HISTOIRE !

Moi Dwight Alexander Underwood, je vis le jour dans la petite ville de Lawrence au Kansas. À l’époque mes deux parents vivaient une vie merveilleuse et le ciel venait de leur offrir le plus beau cadeau qui en l’occurrence était moi. Je connus tout l’amour qu’un enfant pouvait espérer. Mon père Quentin était un des meilleurs chirurgiens de la ville et ma mère Carla était mère au foyer. Nous ne manquions jamais rien et mes deux parents s’aimaient à la folie. Pour l’instant cela ressemble à un compte de fée, mais en réalité ce n’est que le début d’un long cauchemar.

Il y eu un scandale médicale et la victime dans tout cette histoire était malheureusement mon père Quentin. Un recours collectifs avait été mis sur pied contre lui. Plusieurs de ses patients de dons d’organes mouraient d’hémorragie et il fut poursuivi à la cour suprême pour avoir détériorer l’état de ses patients. Il fut protégé par la loi des médecins qui faisait en sorte qu’il ne pouvait être condamné. Il devait par contre verser une somme d’argent pour compenser la perte des êtres chers de certaines familles. Au début, on ne ressenti pas vraiment les répercussions de cette décision. Deux ans après le procès, mon père fut renvoyer et mit sur la liste noire des chirurgiens donc il ne pourrait plus jamais exercer le métier qui lui procurait tant de joie.

La tension entre mes deux parents éclata lorsque nous n’avions plus les moyens de payer les factures. Mon père tomba dans l’alcool et se mit à me battre moi et ma mère. C’est à ce moment que je commençai à changer. Je n’allais plus à l’école car mon père ne voulait pas qu’on voit tout les horreurs qu’il faisait souffrir à son fils. Je devins donc un fantôme et je me renfermai sur moi-même. La vie n’avait plus aucun sens … J’étais trop faible pour protéger ma mère contre les agressions de mon père et si j’intervenais, je recevais la raclée de vie. La seule fois ou je mangeais était le soir lorsque mon père était absent c’est le seul moment que nous avions la paix. Je ne comprends pas pourquoi ma mère ne m’a jamais emmené loin de mon père pour que nous vivions que tout les deux. Non, pauvre conne … Elle préférait rester attacher à un être qui n’était plus son mari.

Elle ne cessait de me répéter que la situation allait s’améliorer et que mon père retrouverait sa bonne humeur. J’étais peut-être jeune, mais je n’étais pas aussi naïf qu’elle croyait. JE N’ÉTAIS PAS STUPIDE BORDEL. J’endurai cette enfer pendant trop longtemps… jusqu’à ce qu’un beau soir j’en ai assez. Je m’étais fait un plan dans ma tête et la colère en moi augmentait. À cet instant, j’aurais été prêt à tuer mes deux parents pour tout ce qu’ils m’avaient fait vivre. Je ne voulais pas me rabaisser à leur niveau en commettant un acte qui me hanterait tout ma vie. Mon père rentra tard comme d’habitude, mais il eut une belle surprise en pénétrant dans la maison. J’étais là les bras croisés à l’attendre.

Père : Misérable morveux qu’est tu fais encore debout à cette heure ? Ne reste pas planté là à me regarder! Tu es un monstre … Tu entends ca ! Je veux plus te voir dans mon champ de vision. Tu veux que je te corrige pour que ca rentre dans ta petite tête?

Moi : Encore bourré à ce que je vois. Tu n’es qu’un espèce de gros porc sale. Tu sens la merde et tu ne marches même pas droit. Tu veux savoir sincèrement… Je suis peut-être un monstre, mais au moins je ne passe pas mes journées à boire parce que la vie m’a laissé tomber. Bon dieu de merde j’ai douze ans et je me fais battre par mon père. Tu n’es qu’un putain de lâche.

Père : FERME TA GEUELE SALE GOSSE. J’AURAIS PRÉFÉRER NE JAMAIS AVOIR D’ENFANT QUE D’AVOIR UN DÉMON COMME FILS. TA FACON DE REGARDER LES GENS AVEC TES YEUX VIDES D'ÉMOTIONS. TU FAIS VRAIMENT PEUR À VOIR. TU ES LA HONTE DE LA FAMILLE. JVAIS TEN SACRER TOUT UNE BONNE POUR TON INSOLENCE.

S’en était assez ! Je chargeai mon père et le fit tomber à terre. Tout devient noir et lorsque je revins à moi-même mon père était étendu par terre la face en sang. Ma mère tentait de me contrôler mais c’était comme si j’étais posséder. Je poussai ma mère et fouilla le manteau à mon père et parti à la course avec son portefeuille. Je ne me retournai même pas une seule fois. Je courus jusqu’à ce que mes jambes n’en puissent plus. C’est alors que ma nouvelle vie commença…

Les ruelles étaient devenues ma nouvelle maison. Avec le temps je rencontrai d’autre sans abri et ceux-ci m’offrirent toutes sortes de substances illicites. Je découvris que ca me permettait d’apaiser tout les émotions que je ressentais. Pour survivre je dus voler des personnes et parfois j’étais une journée complète sans manger. Jusqu’à se que je rencontre un couple. Ils eurent pitié de moi et ils m’offrirent de venir avec eux. J’étais affamé et ils n’eurent pas à me le demander deux fois. J’avais 15 ans lorsque je fis leur connaissance. Ils m’apprirent l’art de la musique. Je découvris une passion pour la basse. Ils étaient stupéfaits par la facilité de mon apprentissage. Ils donnèrent un sens à ma vie. Je réussi à rattraper tout les années d’écoles que j’avais manqué. À l’âge de 18 ans je remerciai mes parents adoptifs de tout l’amour qu’ils m’avaient donnés et je partis à nouveau découvrir le monde. Le destin m’amena à San Francisco et j’avais bien l’intention de prendre cette opportunité pour recommencer à zéro. Qui sait je pourrais peut-être me plaire ici et décider de rester au lieu de fuir sans arrêt…