La Saint Valentin était le jour le plus redouté par Bambi-Jane, par chance aujourd'hui elle n'avait pas de cours réellement important et pouvait se permettre de sécher, de rester chez elle, pour ne pas avoir à sortir, se faire accoster dans la rue par un cinglé qui voudrait lui offrir une rose, ou encore avoir droit a la fameuse remise des petits chocolats en forme de coeurs lors des cours. Cette année, c'était décidé, BJ allait échapper à tout ça ! Rien que le fait ce lundi matin, ce 14 février, de se réveiller et de se savoir qu'elle resterait tranquillement chez elle la mettait de bonne humeur. Il ne lui fallait pas beaucoup me diriez vous, mais disons que la métisse est quelque peu craintive avec autant de marques d'affections, ça ne peut que mettre notre handicapée amoureuse totalement mal à l'aise. Trop de marques d'affections selon elle en un seul et simple jour, si c'était ça l'amour, elle était bien contente de ne pas avoir à endurer tout ce tralala ... une aubaine finalement d'être célibataire.
Se mettant en tenue plutôt décontractée pour rester chez elle, sa grand mère ne fut même pas surprise de voir qu'elle n'était pas allée en cours aujourd'hui, ça l'amusait même de voir à quel point sa petite fille pouvait être réfractaire à tout ce qui tourne autour de l'amour. Du moins, sa façon de faire pour éviter tout ça l'amusait, mais au fond elle se disait qu'elle avait peut être raté quelque chose dans l'éducation de sa petite fille. Pourquoi était elle comme ça, aussi réfractaire à l'amour ou à se faire aimer ? Bon nombre de fois elle avait tenté d'aborder le sujet avec BJ, mais c'était face à un mur en béton armé qu'elle se retrouvait, et il n'y avait rien à faire, la brunette ne répondait pas aux questions et préférait d'ailleurs esquiver ce genre de situations. Mais ce qui aujourd'hui, sembla surprendre BJ ce fut de voir sa grand mère, non pas rester avec elle comme elle l'aurait imaginé mais de se mettre sur son 31 pour aller ... à un rencard ??? BJ n'en croyait pas ses oreilles, c'était pas possible, c'était plus de son âge tout ça, comment pouvait elle aller le jour de la St Valentin rencontrer un homme qu'elle connaissait à peine ... mais bon, qui était l'adulte dans la maison hein ?
La fin de l'après midi pointait le bout de son nez et il fallait l'avouer, la métisse c'était ennuyé à mourir aujourd'hui. Se la jouer Hermite n'avait pas que du bon, l'ennuie était plus que palpable, puisque la jeune femme était actuellement entrain de regarder la TV à l'envers. Oui oui, à l'envers, mettant la tête en bas du canapé (là où devrait se trouver ses fesses) tandis que ses pieds eux étaient sagement installés contre le dossier ... Et là, alors qu'elle allait sans doute dans pas longtemps avoir un soucis au niveau des cervicales, elle fut surprise d'entendre sonner à la porte, se demandant qui cela pouvait bien être aujourd'hui ... d'autant plus que peu de personnes venaient chez BJ, la métisse n'aimant pas trop avoir des "intrusions" dans son monde. Pieds nues, elle se leva alors, les cheveux en batailles, son jogging taille basse et son débardeur retroussé au niveau du nombril pour aller ouvrir la porte et fut surprise de voir William devant. Son premier réflexe fut de refermer la porte rapidement avant de jeter un coup d'oeil au miroir juste à côté, avant de secouer la tête ne prenant pas vraiment le temps de comprendre son geste avant de ré ouvrir la porte.
William ... tu t'es perdu ?
C'était la St Valentin, et il fallait l'avouer, le voir sur le pas de sa porte ce jour là était bizarre.
En ce beau jour de 14 février, date non importante pour le jeune William, étant donné qu’il n’avait pas de Valentine à chouchouter, il passa sa journée en cours en pratiquant beaucoup de sport. Il était difficile pour le jeune homme de se remettre dans le bain après une longue semaine d’absence, à la passer en compagnie de quelques copains en Espagne ! Ils s’étaient beaucoup reposés, mais en même temps avaient beaucoup marché dans les belles rues espagnoles. C’était une semaine merveilleuse qui s’était achevée à contrecœur. Se remettant petit à petit du long voyage, il revint le lundi vers les 16h complètement exténue chez soit. Une bonne douche était nécessaire ! Ah, au fond sa grande maison lui avait quand même manqué ! Certes les hôtels étaient confortables pendant leur séjour à l’étranger, mais comme dit, on n’est que bon chez soit. Après avoir pris une longue et bonne douche le jeune sportif alla allumer la télévision pour regarder sa chaîne préférée, la chaîne de sport nationale. Il était un réel passionné de sport le grand Will ! Depuis qu’il était petit, il pratiquait différentes choses telles que le football, le basket, la musculation etc. Et c’était dire si le jeune homme avait un magnifique corps d’athlète. C’état un grand atout pour charmer les filles ça, si bien que William était un grand séducteur dans l’âme. D’ailleurs, en parlant de séduction, le jeune homme s’amusait avec une certaine demoiselle qu’il connaissait assez bien… Cette dernière restait à distance de Will, néanmoins il était clair qu’elle n’était pas mécontente des approches du garçon. Tout en regardant la publicité, il pensa au cour de danse que la jeune demoiselle lui donnait. C’était hilarant ! Il fallait voir ce cher Mr. James danser à la manière de la belle Melle Osment ! Ils ne s’étaient vus qu’une fois, et le jeune homme avait été une nouvelle fois séduit par la jeune femme. Il zappa alors avec sa télécommande les différentes chaînes, plus de 500, que le câble lui permettait d’avoir. Il tomba face à une publicité en rapport avec la St-Valentin… Bah voyons, se dit William, offrez-nous une petite-amie au lieu de nous offrir des pubs de m*rdes pour quo’n achète vos trucs de m*rdes ! Il parut malpoli en prononçant cette phrase à voix haute, il n’empêche qu’il était conscient qu’au fond de lui ça ne l’aurait pas dérangé d’avoir une petite-amie à chouchouter en cette fête pour les amoureux. Cependant, cette fête était aussi débile, à but totalement lucratif. En fait, c’était comme Noêl, une fête commerciale qui cache beaucoup de chose derrière. En méditant sur ce sujet, le jeune homme se rappela que la demoiselle Osment détestait elle, la St-Valentin. Il n’était pas sortit avec elle los de cette date, et tant mieux sinon elle l’aurait massacré ! William devait avouer que certaines fois, son ex petite-amie pouvait s’avérer très redoutable… Il se souvint aussi d’autre chose… Les cadeaux qu’il lui avait achetés ! Avant de partir en Espagne, la belle lui avait demandé de lui rapporter un souvenir de là-bas. C’était chose faite avec de très belles chaussures donc il passa beaucoup de temps avant de se décider à les acheter. Par la suite, il se convainc qu’il ne voulait pas juste lui offrir ça, il voulait profitait de la situation pour lui donner un autre cadeau, qui ne pouvait que lui faire plaisir, lui rappelant à quel point William est charmant. Il était de ce genre, à qu’on le remarque, et en l’occurrence il voulait qu’ELLE le remarque. C’était une sorte de jeu qu’il avait instauré. Enfin bref, il se dit alors qu’il fallait qu’il aille voir Bambi-Jane, en cet horrible jour de St-Valentin pour elle, pour lui offrir ses cadeaux. Avec un peu de chance, William en ressortirait de cette histoire qu’avec deux yeux en moins.
Il arriva devant la maison de la demoiselle, avec les grands sachets ou à l’intérieur se trouvaient les chaussures, ainsi qu’un papier qu’il avait déplié devant sa porte. Dessus était inscrit une date de livraison d’une commande pour un piano. Il sonna à la porte et attendit que Bambi-Jane vienne lui ouvrir la porte. Il ne savait pas à quoi s’attendre, vu les mises en garde que Sohf lui avait adressé et les propres paroles de la jeune danseuse au sujet de cette journée. William était du genre courageux et joueur, alors il était prêt à affronter le diable en personne. « William ... tu t'es perdu ?» La réaction de la jeune femme fit plutôt rire le jeune homme, surtout qu’elle paraissait très étonnée voire même effrayée ! Il ne fallait pas s’inquiéter, il n’avait pas avec lui du chocolat. Mais il tenta de la faire peur avec ça « Surprise ! Haha, très drôle ! C’est plutôt toi qui ne m’a pas l’air au bon endroit non ? Tu as si peur de cette journée ? Pourtant elle est magnifique ne trouves-tu pas ? Si tu savais le nombre d’amoureux que j’ai vus aujourd’hui en train de se bécoter et de s’offrir des roses et du chocolat… tiens, en parlant de chocolat, j’en ai ramené avec moi. Oui je sais que tu m’aimes. » Bambi-Jane allait s’évanouir sur place tellement elle était choquée et en colère. Cela nourrissait que plus la joie du jeune homme ! Il rajouta une couche « C’est vraiment le comble en fait… Ton ex-petit-ami que tu as fui qui revient devant ta maison le jour d’une fête que tu détestes, qui plus est le jour des amoureux ! » Décidemment, qu’est-ce qu’il pouvait être chiant ce William.
[HJ; Désolée j'ai repris le même type de présentation pour l'ouverture tu topic... ]
La Saint Valentin c'est la fête la plus horrible qui soit pour notre chère handicapée amoureuse, du moins c'était ce qu'elle aimait faire croire, puisque dans le fond, elle aimerait elle aussi pouvoir la fêter dignement au moins une fois dans sa vie, mais pour ça il faut la bonne personne, se laisser aller et on en revient de toute façon toujours au même problème, BJ a du mal à s'ouvrir aux autres et à laisser un homme entrer dans sa monde. C'est tellement débile comme peur au final et puis faut bien l'avouer, elle a sans doute du rater de très bonnes occasions de vivre de belles histoires d'amour, mais que voulez vous, ne pas trop s'attacher c'est tellement plus simple pour ne pas souffrir ... du moins en apparence.
La jeune femme avait tout planifié pour passer une journée tranquille, loin de tout ce remue ménage que pouvait provoquer la St Valentin, du moins elle n'avait pas prévu d'avoir tout d'abord un débat sur MSN avec Will sur le but de cette fête, et ensuite de le voir débarqué chez elle. Non non, aujourd'hui, elle en était persuadée, elle allait rester tranquille chez elle, à élaborer pourquoi pas une nouvelle composition au piano ou à la guitare, ou encore enchainer quelques pas de danse. Rien qui ne se rapprocherait de la St Valentin.
Voir William juste devant sa porte, le jour de la St Valentin, c'était comme apercevoir un ovni dans le ciel, autrement dit, c'était quelque chose d'assez improbable, d'autant plus qu'elle avait été claire là dessus, elle ne voulait voir personne ce jour là et encore moins recevoir un cadeau. En l'entendant parler, Bambi avait l'impression qu'elle allait mourir dans pas longtemps, non c'était une blague, il plaisantait, il n'allait tout de même pas lui offrir un cadeau ou pire lui faire une déclaration d'amour, mais bon vu la petite pique avec sa dernière phrase, ce n'était pas possible que ça soit ça ... nan nan nan.
Wow wow wow du calme Maestro, t'es entrain de me faire quoi là ? T'es en train de délirer ? Tu me fais une crise de paranoïa ou de somnambulisme ? Je capte pas le délire en fait Will ... tu fais quoi là ? Tu cherches à mourir ? J'ai pas envie d'abimer ta belle gueule mais je t'assure que si tu me sort réellement un bouquet de rose et une boite de chocolats en forme de coeur je t'en colle une illico presto et tu vas rien comprendre ...
Rien, il avait toujours son petit sourire narquois, à la con qui la faisait enrager sur les lèvres, mais il était tellement sexy ce sourire. Non non non, on se reprend BJ, on ne commence pas à flancher là, il faut rester fermer !
Bon allez trêves de torture, qu'est ce que tu veux ?
La métisse essayait de ne pas trop le montrer mais elle était vraiment perturbé de le voir aujourd'hui devant sa porte, d'autant plus avec ce qu'il pouvait lui débiter. Elle sentait bien qu'il la narguait mais en même temps, elle recevait en pleine figure quelques "piques", bien méritées sans doute, le plaquer n'avait peut être pas été une bonne idée, mais bon, serait ce réellement bien de refaire trois fois la même erreur ? Ou alors justement, comme il le lui avait dit "jamais deux sans trois" et cette fois ci ça pourrait fonctionner.
Bon j'ai les pieds gelés, soit tu rentres, soit tu restes dehors au choix mais dans les deux cas, penses à fermer la porte !
Et finalement, elle repartie en direction du salon pour s'installer à son habitude, c'est à dire tête en bas et à l'envers pour regarder la chaine des clips.
William regardait son amie d’un air très amusé. Il adorait l’énerver et elle adorait le bouder. Même si par la suite, William n’aimait pas que BJ le boude réellement pendant un certain temps. Et puis s’il l’énervait c’était pour avoir une réaction de sa part, car depuis leur rupture il était compliqué pour les deux d’avoir une relation normale entre amis. D’ailleurs, ils se considéraient comme des amis, bien que ça ne se voie pas toujours. Il tentait de faire tout pour, malgré tout. C’est pourquoi il avait été un ange de lui acheter des cadeaux à sa demande. Il aurait pu lui refuser, mais non. Les cadeaux pour son ex ne ressemblaient peut-être pas assez à des cadeaux pour une amie, ou au contraire c’était pour autre chose qu’une amitié ? Il douta beaucoup au moment des achats, or il se résulta à les acheter et puis basta ! Après tout ce n’était que de belles chaussures et un piano. Oui un piano ! William avait été fou au moment où il avait choisi ça, mais il avait comme un pressentiment que c’était ce qui surprendrait le plus la jeune femme. Elle lui avait qu’elle tentait, quitte à travailler plus, à s’acheter cet instrument de musique. Bambi-Jane était une artiste géniale, il avait pu auparavant écouter certaines de ses performances, il les avait toujours adorées. L’étudiant ne savait alors pas du tout comment elle allait réagir face au gros cadeau de son ex. Surtout que ça tombait, évidemment, le jour de la St-Valentin. BJ allait péter une pile ! Mais réellement, il était sûre qu’elle allait le haïr jusqu’à la fin de ses jours. William ne regardait alors plus du tout son amie d’un air amusé...
Ce même jour, les deux anciens compagnons s’étaient même parlé et avaient débattu sur l’intérêt ou plutôt le non-intérêt, de la st-Valentin. Evidemment, Bambi-Jane détestait cette fête ! Mais c’était en quelque sorte normale puisqu’elle n’avait pas de Valentin. William était sûre que si elle en avait eu un, elle aurait plus qu’adoré cette fête, car toutes les femmes accompagnées aiment se faire chouchouter en leur apportant des cadeaux, du chocolat, les faisant rêver toute la journée… C’était des femmes après tout. Et Will aurait bien aimé faire cette expérience avec BJ s’ils étaient encore ensemble… Enfin bref, il s’était un peu rallié à ses côtés en soulignant qu’il n’y avait pas que le jour de la St-Valentin que les couples devaient être gâtés, mais ça c’était encore logique. Il avait surtout dénoncé le fait que cette fête était en majeure parti commerciale. Et bêtement, William aurait acheté des cadeaux à sa petite-amie s’il en avait eu une, certes m’enfin bon… Pourtant, attendez, il a acheté des cadeaux… Mais à son ex-amie. Etrange histoire.
Devant la réponse plutôt marrante de Bambi-Jane, William ne pouvait que garder son sourire. Elle était plutôt remontée contre lui pourtant, mais le garçon était habitué à ce genre de réaction de la part de BJ. Il lui répondit avec calme « Ah bah j’aurai du réellement en ramener alors juste pour voir ce que tu m’aurais fait, mais sérieusement tu crois que je vais faire ça alors que je sais que tu n’aurais même pas mangé les chocolats ? Je suis contre le gaspillage moi ! » C’était réellement marrant d’observer la brunette à deux doigts d’arracher les cheveux du jeune homme. Cependant, Will n’aurait pas été contre une toute autre réaction, m’enfin bon ce n’était aussi pas le bon jour. BJ lui demanda alors la raison de sa visite nocturne. Il n’avait pas envie de tout lui dévoiler maintenant, il voulait encore rester avec elle, et s’il donnait les cadeaux tout de suite, elle lui refermerait la porte la seconde d’après. William tenait quand même à lui donner un petit indice. « C’est plutôt ce que toi tu voulais… » Tout de suite après BJ l’invita à rentrer, ou à rester devant l’entrée parce que la demoiselle avait froid. Il n’allait pas refuser son aimable invitation et entra dans la demeure de Bambi-Jane. Celle-ci prit place devant la télé s’asseyant avec une posture bizarre. « Euh BJ, tu veux peut-être pas te mettre normalement parce que ta position me déstabilise un petit peu… » Evidemment que ça embêtait le jeune homme, il n’avait pas de parler à quelqu’un avec la tête en bas, du moins pas avec BJ en tout cas, néanmoins ce n’était pas ça le plus important. Il fit donc diversion avant qu’elle lui demande sa véritable venue chez elle. « Alors, as-tu passé une bonne journée ? » En disant cela, le jeune homme évitait de la regarder, pour une raison qu’il ne connaissait pas. Peut-être était-ce parce que BJ l’intimidait ? Mais non, William n’avait jamais ressenti une telle gêne devant elle, pourtant là, il avait même du mal à trouver un bon sujet de conversation. Devant une réponse plutôt courte de BJ, l’étudiant se leva avec le cadeau des chaussures qu’il avait emmené avec lui. La jeune femme se redressa et regarda William avec intention. « Voilà pourquoi il fallait absolument que je te dérange aujourd’hui. » En ce qui concerne le piano, il avait glissé le bon de livraison dans le sachet où se trouvaient les chaussures.
Comment faire péter un câble à Bambi-Jane ? Suffisait de venir la voir le jour de la St Valentin et de vouloir lui offrir un cadeau si vous êtes du sexe masculin bien entendu, pour le sexe féminin, elle verra ça comme un soutient moral, comme quelqu'un se ralliant à sa cause de devoir pourrir cette fête et non pas la célébrer. Rien que d'y penser ... brrr. Peut être qu'en fait au fond elle adorait cette fête mais qu'elle la refoulait parce qu'elle n'avait pas de petit amis ... non pas du tout, ça c'était ce que les gens aimaient se dire ne comprenant pas pourquoi une fille n'aimait pas cette fête alors qu'en fait, si elle trouvait la fête sympa, sauf qu'elle trouvait ça débile qu'il faille juste un seul jour pour que votre petit ami se mette en quatre pour vous faire plaisir, si c'est pas de l'abus !
Voir Will devant sa porte était ... un cauchemar, oui c'est ça elle était en train de faire un cauchemar. En fait elle s'était endormi devant sa télévision et était entrain de faire un mauvais rêve, tout cela était faux. William n'était pas devant elle avec son petit sourire qui lui donnait à la fois l'envie de l'étriper et de l'embrasser et ne comptait pas lui offrir un cadeau. mais .... mais non ce n'était pas un rêve. Flûte ! La jeune femme venait de passer un sacré savon à son ex, avant de finalement se décider à le laisser entrer et s'installant sur son canapé devant la télévision. De façon bizarre ? Non à sa façon tout simplement et apparemment ça ne plaisait pas à monsieur !
Ce que tu peux être chiant quand même ! lui dit elle avant de s'installer finalement de façon correcte. Mais bien entendu, William prenait un malin plaisir à tourner autour du pot pour lui dire le pourquoi de sa venue ici, le 14 février.
Sérieux ? Ma journée ? Bon William franchement j'ai été sympa avec toi je t'ai laissé entrer, je t'ai pas foutu à la porte, mais par contre si tu continue à tourner autour du pot je te jure que là oui je vais te mettre dehors. Bon à 3; 1... 2...
Et là d'un coup, William se leva pour finalement lui montrer le paquet qu'il cachait depuis le début. Elle fit alors une petite grimace avant de lui tirer le paquet des mains et d'écarquiller grand les yeux tout en souriant en voyant les chaussures.
Ohhh des chaussures !!! Sérieux tu aurais pu attendre demain .. tient c'est quoi ça ? Le papier de la garantie ... Oh ... dit elle alors en ayant du mal à ravaler sa salive avant de se lever, posant le paquet sur le canapé et de prendre juste la petite carte du piano dans les mains. C'est quoi ça ? Tu vas t'acheter un piano ? T'es en fait venu ici pour que en plus des cours de danse je te donne des cours de piano c'est ça ? WILLIAAAAAAAAAAAAAM JE TE PARLE BORDEL C'EST QUOI ÇA ?
Et là forcément, BJ avait perdu son sourire et était en pleine panique. Un piano, un piano, bordel un piano comme elle en voulait un allait lui être livrée d'ici quelques jours et c'était apparemment ça le cadeau ... non non il ne pouvait pas, c'était pas un cadeau à faire à une ex un jour de St Valentin !
Alors là c’était une BJ furibonde qui se tenait face à William. Limite effrayé, il réussit à sourire tout de même. Il avait déjà connu la jeune femme dans des moments de colère, même si là c’était contre lui, et très méchamment contre lui. Elle paraissait énervée parce qu’elle découvrit le bon de livraison d’un des cadeaux que le jeune homme lui offrait. En fait, il n’avait pas choisi ce cadeau au hasard. Rien que les chaussures, il les prit parce qu’il savait que BJ adorait ça. C’était une fille avant tout. Puis, passionnée de musique elle tenait à se payer un piano, sauf que n’étant pas très fortunée elle devait alors travailler plus pour réunir l’argent. William, qui lui avait beaucoup plus d’argent, ne pouvait pas faire comme s’il n’en savait rien. D’autant plus que la chère demoiselle lui avait précisé qu’il devait la surprendre en lui achetant des cadeaux d’Espagne. Alors, forcément il ne pouvait pas que se contenter des chaussures. Même si c’était un énorme cadeau, qui ne s’offrait peut-être pas entre ex avec une relation bizarre, il avait jugé que c’était quand même un bon cadeau pour une amie qui en valait la peine. William avait au moins dépensé son argent pour une bonne raison. Il n’allait pas donner cette version à BJ, non, il allait laisser planer un doute. Pourquoi un piano ? Elle n’en saurait pour l’instant rien, mis à part qu’il savait que ça lui plairait. Quand BJ éclata sa colère contre le jeune homme, il eut bien envie de rire finalement car sa tournure de phrase était bien drôle. William ne serait pas contre des leçons de piano, mais bon ce n’était pas la raison pour laquelle il le lui offrait. « Voyons BJ, pourquoi laisserai-je un bon de livraison m’appartenant dans le sachet qui t’est destiné ? Si tu veux me donner des cours de piano, je ne dirais pas non par contre… » BJ lui lança un coussin en pleine tête sauf que le jeune homme réussit à moitié à éviter le projectile et se mit à rire, ce qui devait être l’effet inverse désiré par la métisse. Continuant à l’engueuler, Will n’écoutait qu’à moitié les paroles de Bambi-Jane. C’est bon, ce n’était qu’un instrument, il ne fallait pas en faire tout un plan. Ce qu’elle pouvait être compliquée elle ! Il se contenta de lui répondre « Ecoute, tu adores la musique non ? Alors j’ai jugé qu’un instrument de musique ne te ferait pas de mal ! Ce n’était pas comme si le cadeau ne te plaisait pas non ? Et puis les chaussures, tu ne les essayes pas ? » Bambi-Jane retrouva un petit peu son calme, mais pas pendant une longue durée. L’étudiant décida de se rasseoir sur le canapé et attendait que la jeune femme retrouve entièrement son calme cette fois-ci.
Avant tout, il tenait à faire plaisir la jeune femme parce qu’il ne savait pas comment elle allait réellement en ce moment. Ils essayaient d’être amis, bien que mal, et pourtant y’a des choses qu’ils ne pouvaient ni dire ni faire. Quand William creusait loin dans les affaires de la jeune femme, elle ne voulait rien dévoiler, enfin si elle le fit tout de même mais avec beaucoup de mal. Il n’avait pas envie de la forcer à faire des choses donc elle ne voulait pas, cependant ça l’énervait bien qu’il ne soit pas toujours au courant de ce qui pouvait arriver à son ex, parce que ce n’était pas n’importe quelle ex. Clif regarda alors son ancienne petite-amie faire les cent pas dans le salon avec le bon de livraison. Elle s’arrêta soudainement, regarda son invité et repartit en direction de la cuisine. C’était certain là, elle allait lui préparer un truc à boire tout en y glissant du poison pour le tuer. Rien qu’à cette pensée le garçon se sentit mal et se redressa. * Ne bois rien William, ne bois rien ! T’as pas soif de toute façon, hein ? * Bambi-Jane revint dans le salon non avec de quoi proposer à boire à son invité, heureusement, mais avec le papier toujours dans ses mains. Juste avant que celle-ci n’ouvrit la bouche, il lui sortit « De rien pour le cadeau au fait, je vois que tu l’adores… » L’étudiant devenait un peu vexé et en même temps gêné. Elle n‘aimait peut-être pas son cadeau finalement… BJ refusa même le cadeau « Non, tu n’as pas le droit de le refuser, le piano arrivera d’ici quelques jours et si tu renvoies bouler le livreur, ça sera une bonne somme d’argent de perdue ! Alors, s’il te plait sois gentille avec lui et avec le piano. »