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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH « Faire confiance c'est se destiner à être trompé » 79124 « Faire confiance c'est se destiner à être trompé » 79124

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 « Faire confiance c'est se destiner à être trompé »
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Mer 19 Jan - 21:34

Des cris raisonnaient, capable de déchirer le plus insensible des cœurs de pierre. La peur, la douleur, l’angoisse, tant de sentiments qui se mélangeaient, qu’il en devenait difficile de les différencier, tant ils étaient aussi forts les uns que les autres. Une silhouette, fine et gracile, courait, fuyant un danger que l’on ne pouvait voir, tandis que ses pleurs raisonnaient dans le couloir désert. Elle était perdue, et elle le savait. Ses longs cheveux ébène volaient derrière elle, se mélangeant avec la brume environnante, qui semblait prendre possession de l’environnement. Etrange sentiment de fatalité, quand on savait que tout était joué d’avance. Elle n’avait aucune chance, et pourtant, elle continuait de courir, comme si, elle refusait d’abandonner l’once d’espoir qui lui restait. Mais la destruction obtenait toujours ce qu’elle voulait, et ce fut au détour du couloir qu’elle frappa, cruelle et brutale, ne laissant aucune chance à sa victime du moment. Et la destruction avait un nom : Evan. Et elle était là, au détour d’un couloir. Juste face à lui… Juste là… Il n’avait qu’à tendre le bras pour la toucher. D’ailleurs, ce fût son geste, son bras s’élança, pour ne croiser que la brume. Il jura à voix haute, et se mit à courir, derrière elle. Elle s’était élancée, loin de lui, et il ne pouvait s’empêcher de courir après elle. Mais elle s’éloignait, elle lui échappait encore et toujours. Et bientôt, elle fût hors de vue. Puis le néant. Un brutal retour à la réalité. Il venait d'ouvrir ses yeux, un cauchemar, ce cauchemar qui ne faisait que revenir dans son esprit depuis qu’il était à nouveau avec Elle.

Un cauchemar qui n’en était pas un, et qui hantait une fois de plus ses songes, comme la plupart de ses nuits. Au final, son sommeil se faisait de plus en plus rare, devenant un luxe parmi tant d’autre, comme il se refusait de se livrer à de telles images. Peinant à calmer le rythme de son cœur encore affolé, tandis qu’il observait l’obscurité environnante jusqu’à que son regard se pose sur Elle, regardant son cœur ce soulevait au rythme de sa respiration. Et à cet instant plus rien n’était réel, tout devenait lointain. Tout se faisait une copie, d’une copie, d’une copie... On ne savait pas même si l'on dormait éveillé ou si l'on se tenait conscient endormi, quoiqu'il en soit cette nuit-là, trop de pensées assaillaient son esprit, à lui refuser l'accès aux portes de Morphée. Il ne songeait que trop à quelques sombres desseins et à ces nombreuses questions. Il lui avait causé bien des peines, des ignorances. Il lui avait brisé le cœur, mais il avait fait bien pire que ça. Revenant chaque nuit dans ses bras après avoir pris son plaisir dans les bras d’une autre. Il avait joué mais avait perdu lamentablement et il avait cette défaite amère. Et pourtant après une rupture brutale, qui n’avait pourtant pas eu de mots exacts pour y mettre fin, elle m’était revenue. Mais il voyait quelques fois dans son regard cette rancœur envers lui. Mais il se « plaisait » à dire qu’il devenait fou, qu’il s’imaginait des choses. Qu’elle lui était revenue et que tout cela était une histoire passée. Le sombre jeune homme ne parvenait pas à dormir à cause de ses trop nombreuses pensées ; comment avait-elle pu me pardonner alors que lui même était incapable ? Incapable de ce pardonner de s’être fait prendre ou de l’avoir tromper ? Qu’adviendrait-il de lui si elle le quittait une nouvelle fois ? Elle était là source de ces ennuie, celle qui rendait son monde ténébreux et pourtant elle était aussi celle qui illuminer avec innocence son monde.

D'un geste sec, Evan balaya les draps fins couvrant son corps au buste dénudé, après s'être tourné et retourné maintes fois dans son lit, il savait qu'il lui était impossible de dormir. Une cigarette aux lèvres, il faisait dos au lit conjugal et ainsi à sa blonde voulant bêtement oublier l'année entière qu'elle avait passé avec elle pour « re-construire » sur des bonnes bases. Il n’était plus à sa première cigarette, et le soleil déclinait à l’horizon. Tandis que l’heure défilés, les souvenirs de leurs rencontre lui revenaient en mémoire. Et il n’arrivait pas à les éloigner, ils étaient trop intenses pour qu’il puisse faire quoique ce soit pour les dissiper. Et soudain il sentit un souffle près de moi. Il n’avait pas remarqué sa présence à ses côtés. Mais cela valait mieux, non ? Il l’aimait certes mais le désir n’était pas là. Pourtant, il était certain qu’elle était la femme de sa vie. Mais il la faisait souffrir. Il était un salaud mais il ne pouvait pas faire autrement. Egoïste.

« J’espère que je t’ai pas réveiller »
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Anonymous
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Mer 19 Jan - 21:56

« Faire confiance c'est se destiner à être trompé » 2rfwlk8 « Faire confiance c'est se destiner à être trompé » 1244734471vrgt09i
(c) Guardian Angel
SI TU VIS 100 ANS, JE VEUX VIVRE 100ANS MOINS UN JOUR POUR NE PAS AVOIR A VIVRE SANS TOI.
Lilye A. Fernandez & J. Evan Tyler


    Le sommeil était le seul endroit où je ne me sentais plus torturé. Je m’étais pris au jeu de Evan et je n’étais désormais pratiquement plus capable de me regarder dans un miroir, parfois j’avais l’impression que tout cela au finale m’étais indifférent, que de le perdre au finale, ça ne me ferais absolument rien, mais j’étais consciente en même temps que ce n’était qu’un mensonge, et les mensonges ne sont pas réel aux plus grand malheur de l’être humain. C’est comme si les réalités ne peuvent rester cacher, c’est comme si le masque de tel ou tel personnes doit toujours se voir hotter, lorsque j’étais l’innocence même ça ne me dérangeais pas, mais, j’avais changé et comme tous ces êtres humain menteur que je méprisais j’avais menti, encore et encore, comme une drogue que je ne pouvais quitter. Peut-être les autres me donnaient il l’impression d’être aimer ? En même temps, la rancœur que j’avais envers Evan était toujours présente, je m’étais promis qu’au fil du temps elle disparaîtrait, comme la souffrance qu’il m’avait infligé, mais même si je l’aimais, j’en souffrais encore, je ne savais l’expliquer, même dans les moments les plus pure et beau de notre relation, je le revoyais encore. J’imaginais ses mains qui m’avais parcourut tant de fois le corps épouser ses formes à elle, sans jamais pouvoir mettre un nom sur elle. Alors, voyez-vous bien que le sommeil est le seule endroit où je suis en paix. Paix, paix, s’est bien vite dis, les cauchemars sont les mêmes, les actions, les gens, les mensonges surtout les mensonges sont toujours les mêmes.

    M’endormir près de son corps était l’une des choses qui m’avait le plus manquer, son odeur et la texture de sa peau fondant sous mes doigts, une drogue, la mienne. Son souffle dans ma nuque, aucun autre souffle n’était comparable, les frissons lorsque ses doigts glissent sur ma silhouette, c’est des choses que je ne pourrais certainement jamais oublié.

    Les premières lueurs du jour vinrent m'éblouir, la vue que donnaient la baie vitré sur la ville était ce que j’appréciais le plus dans la chambre, dans cet horizon, je m’y perdais. Cependant, j’aimais d’avantage cette baie vitrée lorsque nous n’oublions pas de fermer le rideau avant de se coucher. J’ouvris tout doucement les yeux, je regardais à mes côtés, Evan avait quitté le lit, il semblait préoccuper. Habituellement, celui-ci ne remarquais pas lorsque je m’éveiller, aujourd’hui s’était l’exception à la règle. Ses paroles me parvinrent aux oreilles, je me levais, m’avançais vers lui, il était de dos, je passais ma main la faisant glisser de sa nuque jusqu’à son ventre en passant par son torse encore nue.

    « Non, le soleil m’a réveillé. Tu es debout depuis longtemps ? »

    Je l’enlaçais de mes mains, positionné derrière lui, je gardais une main sur son ventre et l’autre sur son torse, ma tête près de la sienne, ma chevelure blonde tombait sur les épaules de ce dernier. S’est là que l’odeur de son parfum de la veille m’embauma, cette odeur m’était si familière, je la connaissais depuis tant de temps que j’en avais parfois l’impression d’avoir toujours vécue avec.


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Anonymous
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Jeu 20 Jan - 19:16

« Fuis tant que tu le peux, tant que je t'en laisse l'occasion, car il sera bientôt trop tard pour faire machine arrière, et une fois que tu seras mienne, tu seras condamnée à souffrir. Je ne suis pas le chevalier servant dont rêvent les femmes, je ne suis pas cette image que je donne, celle du parfait gentleman. Au fond, je ne suis qu'un déchet de l'humanité, un jeune homme que la vie a détruit, et qui détruit à son tour tous ceux qui croisent son chemin. Je t'aime, ce qui signifie que tu souffriras par ma faute, je ne parviendrai jamais à te rendre heureuse, et je ne serai jamais entièrement heureux. J'aimerais que tu partes, que tu t'en ailles dès à présent, que tu tournes la page, même si je sais que cela me rendrait malheureux, que cela me détruirait, je le souhaite car je sais qu'au moins tu serais préservée. En suivant l'oiseau de papier, tu as pénétré sur mon territoire, et c'est un danger que tu ne mesures sans doute pas. Je suis Hadès et tu deviendras Perséphone si tu ne fuis pas dès à présent. Ce ne serait que folie d'accepter les pépins de grenade que je t'offre, mais j'espère que tu les prendras, car il n'y a rien, en cet instant présent, que je souhaite plus que de t'embrasser. »

Mes yeux se posèrent sur Lilye, endormie. Je n’avais pas fait l’amour avec elle depuis combien de temps déjà ? Plus d’un mois. Mes mains refusaient de se poser sur elle, de peur de trahir la peau qu’elles avaient parcouru il y a peu. Je n’avais pas envie d’elle. Je l’aimais certes mais le désir n’était pas là. Pourtant, j’étais certain qu’elle était la femme de ma vie. Mais je la faisais souffrir pour mon bien être. J’étais un salaud mais je ne pouvais pas faire autrement. Égoïste.

A partir du moment où l’un avait besoin d’aller voir ailleurs pour combler un manque, c’est que l’amour n’allait pas tarder à disparaître, et à faire du mal sur son passage. Et pourtant, je l’aimais. Mais j’avais le besoin d’aller voir ailleurs, je savais qu’en l’apprenant elle souffrirait. Mais du moment, que moi, j’étais heureux. Je sais que c’est purement égoïste, mais après tout, l’amour ou le désir n’est-il pas un sentiment qui poussait à ce vice ?

« Non, le soleil m’a réveillé. Tu es debout depuis longtemps ? »

Cigarette en main, j’inspirai plusieurs fois cette petite chose toxique avant de l’éteindre. Je l’avais auparavant tué à petit feu avec ma tromperie tout comme cette cigarette.

Elle s’était approchée de lui, son visage collé au sein, l’entourant de ses bras. Prisonnier dans ses bras, il ne pouvait s’imaginer à l’a laissé ou l’a trompé. Tout comme il imaginait que cela exprimer son envie à le posséder pour elle seule. Chaque geste ou phrase, lui rappeler son erreur. Il devait petit à petit parano. Son souffle chaud sur sa nuque le calma et instinctivement il se retourna pour lui faire face. Il redressa ses yeux noisettes sur son visage, un sourire carnassier au coin des lèvres, alors qu'il se redressa afin de se pencher vers cette dernière au corps proche, trop proche afin de lui voler un baiser si longuement attendue.

EVAN - « Assez longtemps pour que tu me manque »

Sa voix était calme, vaguement taquine, tandis qu’il la dévisageait ouvertement.
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Anonymous
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Jeu 20 Jan - 20:34

    Il me pensait stupide, et s’est bien ça qui me blesser le plus, le fais qu’il croit pouvoir me mentir ouvertement, qu’il puisse penser un seul instant qu’à mes yeux il à retrouver sa blancheur et sa pureté d'antan, qu’il puisse même penser qu’il soit le seule à mener cette double vie. C’était dans ce genre de moment que j’étais persuadés que j’avais fais le bon choix, de toute évidence je l’aimais et pour rien au monde je ne voulais le perdre, il était ma drogue, j’en avais besoin mais j’avais appris à mes dépends que l’amour ne suffisais pas toujours, qu’il y avais des situations que l’amour ne pouvais régler, des envies que l’amour ne pouvais réfréner et que si cela se produisait s’était que il devait en être ainsi.. Alors, pourquoi je me sentais si mal, pourquoi à chaque fois qu’il me touchait j’avais l’impression que des lames de rasoir m’entailler la peau. A chaque fois que ses yeux pénétraient dans les miens j’y voyais cette lueur mensongère, je ne savais plus pourquoi nous étions ensemble, peut-être nous aimions trop pour pouvoir nous quitter, peut-être aimais il me faire souffrir, moi, je n’avais pas son luxe, celui de savoir ce que vous infliges l’autre personne, sans doute réagirais il autrement si il ouvrait les yeux et qu’il voyait enfin, celle qu’il à fais de moi.

    Je me souviens pourtant de tout ces projets que nous avions battis ensemble, lorsque nous étions au temps de l’insouciance, vous savez ses premiers mois, le début de notre histoire, les premiers instants où il n’y a que la beauté et la magie de l’amour. Nous étions constamment ensemble, je me souviens a quel point le monde nous ennuyais, à quel point nous ne pouvions vivre l’un de l’autre, à quel point on s’aimait, mais la vie avec le temps nous à voler nos rêves. Ses lèvres touchèrent les miennes, m’interpellant dans mes pensées, j’étais ce genre de fille qui pouvais penser à milles et une chose tout en ayant l’air d’être bien présente, pourtant ce n’étais quasiment jamais le cas, cela ne voulais pas dire que je ne m’intéressais pas à ce que pouvais me dire mon interlocuteur, bien au contraire, je buvais chacune des paroles d’evan, sans jamais m’en lasser, sans jamais qu’elle m’apparaisse tout à fais clair, et chaque fois qu’il me mentais, je le sentais, s’était indéniable je le connaissais par cœur. « Assez longtemps pour que tu me manque » en quelques secondes le jeune homme me perturba, encore un mensonge, peut-être n’en étais ce pas un mais je ne savais plus très bien que croire, je ne savais plus quand est-ce qu’il était sincère et quand est-ce qu’il jouait, dans notre jeu plus rien n’étais claire et aucune règle n’étais clairement délimité. Je souriais, sans même prendre le temps de répondre. Au fond de moi, je bouillonnais, j’avais l’impression qu’a chaque mensonge, qu’a chaque belle parole mon cœur aller exploser dans ma poitrine, que mes larmes coulerais pour venir enfin s’échouer sur mes joues, que mes paroles ou mes cries seraient bien trop emplis de souffrance pour qu’il puisse en comprendre un traitre mot. Calme, je reprenais mes esprits, ne laissant pas la chance au jeune homme d’entrevoir le mal aise.

    Je m’éloignais de lui, rejoignant la baie vitré de notre chambre, je ne sais pas pourquoi, être loin de lui me permettais de réfléchir, objectivement, lui, il me troublait, son odeur, sa voix, son corps, son regard, tout me troublait et pourtant j’aimais jusqu’à son caractère qui avais pourtant le don de me répugnais le plus souvent. Je fermais les yeux, les mensonges que j’avais sur le cœur devenaient trop dur à porter, je ne savais plus vraiment si un jour nous avions étais sincère, je l’avais était, je m’en rappelais mais j’avais mal de ne plus pouvoir en avoir un souvenir bien précis, de ne pouvoir me rappeler de ce que je ressentais lorsque je le voyais tel un prince. Je me retournais, le regardant.

    « A quoi on joue ? » ces mots sortirent de ma bouche sans même que je n’eu le temps de les pensées, ce que je redoutais le plus était enfin arrivé, notre mascarade était tellement fausses que je ne parvenais même plus à y croire, les mensonges nous dévoraient, le temps nous avaient volé tout ceux en quoi nous croyions, l’amour n’avais pas était assez suffisant, je ne savais plus si je devais l’aimer ou le haïr, si je devais rester ou bien partir. Habituellement, lui seule était capable de me conseiller et là, j’étais seule face à mes choix, je réalisais alors toute la difficulté de ce genre de choix.
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Anonymous
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Jeu 20 Jan - 22:18

    Mieux valait-il mourir debout que de vivre à genoux... Dire et penser ce que l'on voulait, avoir une influence, ne jamais regretter, suivre ses propres règles, vivre pour soi-même et non pour les autres, profiter de chaque instant, réaliser ses ambitions. Voilà la douce philosophie de Monsieur. Il fallait que les minables défenseurs de la bonté humaine arrêtent de se voiler la face. Vivre c'était écraser les autres, prendre plus de place qu'eux pour exister. Vivre, c'était survivre - survivre c'était combattre - combattre c'était gagner - gagner c'était perdre. Dans chaque histoire, chaque joute verbale, chaque émotion, chaque moment, il y avait toujours un perdant. Il fallait juste se battre pour ne pas endosser ce rôle inacceptable.

    « A quoi on joue ? »

    L'amour sa rend faible L'amour. Cela ne veut rien dire. L’amour. Cela ne veut rien dire. Ce n’est qu’un concentré de paroles mielleuses et de regards pseudo-romantiques. Mais ni l’amour ni le romantisme n’existent. Ce sont des inventions de l’homme pour justifier la nécessité de la paix, des sentiments que l’humain s’invente pour se détacher des animaux. Et c’est avec cela qu’il croit se différencier d’eux et s’élever plus haut que n’importe qui. Quand on aime, paraît-il, on est dans les nuages. On n’a jamais faim, on sourit, on est d’humeur joviale – du moins quand l’amour est réciproque. On se déifie presque. Mais ce sont que de stupides badineries d’enfants, peut-être les seuls vestiges de ce temps perdu. Rien n’élève l’homme plus haut qu’aucune autre espèce. Et ce qui nous différencie des animaux, c’est notre simple capacité de penser, rien de plus. Nous pensons, donc nous nous inventons des sentiments comme on se donnerait un but dans la vie. Et nous passons la nôtre à atteindre ce dessein stupide instauré par l’humanité. Nous marchons, au début, puis nous sautillons pour finalement courir vers ce but inatteignable. Nous essayons d’attraper l’amour en étirant son bras, alors que ce n’est que du vent. L’amour, en réalité, ce n’est que de l’orgueil. On aime parce qu’on est dépendant de cette extase suprême que l’on ressent amoureux. On aime parce qu’on est bien avec une personne. Et c’est pareil pour la mort. A-t-on jamais pleuré sur la tombe d’un défunt ? Mais en réalité, nous pleurions pour la vie peut-être sans gaieté que nous mènerions sans lui. Ainsi je ne vois pas la vie en rose. Mais Lilye … Lilye. Elle était une des seules qui pouvait laisser Evan particulièrement perplexe. Ce n'était pas seulement sa beauté, son charisme. Ce n'était pas non plus sa personnalité si complexe sur laquelle bon nombre s'était cassé les dents. Il y avait plus... Il émanait d'elle une aura indescriptible qui touchait absolument tout ce qui l'entourait, le sublimant ou le souillant avec une froide indifférence. Elle était une énigme. Et face à elle, Evan se retrouvait comme un papillon hypnotisé par la flamme, incapable de se soustraire à sa présence, prêt à se brûler les ailes. Il était tout simplement inconscient, aucune limite. Et pourtant Lilye avait quelques choses de plus que les autres filles, elle l’intriguait, il voulait savoir qu’est qu’il avait de plus derrière cette façade de mannequin. Ainsi, pour elle, il aurait pu se brûler les ailes.

    EVAN « Mais où sont passées tes bonnes manières... Tu ne m'embrasses plus ? »

    Passion. Nom Féminin. Mouvement violent de l'âme. Émotion très forte et durable qui vainc la raison. Amour extrême. Désir très vif.

    Qui avait-il de mal à se faire plaisir ? Pourquoi la passion était-elle un désir interdit ? Il s’était fait plaisir avec son amante. Certes il a été égoïste et n’avait pas pensé au mal qu’il avait causé. Evan était le genre de mec insupportable. Répliquant sans pensait au conséquence. Il l’avait fait souffrir. Et il était revenu comme une fleur. Le gout du jeu ? Savoir qu’il pouvait revenir après l’avoir tromper et en continuant de la tromper ?
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Anonymous
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Jeu 20 Jan - 22:57

    « Mais où sont passées tes bonnes manières... Tu ne m'embrasses plus ? »

    La simple vérité, s’était que Evan me laissais continuellement sans réponse, je l’aimais également pour ça, mais parfois, qu’il me réponde aurais pu m’aider, et je mourrais d’envie au plus profond de moi de lui dire que nous étions dans une situation délicate, que si nous ne trouvions pas une branche a laquelle nous raccrocher, notre histoire volerais en éclat, j’avais envie de lui dire que j’avais trahis tout ce en quoi je croyais, que l’amour, je ne savais même plus comment le définir, je ne savais plus quoi en dire, je l’aimais, s’est tout ce que je pouvais dire, je ne parvenais même pas à le décrire, il me brulait de l’intérieure, tel un feu vif ayant toujours envie de plus de destruction et c’est l’effet que Evan produisait en moi, il me détruisez, l’amour que j’avais pour lui me pousser à me haïr, me pousser à me réfugier dans d’autres bras capable de me faire oublier Evan est tout ce qu’avais pu être notre histoire, et après ces cours moments d’oublis je retrouvais enfin ma lucidité, je ne percevais pas notre avenir, pourtant c’est ce que je désirais le plus au monde. Je soupirais, je ne savais plus quoi faire, que dire, pour obtenir un semblant de conversation, je ne savais plus ce qui le poussais à rester avec moi, si il en avais véritablement envie où si s’était simplement par pitié, Evan vous savez, avant d’être l’homme que j’aime était avant tout un mystère, je le connaissais extrêmement bien, il ne vous le cachera pas, il n’oserais pas vous regarder dans les yeux en vous disant que lorsqu’il ment, je ne le vois pas, je reste ignorante à ça. Il veut se le faire croire, alors je lui laisse bien croire, si cela peu m’aider à le garder, car, comment vous dire, malgré toute cette souffrance, au plus profond de moi, je sais que j’ai besoin de lui, et ce besoin n’a rien d’un besoin secondaire, il m’est vitale. Et, ça, ça me fais peur.

    Aimer quelqu'un, c'est lui donner le pouvoir de vous détruire. Ce pouvoir, il l’avait c’était certain, et il en était conscient, il savait que ce n’était pas le destin qui m’avais ramené à lui, que si j’étais revenue ce n’étais pas grâce à la magie de Cupidon, mais tout bonnement parce-que je l’aimais, à un point inimaginable, si bien que je me demandais chaque jour ce qu’étais mon existence avant qu’il soit là. Je m’approchais de lui, décidant de continuer ce jeu, visiblement, il ne voulait pas y mettre fin, je me demandais ce qu’il attendait de tout ça, s’il pouvait même venir à penser de ce qui pourrais en résulter, il avait décidé de nous détruire, sous forme de jeu. Ce que je crains par-dessus tout c’est que de notre histoire il n’en reste que de mauvais souvenir, que si un jour sa vient à se finir, on ‘y repense avec ce gout amer, en aucun cas avec cette nostalgique destructrice, nous remémorant tout ces moments que nous aurions pu passer. Je m’approchais de lui, l’embrassant, c’était constamment la même chose, depuis qu’il m’avait tromper, l’embrasser était toujours un moment que j’appréhendais, j’aurais voulut lui avoir pardonner, avoir oublier, être passer à autre chose mais je ne pouvais pas, et surtout, je savais que c’était encore d’actualité, qu’il me mentait, que notre séparation passé ne l’avais pas affecté comme il le disais, que je ne m’étais pas tromper et que à présent plus rien ne semblait pouvoir nous faire remonter la pente, on sombrait. Je suis comme le Titanic, je sombre à cause d’une histoire d’amour, pourtant, je m’efforce de garder Evan au dessus de moi, le porter toujours plus haut que le gouffre. Cependant, je me demande combien de temps encore j’y parviendrais, vous savez à faire comme si tout aller bien, a le tromper continuellement pour le fuir. Après l’avoir embrasser une seconde fois, je dirigeais ma bouche vers son oreille et murmurais.

    « Tu sais, on ne pourra pas se mentir éternellement » je lui adressais un regard plus que significatif de mes attentes, bien entendue je ne lui demandais pas une déclaration, je sais qu’il n’en est pas capable, encore moins qu’il s’excuse, car je sais que ce ne serais que des mensonges et un débit de parole inutile au finale, du temps perdue, encore. Des minutes précieuses sur le fils de notre vie. Pourtant, Evan, j’aurais pu perdre une vie pour lui. Ce que j’attendais, c’était qu’il me dise tout, les plus terribles vérités, qu’il me dise où nous en étions, si notre relation avait un semblant d’importance avec lui, j’aurais voulut une conversation, mais, je doutais que je puisse l’avoir aujourd’hui ou même un jour. Je le quittais et rejoignez ma coiffeuse, je prenais place face au miroir me brossant mes cheveux blond, à vraie dire, c’était un geste que j’effectuais à chaque fois que le stress devenait trop grand à gérer, c’était ma façon de m’apaiser, je n’avais trouvé que ça depuis que ma vie avait basculé. Vous savez, on ne voit jamais arriver le danger, on à beau s’y préparer, savoir qu’il peu venir de n’importe où, au fil du temps, on baisse sa garde et sans même savoir pourquoi du jour au lendemain plus rien n’est pareil, on a beau vouloir se cacher la réalité, elle fini toujours par ressurgir car si il y a bien une personne à qui on ne peu mentir s’est à sois même. Cette relation m’avait changer, tout ce en quoi je croyais était anéanti, les valeurs de l’amour n’existait plus, la fidélité, la confiance ces mots n’avaient rien de réaliste pour moi, s’était l’une des choses que evan ne m’avais jamais donner, j’avais fais des sacrifices mais désormais, j’avais besoin, besoin d’avoir mon refuge, d’aller voir un autre homme qui durant l’espace de quelques minutes pour les plus précoces et quelques heures pour les sportifs oublier Evan, pourtant, dès la minute ou ce moment s’achevé, il revenait, ce qui m’effrayais le plus s’était de ne pas culpabiliser ou, plutôt de ne plus culpabiliser, avec le temps, s’était devenue normale.
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Anonymous
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Sam 22 Jan - 19:54

    Finalement, quand on y pensait, c’était bien moche, la vie. Voir un jeune homme dans cet état là… Ça donnait envie de hurler, de tempêter, de maudire l’humanité, de pester contre le créateur de la Terre, ça donnait envie de crier et de tout envoyer en l’air. D’aller voir tous ces professeurs avec leurs airs supérieurs, qui vous malmenaient sans savoir si vous alliez bien ou mal. Ça donnait envie d’aller voir les parents, et leurs idées toutes faites sur leurs gamins, la façon de les élever, ce qu’ils devaient faire et ce qu’ils ressentaient. Ça donnait envie d’aller voir les filles et de leur demander à quoi elle servait, si ce n’était à mettre des mecs bien dans des états pareils. Oui. Parce que, selon Evan, il n’y avait qu’une fille pour arriver à mettre un mec dans un état pareil. Non, il ne citerait pas son exemple, lui il l’avait cherché. Il l’avait trompé, l’avait détruit pour mieux revenir.

    Mais pourquoi ne pouvait-on pas tout effacer ? Prendre une gomme géante et passer sur les moments du passé que l’on aimerait plus que tout oublier ? Pourquoi ne pouvait-on pas oublier pour ne se souvenir que des moments heureux, des moments de bonheur ? Ce serait tellement plus simple. « Evan, tous ces moments pénibles, il ne faut pas vouloir les oublier. Il faut au contraire s’en souvenir. Parce qu’ils nous font grandir. Ils nous font avancer. Et ils t’apprennent à ne plus refaire les mêmes erreurs. Tu comprends, Evan ? ».Oh oui, il comprenait. Bien sûr qu’il comprenait. Et bien sûr que son grand-père avait raison. Comme toujours. Ce jour-là, il avait acquiescé, de l’admiration plein ses grands yeux noisette, contemplant son grand-père comme s’il s’agissait d’un oracle. Un vieux sage, plein de bon sens. Mais même si il avait compris, aujourd’hui Evan aurait tout donné pour pouvoir effacer le passé. Il avait continué ses erreurs en trompant sa copine. Effacer tout cela n’aurait que permis d’oublier sa culpabilité et la souffrant de Lilye. Bien sûr, tout cet été. La dispute avec Lilye, juste avant. Toutes les fois où il l’avait trompé. Toutes les fois où il avait attrapé une bouteille d’alcool. Oui, tout ça. Pour reprendre à zéro.

    LILYE - « Tu sais, on ne pourra pas se mentir éternellement »

    L’apocalypse. Ça devait ressembler à ça. Cet ensemble de poisons, mortels à long terme. L’amour. Le désir. La tentation. Des vendeurs de rêve dans un premier temps, et puis, plus le temps passe, plus ils deviennent néfastes. Ils vous tirent vers le fond, vous entraînent dans leur tourbillon infernal. Droit aux Enfers. Sans passage possible par la case « Rédemption ». Sauf si vous aviez une bonne étoile. Mais Evan n’avait pas de bonne étoile.

    Cela aurait dû ressembler à un scénario de films d'amour à plein nez. Deux jeunes adolescents amoureux se jettent dans les bras l’un de l’autre. Un baiser digne d’une grande scène de cinéma américain pour se montrer à quel point, lui était idiot de l’avoir trompé et elle d’être partie, amoureux l’un de l’autre. Et la vie qui reprend son cours dans une atmosphère de bonheur et de joie. Deux mains qui se caressent. Et deux regards pleins d’amour. Et la vie reprend avant tout ses malheurs. C’est comme ça que ça aurait dû se passer. Ils auraient dû être heureux. Ils méritaient d’être heureux. Ils n’avaient jamais rien fait pour s’attirer le courroux du destin. Ils s’étaient contentés de vivre leur petite vie d’adolescents en toute tranquillité. Mais on en avait décidé autrement. On s’était dit que ça pourrait être amusant de torturer ces pauvres enfants en saignant leurs cœurs à blanc. Un drôle de jeu quand même. Qui aurait pu souhaiter ça à quelqu’un, quel qu’il ou elle soit ? Même à son pire ennemi. Mais il avait merdé ! La douleur avait commencé quand elle a appris sa trahison. Non. En fait, l’origine de tous leurs problèmes remontait un peu plus loin. Quand il avait posé les yeux sur Miss L.
    Pourtant il l’aimait. Oui il l’aimait. Il l’avait souffrir, il l’avait trahi, il l’a détruit pour mieux revenir en la trompant encore et encore. Mais oh oui il l’aimait. Il ne pouvait s’en passer de cette blonde, de son sourire, de ses jambes interminables, de son rire, de son caractère de chien, de leurs disputes, de leurs réconciliations … Oui il l’aimait.

    EVAN – « Il vaut mieux laisser sous silence ce qu’il peut faire souffrir. Car on ne joue jamais avec le feu lorsqu'on n'est pas certain d'en sortir vainqueur, tu devrais le savoir. »
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Sam 22 Jan - 20:30

    Oui, il me faisait rire, non ces propos me faisait rire, il parlait tel un sage, il semblait même ne pas comprendre la situation. Cependant, j’avais toujours appris à cacher mes sentiments aux plus profond de moi, je souriais, m’approche de lui et lorsque je fus tout près de sa bouche, je le regardais profondément dans ses yeux noisette, je lui mordais délicatement là lèvre avant de murmurais

    « Je regrette, tu joue déjà avec le feu. Chaque jours, à chaque fois que tu me mens. » Je l’embrassais passionnément, puis m’installais non loin de là. Je sortais de mon sac à main chanel, mon paquet de cigarettes déjà bien entamer. J’en allumais une, puis inhaler la fumer. Je regardais Evan, je ne savais que penser de son attitude, je ne savais que penser de l’issue de la conversation que nous avions. Conversation, peu rythmée mais un semblant de conversation. A vraie dire, l’un comme l’autre comme à notre habitude, jouions la carte de la provocation, c’était inapproprié à la situation, je vous l’accorde mais nous sommes comme ça, on ne peu pas exprimer clairement nos sentiments l’uns envers l’autre. Il en a toujours était ainsi, j’imaginais que ça le serais toujours, tout simplement parce-que je ne voyais pas comment cela pourrais changer, ce que je pourrais faire car Evan n’avais jamais fais d’effort ou même de sacrifice pour moi, et je savais que ça aussi, ça ne changerais pas. Comme habituellement, à ce stade de mon raisonnement, mon égo interviendrais, ma fiertés se révolterais alors et je me demanderais pourquoi tout ce mal.. Après tout, si les choses en étaient à ce stade, s’était à cause de lui, bien sur, il avait moins d’ampleur dans son esprit car il ignorait beaucoup sur ma situation. J’avais souvent pensé à lui dire, une fois que chacun se serait dis toutes les vérités même les pires le cour de la vie reprendrais, chacun délaisserais sa double vie et ne se consacrerais plus qu’à l’autres. –BIM ! Réveilles-toi !- s’était sans cesse la même chose, l’illusion n’avais aucun pouvoir sur moi, la réalité était tellement frappante, je ne pouvais ignorer les choses, foncer dans le mur tout en accélérant. Ceci me rappelais une lettre que ce dernier m’avait écrit, oui, vous ne rêvez pas, à une période Evan ne voyais que moi, courte période car il à toujours changer du tout au tout d’un jour à l’autres, sans raison apparente, j’ai appris à m’habituer à ce caractère mais, Evan, s’était toujours vanté d’assumer chacun de ses propos, je me penchais donc là-dessus. Je rigolais à mes pensées, laissant Evan dans l’ignorance la plus totale, je tirais encore une fois sur ma cigarette, prononçais la fumé en bouche « si tu ne crois plus en nous, j’y croirais pour deux. » je soufflais alors la fumée de la cigarette, lui adresser un regard. « Les temps ont changés. » Je ne sais pas pourquoi je me montrais aussi mesquine, et pourtant, ce n’étais pas prononcer méchamment, il n’y avait aucune agressivité dans mes propos, s’était une conversation comme nous en avions toujours eu, Evan répondais de la même façon assez énigmatique sans jamais que l’un et l’autres puissent obtenir une quelconque réponse, le problème était constamment contourné. Notre histoire stagné de ce fais, et, le temps jusque là avait était clément. Ce qui était le plus horrible, c’était l’amour que je lui portais, aussi fort, aussi pure, l’amour des premiers jours. Aujourd’hui comme il y a des années j’aurais été prête à tout pour lui, oui, tout je vous assure.

    Ce qui m’avait légèrement choqué était le fais qu’il parle du mensonge comme un empêchement à la souffrance, il trouvait sa bénéfique, pour lui cacher la vérité étais parfois la meilleure chose à faire. N’importe qui dirais que je suis complètement sadomasochiste, j’ai mal et je n’extériorise rien, je fais comme si de rien n’étais, je rigole, je ris, je parais tellement à l’aise dans ma mascarade que je semble indifférente. Pourtant, croyez mal, le mal est là.
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Sam 22 Jan - 21:44

    Silence. On tourne. La scène pourrait facilement faire penser à une adaptation cinématographique d'un navet pseudo romantique ou les deux héros au cœur insensible finissaient après de nombreux obstacles par se rendre compte de leur amour réciproque et acceptaient enfin de le vivre au grand jour et en toute honnêteté. Dans ce navet, cette scène ferait penser au moment où le héros après de successive coucherie d'un soir se fend en excuse, et voit derrière le visage détruit de son amante leur vie respective s'écrouler. Oui dans un film cette scène donnerait surement un truc dans le genre. Quelque chose de bien niais qui respirerait l'amour à des kilomètres. Mais on n’était pas dans un film, aucun des deux n'avouerait jamais son amour, l'héroïne mentait sur son cas et ne voulait avouer qu’elle connaissait les excès de son homme, essayant de le faire enrager par quelques sous-entendus. La seule ressemblance que l'on pourrait trouver entre la réalité et le film est cette vision d'horreur, ou le jeune homme voit derrière le visage détruit de son amante leur vie respective s'écrouler. Car à cet instant présent, dans ce silence de mort, Evan comprenait que le silence et le mensonge n’était peut-être pas la bonne solution. Il voyait sa petite amie qui était anéantie, et Evan malgré tous les efforts qu'elle faisait pour ne pas être touché par cette vision, ne put s'empêcher de le remarquer, de l'assimiler et d'en ressentir une culpabilité cuisante. Il avait mentit pour ne pas la faire souffrir.

    LILYE - « Je regrette, tu joue déjà avec le feu. Chaque jours, à chaque fois que tu me mens. »

    Tous deux demeuraient là, jouant provocation sur provocation, dans cette salle plongée dans l'écho de leurs murmures, et dores et déjà tous deux savaient que leur jeu, si puéril à la base, prendrait des dimensions de plus en plus dangereuses, se gonflant de sous-entendus explicites au fur et à mesure de leur conversation. Ils savaient pertinemment que tout cela se terminerait mal. Un sourire tendre dessiné sur ses lèvres répondant à son baiser.

    Il était toujours le premier à partir, dès qu’il sentait l’odeur de cet affreux sentiment imbiber leur tout nouveau comportement ; l’amour. Oh, il n’avait aucun problème avec ça, tant que ça ne l’atteignait pas. Souillure de l’âme dont il se passait très bien, perversion du cœur, folie de l’esprit. Alors il s’en débarrassait avant d’être touché par ces infâmes qui s’étaient laissés berner, devenus aveugles et dégoulinant d’affection mièvre. Il avait besoin d’elle mais il voulait penser qu’il n’y avait pas d’amour. Oh bien sûr, il l’aimait. Il éprouvait de la passion pour elle.

    Les gens qui croit en un nous sont stupide, naïf et idéaliste. Le nous lorsqu'on parle d'amour est un pronom pour les idéalistes, pour les gens suffisamment stupide pour penser que deux personnes peuvent être suffisamment en symbiose pour parler d'eux d'une seule voix, d'un seul nous. Je suis un je unique, jamais je ne trouverais sur cette terre une personne qui me ressemblera tout à fait, qui sera mon double, ma moitié, le ciment qui manque à ma vie. Tu es un tu unique, et je ne suis certainement pas ta moitié, comme tu n'es pas la mienne. Jamais on ne sera un nous. Au mieux on sera un toi, et un moi, deux personnes attachés l'un à l'autre par un lien qu'on pourra penser indestructible mais qui ne le sera pas. Jamais il y aura de nous, jamais je ne voudrais de nous, jamais je ne renoncerais à toi. Je sais, c'est de l'égoïste à l'état pure, de l'égoïsme, du sadisme, et du masochisme. Mais je préfère encore souffrir toute ma vie par ta faute, et te voir souffrir par la mienne, que souffrir loin de toi, et te voir souffrir loin de moi. Je ne veux pas de nous, je te veux toi.

    Lilye - « si tu ne crois plus en nous, j’y croirais pour deux. »

    La phrase lui fit un choc, elle lui en voulait encore plus qu'il ne l'avait imaginé. La phrase il la reconnaissait, à quelques choses près elle ressemblait à celle qu'il avait écrire dans une de ses lettre. Je plissais le nez par tant d'écoeurement niais : non ce n'était pas moi, et pourtant si … Tant de niais était venu de ma main signant avec délice le papier mots enivrants au parfum érotique, encensé de paroles se faisant hymne à sa beauté, à son rire, ses lèvres, ses yeux …

    EVAN - « Tu me hais à ce point ? »

    Quelle folle idée que de poser cette question qui me brûlait les lèvres, mais dont la réponse était pourtant évidente.
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Sam 22 Jan - 22:24

    Après quelques instant, je me levais vers lui, je n’avais même pas pris le temps de répondre, il me parler de sentiment, réellement, Evan en était il capable. Certes, nous ne parlions pas d’amour, bien loin de tout ce que je voulais, mais il parlait tout de même d’un sentiment si puissant de rancœur, un sentiment entrainant la haine sachez que l’amour pousse à faire beaucoup, mais, la haine elle, pousse à faire bien plus. Je ne le détestais pas pour ce qu’il était, à vraie dire je ne comprenais pas les actes de ce dernier, jamais il ne m’avait expliqué sa façon d’agir, il était à prendre comme il l’était. Les sentiments, toutes ces choses là, avec l’usure, le jeune homme avait presque failli me faire croire que ça n’existais pas, je m’étais tellement poser de question à propos de ce sujet, je doutais que le cœur, étant un simple organe puisse y avoir un rôle, pourtant je sentait très distinctement la douleur dans ma poitrine, alors, j’en concluais qu’il n’y avais aucune logique, que l’amour n’avais pas de raison d’être, pas d’avenir, qu’elle consistait à aimer plusieurs personnes au cour d’une vie et que de ce fais, l’amour ne pouvait marcher sans son frère la souffrance. Il était vraie, que nous autres êtres humains ne pouvons réfuter le fais que la souffrance pimente notre vie, une vie sans ce sentiment intense de souffrance que serais-elle, comme vous, comme eux, j’en ai besoin. Seulement, cette douleur me détruisait, tel un feu consumant le cadavre jusqu’au dernier morceau. Pourtant, il n’y avais rien capable d’affirmer ma thèse, s’était comme tellement de choses dans le monde dont nous ne connaissions pas la réponse, des questions existentielles comme « existe il d’autres formes de vie dans notre galaxie », pour certains, cette question les obsédais jour et nuit, pour moi il en étais tout autre, s’était Evan, ce mystère là qui me hantais chaque jour, une simple personne contenais en elle des réponses que nul autre que cette personne serais capable de savoir, pour en revenir à la souffrance, je me sentais brûler. J’avais l’impression d’être devenue la souffrance elle-même, tant je me détruisais à chaque secondes. Il n’y avait jamais aucune réponse, toujours des mots détournant ce que j’attendais réellement de lui. Je m’approchais de lui, il était assis et je me tenais désormais face à lui, je prenais place sur ses genoux, prenant soins de placer mes jambes autour de sa taille. Je le regardais, intensément dans les yeux.

    « Ou peut-être est-ce toi qui me hait ? » j’arquai mon sourcil droit, signe d’interrogation et Evan me connaissant par cœur imaginais très bien quel plaisir je prenais à ce moment là, à vraie dire, je ne savais plus de quel pied danser, aujourd’hui je l’avouais, j’étais perdue. Je ne savais plus comment faire pour obtenir une réponse, une réponse claire. Je rapprochais mon corps d’avantage du sien, provoquant une situation de malaise. Je savais qu’Evan était incapable d’avoir envie de moi, il culpabilisé, et le mettre dans une situation aussi délicate était amusante, même si je savais que ce jeu ne l’amuserais pas longtemps. Je m’approchais de ses lèvres, y collant les miennes tendrement.

    « Tu es un homme ? » je passais ma main le long de son torse, pour venir jusqu’à son entrejambe, là je serrais mes doigts autour de ce « paquet », je le regardais une nouvelle fois dans les yeux, transperçant et lisant en lui comme dans un livre ouvert. Une nouvelle fois, je le défiais par ces mots « prouves-le. Assumes tes actes », je connaissais la fierté de celui qui me faisais vivre depuis maintenant quelques années, je savais qu’il ne pourrait s’empêcher de rester face à mes propos, tout comme il savait ce dont j’étais capable lorsque j’avais quelques choses en tête. Je passais ma main gauche dans ses cheveux, revenant ensuite sur ses joues lui caressant son visage dont je connaissais par cœur chaque courbe. Mes sentiments à sont égard ne me répugnait pas, en y regardant un peu plus au fond je savais que je l’aimais dans son intégralité, avec ses mensonges, avec son caractère à la con, avec cette phrase philosophique détournant les réponses qu’ils refusent de me donner, s’était lors de ses cours instant ou je me voyais dans ses yeux noisettes, alors je savais pourquoi j’étais rester, pourquoi j’étais là. « C’est ce que font les hommes non ? » ajoutais-je après quelques instants. Je regardais ce dernier droit dans les feux, fixement, ma position n’avait pas changé.
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Sam 22 Jan - 22:56

    Lilye - « Tu es un homme ? » A califourchon sur lui et ses mains qui le caresse. « prouves-le. Assumes tes actes » sa main était descendu jusqu’à mes partie intimes, cherchant une fois de plus à éveiller sa virilité. Chez certains hommes la réaction aurait été rapide, nette et précise. Seulement pas pour lui. Il la voulait : il la voulait dans sa vie. Il la voulait. Mais le désir n’était pas là. Pourtant, il était certain qu’elle était la femme de sa vie. « C’est ce que font les hommes non ? »

    Son sourire charmeur et dévorant persistait, bien qu'intérieurement l'arrogance de la belle faisait monter en lui un élan venimeux ressemblant fortement à une colère froide. Leurs deux personnalités n'étant que trop explosives, il était à prévoir qu'un jour où l'autre Evan ne s'en lasse ; bien sûr qu'il aimait les joutes verbales et physiques, les confrontations et les combats au corps à corps, mais l’humiliation était une chose qu'il ne pouvait supporter et qu'il faisait impérativement payer. Le sombre jeune homme aux mœurs perverses et agressives n'agissait jamais autrement que comme un prince ; avec caprice, il fauchait tous ceux qui sur sa route, lui déplaisait fortement. Et Lilye avait beau avoir pour une silhouette parfaite, Evan ne la laisserait jamais gagner à leur jeu, car il y mettrait un terme en brandissant fièrement son orgueil et sa vanité ; il ne désirait guère être un jouet entre les mains de la douce, car il se considérait comme ultime marionnettiste, et personne d'autre. Ainsi, il avait vu dans le discours de la jeune demoiselle un affront dont la colère coulait encore dans ses veines ; il était spécial ; elle paierait pour son comportement qu'il avait jugé déplacé, même s'il devait se montrer excessif comme à son accoutumée. Petit prince orgueilleux qui avait une sainte horreur de perdre et qui, ce soir, gagnerait la partie ; qu'elle le veuille ou non elle se verrait essuyer un refus catégorique tout autant que l'humeur lunatique de Evan qui ne voulait s'embarrasser d'une vipère n'en faisant qu'à sa tête. Certes, Evan était égocentrique et capricieux, il ne jurait que par lui, son monde et sa propre personne ; que tous le servent mais qu'aucun ne le sous-estime... Son arrogance poussée demeurait son plus grand défaut, et quand bien même il avait à son actif des amis fidèles qu'il ne considèrerait jamais comme pions sur un échiquier mais véritablement personnes estimées, pour les autres il se faisait sadique joueur, bourreau vicieux ou ennemi violent, et en l'occurrence la belle et désirable Lilye était, par le biais de ses propos que le beau jeune homme n'avait pas appréciées, tombée presqu'en disgrâce aux yeux de ce dernier. Tous deux avaient une personnalité forte, mais plus encore, c'était au faite qu’elle se croyait supérieur à lui, à ses manipulations, le caractère individualiste de la jeune fille qui le poussa dans ses retranchements à vouloir ainsi mettre un terme à leur relation charnelle … Et malgré tout, il garda son sourire carnassier, logé au coin des lèvres comme il ne détacha pas ses prunelles ambrées de Lilye qui ne bougea pas. En outre, à la première réplique de cette dernière, le jeune homme eut un rire froid, bref et léger, railleur et tranchant, son rire jaune trahissait son exaspération. Bien sûr qu'il aimait les jeunes filles au tempérament de feu, sortant les griffes et les crocs pour mieux apprécier la confrontation dans la violence et le désir, mais le stade de Lilye était à son sens trop hautement poussé, le mieux était de la détruire pour qu‘elle redescende sur terre. Evan demeurait en effet persuadé que la belle cherchait à le dominer ; un fait qu'elle n'arriverait jamais à accomplir mais qui ne plaisait guère au sombre Evan. La demoiselle était visiblement certaine de son jeu et de son issue.

    On était proche. Beaucoup trop proche. Au lieu de la repousser, de parler, de m’en aller, mes lèvres retrouva le chemin de ses lèvres. Une brève seconde, juste assez pour en savourer la saveur, de goûter à ce miel vaporeux et trop peu effleuré. Cela faisait si longtemps je ne les avais plus embrasser. Je fis ainsi mine de réfléchir une seconde, un instant à sa proposition.

    EVAN - « Tes lèvres n’ont pas un goût différent. »

    Finalement j’avais parlé. Et tandis que l’une de mes mains paraissait l’enlacer, venant simplement s'insinuer dans sa chevelure, dérivant jusqu’à sa nuque, dégageant sa gorge sous un effleurement, mes lèvres venais s’égarer sur cette peau offerte, ma langue glissant entre ces dernières, affleurant à peine le sel sucré de sa chair, le lait argenté de sa peau de nacre.

    EVAN - « Tout comme la saveur de ta peau, pas moins délicieuse qu‘une autre. » assénais-je sans détour, avec une provocation non dissimulée dans l'intonation tout en l'embrassant un nouveau baiser.
    Mensonges éhontés il était vrai, mais elle n'était pas en position de savoir si je pensais réellement ce que je disais ou non. Un sourire narquois vint déformer mon visage d'éphèbe tandis que je me délectais du spectacle qui s'offrait alors à moi.
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Sam 22 Jan - 23:36

    « Tes lèvres n’ont pas un goût différent. » ce premier coup de couteau m’atteignit en plein cœur, tel que durant quelques secondes je ne trouvais pu ma respiration, je senti une horrible douleur me nouer la gorge, l’estomac détruisant tout sur son passage. J’avais jouer, j’avais perdue, contre Evan la victoire étais impossible tant que quelques sentiments demeureraient en moi, étant donner que j’en était folle, s’était voué au suicide car je savais qu’il n’avais rien d’un homme tendre, et je savais qu’il l’étais d’autant moins avec moi, je m’étais souvent demander ce que j’avais pu faire, ne trouvant rien que j’ai pu faire pouvant avoir une tel impacte je m’étais résous au fais que Evan étais comme ça. Je pensais là alors que ceci s’arrêterais là, mon sang s’était glacé, je ne savais que faire, ma main positionné dans ses parties intimes s’étaient figés depuis ses mots, celui-ci m’embrassa la peau, y faisant glissé sa langue, mais je n’en avais rien senti, la souffrance, voilà la seule chose que je sentais. Celui-ci décida de remuer le couteau dans la plaie par une simple phrase, « Tout comme la saveur de ta peau, pas moins délicieuse qu‘une autre. » je restais une nouvelle fois glacé, cette fois ci je senti mes yeux s’inondaient d’eau, je baissais la tête, un instant, un cour instant durant lequel je parvenais à retenir cette eau qui disparu peu à peu, voulant distraire ce dernier, je prolongeais le baiser qu’il m’adressa. J’étais alors totalement déchu, je ne savais que répondre, que faire, que dire, mon cerveau, ma raison…. Plus rien ne répondais, ces mots repassaient en boucle, sans cesse, me torturant tels des aiguilles vous transperçant la peau, puis les organes. Je me retrouvais une fois de plus face à lui, cependant contrairement à précédemment mes yeux fuyait les siens. C’était à ce genre de moment là que je voulais partir, quand il me disait ça que je me disais que ça ne servais à rien, que notre relation serais toujours aussi futile, aussi compliquer, je n’étais pas sur de vouloir quelqu’un n’étant même plus capable de me toucher. Cependant, je n’avais jamais étais du genre à me rabaisser devant ce dernier, je le regardais une nouvelle fois, les yeux encore humide des larmes qui précédemment avaient faillis couler, lui murmurant une nouvelle fois

    « Alors pourquoi tu restes avec moi, je n’ai rien de plus qu’une autre alors pourquoi tu perds ton temps. » Je me relevais, la froideur de mes paroles montraient parfaitement qu’ils m’avaient fais mal, j’avais voulut me contrôler mais je douter que ce soit encore possible, cependant je n’étais pas de ces filles hystériques, insistant, pleurant, implorant une quelconque pitié, Evan pouvait partir, je ne le rattraperais pas. Non pas, parce-que je ne l’aime pas, mais parce-que ce n’étais plus à moi de faire ce geste, certes, j’en souffrirais énormément mais je l’avais déjà vécue, je m’y étais habituer une fois, j’avais eu mal mais le mal qu’il m’infligeait me renforçait toujours d’avantage, tellement qu’au finale j’en avais peur d’avoir un jour un cœur de pierre. Je me levais de son corps, d’un geste beaucoup plus frigide. Les choses n’étaient plus clair, je ne savaient plus que dire, que faire, la situation était coupé, je n’étais pas sur d’avoir envie de lui parler, ni même de le regarder, ni même de l’embrasser encore une fois faisant comme si tout aller bien, le monde venait une fois de plus de me tomber sur la tête, à croire que s’était une nouvelle mode ces derniers temps. Je me précipitais vers mon sac, la veille Swann, un ami DJ également dealer à ses heures perdues m’avaient filé un joint déjà préparés, je le récupéré dans mon paquet de cigarettes et me rendait sur le lit. C’était stupide, je faisais comme si j’étais seule, ignorant jusqu’à la présence d’Evan, à vraie dire, j’aurais voulut que durant quelques instants il n’existe plus, pas à long thermes car il m’était indispensable, j’essayais de me le cacher mais je ne savais pas comment je vivrais s’il n’était pas là, mais, si vous saviez comme j’ai mal. Je portais l’objet de ma délivrance à mes lèvres, le saisissais avec celle-ci d’une délicatesse et d’un raffinement presque inhumain, et je portais le briquet l’allumant. La fumée s’engouffra dans ma gorge pour finalement se diriger vers mes poumons, en inhalant cette fumée je décidais de mettre un terme à mes soucis le temps d’une défonce. Je continuais mon ascension, me libérant au fur et à mesure de ma souffrance. Une fois que j’eu senti mon cerveau s’emballais, je reprenais mes esprit, discernant son visage non loin de moi. Je me levais le rejoignant, sachant que celui-ci n’appréciais pas trop que je fume de la drogue je lui tendais ce dernier, d’un regard provocateur et affirmais

    « Tu en veux ? Tu verras ça fais du bien. Ah mais j’oubliais, tu es parfaitement bien toi. » Je tirais une nouvelle fois une barre, fermant les yeux pour apprécié tout l'effet qu'elle me faisait au cerveau, l'impacte que cette simple barre avait sur moi. Il était sur que je me retenais, j’aurais eu envie de lui demander pourquoi il était encore là, si ce qu’il m'infligée chaque jour n’avais pas étanché sa soif de souffrance, décidément il n’en avait pas fini avec mon cas.
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Dim 23 Jan - 1:01

    Il n'était pas un monstre. Et pourtant, parfois, il se posait la question. Il avait depuis bien longtemps renoncé à sa conscience, il l’avait laissé filé. Et pourtant, parfois, il aurait aimé connaître le moyen de la récupérer, de pouvoir juger de ses actes de manière impartiale. Il était un sale gosse, qui avait besoin de prendre sa dose de baisse par jour pour ne pas sombrer dans la solitude et surtout, qui avait besoin de faire souffrir les personnes autour de lui pour se sentir lui même vivre. Névrosé, anxieux, stressé de tomber dans l'oubli. De se retrouver seul avec ses démons, de s’enfermer dans son enfer personnel et de ne plus jamais arriver à en sortir. Oui, il se sentait parfois partir dans les ténèbres de la nuit. Il avait beau lutter contre le sommeil, il était son plus bel ange et il n'était pas près de lui laisser le repos sincère et indubitable. Il se sentais tiraillé. Désireux des enfers et pourtant remontant vers la vie.

    La tristesse dans ses yeux à mon encontre, vint assassiner mon cœur d'une terrible douleur. J'étais son bourreau, elle était mon assassin, malgré elle. Car elle n'était pas la coupable du désastre de notre relation : j'étais le seul monstre à juger, et je ne pouvais me poser en victime. Je n'en avais guère l'attention et accueillis ainsi l'agonie de mon palpitant d'une résignation folle : frappe encore, jusqu'à ce que je ne respire plus, mon amour. Achève-moi ici et maintenant, par tes phrases, par tes poings pour que je ressens ta douleurs.

    LILYE - « Alors pourquoi tu restes avec moi, je n’ai rien de plus qu’une autre alors pourquoi tu perds ton temps. »

    Pourquoi restait ? Car il ne pouvait vivre sans elle. Il était un monstre. Il était Evan Tyler. J'en aurais payé de mon âme, de mon coeur, de ma vie ; j'étais prêt à tous les sacrifices, toutes les douleurs, toutes les brûlures, pour me faire pardonner. Elle était partit s’allonger sur le lit, joint en main. La cigarette ne m’avais jamais déranger, et j’appréciais même l'odeur du tabac, ce n'est pas pour autant que je fume mais le joint … Non. Cette chose qui peut vous faire perdre tout moyen. Montrer nos faiblesses. Non. Je la regardais de loin. Assise sur le lit, tirant une ; deux ; trois fois. Laissant son esprits s’embrumer pour pouvoir s’enfuir loin de moi.

    LILYE - « Tu en veux ? Tu verras ça fais du bien. Ah mais j’oubliais, tu es parfaitement bien toi. »

    Elle s'était approcher de lui en le provoquant. Sentant de plus en plus l'odeur, il la saisit des mains de Lilye alors qu'elle n'était fumer qu'à demi, et la porta à ces lèvres d'un geste rapide et gracieux soutenant le regard de Lilye. Il captura la fumée dans sa bouche avant de descendre sa main et de briser la cigarette avec ces doigts sous le regard furibond de la jolie blonde.

    EVAN – « Tu veux que je sois un homme ? »

    Avant même qu’elle ne répond ; l’arrogant avait passé ses deux bras autour de son corps, ses lèvres venant se perdre dans sa nuque, sous sa chevelureblonde qu’il repoussait doucement de son visage… Ses mains caressaient la peau nue sous la robe de la belle, à l’en blasphémer sans la moindre honte, jusqu’à ce que finalement, il ne la serre totalement contre lui, à faire en sorte qu’elle ne s’échappe pas, qu’elle n’ait aucun mouvement brusque tandis qu’il achevait de la souiller de ses doigts dérivant. Sa main, doucement, frôla dans une caresse frémissante l'épaule de la belle, redessinant avec légèreté et lascivité la courbe de ses hanches, avant de se poser sur sa taille fine, laissant le soin au jeune homme de se rapprocher lentement, jusqu'à presser son corps contre le sien.

    EVAN - « Dis-moi ce qu'il faut que je fasse pour que tu me pardonnes. »
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Anonymous
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Dim 23 Jan - 1:31

    Evan était l’idéale même de l’homme de mes rêves, hormis ce qu’il me faisais subir, sa fougue, sa façon de me défier du regard, sa finesse et sa subtilité pareille à la mienne lors de nos disputes, j’avais trouver en ce mystère, un être pareil à moi, nous n’étions pas semblable car chaque être humain est unique, mais nous nous ressemblions sur par mal de chose, l’expression des sentiments, ce genre de chose là. A l’exception près que, Evan, lui était prétentieux et égoïste en plus de ça. Mais, il faut de tout pour faire un monde et je me disais que de toute façon, on pourrait continuer ce genre de relation, mais ce n’étais pas le cas. Il me saisissait le joint des mains, tira rapidement une barre à son tour avant de l’écraser dans sa main, soutenant mon regard, vous voyez, c’est ce genre de subtilité dont je vous parlais précédemment.

    « Tu veux que je sois un homme ? » Ses paroles claquèrent dans la pièce, je ne m’y attendais pas, là alors le jeune homme changeait du tout au tout d’attitude est revenais sur mes paroles, ce qui me surpris tout d’abord était qu’il y avait accordé de l’importance, assez pour y revenir du moins, pour avoir réfléchis dessus. J’arquais tout d’abord un sourcil, mais celui-ci me saisissait, il me touchait comme alors il ne m’avait jamais touché, je me laissais bercer à ses caresses, en oubliant jusqu’à la discussion. « Dis-moi ce qu'il faut que je fasse pour que tu me pardonnes. » mon corps se figea dès lors, je ne croyais pas ce que je venais d’entendre, ça ne ressemblait pas à Evan, s’étais tout, sauf lui, il n’était pas du genre à tenir compte de ce que veule les gens. Il voulait ce faire pardonner…. Cependant, son intonation semblait sincère, avec lui, je ne savais plus vraiment ce qui étais sincère et ceux qui ne l’étais pas mais je m’efforçai de le deviner.

    Ce que je voulais…. C’était un bien trop vaste sujet, s’était que du point ou j’étais, cela passais par plusieurs choses, et je savais que les unes et les autres étaient indispensable pour que je puisse lui pardonner. Je le regardais droit dans les yeux, toujours aussi profondément car j’avais toujours su transpercé ses yeux, le perdre dans l’océan que sont les miens sans jamais s’en lasser. Je passais ma main sur son bras, accédant à sa joue que je caressais d’un geste doux et raffiné, mes doigts effleurés ces tempes pour venir plongé dans sa chevelure d’un chocolat luisant que le soleil soulignaient à merveille. Je l’embrassais, essayant de trouver en ses baisers la force de lui dire ce que j’attendais de lui. Après un cinquième baiser, je détacher une ultime fois mes lèvres des siennes.

    « Ça passe par trois choses. Si tu réussi la première, je te parlerais des suivantes.» Je l’embrassais, serrant également son corps contre le miens, doucement, je le ramenais vers le lit ou je m’allongeais restant tout de même soutenue par mes bras. A ce moment précis mon esprit divaguai totalement, ce que j’appréhendais s’était surtout la réaction de ce dernier. Ce que je ne comprenais pas s’était le fais qu’il n’est plus le désire de me toucher, s’il m’aimait, comment cela pouvait il être possible. Je me demandais si j’allais une nouvelle fois essuyez un refus ou s’il parviendrait à me toucher, après tant de mensonges, tant de temps. J’avais l’impression que mon cœur aller exploser tant j’étais nerveuse, s’était comme si j’allais découvrir un nouvel homme, notre première fois était pourtant bien loin, pourtant je m’en souvenais très précisément, de chaque sentiment, tant s’était magique. Ce que j’appréhendais aussi s’était de recoucher avec, après que ses mains est parcourue un autres corps que le miens à maintes reprises, j’avais peur de me sentir « sale » si je puis dire, mais j’avais fais une pareil trahison pour me venger, lui en était inconscient de façon que nous étions finalement à égalité. Cependant, j’avais envie de lui, de gouter une nouvelle fois à sa peau, cette peau qui m’avais séduite dès les premiers contacts, s’il n’était pas capable de faire cette première chose il était inutile de vouloir connaitre la seconde et la troisième, voilà pourquoi sa décision montrerais parfaitement bien l’étendue des choses qu’il serait prêt à faire pour moi. Je le regardais puis après un court silence prononçait… « La première…» je m’arrêtais sur ses mots, je passais mes mains jusqu’au bas de ma robe, la soulevant dévoilant peu à peu les courbes parfaites de mon corps, je me retrouvais en sous-vêtement, un belle ensemble blanc en dentelle. Je tirais Evan par le colle de son tee shirt vers moi, je l’embrassais, prenant le soin de caressé uniquement son torse et les courbes de son visage. Cette première chose que j’attendais était donc tout à fais évidente pour ce dernier, seulement, je ne le forçais à rien, il était libre à lui d’embrayer les choses où de refuser.
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Lun 24 Jan - 22:04

    Intérieurement, il était en pleine tempête, sur un bateau en pleine mer, incapable de se sortir de la misère dans laquelle il se trouvait ; elle ne méritait pas un tel traitement. Le pire c’est qu’il s’en rendait compte, et qu’il aimerait que tout ça cesse. Il lui faisait du mal, et ce n’était même pas voulu. En fait, il s’était raccroché à elle dans le but d’échapper à une fatalité étonnante, qui était arrivée par son propre gré. Il voulait échapper à un couple forcé, engendré par ses amis, et il l’avait donc engendré lui-même. Paradoxal n’est-ce pas ? Mais le jeune homme était assez complexe, et se perdait lui-même dans ses théories d’emmerdeur qui ne s’imaginait pas vivre le grand amour. Peut-être que si sa mère aurait vu tout cela, elle lui aurait dit de se sortir les doigts du cul… Pourtant, il continuait d’agir avec ce laxisme étonnant, qui la poussait à devenir folle, et on pouvait la comprendre. La jolie blonde s’investissait pour deux, et ne récoltait que plus de souffrance chaque jour, c’était à se demander pourquoi elle restait là, avec lui. L’amour rend aveugle. Il n’était pas un mauvais garçon, mais il oubliait tous ses principes avec elle. Il lui offrait tellement peu, qu’un fantôme serait capable de plus.

    Doucement, elle le ramenait vers le lit collant son corps au sien, l’embrassant langoureusement. Et pendant ce temps, il cogitait sur la façon de lui expliciter la vérité sans pour autant la blesser. La connaissant, c’était donc Mission Impossible, sans Tom Cruise pour le sortir de là. Qu’est- ce qu’il pouvait lui dire ? Qu’il continue de la trompé ? Qu’il s’était servi d’elle pour être tranquille ? Il fallait être con et suicidaire pour dire une telle chose à la jolie blonde. Lui mentir, en lui racontant qu’il s’était trompé, et que les sentiments n’ont jamais pointé le bout de leur nez alors qu’il pensait que ça arriverait ? Qu’il a tout simplement cédé à la tentation ? Ou encore qu’il ne pensait pas qu’elle s’attacherait tant à lui ? Non, tout ceci était peine perdue, il ne parviendrait jamais à lui dire la vérité sans la faire pleurer, et rien que d’y penser, il en avait une boule au ventre. Il n’avait jamais aimé voir les gens tristes à cause de lui, et ça ne changerait pas. Et il ferait tout pour ce faire pardonner.

    LILE - « Ça passe par trois choses. Si tu réussi la première, je te parlerais des suivantes.»


    Elle réussissait à le faire culpabiliser. Elle était étonnamment douée pour ça, il pensait même qu’elle le faisait exprès pour se venger, comme si elle voulait le lui faire payer d’une autre manière. Leur relation n’avait pourtant jamais été claire, mais tous deux apparaissaient se connaitre bien plus qu’ils n’en avaient l’air. Ils savaient les défauts de l’un et de l’autre, et usaient de combines pour qu’ils ressortent au grand jour, alors pourquoi ne cherchait-elle pas à lui faire avouer la vérité ? Qu’il l’a trompé toujours. Qu’il n’avait aucuns désirs pour la femme. Qu’il se servait involontairement ou plutôt inconsciemment d’elle ? Peut-être qu’elle ne le comprenait tout simplement pas, ou qu’elle se voilait la face parce qu’elle ressentait un tas de choses pour lui. Pourtant, il avait clairement l’impression qu’elle surjouait.

    LILYE - « La première…»


    Et très explicitement, elle lui expliqua ce qu’elle voulait. Elle voulait qu’il satisfait ses besoins … primaires. Elle avait un quota de sexe qui n’avait pas été réalisés depuis un moment et c’était à lui de les réaliser. Il était peut-être temps de lui révéler la vérité ? Mais il n’était que très peu courageux, ses larmes l’avaient déjà attendri, il ne voulait pas l’achever non plus… Il l’a regarda comme choqué par cette révélation qui n’avait rien d’horrible. Il la regardait enfin, cherchant de nouveau ses mots, mais que pouvait-il dire : « Si ça te fait plaisir…Je veux bien faire un effort ». Chose qu’il ne fallait absolument pas dire, puisqu’elle allait lui faire comprendre qu’il ne devait pas faire d’efforts s’il l’aimait, que ça devrait se faire naturellement et blablabla. Le mieux était d’agir … En sous vêtement devant lui, il s'appliquait à caresser ses jambes de son regard mordant et libertin, quand ses mains vinrent alors s'y poser dans un frôlement d'abord délicat. La tête penchée légèrement sur le côté, le jeune homme laissait ses doigts parcourir sa peau blanche et nue ; de ses chevilles fines à ses genoux délicats, remontant suavement le long de ses cuisses dans un toucher encore léger qui ne pouvait qu'attiser son envie. Pire encore qu'une caresse vous frôlant la peau avec conviction, c'était le frôlement subtil et vaporeux de ses doigts qui lui brûlaient les courbes, comme pour l'encourager à lui arracher des mots de supplique : "Encore" .... Toujours pas de sourire ; le jeune homme s'appliquait dans sa torture licencieuse à faire monter en elle la convoitise pernicieuse à lui en insuffler des battements cardiaques allant en s'accélérant ; il la touchait sans la toucher vraiment, ô comble du désir prêt à imploser. Du bout des doigts, il lui brûlait la peau dans une chaleur montante et appliquée ; et ce n'était là que des caresses semi-frôlées, rien encore de véritablement concret, Evan ne faisait que lever le désir de sa petite amie par des frôlements qui, par le refus d'aller plus loin, pouvaient la rendre folle.
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Lun 24 Jan - 23:04

    Les choses n’étais pas aussi clair qu’elle aurait du l’être, je ne parvenais pas à me vider la tête. Les caresses d’Evan éveillèrent mes sens, je sentais une douce chaleur montais en moi, le désire grimpais petit à petit, tel une eau dont il faudrait attendre l’ébullition. Cependant, la façon dont ses doigts glissaient était incomparable aux doigts d’autres hommes que j’aurais pu connaitre. J’en avais presque oublié la texture de ses doigts, les frissonnements de ma peau à son contact, la façon avec laquelle il savait me toucher, me donner envie. C’était, une redécouverte, j’avais tout oublié, comme s’il fallait me le réapprendre. Ce qui était le plus drôle dans cette situation était que j’avais fréquemment des relations sexuelles mais, avec Evan les complexes étaient encore là, j’étais sans cesse entrain de vouloir lui plaire plus, toujours plus, si bien que j’en ignorais mes propres désirs. Pour Evan, j’aurais grossi, maigris, je me serais fais brune, rousse, pourvu qu’il m’aime mais là encore s’était une cause perdue, s’est tout juste s’il s’en apercevait lorsque j’allais au coiffeur. Je l’embrassais passionnément, comme si nous nous retrouvions après des long mois, sans s’être vue, comme si nous avions du temps à rattraper. Bien sur, je m’étais laissais une fois de plus berçait à mes illusions, n’imaginant pas même une seconde la torture que vivais le jeune homme.

    Mon corps dans son intégralité frissonnait sous les caresses d’Evan, je passais ma main sur le bas de son ventre, ne franchissant jamais les limites de son pantalon mais m’égarant toujours vers l’ouverture de celui-ci. Je passais mes lèvres brulante dans son coups y déposant quelques baisers, mon souffle s’étant accéléré s’égarés dans la nuque de celui-ci. J’aurais voulut me laisser aller à l’oubli, totale, cependant je n’y parvenais pas, j’espérais que de fil en aiguille j’y parviendrais enfin. J’entrouvrais mes jambes, laissant le jeune homme prendre place, nos corps l’un contre l’autre séparés encore par le pantalon du jeune homme et la dentelle qu’il me restait désormais sur le corps. Relevant mes mains dans son dos, je le caressais, prolongeant chacun de nos baisers comme s’ils étaient les derniers.

    Après quelques minutes d’échangent de caresses toutes aussi subtiles les unes que les autres, j’engageais mes doigts dans le pantalon de celui-ci, prenant soins de ne pas parvenir aux parties intimes. Il y avait un blocage, je le ressentais très nettement, il semblait très léger mais il était bien là, je me l’expliquais par le temps, par les récents événements, je me mentais, comme à mon habitude. Je repoussais peu à peu le jeune homme, le libérant de sa position dominante pour m’en emparée comme à mon habitude. Me retrouvant à califourchon sur ce dernier, je l’embrassais descendant jusqu’au plus bas de son ventre, déposant sur sa peau au gout de pêche de tendre baiser, prenant le soin d’y faire glisser mes mains de pars et d’autres. Je me relevai alors pour m’engouffrer dans le coup de ce dernier, laissant ma chevelure blonde retombé de pars et d’autres de mes lèvres.

    Dans un élan qui était de toujours provoquer ce dernier, je lui mordillais légèrement la lèvre inférieure, puis délicatement, je lui posais mes lèvres sur les siennes, y déposant un léger baiser, je regardais Evan et murmurais tendrement « mes lèvres n’ont toujours aucuns goût ? ». C’était absurde, il était possible que je fonce droit dans un mur, que je fonde droit à l’irréparable, qu’il me dise alors que je n’étais rien à ses yeux, absolument rien. Parfois, il était vraie que j’avais l’impression d’avoir inventé notre histoire, s’est tellement loin, vous savez quand tout étais encore magique. Le monde de merveilles qu’il m’avait construit avait été détruit aussi vite, s’était bien connue il n’existait rien de plus éphémère que le bonheur. C’était, le temps de quelques instants, puis le bonheur repartais en quête, espérant satisfaire le besoin de quelques êtres humains avant de prendre son congés, il était venue, puis il m’avait déserté. Si bien, si vite, que j’ai peur de ne jamais le retrouver. Je sentais peu à peu le calme plat s’instaurer dans mon esprit, les caresses d’Evan me ramenant toujours à l’instant présent, plus ses caresses s’intensifiés, moins je parvenais à réfléchir, les frontières de la logique humaine et du raisonnement était en train de disparaitre. Très distinctement.
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Sam 29 Jan - 15:32

Il sentit son bras longer sa nuque, s’immoler dans cette étreinte destinée à la préserver sans doute, à l’empêcher de l’abandonner à ces ténèbres qui paraissaient froidement la terrifier. Jamais cela ne lui serait venu à l’esprit, jamais il n’avait entendu qu’elle soit ainsi tourmentée. Mais aucune réflexion ne vint s’échouer sur ses lèvres, ne l’interrogeant pas plus sur le pourquoi de la chose. Pourquoi l’aurait-il fait au fond ? Il ne la protégerait pas… et si les amis étaient censés le faire, alors peut-être que la leur était différente, se laissant bercer par les ombres narquoises des enfers dont les flammes parvenaient à faire roussir les ailes des anges un peu trop curieux. Il ne pouvait ressentir que ce désir insidieux qui palpitait entre eux, alors que leurs souffles s’entremêlèrent, s’enlacèrent, sous sa propre précision qui pouvait dire ce tout et ce rien insaisissables, ceux qui ondulaient sur ce ciel duquel ils se rapprochaient.

Et lentement, ces doigts sur sa peau, et les siens sur la sienne, dérivant sous une lascivité lancinante… gravissant son épaule, affleurant finalement sa chair sous la naissance de sa nuque… puis celle de sa gorge. Sous une lenteur éreintante, ils ondulèrent tel le souffle capricieux du vent, repoussant sensiblement le tissu la recouvrant, emportant également cette fine lanière du vêtement dissimulé par la noirceur de l’autre, l’entraînant près de cet abîme, mais pas assez pour qu’ils glissent sous la direction de son bras, de sa main, de ses doigts, par son simple dessin, elle se préservait en un sens. Et lentement, le tissu recouvrant son buste la quitta pour se retrouve avec sa robe. Et tandis que son visage s’enfouissait dans le creux de sa gorge sous cette crainte étrange signifiant ce tout et ce rien, sans qu’il ne trouble les effluves du silence.

… venant à longer, dériver sur l’obscur tissu qui ne pu l’empêcher de le trouver en trop. Et son corps ne la pousse contre le sien, l’emprisonnait, sous cette invraisemblable proximité du lit et de lui-même. Etait-il réellement meilleur que les autres alors que chaque étreinte, que l’ombre suave de ce jeu n’était emprunte d’aucun désir si ce n’était ce sentiment frondeur qui ternissait l’éclat de leur relation ? Il était agréable avec elle, mais sa noirceur ne s’était jamais exilée, le laissant aimer contrôler, diriger. Il était égoïste, cruel quelques fois. Et pourtant …

… Et lentement, il succombait à une douce tentation. Rêvant d’une autre dans ses bras ; laissant le désir s’installer. Ses prunelles se stoppèrent à l'entremise du dernier tissus, lieu de délice qui lui arracha un sourire presqu'indicernable ; le diable, en plus du loup fiéfreux et impitoyable, s'était éveillé en lui. Alors, dans une caresse divinement suave à en lui arracher des soupirs frémissants, il remonta sa main le long des cuisses délicates et blanches de sa jolie blonde, dans un regard consciencieux et imperturbable.

… Et déjà, de ses deux mains posées sur le haut de ses cuisses, le bourreau aux allures de prince remonta jusqu'à son intimité préservée, ses lèvres posées à l'entremice de ses cuisses relevée et écartées dans la forme d'un arc délicat et léger.... Audace pernicieuse et fiévreuse qui le poussa à continuer jusqu'à ce tissu blanc, où il déposa un baiser ironiquement et diablement chaste, si tant est qu'on pouvait le qualifier ainsi au vu du lieu défendu sur lequel il y avait aposé les lèvres. Un baiser, puis deux, puis un autre encore lorsque ses doigts vinrent s'immiscer dans un frôlement sous le tissu... mais guère longtemps, l'espace de deux secondes gémissantes seulement. Car lentement, le jeune homme se redressa dans un sourire triomphal et sombre, glissant doucement son corps contre le sien, parcourant les courbes de son corps de par le sien dans une effluve d'ivresse piquée d'une provocation douce. L'une de ses mains, désireuse de ne pas rester sage, écarta sa cuisse afin de pouvoir le laisser s'y glisser ; hanches contre hanches, buste contre buste, il l'avisait de tout son regard de braise, alors qu'un sourire s'afficha sur ses lèvres. Il prit l’initiative de se dévêtir ne laissant ; tout comme elle ; qu’un tissu couvrir le fruit défendu.

EVAN « de quoi ne pourrais-tu pas te passer ? »

De tes lèvres, de ta peau mais … de toi non.
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Sam 29 Jan - 16:20

    Les choses n’étaient jamais simple, le sexe était une chose à laquelle on s’abandonnait totalement, en temps normale il ne devrait n’y avoir plus aucune frontière mais comme je vous l’ai tant répété, avec Evan s’était toujours tellement différent. Le pécher, voilà ce qu’il restait de leurs souffles s’entrelaçant, de leurs doigts glissant frénétiquement le long des courbes de l’un et de l’autre. Le désir semblait être là de pars et d’autres, lilye ignorant même jusqu'à la mascarade que s’infligeais Evan, et même si elle l’aurait distingué elle n’y aurait pas prêter attention, l’égoïsme était un des traits les plus dominants de la personnalité d’Evan est quelques fois elle se laissais à penser qu’’elle devait en faire autant si elle voulais obtenir un semblant de relation avec ce dernier.

    Les choses se déroulaient très rapidement, en quelques secondes je me retrouvais mon buste nue collé contre le siens, délicatement il avait dégrafé le léger tissue l’empêchant de découvrir ma poitrine. Des caresses plus subtiles et sensationnelles les unes que les autres, déposaient à chaque endroit de mon corps dénudés à présent. Son parcours se stoppa à l’intimité la plus totale, frôlant la seule tissue me restant sur le corps avec un sourire que beaucoup aurait eu à lui envier, de ces sourires presque invisible mais d’une puissance à vous envahir chaque cellule. Je sentais une douce chaleur provenant du bas de mon ventre m’envahir progressivement le corps pour enfin parvenir mon cerveau, s’était une douce et vive excitation qui me donnait envie d’aller toujours plus loin. Je frémissais lorsque je senti ses mains me caressaient vivement mais lentement les cuisses, je répondais d’un mordillement de lèvres très significative à celui-ci, il avait toujours su comment dérouter chacun de mes sens, il savait que devant lui j’étais impuissante, faible, je ne pouvais ne pas m’abandonner à ses caresses.

    Un baiser, puis un second, la frénésie, la tentation toujours plus profonde m’envahissait, m’extirpant de fin jouissement à peine audible, je passais ma main délicatement dans sa chevelure, ses doigts vinrent s’introduire sous le tissus, il frôla mon intimités durant quelques instants, je fermais les yeux appréciant l’instant, ce court instant où le désir venait à me faire perdre la raison. Son corps se rua ensuite sur le miens, s’y déposant doucement, il enleva à son tour son pantalon, se glissant entre mes jambes, je l’embrassais, collant toujours d’avantage mon corps au siens. Je fus extirpé de ma torpeur par les mots du jeune homme, ainsi il restait toujours énigmatique, ne répondant jamais aux questions posés, ou du moins jamais réellement, cherchant toujours à détourner le sujet, à retourner la question à l’envoyeur, d’un égoïsme et d’une cruauté qui à chaque fois procurait un plaisir fou à Evan, je le discernais sur les courbes de son visage. Je lui mordais la lèvre, glissant ma langue doucement sur ses lèvres avant de caressé sa langue, ceci ne dura qu’un instant, je m’engouffrais dans son coup y perdant mon souffle enivré par son doux parfum. J’y glissais d’un geste frôlant la perfection ma langue venant heurté quelques instants par endroit son coups s’adonnant à mes pratiques. Je passais ma main dans sa nuque, la massant d’un geste continuelle tout en frottant d’un geste toujours léger mon intimité contre la sienne. Sentant que ce dernier n’y étais pas aussi insensible mais cela ne signifiais rien, tout homme amoureux ou non aurait eu une réaction pareil à la sienne. Je murmurais tendrement à son oreille.

    « Tu n’as pas besoin de moi pour le savoir, mais sache mon amour que personne ne m’est indispensable. » je glissais ma main entre le tissue et sa peau, veillant à ne jamais toucher l’intimité de celui-ci ceci dans l’unique but de l’exciter à l’extrême. Evan éprouvais depuis un moment une retenue sexuelle, leurs rapports étaient quasi inexistant et voilà des mois qu’ils ne s’étaient rien passés, que leurs corps ne s’étaient mêler l’un à l’autre pour ne faire qu’un, qu’elle s’abandonne, le laissant la contrôler, s’introduire en elle pour que leu désir naissent et qu’au fils de l’acte il puisse enfin exploser à son summum. Je passais ensuite délicatement mes mains sur son intimités, je remontais ma main le long de son corps pour venir à nouveau ce poser sur mon torse, écartant d’avantages les jambes pour toujours mieux fondre nos intimités l’une dans l’autre malgré le tissus les séparant. Je lui souriais d’un air malicieux.

    Continuant dans mon art toujours provocateur, j’engouffrais ses lèvres dans mon coup, le laissant venir embrasser tendrement chaque recoin, entrelaçant mes doigts au sien, toujours dans un frottement incessant. « Ma peau n’a rien de plus que celle d’une autres. Il n’y a pas moindre saveur qui te donne envie de venir y poser tes lèvres ? » Je l’embrassais, prenant le soin de décoller mes lèvres afin de plonger mes yeux dans les siens, lui montrant toute la sériosité de ma question.

    Doucement, je glissais ma main sur le dernier tissue séparant son corps du mien, le tirant toujours d’avantages vers le bas, tout en finesse j’exécutais des caresses de haut en bas, déshabillant son intimité chaque secondes d’avantages.
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Sam 29 Jan - 18:57

    Sous un souffle commun, alors que ses propres doigts délassaient la candeur de sa gorge, les siens s’exilèrent de sa nuque pour venir jouer avec son boxer, se permettant de glisser sa main, ses mains qu’il sentit glisser dans cet entrebâillement délicat sans oser toujours ce qu’il possédait. Tous ses sens en éveille, il se laissa faire, lui faisant saisir également toute cette tension, ce désir ardent qui la laissait s’agripper à lui telle une bouée ou le messie. Pourtant ses iris avaient nargué sa chevelure qui glissait entre ses doigts alors qu’elle peinait à laisser ses prunelles errer sur lui, mais pas sa main qui vint se contracter sur le tissu de son vêtement, comme si elle continuait à vouloir se raccrocher à lui, à le faire rester quelques instants de plus.

    Sous un souffle unique, celui de ces paroles provocatrice, leurs regards en vinrent à se croiser, s’enlacer, reprenant ses phrases, elle semblait avoir peur de le perdre, peur qu’il ne la rejette parce qu’elle n’était désirante à ses yeux ou peut être tout cela n’était que de la provocation car il succombait à son corps, ses caresses. Rêvant d’une autre en même temps, s’accordant à l’embrasser, la toucher sans vraiment être dans la pièce, sans vraiment y croire.

    Au lieu de la repousser, de parler, de s’en aller, ses lèvres vinrent ébaucher les siennes une brève seconde, juste celle d’en savourer la saveur, de goûter à ce miel vaporeux et trop peu effleuré. Cela faisait si longtemps qu’il ne les avait plus ébauchées, depuis un mois. Il fit ainsi mine de réfléchir une seconde, un instant, un éclat d’éternité blafard et insaisissable :

    « Tes lèvres n’ont pas un goût différent. » expia-t-il finalement, tandis que l’une de ses mains paraissait l’enlacer, venant simplement sinuer parmi sa chevelure, dérivant jusqu’à sa nuque, dégageant sa gorge sous un effleurement d’une lascivité brûlante, ses lèvres venant s’égarer sur cette peau offerte, sa langue glissant entre ces dernières, affleurant à peine le sel sucré de sa chair, le lait argenté de sa peau de nacre, tandis que son cœur battait plus fortement, que son souffle devenait de plus en plus sourd, imitant la puissance de son timbre qui s’amenuisait fallacieusement. « La saveur de ta peau n’en n’est pas moins délicieuse. » glissait-il en esquissant d’un nouveau baiser l’ambre capricieux de sa peau.

    Il trahissait les règles du jeu, trichait outrageusement sous le prétexte de sa révélation, permettant à cette tension de s’accroître alors que son désir croupissait au creux de son être, brûlant son bas ventre d’une indécente manière.

    « Pourquoi cela devrait-il être un problème ? » s’enquit-il d’une voix au timbre si bas, si rauque, qu’il ne brimait en rien le désir qu’il tourmentait en lui refusant d’agir librement, pendant que son regard où brillait un éclat trop ardent revenait chercher le sien, désertant toute autre esquisse de son être. « Et pourquoi l’avis d’un tricheur compte-t-il à ce point pour toi ? Car j’ai triché, j’ai brisé nos si précieuses règles tacites… »

    Egoïste… mais conscient de son innocence, il conserva cette tension brûlante en lui, tandis que sa main s’ancrait avec plus d’insistance sur sa taille, que la seconde effleurait le tissu qui lui restait, la gravissant alors qu’il n’avait envie que de la retirer rudement, cette barrière infranchissable. Aussi, lorsqu’elle parvint enfin à gravir sa gorge, s’échouant sur sa nuque, il attira ses lèvres aux siennes sous un baiser qui se fit doux et chaste, jusqu’à ce que sa langue ne s’immisce entre les siennes, l’entraînant dans un vaporeux balai qui s’ambra d’une passion plus envieuse, demandeuse, alors qu’il débridait sous une lenteur vertigineuse ce désir qui embrumait son regard, obscurcissait son esprit. Puis ses lèvres quittèrent les siennes, revenant ébaucher la ligne torrentueuse de sa gorge, chaque effleurement se voulant plus lascif et sensuel, plus fou et irréel, comme s’il désirait qu’elle en perde l’esprit… pourtant ses doigts repoussaient dans une même mesure, le sombre tissu qu’il fit bientôt glisser le long de ses jambes, reculant d’un pas en l’entraînant avec lui pour que le voilage puisse s'échouer sur le sol. Fallait-il attendre une seconde ou un instant de plus… à moins que ce ne soit que sous la mutinerie du sourire qu’il laissa filer le long de ses lèvres, taquinant à son tour l’impatiente…

    … il se recula, retirant pleinement le boxer qui persistait sur ses jambes, avant de revenir à elle, sa bouche affleurant la pâle plaine de son ventre, sa langue y ondulant avec lascivité, son souffle s’écrasant avidement sur cette chair qu’il rendait plus vaste à mesure que ses doigts lorgnaient, longeaient, arpentaient la finesse de sa taille.
    Son corps se lovant délicatement contre le sien, l’une de ses mains s’égarant sur sa taille, s’insinuant jusqu’au creux de ses reins, et ses lèvres ébauchant un nouvel instant les siennes, il laissa son être effleurer son innocence sous une douceur qu’il poussait à l’extrême, de crainte peut-être de lui faire mal, de la blesser, cette douce princesse intemporelle. Sa seconde main trouva ainsi refuge sur le sol pour la soulager de son poids… plus qu’une seconde et le ciel flamboierait, plus qu’un grain à l’intérieur du sablier et le temps se suspendrait ; celui de la faire sienne.
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Sam 29 Jan - 19:48

    La raison peut nous avertir de ce qu’il faut éviter, hors, la raison n’existait plus là où je me trouvais. Elle avait disparu lorsque je m’étais abandonner a Evan, lorsque je m’étais laisser aller à imaginer un monde ou il ne verrait que moi, mais, ce n’étais toujours pas le cas, malgré mes efforts il rêvait toujours à d’autres. Je pourrais vous dire ce qu’il m’a fais, ce que cela à provoquer en moi mais, je ne sais plus très bien, j’ai encore joué avec le feu, je me suis une fois de plus heurtais aux paroles de celui-ci, le provoquant toujours pour obtenir une vérité qui au finale me ramenais à la triste vérité. Pourtant, ces mots, je l’ai avait entendue plus tôt, Evan avait réussi à me les faire oublier, un baiser, de belles paroles et s’en était terminer, mais ils frappèrent une nouvelle fois, toujours plus fort, faisant toujours aussi mal, me laissant un gout amer. Mon corps se crispa, tandis que celui-ci parcourais mon coup, y déposant baiser, goutant de pleine gorgés la saveur de mon coup recouvert, « La saveur de ta peau n’en n’est pas moins délicieuse. » Plus rien, mon cœur battait la chamade dans mes oreilles, je ne discernais plus evan, plus rien de ce qu’il me faisait, mon souffle se coupa un instant en une horrible douleur, une pointe au cœur, tel une balle vous pénétrant la poitrine déchirant tout vos organes sur son passage, cette balle, s’était Evan. Sous le corps languissant d’Evan, je me sentais à présent comme sale, je n’étais pas sur de vouloir aller plus loin, je n’étais pas sur de vouloir parler, ni même de vouloir m’exprimer, je n’étais même pas sur de vouloir bouger, ce dernier, ne cessais pas sa course effréné, n’ayant même pas remarqué que mon corps avait cessé de bouger s’accordant tel une mélodie harmonieuse au sien. J’avais mal, et, tout à fais en même temps, s’était habituelles, je me rendais compte que ce n’étais que ça chaque jours, de la douleur, toujours et encore plus de douleur, je n’existais pas vraiment, je me contentais de respirer.

    Il semblait pourtant, que ce dernier n’avait pas fini son discours, après quelques instants il renchérissait à nouveau « Pourquoi cela devrait-il être un problème ? ». La raison, est toujours ce qui vous pousse à agir, ce qui vous pousse à hurler quand les choses atteignent un point aussi désolant que la situation même. L’amour, voilà ce qui noyais la raison, c’était l’amour qui me poussais à ne rien dire, qui me poussait à toujours m’inclinais, comment vous dire, le match n’étais pas à partie égale. L’eau envahissais trop vite mes yeux, je fus en quelques secondes recouvert par un fil voile blanc m’empêchant de voir quelconque chose ou personne distinctement. C’est à ce moment là que Evan plongea son regard dans le mien, la lumière du feu ardent brillant au plus profond de ses yeux me montrait là alors l’étendue du monstre que j’avais en face de moi. Il ajouta très subtilement « Et pourquoi l’avis d’un tricheur compte-t-il à ce point pour toi ? Car j’ai triché, j’ai brisé nos si précieuses règles tacites… » Je défiais son regard, refusant de me faire battre encore une fois à ce jeu là. Mon corps resta figé sur le sien, le jeune homme continuais son ascension fulgurante, je ne sentais plus ses caresses sur ma peau qui était devenue une peau frigide, mon cœur battait si fort, je ne parvenais à retrouver ma respiration, mes yeux me brulaient celui-ci m’embrassa puis lorsqu’il s’échoua une nouvelle fois près de ma gorge mes larmes coulèrent sans qu’il n’est nul loisir de les voir, coulant toujours vers le vide pour venir s’échoué sur les oreiller ou j’étais allongés, je sentais les mains d’Evan hottait le seul tissus qu’il me restais, je me retrouvais nue, et croyez moi, nue dans tout les sens du terme. Il hotta à son tour le siens, m’embrassa d’un baiser doux et léger qui se voulait tout à fais chaste. Il retint quelques instants ses mains près de ma taille, la dessinant avec une finesse incomparable, je relevais quelques peu mes jambes, afin qu’elle soit disposé tel des rempares autour de ce dernier. Ce qui était le pire à cet instant était que ce moment là était devenu pour moi un véritable cauchemar, cela faisait un mois qu’il ne m’avait pas touché et j’en aurais presque échangés ce moment là ou une nouvelle fois j’avais perdue à mon propre jeu. Il entra en moi d’une douceur méconnaissable, comme ci nous revenions à notre premier fois, je frémissais sous l’effet de son corps entrant dans le mien, il effectua quelques vas et viens très subtile comme par peur de me faire mal.

    Le plaisir que je ressentais était très léger, la douleur était beaucoup trop forte pour que l’acte puisse la faire passer outre. Mon corps se plié sous le sien, effectuant des ondes en parfaite harmonie avec le corps d’Evan pourtant, mon visage lui était toujours le même, de marbre, comme figés, je ne regardais plus Evan, je pleurais et pour qu’il ne voit rien je ne cessais de l’embrassant, lui donnant toujours quelques occupations pour ne pas qu’il se rende compte de la réalité des choses, le désir n’étais plus là. Ces paroles, voilà ce qui restait dans ma tête, voilà ce qui m’empêchait d’être véritablement sienne. Je me laissais gagner par les ondulations de son corps, laissant Evan me posséder entièrement. D’une voie plutôt froide que j’aurais voulut pourtant dissimuler je déclarais « tu as raison, ça ne pose aucun problème. Fais ce que tu as à faire. » Je donnais à mon tour un acoup, fuyant toujours et encore le regard de celui qui avait toujours été mon bourreau. Je retournais les deux corps toujours en contact, me retrouvant sur ce dernier, continuant nos ébats jusque là fulguraux. J’en profitais pour essuyez les larmes et une fois que mes yeux se retrouvèrent en contact des siens, je l’embrassais fougueusement et ajoutais « Pourquoi tant de douceur ? » cette phrase était un double sens, très nettement je ne voyais pas pourquoi il était aussi subtile avec moi, pourquoi il s’attardait autant sur un acte dont il n’avais pas envie tout d’abord et d’autant plus que je n’avais à ses yeux rien de plus qu’une autre, je ne voyais donc pas pourquoi il s’attarder tant sur moi.. Je continuais les vas et viens possédant à présent le dessus sur lui, j’avais tellement mal intérieurement que ce qu’il me faisait ressentir lorsqu’il entrait en moi apportait une certaine nuance à mes sentiment, en un sens, ça en rendais l’acte que plus intense, même si l’envie n’y étais plus, ce que je voulais s’est qu’il me fasse mal, une bonne fois pour toute et qu’ensuite je puisse enfin guérir de lui. « Ne ressens-tu pas autre chose que tout ce que tu as pu connaitre lorsque tu es en moi ». Les choses les plus insensés, même en sachant qu’il ne me répondrait peut-être pas, je tentais, je cherchais la souffrance, je cherchais la vérité, je prêchais le faux pour obtenir le vraie, c’était risqué, mais je m’en fichais, je n’avais plus rien à perdre, je voulais détruire ou attisé son envie, peu importe.
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Sam 29 Jan - 23:16

    Il était vrai que si la relation unissant le ténébreux Evan et la frêle Lilye était diaboliquement satisfaisante pour lui, était plus qu'un supplice pour elle. Evan l'avait prise sous son joug, parce qu'il l'avait trouvée à son goût mais aussi et surtout parce qu'il s'amusait de cette situation dans une satisfaction malsaine et écoeurante pour jolie blonde qui ne pouvait rien y faire. Car une fois perdues entre ses griffes, les victimes du jeune homme ne pouvaient que se débattre jusqu'à l'épuisement, ou demeurer sages et subir le jeu cruel d’Evan. Certes, Tyler n'était pas ainsi avec tout le monde, il résidait des personnes, ici, avec lesquelles il demeurait gentleman voire chaleureux et confiant, mais le paradoxe du jeune homme résidait dans le fait qu'il pouvait tout aussi bien demeurer votre ami que vous tombez dessus sans préavis. Le diable en personne avait pris Lilye sous son aile, et la belle ne pouvait rien faire ; souillée et brisée, Evan s'en amusait sans même penser à ses sentiments ni même la voir comme une jeune fille. Il la voyait d'avantage comme un objet dont il finirait sans doute par se lasser.

    La petite poupée tremblait sous ses mains expertes et mesquines, il n'était d'ailleurs pas à nier que cela satisfaisait amplement Evan qui se délectait de la sentir frissonner contre lui, chétive et fragile. Un jeu qui ne se profilait sans doute pas à armes égales, seulement aux yeux du jeune homme la seule faiblesse de la belle était de ne pas avoir une mentalité assez forte pour venir esquiver les manipulations de son bourreau qui en avait fait sa marionnette à sa propre disposition. Ce n'était pour lui qu'un jeu, ne cherchant pas à comprendre si cela la dégoutait ou si au contraire malgré ses regards implorants, elle s'en délectait elle aussi ; puisqu'elle ne demeurait qu'une poupée sans âme ni besoins, un objet de plus créé pour l'amuser. Et pourtant il ne pouvait s’en passer d’elle.

    Tandis qu’il continuait ses va-et viens ces larmes coulaient de plus belles sur ses joues, figée dans une posture de poupée de cire, l’absence de réaction de la demoiselle ne semblait pas déranger Evan plus que ça qui continuer sa petite affaire. Après tout c’était ce qu’elle voulait depuis le début.

    « Et tu pleures ? Pauvre petite princesse… De ce que je pourrais te faire ? »

    L’éclat malsain d’un rire bref se laissa percevoir tandis qu’il continuer. Paradoxalement ses gestes étaient doux, chastes ; comme ci il cherchaient à la protéger. Il jouait avec les sentiments de la demoiselle dans une adresse parfaite et perverse, s'amusant à faire descendre en elle le soulagement, aussi vite qu'il était monté.

    « Pourquoi tant de douceur ? »


    Un rire léger s'échappa des lèvres d’Evan comme il arqua les sourcils, amusé et étonné par l'audace de la demoiselle. Elle expédiait sa phrase comme si les actes de son bourreau demeuraient un fardeau pour elle... Et rapidement, elle tourna la situation en sa faveur.

    EVAN - « Voilà que mademoiselle ordonne... Soit. »

    C’est ainsi qu’il prit le dessus. La chevauchant. Le regard noir. Déjà le jeune homme se montrait soudain plus glacial, le regard presque méprisant pour la belle. Lui qui s'était montré tendre quelques secondes auparavant devenait soudain froid et distant. Elle aura ce qu’elle voudra. Soit. Sans le moindre sourire, sans la moindre hésitation, ses doigts se refermèrent durement sur son bras et ses coups de reins s'intensifiés, toujours de plus en plus fort, frappant ceux de Lilye tel un fouet... Toujours plus fort.

    EVAN -« Pas de tendresse, pas de douceur, pas de mensonges, juste nous deux et le ciel pour témoin… »
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Sam 29 Jan - 23:40

    La situation m’exaspéré, non Evan m’exaspéré, sa dérision, sa façon de toujours mentir même quand il est démasquer. « Et tu pleures ? Pauvre petite princesse… De ce que je pourrais te faire ? » Ces paroles retentirent dans la pièce comme un claquement de feu, un rapide et assourdissent claquement annonçant les ténèbres. La raison, voilà, elle ressurgissait, même dans un moment comme celui-ci où j’aurais du être au septième ciel je me retrouvais encore confrontés à cette même raison, celle qui me rappelais toujours qu’il me faisait l’amour comme il leurs faisait l’amour, et, étrangement, je ne parvenais plus à me mentir, il ne ressentait strictement rien pour moi, je n’étais qu’une poupée de plus avec qui jouer, jusqu’au jour où jouer avec moi ne s’avérerais plus aussi divertissent. A ces mots, je ne trouvais absolument rien à lui répondre, je restais silencieuse, les larmes coulant sans jamais qu’on puisse entendre le moindre son sortir de ma bouche, je souffrais, intérieurement, c’était la seule chose à faire, ça l’avais toujours étais.

    Les choses se passèrent très vite, je me retrouvais à nouveau dominer avant même d’avoir pu achever mes desseins, Evan se rua brutalement sur moi, le regard pervers, prétentieux, méprisant, je le regardais, ne laissant jamais aucune expression venir accabler mon visage, ni la douleur, ni l’envie, ni l’amour, mes yeux étaient vide, mon cœur avait repris une allure tout à fais commune, j’étais un peu dans une phase de réflexion intense lié à la souffrance que j’éprouvais. Je fus extirpé de cet état au fur et à mesure que les bras d’Evan serraient les miens et que ses coups de reins frappaient les miens laissant une amère douleur. Le jeune homme cherchait sur mon visage quelconque trace du mal que j’avais, rien, mon visage était resté figé, des larmes coulant de mes yeux inondés d’eau. « Pas de tendresse, pas de douceur, pas de mensonges, juste nous deux et le ciel pour témoin… » Ces mots ne me heurtaient point l’esprit, ils glissèrent sur moi et spontanément j’affirmais en guise de réponse « tu as raison, rien. Ça résume assez bien notre histoire. »

    J’entrais dans son jeu, me laissant aller à l’ondulation de son corps fracassant mes reins grâce aux siens à chaque fois que nos corps s’entrechoquaient. Harmonieusement, je les suivais les rendant plus fréquent et plus fort, je le regardais dans les yeux, laissant la plus profonde haine m’envahir, j’approchais d’un geste rapide ma bouche de la sienne et déclarait « joue avec moi comme tu sais si bien le faire » Lilye l’invitais clairement à exercer ses pires torpeur, elle ne dirait rien, elle voulait se rendre compte de l’homme qu’étais le jeune homme se demandant sans cesse pourquoi elle ne tombais pas amoureux des bons homme, elle aurait préférée être amoureuse d’un homme comme Jayden, de ce battre pour une cause qui en vaudrais la peine mais là, le combat n’avais même pas lieu d’être. Evan ne voulait pas que Lilye se batte pour lui, et encore moins il ne considérait pas Lilye comme importante, encore une fois il avait su lui montré qu’elle n’était « rien ». Je l’embrassais, collant mes lèvres sur les siennes avec passion, mes joues humides vinrent toucher son visage chaud, mes poignets sous la force de ses mains commençaient à céder, je n’essayais plus de me dégager tant il me serrait chaque mouvement était une véritable torture.
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Dim 30 Jan - 2:32

    LILIYE - « tu as raison, rien. Ça résume assez bien notre
    histoire. »


    Nietzsche a dit; si vous regardez longtemps au fond des abysses, les abysses voient au fond de vous. Ça fait longtemps, que les abysses ont pris possessions de mon cops et de mon âme. Je préfère passer pour un enfoiré que pour un faible. Aujourd'hui ma vie se résume à m'amuser. Immature certains diront, idiot vous répondrons-t-il. Pour moi, cette vie a au moins le privilège de ne pas poursuivre des rêves qui ne sont que des chimères. Vivre de sexe, de drogue et de rock'n'roll est ma manière de sourire, de vivre heureux, de planer sans penser à ce qui me tourmente. Je suis un idiot ?! Pensez ce que vous voulez, je ne demande rien. Et n'essayez pas d'approcher, je pourrais rapidement vous en faire voir de toutes les couleurs, vous rabaisser aussi bas que terre, ça ne me gêne pas. Je n'ai aucunement un coeur attendri et l'amour est bien futile, inexistant à mes yeux, je ne m'attache que de l'essentiel. Je fais tout dans l'excès, je possède, je détruis, je bois, je fume, je passe des soirées torrides. Je ne vis pas d'amour et d'eau fraîche loin de là. Ma vie n'est qu'un jeu. Un jeu malsain que je profite tous les jours. Et si je fous ma vie en l'air, c'est que c'était mon heure. Autant en profiter avant que la vie vous dévore de l'intérieur. Egoiste et sadique ?! J'assume complétement, je n'ai fois en rien si ce n'est en moi. Les gens qui m'entourent sont ni plus ni moins que des divertissements et plus loin que la case sexe il n'y a rien quatre-vingt-dix-neuf pourcent du temps.

    EVAN - « Dis-moi ce que tu veux vraiment... juste une personne
    qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous
    abandonnée, n'est-ce pas ? »


    Bien sûr qu'il était cruel, Evan était connu pour être passé maître dans l'art d'entailler la chair et l'âme par ses syllabes acérées, et il n'épargnerait en rien la belle Lilye. Parce que sentir cette souffrance lui faisait du bien, parce qu'il aimait ce regard implorant, parce que pour lui, faire éclater la vérité était grisant, quand bien même elle était blessante, éternel égocentrique qu'il était. En quelques secondes donc, Evan avait frappé par deux fois la petite blondie par la seule force de ses mots cassants : qu'elle n'existait pas à ses yeux, et qu'elle demeurait seule, abandonnée de tous. Pour autant la belle restait forte, là où beaucoup auraient fléchi sous le poids de cette cruauté vexante, elle demeurait debout, toujours aussi chétive et faible, pas aussi forte qu'elle l'aurait souhaité puisque des larmes coulaient sur ses joues mais le dos droit tout de même.

    Evan savait pertinemment qu'il contrôlait aussi bien son corps que son âme, se montrant à la fois bourreau et prince. Bourreau par l'enfer psychologique qu'il lui faisait vivre, prince par ses gestes et ses baisers tendres qui en vérité n'étaient là que pour la voir s'accrocher un peu plus à lui.

    LILYE - « joue avec moi comme tu sais si bien le faire »

    Il esquissa un sourire amusé qui ne l'était pas tant, car mué dans une colère froide, ses rictus n'étaient que diablement ironiques quand il riait jaune. La brutalisant avec ses coups de rein qu’elle répondait presque avec envie. Le petit ange devait comprenne que le diable n'était pas fait pour elle, qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas tomber dans le piège des affres de l'amour, qu’elle souffrirait dans ses bras

    EVAN -]« Tu vaux mieux qu'un diable comme moi, je ne devrai pas même avoir à te dire tout cela pour que tu en prennes conscience. Tu veux souffrir une dernière fois Liliye ? ... Tu n'es rien à mes yeux. »

    Dernier coup de grâce, le plus meurtrier, le plus lancinant, le plus mensonger peut-être, quand de sa voix suave et ferme, Evan s'obstinait à insuffler une dernière fois son venin au petit ange meurtri qui n'avait rien demandé... Sinon qu'un peu de douceur qu'il aurait aimé lui desservir encore. Mais cela aurait été contre sa nature de bourreau qu'il demeurait vraiment.
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Dim 30 Jan - 11:49

    « Dis-moi ce que tu veux vraiment... juste une personne qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous abandonnée, n'est-ce pas ? » Ce qui était grisant, stupide et ce que je ne parvenais pas à expliquer s’était la prétention de ce dernier, il croyait connaitre tout les sujets, ignorant bien que moi aussi je puisse le trahir à mon tour, et, ces mots ne faisais que me donner envie de lui glisser entre les doigts, de m’échapper car aujourd’hui s’en étais tellement horrible. Je lui souriais mielleusement, mes yeux se stoppèrent nettement dans son regard, je prenais le soin d’articuler correctement sans laisser ma souffrance ou quelconque tremblement de ma voix. « Tu crois tout savoir Evan, mais tu ne sais rien, strictement rien. » La voix un peu tremblante faisait largement ressentir les appels de détresse du cœur de cette dernière, et bien qu’elle hurlait extrêmement fort intérieurement, personne ne l’entendais ou tout le monde faisais mine de ne rien entendre.

    Je vous passe bien tout les long moments durant lesquels le jeune homme s’offrais son double plaisir l’un en entrant en moi et, l’autre en me rabaissant, ce qu’il avait toujours adoré faire aussi loin que je m’en souvienne, mais j’imagine que les choses se sont arrêter précisément, lorsqu’il à prononcer cette phrase.

    « Tu vaux mieux qu'un diable comme moi, je ne devrai pas même avoir à te dire tout cela pour que tu en prennes conscience. Tu veux souffrir une dernière fois Liliye ? ... Tu n'es rien à mes yeux. » Dès le début de cette phrase je la sentais assassine, mon corps se crispa une ultime fois, mes yeux s’inondèrent à nouveau, cette fois ci plus vite laissant un torrent s’évacué cette fois ci. Dans la pièce, pas un bruit, seul le silence puis un essoufflement, le miens, je sentais mon cœur explosé dans ma poitrine, battant toujours plus fort. Je mordillais la lèvre, pour ne toujours rien montré, mais, j’imaginais que cette fois-ci était celle de trop, je ne voulais pas continuer à faire comme si tout aller bien, je ne voulais pas parler, ni même le regarder, jamais je n’avais autant souhaité qu’il disparaisse, et ce qui me choquais le plus était que ce besoin en devenait vitale tant la souffrance tordais mon corps de douleurs. Je poussais violemment ce dernier qui se retrouvais à mes côtés, assis sur le lit, je le regardais, dans un long silence, sans pour autant ne rien lui dire, je me mordillais rapidement la lèvre inférieure, ma main figeais se déplaça à une vitesse grand v pour venir s’échoué sur la joue de ce dernier.

    Je sortais précipitamment du lit, récupérant ma robe que j’enfilais pour ne plus être aussi mal que je l’étais, m’habiller rabaisser déjà le niveau d’humiliation dans lequel je me trouvais, je pleurais, hésitante, ne sachant pas où aller tant mon esprit était perdue. J’attrapais mon téléphone et y voyais le prénom de Jayden sur l’écran qui m’avais dis de le rejoindre un peu plus tard… Ce qui était sur, s’est que je ne souhaiter ce mal à personne, celui qui me dévorais de l’intérieure, les coups de poignard qu’a chaque fois que j’entre apercevais son regard je me prenais droit au cœur. De là où j’étais je le regardais une dernière fois, froide, hautaine, s’était comme si il avait susciter en moi une haine ayant englouti sur son passage tout ce qu’il y avais là, i compris l’amour, je savais que dans ce genre de moment, l’amour ne devais pas et ne viendrais pas en aide, je le regrettais déjà mais le jeu venait de lui, il était après tout normale qu’il gagne en pleine connaissance des règles, et en pleine possession des pouvoirs surtout.

    « Va t’en et ne reviens jamais. Tu es mort pour moi » Des paroles d’une telle cruauté, d’une voie tremblante, je rejoignais le canapé un peu plus loin, celui-ci tournant le dos au lit et donc à Evan étant poster dessus. Boitant quelques peu du fais de ce que nous venions de faire, je me hâtait vers celui-ci, m’y asseyant et libèrent tout les flots laissant envahir ma robe tel les chutes du Niagara, s’était carrément, purement, simplement de la scarification, s’en était à tout point semblable, je me faisais souffrir presque spontanément dans le seul but de toujours le garder mais, je ne savais pas, si s’était réellement ce dont j’avais envie, à long terme, je ne savais pas si après tant d’années, il y avais quelque chose à sauver. Je m’avançais vers le whisky, disposé dans le coin de notre chambre, je remplissais un verre que j’avalais en Buffalo, avant de regagner le canapé, un autre dans la main. Je l’avalais d’un trait, une nouvelle fois, ma haine était tel que mes yeux s’étaient grisés, leurs couleurs n’étais plus aussi étincelante, le bleu n’avais plus rien à voir avec celui de la mer des caraïbes, s’était d’avantage un ciel orageux où résonnaient les paroles, inlassablement « tu n’es rien, tu n’es rien, tu n’es rien. » je fermais les yeux, tout ce que je voulais s’était que ses voies disparaissent de ma tête, qu’elle s’en aille et que je sois enfin, en paix. Je jetais le verre dans le mur, celui-ci se fracassais venant à rompre le silence pesant de la pièce.
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Ven 4 Fév - 20:14

    Ses paroles blessantes ne l'avaient pas épargnée, la heurtant de plein fouet la jeune fille ravala néanmoins ses larmes salées dans la volonté de rester fière et droite. C'était trop tard néanmoins pour rattraper un tant soit peu de dignité ; aux yeux d’Evan, Lilye avait toujours été trop faible et fragile, puisque se laissant diriger par son cruel bourreau qui l'avait brisée maintes fois, ce n'était donc guère aujourd'hui qu'il commencerait à l'estimer en tant que telle. Néanmoins n'était-ce pas la fragilité de la jolie blonde qui le faisait légèrement plier : s'il demeurait diable cynique et cassant, il s'était volontiers fait passé pour un prince doux et attentionné. Chose difficile voir improbable à faire avec une personne que l'on n'estimait pas à sa juste valeur. Néanmoins, quelque chose échappait à Lilye; la pauvre jeune fille ne devait sans doute pas savoir qu'elle n'était pas la première à qui Evan avait desservi autant de douceur avant de jeter les demoiselles. C'était la marque d'un manipulateur de génie, l'empreinte du sadique notoire, la signature d'un rusé avisé qui savait que simplement ainsi, ses petites victimes s'attacheraient à lui et finiraient par revenir. Parce qu'en somme, elles en concluaient toutes la même chose : certes, Tyler avait été un salaud, mais il avait su aussi se montrer terriblement doux, aussi on ne pouvait lui en vouloir complètement. Pathétique et grisant, elles réagissaient toutes de la même manière. Mais la donne changeait quand il avait affaire à une jeune fille des plus frêles et fragiles : son opposé extrême le ramenant à sa condition de bourreau qu'il aimait tant. En un sens, la douceur du petit ange lui faisait du bien, néanmoins il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette terrible colère qui s'attisait au fur et à mesure des conversations. Evan avait horreur de se prendre la tête, il fuyait bien souvent les conversations du genre ou y mettaient un terme avec cynisme, froideur et cruauté. Et le fait de voir que ses paroles crues ne lui entaillaient pas la chair plus que cela, attisèrent en ses prunelles des flammes ravageuses pleines d'une colère froide.

    LILYE -« Tu crois tout savoir Evan, mais tu ne sais rien, strictement rien. »

    Les larmes coula à flot sur ses joues et pourtant la seule chose qui le préoccuper à l’instant était sa phrase. Qu’est-ce qu’il devait savoir ? Il n’était qu’un salaud égoïste Sans doute avait-elle sifflée cette remarque seulement pour le provoquer et le faire douter.

    EVAN - « Possible. » fit-il dans un murmure suave avant de reposer son regard sombre brillant d'une étrange lueur sur le visage de Lilye. « J'ignore en vérité pourquoi tu me dis ça mais sache une chose, je ne sais vraiment pas ce que j’ai foutu avec toi pendant tous ces longs mois. » Elle se rendrait compte bien assez tôt qu'il n'était pas prudent pour elle de chercher à jouer avec un fou ; les fous gagnent toujours, ils n'ont pas conscience de ce qui les entoure ; ou, comme lui, il s’en fiche royalement. Et contre toute attente –ou pas- sa main calqua et atterrir sur sa joue. Un feu ardent et dévastateur me brisait les entrailles. De la colère ? Il y avait de fortes chances. Son geste m’entaillait la peau, tels de petits poignards. Ce n’était pas tellement la gifle mais plutôt le geste en lui-même. Son regard haineux et son geste. Elle sait comment me faire du mal. Ou faire pression. Appuyer là, relâcher. Titiller par-là puis, là. Il voulait lui faire mal, la détruire. Elle le rejeta d’elle, se dépêchant d’être loin de lui, s’habillant rapidement même si ses larmes l’empêcher d’être aussi rapide qu’elle ne l’aurait souhaité. Sans le moindre sourire, sans la moindre hésitation, ses doigts se refermèrent durement sur son bras, l’obligeant à se rapprocher de lui tout en se moquant de la moindre de ses réactions, persistant dans cette indifférence narquoise.

    EVAN - « Tu voulais que je sois un homme ! Non ? »

    Une voix froide, tranchante ; le bourreau avait repris ses droits. Mais pas pour longtemps …

    LILYE - « Va-t’en et ne reviens jamais. Tu es mort pour moi »

    Un point que la jeune fille avait marqué. Qu'avait-il attendu pour partir, pourquoi ne s'était-il pas contenté de lui lâcher la main pour passer le seuil de la porte... Le regard d’Evan plongeant dans les prunelles embuées de Lilye se faisait extrêmement glacial, et contre toute attente, de par sa personnalité excessive qui le rendait bien souvent incernable, il sentit monter en lui cette envie farouche de lui faire physiquement du mal. Pour la faire taire, pour qu'elle comprenne, ou tout simplement parce qu'elle ne faisait qu'attiser sa colère. Moins Evan comprenait ce qu'il ressentait, plus il se trouvait troublé et perdu, et plus cela l'énervait. Malheureusement ses colères trop violentes n'étaient pas inconnues de ses camarades qui en comprenaient rarement la cause. Restant impassible mais terriblement sombre et froid, le jeune homme ne cillait pas, pas plus qu'il ne rétorqua un mot. Abandonnant l'idée de s'en prendre à la jolie blonde parce qu'il sentait déjà que les conséquences en seraient terribles pour Lilye, Evan tourna les talons, s'avançant vers la porte prête à partir, lorsque son verre rentra en collision avec le mur du salon. Néanmoins le jeune homme ne se stoppa pas, du moins pas tout de suite, enfin il se décida à se retourner vers sa blonde.

    EVAN - « La vie est injuste, tu devrais le savoir. »

    Un regard méprisant envers la pauvre jeune fille en larmes pourtant si touchante. Le diable était atroce, ce matin, et était bien loin de s'apparenter à ce prince trop doux qu'il avait été la veille. Pourtant, Evan était encore là, à la regarder, à lui parler, à tenter de lui prouver qu'il ne s'attacherait jamais à elle. Sa présence encore en ces lieux était la preuve concrète que finalement quelque part, il ne voulait pas partir. Ses mots haineux s'alliaient avec le rythme de son myocarde s'agitant doucement lorsqu'il toisait le visage d'ange de la jeune fille ; il avait cette envie de la briser d'avantage, comme de la prendre dans ses bras, réactions complexes et opposées qui trahissaient son esprit indiscernable.


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