu'il vive enfin la vie qu'il mérite. 2 ans dans le coma ne lui auront visiblement pas suffit. Il revient toujours au point de départ. Imbécile. J'hoche la tête de gauche à droite tout en me reculant. Mon poing s'arme. Le frapper semblait être la meilleure solution. Lui faire voir que j'n'avais pas changer. Lui faire comprendre qu'il ne devait en aucun cas penser à revenir vivre avec moi, que ces sentiments il devait les enterrer pour de bon. Qu'importe que ça me tuerait encore de le voir partir. Qu'importe. Il devait vivre sa putain de vie, loin d'un mec comme moi qui lui prendrait tout. Il a déjà trop souffert. Mon poing vient se claquer contre sa clavicule quand mon plâtre craque contre son visage. Il chancelle. Ces lunettes volent. J'ai assez retenu mes coups pour qu'il ne tombe pas. La seconde d'après je le choppe au col. J'ai encore une fois revêtis le masque du monstre. J'crache mon venin. « Écoute moi bien maintenant abruti d'anglais. Tu vas prendre le premier putain d'avion pour New York. La prochaine fois que j'te croise j'te promet que c'est à coup de batte de baseball que j'te fais dégager. Cela dit. Robbyn t'aime. Tu lui as manqué. Peut être qu'avant de repartir tu pourrais aller le voir. Quant à moi. Tu m'oublie. » Menace dite avec un accent assez grave pour qu'il y crois. Il me connaissait, pas question de commettre la moindre erreur. Je plante mon regard dans ces yeux bleu, reste interdis l'espace d'un instant. La culpabilité traverse mes prunelles, la boule se reforme une nouvelle fois dans mon ventre. Je le détestais pour ça. Je le détestais de pas vouloir vivre sa vie loin de toute ces inepties. J'le lâche d'un coup sec, le pousse et part sans me retourner. Vis ta vie connard. Vis. Ta. Putain. De. Vie. Me laisse pas te détruire encore une fois.
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| | | | Lun 25 Avr - 18:30 | |
| Tu devrais. Tu devrais me haïr. Je sais, je sais bien que je devrais. Mais vois-tu, la plus part des choses que tu me recommandes de faire je ne les fais pas. Je ne les ai jamais faites, tu n'es pas un modèle et tes conseils je m'en fou. Je me fous des conseils qu'il peut me donner, qu'on peut me donner. Les autres je m'en fous. Je me fiche des autres, de leurs idées. Je me fiche de Sonic de ce qu'il pense, de ce qu'il ressent. Il m'a aimé, j'en suis sur il a bien du m'aimer. Alors je m'en fous, je lui pardonne ses gestes. Je ne veux pas retourner avec lui, je ne veux pas retomber dans ses bras, non je ne ferais plus les mêmes erreurs. Je lui pardonne juste ses actes, je n'arrive pas à lui en vouloir. Même si durant un an j'ai du être dans un centre, avec des gens tous plus débiles que moi, mais pas d'avoir été en couple avec un sadomaso, dont on savait l'issue finale. Parce que oui il n'y avait aucune autre issue que ça. Qu'il pète les plombs, c'était obligé. Je hausse les épaules légèrement, comme si ce n'était qu'un détails insignifiant qu'il venait de me dire. On me l'a dit en effet. Un sourire innocent trace sa route sur mon visage. Non je ne joue pas la provocation, je suis beaucoup moins doué que Sonic pour jouer quoi que ce soit. Je ne joue pas, je suis sincère, ce n'est que par amusement léger que je sourie.
Il revient vers moi, encore une fois mon corps semble d'un coup se réveiller comme précédemment. Moi cela ne me plait guère de voir que je me suis tant habitué à lui et qu'en neuf ans rien est disparut de cette attirance. Attirance seulement , je ne retomberais pas dans le panneau. Ses yeux perdu dans ce qui semblerait être une réflexion, je sens sa main glisser dans mes cheveux. Que fait-il au juste ? J'aurais envie de le repousser, je ne suis pas son objet, non je ne suis plus le débile qui restait sa poupée. Il se met à ma "hauteur", je le dévisage derrière mes lunettes, tandis que sa respiration sur mon visage me déplait autant qu'elle me plait. Ses paupière à demies closes, je le retrouve dans ses traits comme avant, avec neuf ans de plus seulement. Je le fixe figé, sans pouvoir me reculer. Je n'y arrive pas, son souffle contre mes lèvres, son corps si proche, sa main dans mes cheveux. J'ai beau me hurler de le faire, il semblerait qu'il y ai un dysfonctionnement. Où alors je ne le veux pas vraiment... C'est alors que sa main quitte mes cheveux et j'ai a peine le temps de la sentir dans ma nuque que ses lèvres se plaquent contre les miennes. Merde il fait quoi ? Mon cœur s'emballe, encore plus, et je ne pensais pas cela possible. Et pourtant je me sens presque revivre par ce contact, par ses lèvres sur les miennes, par neuf ans d'absence et un goût amer aussi provoqué par sa colère qu'il nourrit contre moi. J'en veux plus mais il s'éloigne aussi rapidement qu'il en est venu à m'embrasser. M'embrasser. Ses mains finissent par me repousser et je soupire en le fixant après avoir réouvert les yeux. Dure réalité, je le vois me fixer avant de porter sa main à ses lèvres. J'embrasse bien, hein ? Ce n'en ai ni le moment, ni le lieu pour parler de cela il semblerait. T'es vraiment con. Tu ferrais exactement la même erreur qu'il y a 10 ans. Il sourit et la magie de son baiser s'envole aussi rapidement qu'elle était venu. Je serre la mâchoire, durement. Avalant ma salive, ses paroles se répercutent dans mon esprit. Non je ne fais aucune erreur, c'est lui qui les provoque sans cesse. M'embrasser, m'engueuler, me rejeter, toujorus la même chanson, moi j'essaye d'avancer mais chaque fois c'est lui qui me retient, me fait retomber. Et toi tu refais sans cesse la même chose, blesser les autres et jouer. C'est sortit tout seul, sans amertume, simple constatation de la réalité que j'aurais du voir il y a neuf ans. Mais je me mens à moi même, cette vérité je la connais depuis l'enfance, depuis que je l'ai vu agir, je sais comment il est...Je le fixe un moment derrière mes lunettes. Et une douleur me réveille largement avant que je comprenne qu'il me frappe. Nan qu'il m'a frappé, seule la douleur reste, le reste c'était qu'un instant, encore le même geste. Reculant, chancelant sous son coup, je réalise son geste. Tandis que je le sens prendre mon tee-shirt et mon écharpe, sérieusement qu'il les abime je m'en balance, même si j'avoue que l'écharpe Gucci j'y tiens assez. La luminosité m'apprend que mes lunettes ont volé, plus de protection contre mes émotions, il le fait exprès ? Je m'en fiche, oui je m'en fiche de mes lunettes, il m'a frappé, je m'en fou du reste, il m'a touché, il a recommencé. Et son geste se répercute dans ma tête, me blessant encore. Pourquoi ? Je m'en fou de lui, je devrais lui en vouloir. Je le fixe sans comprendre réellement. Vas-y recommence frappe moi. J'attends son coup, de toute manière c'est sa manière de s'exprimer. Tu m'énerves je te frappe, tu m'ennuie je te frappe, tu es trop sur de toi, je te frappe, je m'en veux je te frappe, je suis en colère contre moi je te frappe aussi. Ce n'est que ça avec lui. Écoute moi bien maintenant abruti d'anglais. Tu vas prendre le premier putain d'avion pour New York. La prochaine fois que j'te croise j'te promet que c'est à coup de batte de baseball que j'te fais dégager. Cela dit. Robbyn t'aime. Tu lui as manqué. Peut être qu'avant de repartir tu pourrais aller le voir. Quant à moi. Tu m'oublies. Robbyn. Abrutis d'anglais, ces mots me viennent et m'assomme doucement. Tandis que ses yeux noir se pose sur moi, je le fixe sans réellement comprendre ce que je lui ais fait pour qu'il soit à ce point en colère. Un instant ses yeux semblent changer, et ma naïveté semble percevoir un sentiment tout autre, mais c'est faux n'est-ce pas ? Il me lâche et me tourne le dos et s'éloignant. Je serre les dents. Ramassant mes lunettes au sol je les glisse dans ma poche de jeans, remettant mon cardigan et mon écharpe en place je le fixe de dos. Alors comme ça il se casse ? Il devrait s'en vouloir de m'avoir frapper, il devrait s'excuser et moi le jeter, mais non comme toujours les rôles sont inversé, parce qu'il serait jamais comme les autres. Évidement.
Tu crois que je suis revenu pour toi ?! Je le rattrape en quelques pas marchant à sa hauteur avant de venir me planter devant lui pour le forcer à s'arrêter. Je pose mon regard bleu sur le sien, ses yeux qui pendant un an m'avait manqué, et les huit dernières années n'avaient eut pour place rien d'autre que des souvenirs flou. Et pourtant là... A toi de m'écouter, tu peux me menacer je ne sais combien de fois... je ne pense pas que la batte de baseball soit plus efficace que tes bras il y a neuf ans. tu ne m'empêcherais ni de rester ni de revoir Robbyn, plusieurs fois. Et... je sais que tu ne me feras pas de mal... Je le fixe avec assurance, même si cela n'est qu'une façade qu'importe, je le pense aussi. Parole naïf, mais je veux y croire, il ne peut pas recommencer à manquer de mes tuer comme il y a neuf ans, je le sais, il ne peu pas , j'en suis persuadé. Il ne peut pas me forcer a quitter la ville, ni par la menace, ni par quoi que ce soi d'autre. Je le fixe et une autre envie de l'embrasser m'envahit d'un coup, je fais un pas, j'aurais juste à m'avancer et je l'embrasserais avant même qu'il réagisse. Mais ma joue douloureuse me rappelle ses réactions. Je m'arrête là, recule d'un pas. Je ne partirais pas d'ici... Cloé me rejoins dans une semaine. JE rajoute ce détails sans réellement comprendre pourquoi. Envie de le rendre jaloux ? De voir sa réaction ? De lui prouver que j'ai avancer, que j'ai ma vie, une fiancée, qu'il réagisse... qu'il me dise qu'il ne veut pas qu'elle vienne, qu'il m'aime, qu'il regrette. Je veux le voir réagir...
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| | | | | | | | THOMAS & SONIC → chasser le naturel... il revient au galop | |
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