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Svetlana Angst
Svetlana Angst
i'm a little newbie
AVATAR : CORA.
✱ ÂGE : 37
✱ QUARTIER : PACIFIC HEIGHTS.
✱ COLOCATAIRES : SEULE.
i'm a little newbie
Mar 6 Jan - 16:27


Tu n'as aucune idée du pourquoi tu te retrouves devant sa porte, à attendre qu'il t'ouvre comme s'il ne s'était jamais rien passé. Comme si rien n'avait creusé la distance entre vous. Ta raison te dit que tu n'as rien à faire ici et que dans tous les cas, ça ne changerait pas grand chose. Tu es hallucinée par tes insomnies, ne distinguant plus quelle est l'heure la plus appropriée pour rendre visite à quelqu'un, à Léo dont tu n'as plus aucune nouvelles depuis des semaines. Voire des mois. Tu ne sais plus, tu as perdu le fil depuis que tu as rencontré cet homme qui est ton mari aujourd'hui. La confusion te brouille la vue, tes identités s'entre-mêlent et tu te sens presque schizophrène en voyant le contraste entre celle que tu étais et celle que tu es aujourd'hui. Tu voudrais comprendre mais à la place de ça, tu tournes en rond. Dans le vide. Sans que personne ne t'écoute réellement. C'est plutôt con, ce tourbillon dans lequel tu t'es jetée les yeux fermés mais c'est sûrement trop tard pour faire marche-arrière alors tu plonges, toujours un peu plus dans les dédales d'une vie que tu ne saisis qu'à moitié.

Tu es sûrement là devant chez lui pour te tester, pour voir si tes limites sont dessinées ou si elles ne sont qu'un mirage dans lequel tu t'es enfermée. Le silence de l'obscurité te fait frissonner un peu, le froid n'arrange rien. Il fait nuit depuis longtemps et pourtant, tu espères qu'il t'ouvrira. Tant pis s'il te dit de dégager, l'idée de déguerpir n'est pas vraiment dans tes plans et tu ne comptes pas lui laisser le choix. Avec un peu de chance, ça créera de l'électricité dans l'air et tu auras donc l'occasion de te réveiller.
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Léo Delattre
Léo Delattre
all i care about is money
AVATAR : nicoco.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : castro.
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Mar 6 Jan - 23:43

Tu rentres tard du travail comme toujours, tu es encore à moitié imprégné de tout l’alcool hors de prix qu’on t’a offert. Les vieilles savent y faire question fêtes. Du champagne à s’en faire exploser la vessie et de l’alcool fort pour bien se nettoyer les veines. Certaines prennent des rails ou des pilules mais tu leur laisse ça, peut-être quand tu seras ridé et pathétique comme elles. Pas avant. Tu balances tes chaussures contre le mur de ton entrée et te jettes sous la douche. Tu sens encore le parfum de ta cliente de ce soir, ça te dégoute un peu mais au moins tu n’as pas donné ton corps. Gigolo, très peu pour toi, tu vends ton image pas ton sexe. Un caleçon et un survêtement vieux comme le monde, ta tenue d’épave est enfin au point. C’est là que tu te sens le mieux, au plus bas, avec ta bouteille de whisky en main devant ta télé qui braille sans que tu n'y fasse attention. Tu bois des gorgées au goulot, tu sens les flammes descendre jusqu’en bas et se battre avec ton acide gastrique. Tu vois déjà flou quand quelqu’un sonne à ta porte. Tu tires le battant pour trouver une petite brune de l’autre côté. Tu fronces les sourcils pour déchiffrer ses traits au milieu du brouillard qu’est ton cerveau. Svet, à ta porte et plus enceinte. Tu fixes son ventre pendant quelques secondes avant de te poser les bonnes questions. « Qu’est-ce que tu veux ? Ton mari t’as foutu dehors en gardant le gosse ? » Ton sourire carnassier ne cesse de s’agrandir malgré la pointe d'amertume dans ta voix. Tu es complètement ivre mais c’est pas grave, tu l’étais la plupart du temps avec elle. Tu restes un moment à la regarder dans les yeux sans rien dire et soudainement tu te pousses du passage pour la laisser entrer. « Je t’en prie. »
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Svetlana Angst
Svetlana Angst
i'm a little newbie
AVATAR : CORA.
✱ ÂGE : 37
✱ QUARTIER : PACIFIC HEIGHTS.
✱ COLOCATAIRES : SEULE.
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Mer 7 Jan - 17:51


Errer alors qu'il fait nuit, ça fait partie de tes habitudes lorsque tu ne parviens pas à fermer l'oeil. Depuis toujours. Tu aimes vagabonder. L'ambiance est différente une fois que le jour s'est fait la malle. Il t'ouvre la porte assez rapidement et l'état dans lequel tu le retrouves ne t'étonne que très peu. Les yeux embués, la posture bancale. Il est ivre, tu le sais mais tu t'en fous. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu le voyais ainsi et puis tu n'es pas le genre de fille à être décontenancée pour si peu. C'est comme ça tu l'as connu après tout. Tu prends le temps de l'observer alors que tu vois ses prunelles descendre vers ton ventre. Fini la grossesse. Depuis un petit temps maintenant. Qu’est-ce que tu veux ? Ton mari t’as foutu dehors en gardant le gosse ? Son sourire est plus agressif que chaleureux et tu ne peux que te sentir amusée par son attitude. Tu as définitivement des goûts étranges en ce qui concerne tes conquêtes masculines. Des petits cons à la belle gueule et une certaine allure. Est-ce que tu regrettes ? Pas le moins du monde et c'est ça ton problème. Ne parle pas de mon mari, veux-tu ? C'est préférable. Ils n'appartiennent pas au même monde. Léo fait partie de ton passé sale. Salazar est loin de tout ça. Pourtant t'es à sa porte ce soir et ça, tu n'es pas en mesure de le nier. Tu ne fais que soutenir son regard, sans ciller une seconde avant qu'il ne se bouge pour te laisser entrer. Je t’en prie. Tu t'avances à l'intérieur de sa demeure, enlevant ta paire de talons une fois qu'il referme la porte derrière lui. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire par amusement lorsque tu le vois marcher. Ivre, pour changer. Tu n'as jamais compris pourquoi Léo buvait autant. Ça t'a toujours interpellé sans que tu ne le montres réellement. Là encore, tu y penses mais comme d'habitude, tu joues le rôle de celle qui se fout de tout. Voyant la bouteille de whisky sur la table basse, tu prends place dans un des coins du canapé te penchant quelque peu pour attraper l'alcool. Tu en bois une gorgée sans te gêner avant de tracer avec ton doigt le contour du goulot. Visite de courtoisie. Ça te dérange ? Ton regard rencontre le sien à nouveau, attendant déjà sa réaction.
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Léo Delattre
Léo Delattre
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AVATAR : nicoco.
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Jeu 8 Jan - 16:18

Très peu de personnes t’acceptent comme tu es, très peu de personnes te comprennent vraiment. Tu aimes à croire que Svet appartient à cette partie infime de tes connaissances, tu sais qu’elle est différente du commun des mortels et c’est ça qui t’as d’abord attiré chez elle. Pas son visage, ni son corps ou ses cheveux blonds à l’époque. Et le temps que vous avez passé ensemble, qui parait déjà être éloigné par des millions d’années, t’as prouvé que ta violence naturelle et son autodestruction caractéristique se mariaient parfaitement pour créer quelque chose de sombre mais qui apportait à elle comme à toi ce dont vous aviez besoin. « Ne parle pas de mon mari, veux-tu ? » Tu te fous bien de ce qui peut la mettre mal à l’aise ou lui déplaire mais tu te tais pour l’instant. Tu ne voudrais tout de même pas déjà gâcher vos retrouvailles. Tu hausses les épaules, pas vraiment sur de savoir pourquoi elle ne tient pas à en parler. Enfin, ce n’est pas comme si c’était réellement important. Svet fini par se décider à entrer et tu la suis dans le salon après avoir fermé la porte derrière elle. Tu la vois te regarder pendant que tu te déplaces dans ton appartement, un sourire aux lèvres. « Ivre, pour changer. » Tu te figes un instant, ton regard faisant un peu le tour de la pièce avant de trouver où est ton invité. Tu détestes que l’on te fasse remarquer ton état. Tu sais que tu as bu, tu sais pourquoi et tu es dans l’état exacte que tu recherchais alors te le rappeler une nouvelle fois ne fais que te mettre sur les nerfs. « Je vois que tu ne sais toujours pas fermer ta bouche quand il le faut. » Tu dis un peu entre tes dents, l’alcool ayant fait disparaitre le filtre censé t’empêcher de dire des choses de ce genre. Elle boit une gorgée au goulot et tu t’appuies contre le mur le plus proche, ton équilibre commence à te lâcher doucement. « Visite de courtoisie. Ça te dérange ? » Son regard plonge dans le tiens et malgré ta vision faussée par l’alcool tu peux toujours sentir cette électricité inévitable entre vous deux. Dos au mur, physiquement comme métaphoriquement, tu croises les bras. Tu décides de ne pas répondre à sa question pour ne pas lui donner la satisfaction qu’elle recherche, non, ça ne te dérange pas qu’elle soit là. C’est même le contraire. « Je suis déçu, tu aurais au moins pu faire l’effort de mourir pendant l’accouchement. »
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Svetlana Angst
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Jeu 8 Jan - 23:20


Il ne faut pas être devin pour comprendre que sa réaction n'est pas des plus apaisées. Ta remarque l'a froissé, peut-être pas énormément mais suffisamment pour que ça l'agace et qu'il commence à débiter quelques mots souillés par le mépris. Je vois que tu ne sais toujours pas fermer ta bouche quand il le faut. Ton expression reste neutre et pourtant tu es satisfaite de cette subtile agression. Acte digne d'une enfant capricieuse mais après tout, n'est-ce pas ce que tu es ? Silencieuse, l'alcool revient enflammer ta trachée quelques secondes avant que tu ne remettes la bouteille à sa place. Tu ne peux pas t'empêcher d'observer l'appartement du jeune homme, t'accrochant au passage à quelques détails futiles mais qui, sur le moment, t'intéressent beaucoup. Puisqu'il n'est pas décidé à répondre à ta question, tu t'occupes l'esprit avec la mémorisation mais tes prunelles reviennent vite naviguer dans l'océan tumultueux de ses iris. Contre le mur, il a l'air de rien. L'alcool peut vraiment mettre les gens dans des états impensables. Tu soupires à cette vision pour cacher ton trouble face à sa présence. Cela fait des mois certes mais les souvenirs sont tes propres lames de rasoir et Léo fait partie de ces souvenirs. Je suis déçu, tu aurais au moins pu faire l’effort de mourir pendant l’accouchement. Tu t'esclaffes de rire quand tu entends ça. Oh, vraiment ? Ce n'est pas comme si ça ne t'avait pas traversé l'esprit au moins une fois et pourtant, tu es bien là. En chair et en os.  Tu me brises le coeur Léo, je ne m'en remettrais pas. Ton ironie est scandaleuse par moment et elle se perçoit lorsque tu t'adresses à lui. En attendant, tu as plus l'allure d'un suicidaire que moi, là. Cette fois, ton sourire revient comme pour enfoncer le clou que tu venais tout juste de poser. Le suicide assisté est légal à Washington, si ça t'intéresse. Tu ne le penses pas et pourtant tu ne parviens pas à regretter tes mots. À ce jeu-là, vous êtes deux et du plus loin que tu puisses te rappeler, les choses ont toujours été ainsi entre vous. Ou presque. Le problème, c'est que tu as toujours perçu en lui quelque chose qui reflète une partie de toi-même. Et c'est ce qui t'as toujours ramené à lui, bien que tu sois dégoûtée par l'idée de ressentir un quelconque attachement pour quelqu'un de ce genre. À l'époque, il appartenait à ces nuits de violence dont tu avais besoin pour vivre. Comme un électrochoc pour te rappeler que toi aussi, tu étais humaine.
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Léo Delattre
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✱ QUARTIER : castro.
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Ven 9 Jan - 22:50


« Tu me brises le cœur Léo, je ne m'en remettrais pas. » Le genre de réponse qu’elle adore, sarcastique au possible. Tu ris en soufflant du nez, un sourire discret aux lèvres. Svetlana est une joueuse, une manipulatrice de première ordre et tu commences à bien la connaitre. Tu sais bien que si elle est là ce soir c’est qu’elle attend quelque chose de ta part car dans le cas contraire tu ne l’aurais surement jamais revue. Tu te demandes ce que tu as de plus que son mari, sans parler de tes parties intimes qui sont surement mieux, pour qu’elle vienne te voir en pleine nuit. Surtout en appelant ça une « visite de courtoisie », tu pensais vraiment que parce qu’elle est mariée et a un gosse elle t’avait oublié. Mais tu ne pouvais pas te plaindre de sa venue, elle était l’une de tes distractions favorite. Elle se laissait faire la plupart du temps et devenait ta petite chose à balancer dans tous les sens pour te défouler. Ton sac de sable, ton punching-ball, ta poupée gonflable. Oui, Svet t’a manqué.« En attendant, tu as plus l'allure d'un suicidaire que moi, là. » Tu t’étais perdu dans tes pensées mais ce qu’elle vient de dire à arrêté ton cerveau net. Tu sens la rage sprinter dans chaque millimètre de ton corps, tu te tends complètement pour ne pas lui sauter à la gorge. Tu trembles, tu la regardes dans le blanc des yeux et t’approches pas à pas d’elle, lentement. Sa facilité à appuyer exactement là où ça fait mal te laisse perplexe, comment fait-elle ? Peut-être qu’elle en savait beaucoup plus sur toi que ce que tu pensais. « Le suicide assisté est légal à Washington, si ça t'intéresse. » Un deuxième shoot d’adrénaline qu’elle t’offre sur un plateau d’argent. Ta main agrippe ses cheveux avec force pour lui tirer la tête en arrière pendant que ton visage se penche un peu sur le sien. « Mais je rêve, elle montre les crocs. » Tu tires un coup sec sur ta prise, tendant sa gorge vers l’arrière. Tu récupères ta bouteille dans sa main alors que tu pousses violemment sa tête dans la direction opposée. Sur ce tu lâches un long soupire et lui tourne le dos pour boire une grosse et longue gorgée de whisky. « Qu’est-ce qu’il y a, Monsieur ne te donne pas ta fessée quotidienne ? » Tu te fais rire.
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Svetlana Angst
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Lun 12 Jan - 21:14


La simplicité n'existe pas avec lui. Toute la pseudo relation que vous entretenez n'est basée que sur deux choses : le sexe et l'échange de bons procédés. Il ne t'a jamais vu comme plus que ça ; la fille à sauter, à balancer entre quatre murs pour qu'il passe ses nerfs atrophiés. Et toi non plus, tu ne l'as jamais vu autrement que comme celui qui t'apportait ta dose d'adrénaline quotidienne. L'orgasme en bonus. Au même titre que les autres connards qui traînent dans ton existence. Rien de différent. Rien de spécifique. Et pourtant si tu es là ce soir, c'est que son absence a crée un vide. Une place manquante qui fait que tu t'es décidée à venir prendre de ses nouvelles ou plutôt lui rappeler les quelques souvenirs que vous aviez partagé il fut un temps. Ça te paraît loin tout ça mais ça ne l'est pas. Le temps, tu ne le cautionnes plus depuis un moment. Tu n'as pas su te remettre dans la routine depuis tes soucis de l'an dernier. Léo n'était qu'une distraction parmi tant d'autres. Tu le voyais seulement plus souvent que d'autres et c'est sûrement pour cette raison qu'un manque s'est installé en toi lorsque tu as ralenti tes dépravations. Dans ton métier, des dépressifs, tu en as vu des centaines. Analyses après analyses, tu as su en retirer les traits caractéristiques. Les gestes indicateurs qui ne trompent pas. Ces gestes, tu les as retrouvé en Léo mais tu n'es jamais parvenu à creuser suffisamment pour qu'il t'en parle et qu'il crache la bile. Alors tu n'as pas insisté et tu t'en servais parfois pour attiser sa haine envers toi. La plupart des gens fuient la haine par peur. Par faiblesse. Par fainéantise. Toi tu vas la chercher et tu t'en sers d'une étrange façon. Tu aimes ses réactions, tu les attrapes au vol pour satisfaire tes bas instincts. Les épines que tu viens de lui balancer en plein visage en sont la preuve puisqu'il ne tarde pas à comprendre l'allusion. Comme prévu, il vient jusqu'à toi, les yeux empreints d'agressivité. L'une de ses mains s'agrippe à ta chevelure avec violence et tu sens déjà l'agitation de cette frénésie carnassière te chatouiller l'épine dorsale. Cette même frénésie qui te rend dépendante à ce genre de brutalité. Ta tête en arrière, tu ne parviens pourtant pas à te détacher de son regard. Mais je rêve, elle montre les crocs. Il tire une seconde fois alors que tu grimaces, partagée entre la satisfaction et la douleur. Ton juste milieu personnel. Il récupère sa bouteille avant de te pousser durement dans le sens opposé. Les battements de ton coeur sont plus rapides et au lieu de riposter comme toutes personnes logiques et sensées, tu restes là. Profitant des moindres sensations qui te traversent après cette légère altercation. Qu’est-ce qu’il y a, Monsieur ne te donne pas ta fessée quotidienne ? Pour taper dans le mille, c'est taper dans le mille. Léo n'est pas aussi con qu'il t'arrive de le penser. Peu de gens sont aptes à comprendre ton rapport avec la violence et tu sais que ton mari ne peut pas te faire de mal. Il est de ces quelques rares personnes à comprendre le problème et à refuser d'y participer. Je ne savais pas que mon mari était un sujet aussi intéressant à tes yeux pour que tu le cites deux fois en à peine quelques minutes. Tu réponds calmement, comme si rien ne s'était passé du tout. Il se trouve, en réalité, que tu me manquais. Autant jouer sur la franchise en prétendant être ironique. Le sourire enjoué en plus. Il est plus sage de te radoucir tout de même.
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Léo Delattre
Léo Delattre
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Ven 23 Jan - 18:27

Tu voudrais pouvoir mentir en disant que ce qu’elle t’a dit ne t’atteint pas, tu rêves de ne plus rien ressentir depuis des années mais tu ne peux pas changer ce qui te reste d’humanité. Seuls tes sentiments et tes émotions incontrôlables démontrent que tu n’es pas devenu un robot sans cœur. Ton unique désir serait de te planter une aiguille d’anesthésiant en plein organe vital pour l’endormir une bonne fois pour toute. Boire encore une gorgée d’alcool pur pour faire passer ses mots, elle t’a mis en face de ce que tu redoutes le plus. Toi-même, tes propres démons qui chaque jours essayent de te couler un peu plus par les pieds au fond d’un océan sombre et sans fond. Tu as peur de lâcher prise encore une fois, peur que tu n’arrives pas à t’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Tu n’as jamais eu assez de courage pour réussir ton coup et tu ne prends pas ça pour de la chance ou un signe d’un dieu quelconque. Tu n’as seulement pas ce qu’il faut pour en finir et ce n’était pas faute d’essayer. Personne ne te connait dans ce pays, sur ce continent, tu n’es qu’un visage au milieu d’une foule qui ne cesse de te donner le vertige. Un simple escort boy, une fourmi qui ne mérite pas d’être remarquée. Mais elle, elle te connait bien plus que n’importe qui dans cette ville. Oui, tu pourrais dire qu’elle est la personne la plus proche de toi dernièrement même après ces mois d’absence et tu la détestes un peu plus pour ça. Tu t’es senti abandonné par la seule personne qui t’arrachait un coin de sourire de temps en temps. Et voilà qu’à peine quelques minutes après sa nouvelle entrée dans ta vie tu te retrouves déjà à la malmener. Il n’y a aucune issue à ce que vous avez construit comme relation, jamais elle ne se lassera de tes mauvais traitements et jamais tu ne pourrais te passer d’une victime aussi parfaite que Svetlana. « Je ne savais pas que mon mari était un sujet aussi intéressant à tes yeux pour que tu le cites deux fois en à peine quelques minutes. » Il ne l’était pas, si tu t’étais vraiment penché sur le sujet tu te serais surement renseigné sur lui. Tu ne connais même pas son prénom et tu t’en cogne à un point inimaginable, c’est sa femme qui t’intéresse et pas lui. Si tu en parles autant c’est peut-être parce que quelque part tu aurais voulu qu’elle n’appartienne qu’à toi. Aussi pour lui renvoyer en plein visage sa situation, tu aimes tellement la voir malheureuse, elle est toujours beaucoup plus belle quand elle souffre. « Il se trouve, en réalité, que tu me manquais. » Tu lui tournais le dos jusque-là mais tu pivotes sur tes pieds, tanguant un peu de gauche à droite, pour la regarder en face. Des blagues comme ça elle n’en faisait pas tout le temps et tu te demandais même si elle n’était pas sérieuse. Tu n’as jamais manqué à personne et elle ne fait pas exception à la règle. « C’est peut-être avec moi que tu aurais dû te marier. » Tu lâches un rire jaune en plantant tes yeux dans les siens pour scruter sa réaction. Les conversations banales n’ont jamais existé entre vous. « Mais bon, si tu préfères jouer aux amants maudits c’est ton choix après tout. » Tu viens te laisser tomber à coter d’elle sans la regarder, tu fixes le poison qui te pousses déjà à vouloir en reprendre dans l’espoir de te détourner de l’autre vice mortel qui est venu te rendre visite.
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Svetlana Angst
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AVATAR : CORA.
✱ ÂGE : 37
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✱ COLOCATAIRES : SEULE.
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Dim 15 Fév - 4:21


Ce que tu apprécies le plus, c'est mettre la confusion dans son esprit. Tu te doutes, tu sais à quel point il est désintéressé par la vie et ce qu'elle implique alors deviner que tu troubles sa tranquillité atrophiée te touche plus que tu n'oses le croire. Léo et sa grande muraille ne te sont pas tellement inconnus. Il est comme un immense puzzle que tu t'appliques à résoudre à chacune de vos rencontres et ce sont tous les obstacles qui s'imposent à toi lorsque tu le fais qui te poussent à revenir. Encore et encore. Peut-être pour le découvrir mais aussi pour te perdre, avec lui, au coeur d'une déchéance qui anime vos deux quotidiens. Aucune saveur à l'eau de rose entre vous, aucune tendresse perceptible et pourtant, un attachement dont la sincérité te fait parfois suffoquer. Tu ne sais pas si c'est ton esprit qui élève Léo ou si c'est ce qu'il est vraiment qui te donne l'illusion de l'apprécier. Toi, tu n'es qu'une fille de passage. Peut-être une marginale aux vices nébuleux dont il a décidé de s'occuper. Une simple distraction. Tu n'as pas la prétention de croire que tu es plus et dans le fond, tu refuses être plus que cette fille-là. La brise dans son existence. Dérangeante et pas forcément attachante. Tes yeux l'observent tituber pathétiquement. Oui, tu le trouves pathétique car tu sais qu'il vaut plus que ça. Tu en es persuadée dans le fond mais tu ne restes que spectatrice à la scène de sa déchéance. C’est peut-être avec moi que tu aurais dû te marier. Tu as souri faiblement. Te marier avec lui ? Ton père n'aurait certainement pas apprécié. Il y avait tant de choses que Léo ne connaissait pas. Tu n'a pas l'argent pour ça. Pas assez d'argent, manque cruel de stabilité. En gros, ça n'aurait jamais été possible et soyons clairs, il ne t'aurait pas supporter. Les épaules aussi peut-être. Tu le regardes du coin de l'oeil avant qu'il ne s'affale à tes côtés telle la loque qu'il s'applique à être. Mais bon, si tu préfères jouer aux amants maudits c’est ton choix après tout. Amants maudits, en voilà une belle définition. Tu trouvais ça poétique et tu aimes la poésie, sûrement car elle appartient à un temps disparu. Assassiné par la société qui ne fait que s'abrutir de plus en plus.  Tant que tu joues avec moi, ça me va.
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Léo Delattre
Léo Delattre
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AVATAR : nicoco.
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✱ QUARTIER : castro.
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Lun 23 Fév - 23:37

Tu sais que dans ton petit cerveau malsain elle n’est qu’un jouet que tu aimes lancer contre les murs, une poupée que tu traines par les cheveux et qui se débat à peine pour se sortir de tes griffes. Elle connait tes vices, tes travers, ta vérité surement. Tu sais qu’elle n’a jamais compris les détails mais ils ne sont pas importants, ses yeux transpercent ce qu’il te reste d’âme et tu te sens un peu plus compris dans ce monde qui te rejette avec toujours plus de force. Mais tu n’en veux pas de la compréhension, ce qui t’attires c’est le chaos et a douleur. Ce qui laisse des marques, ce qui reste quand tout s’écroule. C’est dans ces termes que tu trouves ton équilibre, juste ce qu’il faut de haine et de normalité pour ne pas basculer totalement du mauvais côté. Est-ce qu’elle te tiendrait la main si tu tombais ? « Tu n'a pas l'argent pour ça. » Tu souffles du nez en guise de rire, ce qu’elle aime te frotter le visage en plein dans tes problèmes. Si tu n’aimais pas autant la richesse tu ne serais pas là à tenir le bras aux vieilles frustrées les plus riches de la ville. Tu l’aimes tellement que tu commencerais presque à considérer leur donner un peu plus que de ton temps, ton corps n’est qu’une enveloppe vide alors pourquoi ne pas en profiter pour le partager ? « Les épaules aussi peut-être. » Tu ne les a déjà pas pour toi-même, tu n’imagines même pas le résultat avec une autre personne. Pas besoin de dire que l’engagement n’est pas ce qui te va le mieux. Tu laisses ta tête se reposer sur le dossier de ton canapé en cuir, très confortable, surtout quand on est dans un état comme le tient. Son visage est flou mais tu n’as aucun besoin de tes yeux pour la voir, son image est inscrite depuis longtemps dans un recoin bien protégé de ton esprit. « Tant que tu joues avec moi, ça me va. » Tu relèves la tête la tête, un peu perturbé par ses paroles comme toujours. Tu as toujours été sérieux envers elle, sans vraiment l’être, toi-même tu n’y comprends rien.  « Je ne joue pas Svet, je ne le fais jamais. » La torturer ne faisait plus partie de l’amusement mais du besoin et cela t’effrayait de plus en plus. Tu attrapes sa mâchoire sans trop faire attention à tes gestes, tes yeux scrutent son visage frénétiquement. Cherchant peut-être un sens à tout ce que tu fais. « C’est toi qui m’a tourné le dos, ne l’oublie pas. » La rancœur s’entend dans ta voix malgré tes efforts pour être toujours plus détaché. Tu l’attires contre toi avec force et plaque tes lèvres contre les siennes, tu en avais envie depuis qu’elle était réapparue. Une fois que tu es rassasié tu la pousses violemment, loin de toi. Tu fixes le vide, mâchoires serrées, incapable de savoir ce que tu veux à cet instant : qu’elle parte ou qu’elle reste.
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Jeu 23 Avr - 21:03


Ton cerveau se contracte, tu aperçois la migraine au loin et cette impossible sensation de malaise t'envahir. Pourtant, ton visage ne laisse rien filer. Impassible. Froide. Hors d'atteinte. Du moins, c'est ce que tu tentes de lui faire gober. Tu es soudainement heureuse qu'il soit ivre et du fait qu'il ne souviendra certainement pas de cette entrevue lorsqu'il se réveillera demain. Les idées se parsèment dans ton esprit pour finalement se mettre à tourner et te donner des vertiges, pratiquement des nausées en vérité. Sa présence à tes côtés ne t'est pas agréable car tu es différente aujourd'hui. Pourtant, tu es là. Sur son canapé. À alimenter une conversation qui n'a pas de sens réel. Tu ne comprends pas pourquoi le brouillard t'entoure à nouveau ni pourquoi tu t'aventures sans cesse dans ces zones obscures que tes bas instincts dessinent. Tu sais simplement que ça fait partie de toi et que tu ne veux pas, que tu ne peux pas t'en détacher. Tant pis si ça blesse. Tant mieux si tu saignes, tant que tu te sens vivre vu que tu ne trouves de salut nulle part. D'ailleurs, il n'existe pas ce salut et tu t'en rends compte bien trop tard. Alors pourquoi ne pas continuer la chute ? Pourquoi tenter de voir la lumière alors que ta vérité se trouve dans les ombres ? Ta vie n'est pas un paradis et l'or qui la décore commence à rouiller. Peut-être que tu ne vaux pas plus que ça. Peut-être que tu es au même niveau que cet homme à tes côtés, au regard brouillé et engourdi par l'alcool. Peut-être que c'est tout ce que tu mérites. Tes pensées s'enfoncent comme des aiguilles dans ta chair alors que tu tournes ton visage vers le sien pour le regarder. Je ne joue pas Svet, je ne le fais jamais. Et ta mâchoire se retrouve coincée dans l'étau de ses phalanges, ses prunelles bien vissées dans les tiennes te font un peu vaciller ou alors ce sont tes pensées qui le font, tu ne sais plus exactement. C'est toi qui m'a tourné le dos, ne l'oublie pas. Tu entends sa voix qui te juge. Ces mots-là tournent dans ta cage thoracique alors que tu souhaites disparaître pour ne pas faire face à ta propre monstruosité. Tu ne comprends pas ce qu'il te dit. Pourquoi il avance des choses qu'il ne pense absolument pas et tu voudrais l'assassiner de tes propres mains. Tu ne ressens que de la colère après ce qu'il vient de te dire car il ment. Il ment comme il respire et tu le sais. T'as essayé de le repousser, qu'il te lâche, qu'il sombre dans un coma imbibé d'alcool mais tes bras sont trop fins et ton esprit est trop malade. Ton corps s'est retrouvé contre le sien, tes mains ont tenté de le pousser mais sont restées ancrées sur son torse alors ses lèvres se sont cognées aux tiennes. La sensation est aussi écoeurante que satisfaisante, tu te perds. T'as envie de le gifler et de prolonger votre échange mais ça, ça signerait ta nouvelle chute. Tes émotions sont bordéliques et tu frôles la crise de nerfs parce que tu ne supportes pas ces mots. Tu préfères quand il se tait et qu'il te donne ce que tu veux. Il t'a repoussé à nouveau et toi, à bout de souffle, tu t'es mise à hurler. MAIS VA TE FAIRE FOUTRE ! T'as pris la bouteille sur la table pour la balancer, qu'elle se brise en plusieurs morceaux contre le mur de son appartement, laissant le liquide tâcher le sol. Tu peux pas fermer ta grande gueule et arrêter de me bassiner, merde ?! La vérité, c'est que tu ne le croyais absolument pas. Tous les mots qui franchissent ses lèvres n'ont aucune sincérité à tes yeux. Tu n'y arrives juste pas. Et t'es complètement prise dans un tourbillon que tu ne comprends pas.
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Léo Delattre
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AVATAR : nicoco.
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✱ QUARTIER : castro.
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Jeu 23 Avr - 22:37

Est-ce qu’elle te fait du bien ou du mal ? Une question simple qui perd de plus en plus sa propre réponse, il faudrait déjà pouvoir définir ce qui est bon de ce qui est mauvais pour y arriver. La souffrance t’aide à te souvenir que tu es toujours en vie, pas comme ton frère, une piqure de rappel dont tu as constamment besoin pour ne pas disparaitre complètement. Les gens t’ont dit que tu devais vivre pour lui, que c’est ce qu’il aurait voulu que tu fasses mais tu n’en es tout simplement pas capable. Puisque vivre te fait mal et mourir serait le déshonorer tu restes quelque part entre les deux, jusqu’à ce que la vie prenne la décision à ta place. Mais elle, parmi toutes les autres poupées que tu chéris et collectionne, te fait te sentir plus vivant que jamais. Ses vices renforcent les tiens et soudainement tu te sens moins seul, plus entier. Un sentiment que tu aimerais ne jamais avoir à décrire, que tu voudrais oublier mais qui réapparait toujours après un certain laps de temps. Elle se débat lorsque tu t’emportes et l’embrasse. Tu te sens con. Tu n’es plus capable de contrôler tes pulsions, animé par des gestes que tu ne comprends même plus. Ton incompréhension englobe toute cette situation, elle, toi et ce que tu voudrais ou non. Tu te perds dans les « pourquoi ? », les « et si ? », toutes ces choses qui pourraient altérer le parcours de votre relation chaotique. A votre image, deux négatifs rassemblés ne font pas un positif dans votre cas. Tu l’as relâché parce que tu voulais t’exploser la tête contre un mur, sinon tu aurais surement abusé de ce corps qui t’a tant manqué. Elle te tente autant qu’une bouteille d’alcool pleine enfermée dans un coffre en verre. Tu ne peux pas retenir tes instincts primaires, surtout quand ils sont la dernière chose qui te garde vivant. « MAIS VA TE FAIRE FOUTRE ! » Tu recules, un peu déstabilisé par ses cris si soudains. Elle n’avait jamais réagi de cette façon à ton contact, elle ne t’avait jamais repoussé au part avant. Ton égo en prend un coup, ton regard s’assombrit. Svetlana attrape ta bouteille et l’envoie s’exploser contre le sol, tu voulais encore boire. Tu restes immobile devant ce spectacle qui t’horrifie autant qu’il t’excite. « Tu peux pas fermer ta grande gueule et arrêter de me bassiner, merde ?! » Presque instantanément tu te jettes sur elle, ton corps écrasant le sien si frêle de tout ton poids. Une de tes mains la maintient collée au cuir pendant que l’autre saisi son visage avec une force non maitrisée. « Pour qui est-ce que tu te prends ? » Tu cris presque, blessé au plus profond de toi par ces dernières minutes. Tu enfonces un peu plus son visage dans le canapé, tes yeux embués par une nouvelle montée d’adrénaline. Tu ne sais plus ce que tu fais, ce que tu veux lui faire ou ce que tu voudrais t’empêcher de faire. Malheureusement, l’alcool s’empare une nouvelle fois de ta raison. Tes lèvres s’enfoncent dans son cou, laissant une marque douloureuse, puis une autre et une autre. Son odeur t’enivre et te conforte un peu plus dans ton délire malsain. Ta main s’était glissée d’elle-même sous son t-shirt, s’agrippant violemment à sa peau si douce. Tu t’arrêtes pour respirer et remarques enfin l’ampleur de ta folie. Tu la lâches instantanément, te levant les mains en l’air comme si tu venais de la tuer sous les yeux de la police. Tu recules, presque effrayé par toi-même. « Tu as eu ce que tu voulais. Je pense que tu devrais partir. » Tu te retrouves une nouvelle fois dos au mur, à l’autre bout de la pièce, le plus loin possible d’elle.
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Svetlana Angst
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Ven 24 Avr - 20:41


Tu n'as pas su contenir ton agressivité, tes cris corrosifs, ton regard assassin. Tu n'as pas su adoucir tes pensées lorsque le son de sa voix a tenté d'insinuer en toi des mensonges. Des illusions auxquelles tu refuses de croire. Comment pourrait-il être crédible ? Lui et son alcool ? Lui et sa folie dissimulée derrière l'arrogance ? Ta rage est montée brusquement. Ce fût la perte de contrôle, les hurlements qui arrachent les lignes confuses de votre histoire. Votre histoire qui n'en est pas réellement une puisque l'amour, ici, est mort depuis longtemps. Quelque chose de plus sale vous relie. Quelque chose qui déborde de toxicité. La noirceur que tu vois dans son regard te le rappelle à chaque fois que vous vous trouvez dans la même pièce. Ses gestes envers toi. Ses mots qui te lacèrent bien plus que tu ne pourrais le comprendre. Tu y es tellement habituée que tu ne saisis plus la différence, tu y es tellement habituée que tu l'acceptes. Tu l'assumes. Il alimente ta perdition, tes fracas, ton penchant irrationnel pour la mort. Il t'emmène avec lui dans les bas fonds de son existence. Il ne t'élève pas, il t'enfonce. Et toi, tu as cette impression de l'enterrer un peu plus à chaque fois que tu fais un pas vers lui, à chaque parole que tu lui donnes. Vous vous éreintez puisque ça vous donne l'illusion d'être en vie. L'illusion, oui, car rien de tout cela n'est vrai. Ta respiration n'est plus qu'un bruissement parmi tant d'autres. Intérieurement tu suffoques de ce qu'il provoque, de sa fausseté. Des contradictions qu'il enfonce dans ta chair sans se soucier le moins du monde de ce que tu es réellement. Tu aimerais avoir son indifférence, cette capacité à tout prendre à la légère. Cette capacité à ne pas estimer les vies humaines pour ce qu'elles sont réellement mais tu ne peux pas. Tu es trop entière. Beaucoup trop. Malgré son état pitoyable, malgré sa cruauté vomitive, tu crois encore en lui. En sa force. Tu y crois sans rien dire parce que tu es beaucoup trop fière pour avouer que tu lui portes un intérêt, que malgré toutes les personnes peuplant San Francisco, tu as choisi de venir le voir lui et pas un autre.

Mais il est trop con pour comprendre. Pour voir au-delà. Bien sûr qu'il est con. Bien sûr que tu es conne. Ta présence est inutile ici. Elle l'est ailleurs aussi et tu ne cherches plus à changer ça. Tu t'en fous, à vrai dire. Tu sais que son silence trop froid deviendra bientôt des gestes. Tu le pressens. Parce que tu le connais ou parce que ton sixième sens ne te trompe jamais. Et tes pensées se concluent lorsqu'il oppresse ton corps avec le sien. Ton corps bloqué. Ton visage à nouveau prisonnier de sa main. Il te fixe et c'est lui qui crie, presque, alors que ses yeux flous te fracassent en mille morceaux. Pour qui tu te prends ? Tu es complètement bloquée. Rapidement, tu deviens claustrophobe. Ta respiration s'accélère alors que ton visage devient plus tendu. Tes sourcils froncés. Ta mâchoire serrée. Elle est bonne cette question. Cette question qui revient sans cesse. Pour qui tu te prends ? Pour cracher sur les autres de la sorte, pour les regarder avec un dédain qui frôle l'insulte. Il resserre son emprise et un sentiment étranger s'étend à l'intérieur de ton corps. C'est la peur. La peur car tu es prise au piège, car la dernière fois que cette sensation t'a effleuré, c'était lors de ton agression. Et Svet, tu as perdu la main. Tu es devenue plus fragile. L'idée te soulève le coeur, l'idée d'être faible. D'être plus humaine.

Il t'enfonce toujours un peu plus dans le cuir de son canapé alors que tu tentes naïvement de t'en sortir en vain. Ses lèvres à l'intérieur de ton cou t'effraient et la main qu'il glisse sous ton haut ne fait qu'amplifier ton malaise. Ses dents s'enfoncent dans ta chair et tu lâches un gémissement douloureux. Parce que la douleur est forte, elle t'électrise les sens et te satisfait simultanément. Ton rythme cardiaque court un peu plus vite et bientôt la paralysie te gagne. La paralysie car au bout de quelques minutes, après t'être débattue, après l'avoir griffé, tu as cessé d'essayer. Par envie ou par défaite ? Tu ne sais pas et ça t'intrigue, ça te bouleverse. Parce que tu ne sais pas définir cette sensation. Cette envie indéniable mêlée à ta peur croissante et sincère. Pourtant il se détache. Les mains en l'air comme s'il avait commis l'irréparable et tu l'observes s'éloigner dans un des coins de la pièce avec un regard atrophié. Bientôt rendu flou par les larmes que tu retiens. Tu te dis que tu es au bord d'un précipice et qu'il a sans doute hésité à te pousser dans le vide. Ta respiration est maladroite. Totalement bancale. Mais tes prunelles le fixent avec mépris. Avec perdition aussi. Tu as eu ce que tu voulais. Je pense que tu devrais partir. Tu t'es levée, t'as enfilé tes escarpins. La douleur dans ton cou ne diminuait pas. Tu sais que tu seras marquée demain. Tu t'es approchée de lui, sûrement trop après ce qu'il venait de se passer entre vous et cette fois, c'est toi qui a saisi son visage pour enfoncer ton regard dans le sien. Pourquoi t'as pas continué, hein ? Pourquoi tu m'as pas traité comme toutes les salopes qui sont passées ici ? Ton angoisse a beau te cisailler le ventre, ta fierté te pousse toujours à faire la conne. Et dans ta voix, cette angoisse, elle n'existe pas. Elle est interne. Bien isolée dans les méandres des quelques grammes de raison qu'il te reste. Ça te fait quoi de faire face à la saloperie que tu es ? En lui, tu vois toute ton atrocité, elle te fait flancher et te donne envie de ne pas exister mais tu sais qu'à ce jeu-là, vous êtes deux.
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Léo Delattre
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Sam 25 Avr - 22:16


Ton sang palpite encore de part et d’autre de ton corps, tes jambes te soutiennent toujours mais voudraient s’effondrer. Infliger des souffrances plus grandes que celles que tu supportes chaque jour te donne à chaque fois, tel une drogue, ce shoot dont tu as tant besoin pour survivre. Un certain pouvoir, presque relaxant qui te parcours en un frisson des pieds à la racine des cheveux. Toi qui te sens descendre plus bas que terre chaque jour arrives à t’élever uniquement en écrasant les autres, de vulgaires insectes qui ne font que prendre le mauvais chemin. Tu avais à une époque tenté de te torturer par le biais d’objets aiguisés mais rien n’égale la peur s’échappant d’un regard exorbité, d’un cri étouffé. Vous connaissez tous deux les risques de ce genre de relation, surtout de la vôtre qui remporte le prix de la plus toxique qui puisse être. Elle savait qui tu étais vraiment, jusqu’à la dernière parcelle décrépie de ton âme en péril. Mais cette nuit-là les choses avaient changé, le temps avait gonflé ton cœur d’amertume et tu t’étais juré de le lui montrer. Ou tout du moins de lui faire ressentir. Ses mots violents avaient envoyé valser tous tes principes, ne faisant qu’accentuer le manque de sa chaleur corporelle. La folie te guettait en sa présence, tu en avais toujours été conscient. Malheureusement tu ne pensais pas en arriver là un jour. Ce point de non-retour où ton corps guidait tes gestes vides de sens, où ton cerveau te hurlait de t’arrêter alors que tu t’approchais un peu plus de l’irréparable. Ta vue se brouille doucement, tu oublies presque ton propre nom, tu disparais complètement et laisses place à autre chose. Tu te transformes alors en cette boule de rage et de désespoir ayant pour seul désir de tout détruire sur son passage, tu n’es plus toi-même. Toute la saleté qui obstrue le bon fonctionnement de tes neurones est subitement relâchée pour s’abattre sur ta nouvelle victime. Que tu le veuilles ou non. Et tu te retrouves donc à t’éloigner d’elle, à la protéger de toi pour la première fois. La peur suintait par chaque port de sa peau, ses yeux semblaient vouloir te faire exploser de l’intérieur. Tu restes haletant, prêt à bondir ou t’enfuir s’il le faut. Ton cerveau étant constamment en guerre contre lui-même pour décider de ce que tu devrais faire. Svet se lève enfin, ton regard la collant de près elle enfile ses talons et s’approche de toi. Très près, trop près. Ses doigts fins emprisonnent ta mâchoire, ses ongles à la limite de te défigurer. « Pourquoi t'as pas continué, hein ? Pourquoi tu m'as pas traité comme toutes les salopes qui sont passées ici ? » Répondre clairement à cette question serait la fin de toi, de vous. Il t’est impossible d’admettre qu’elle ne mérite pas toute cette violence, que parfois tu as hésité à lui donner ce qu’elle voulait à cause de ton estime pour elle. Tu ne veux pas mettre des mots sur ce qui te lie à Svet. « Ça te fait quoi de faire face à la saloperie que tu es ? » Son arrogance te gifle en plein vol et te voilà reparti pour un tour. Ça te donne envie de mourir, voilà ce que ça te fait. Tu voudrais sauter par la fenêtre sous ses yeux pour lui faire comprendre, pauvre Léo si torturé. Tu n’es pas à plaindre, tu mérites une condamnation pour le simple fait d’exister. Tu te donnes envie de vomir. « La ferme. » Tu respires toujours aussi fort, ses yeux dans les tiens, elle ne devrait pas continuer à appuyer sur les mauvais boutons comme elle le fait. Ta main dégage violemment la sienne, le contact de sa peau t’électrifie et te renvoie dans cette spirale mortelle. « Tu as tant besoin d’attention que tu aurais préféré que j’abuse de toi ? » Tu dis sans aucune émotion dans la voix alors qu’une tornade s’affaire toujours dans ta cage thoracique. Tes doigts caressent les marques laissées par tes soins dans son cou, peut-être qu’elle ne t’oubliera plus grâce à elles. Tu lâches un petit rire, ta raison t’abandonnant un peu plus alors que les effets de l’alcool s’intensifient lentement. Ta main se balade d’elle-même sur son cou, formant doucement un étau autour de celui-ci. « C’est pour ça que tu n’as pas pu t’empêcher de revenir me voir ? » Seule sa réponse peut décider de si ta volonté sera assez forte pour la laisser en paix.
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Svetlana Angst
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Mar 28 Avr - 13:43


Les torsions qui tiraillent ton ventre resserrent leur emprise. Tout s'agite en toi, tout te dépasse et pourtant, ton expression reste ancrée dans une neutralité affolante. Envers lui, à cet instant, tu ressens beaucoup de colère. De révolte. Tu voudrais qu'il comprenne à quel point il s'est enfoncé dans les méandres de la connerie humaine. Tu devrais lui crier qu'en agissant de la sorte, il ressemble à n'importe quel connard qui traîne au-delà de ces murs. Il reflète toutes les choses que tu enterres au plus profond de toi. Là, en cette nuit électrique, il représente la vulgarité de ton passé. De ton présent ? Il est le porte-parole de tes besoins corrosifs, de ton évasion à travers les néons rouges qui gangrènent ta mémoire. Il a le goût de tes écorchures et déborde de ton amertume envers les autres, ces gens que tu méprises mais qui remuent ta psyché depuis des années à présent. Tu sais que tes mots sont injustes. Tu sais que tu ne vaux pas plus que lui et pourtant... Et pourtant tu dégueules toute ta colère sur lui. Tu lui fais subir ta négativité, ta saleté. Ce qui fait de toi un animal de plus. Il connaît ton aspect assassin. Il connaît tes défaillances charnelles. Il sait et ça te tue qu'il sache autant sur ton côté lunaire, ton côté nocturne. Ça te tue qu'il décèle tes défauts mieux que personne ne le fera jamais et rien que pour ça, tu voudrais que ta langue le cisaille de mots horribles et blessants. Tu souhaites alimenter sa haine envers toi comme il alimente la tienne depuis des mois à présent. La ferme. Il vire ta main d'un simple geste. Sa respiration l'étrangle presque alors que la tienne est devenue presque inexistante. Parfois tu détestes que vous vous traitiez de la sorte mais tu sais que jamais rien ne changera. Tu le sais car vos hurlements s'allient et vous usent ensemble. Tout ce qui dépasse le seuil de la violence vous est inconnu. De son appartement, tu en ressors toujours exténuée. Moralement. Par vos injures, par vos blessures inaudibles. Tu as tant besoin d'attention que tu aurais préféré que j'abuse de toi ? Ce qu'il te dit t'ébranle. Tu ne perçois que rarement les intonations qu'il prend mais quand il le fait, la brutalité de ses paroles t'emporte. Ce qu'il te dit te blesse car tu sais que dans le fond, ce n'est pas faux. Que cette carence en toi, c'est ton père qui l'a crée. Tu sais qu'il a raison et sa lucidité te foudroie. Le contact de ses doigts revient s'éteindre sur les contusions qu'il vient de dessiner sur la peau de ton cou. Lentement, sa main entoure la fragilité de celui-ci sous son emprise. C'est pour ça que tu n'as pu t'empêcher de revenir me voir ? Si cette réponse était la bonne, elle n'aurait certainement pas été sincère. Tu es revenu car son absence s'est faite sentir. Tu es revenue pour savoir si cette partie de toi vibrait toujours à l'intérieur de ta cage thoracique et c'est le cas, elle tremble même. Qu'est-ce que ça peut te foutre, Léo ? Tu dis sans ciller ne fusse qu'une seconde. Que je sois morte ou vivante, que je sois présente ou non. Qu'est-ce que ça peut changer à ta magnifique vie ? Et l'ironie suinte encore de ta bouche. Comme un venin infini mais dosé. Cette fois, c'est toi qui retire sa main avec animosité. Qu'est-ce qu'une fille comme moi pourrait bien attendre d'un gars comme toi ? Tu m'expliques ? T'es une distraction lorsque je m'ennuie, à bon entendeur. Tu voudrais que ce soit vrai, tout serait alors plus simple à tes yeux et ses paroles n'auraient alors aucun effet sur toi. Seulement ce n'est pas le cas. Dans les multitudes de visages qui s'enchaînent devant tes yeux, le sien a su se démarquer des autres. Mais t'as raison, autant que je me casse définitivement. En quoi ta présence pourrait changer les choses ? À quoi est-ce que votre relation rime ? C'est la réponse à cette question qui te pousse à parler ainsi. À vouloir vous laisser dans l'oubli aussi et pourtant, tu n'es pas certaine de toi.
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Léo Delattre
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Dim 3 Mai - 18:19


Malgré les mois de séparations, la longueur de cette dite relation, elle continue toujours  de te troubler. Une des seules personnes à te sortir de cette torpeur maladive qui te cloue au sol. Tu regardes la vie avec désintérêt sans ciller, sans bouger. Chaque jour se ressemble et te dégoutes un peu plus de cette misérable existence à laquelle tu appartiens. Mais elle revient toujours t’ébranler, se fracasser contre toi comme des vagues déchainées au bord d’un récif meurtrier. Tu la hais autant que tu la remercies d’exister, une reconnaissance que tu caches bien sûr à l’abri des autres. De toi-même. Accepter qu’elle se démarque dans le paysage sombre autour de toi ne t’enfoncerait qu’un peu plus dans celui-ci. T’obligerait à dévoiler des secrets inavouables, des mots que personne ne devrait jamais entendre. Si, maintenant, tu ouvrais la bouche pour déverser les mots qui te broient le cœur depuis une éternité elle s’en irait pour de bon. Et c’est la dernière chose dont tu aurais besoin. « Qu'est-ce que ça peut te foutre, Léo ? » Ses iris te transpercent dans un mélange flou entre douceur et violence. « Que je sois morte ou vivante, que je sois présente ou non. Qu'est-ce que ça peut changer à ta magnifique vie ? » Ton visage reste immobile autant que le reste de ton corps, le silence est la meilleure réponse que tu puisses lui offrir. Elle demande une vérité qu’elle n’est pas prête à entendre. Svetlana envoie balader ta main pourtant si bien installée dans son cou autrefois si docile. Tu n’essayes pas de comprendre sa haine envers toi, cette fille est un mystère à tes yeux. Tu ne penses pas avoir fait quoi que ce soit qui puisse susciter autant d’animosité de sa part, tu ne pensais pas avoir réussi à la toucher réellement jusqu’ici. « Qu'est-ce qu'une fille comme moi pourrait bien attendre d'un gars comme toi ? Tu m'expliques ? T'es une distraction lorsque je m'ennuie, à bon entendeur. » Ton regard ne quitte pas le sien, empêchant ta grande bouche de briser l’instant. Tu avais réussi à te calmer, il valait mieux attendre qu’elle ait fini son caprice. « Mais t'as raison, autant que je me casse définitivement. » Ta main attrape son poignet, peut-être pas aussi doucement que tu l’aurais voulu. Elle ne peut pas te laisser comme ça, tu sais qu’elle ne le veut pas non plus. « On n’a pas encore fini il me semble. » Tu dis, désespérément inexpressif. Tu aurais bien besoin d’un verre mais cette idiote a explosé ta dernière bouteille sur le sol de ton salon. « Une distraction est remplaçable. Tu n’as toujours pas répondu à ma question. » Tu la relâches pour t’adosser contre le mur derrière toi. Son visage flou ne t’aide pas à garder un fil de pensée clair. « Pourquoi est-ce que tu es revenue alors que la solution la plus facile aurait été que l’on s’oublie mutuellement ? » Tu avais essayé de la rayer de ta vie lorsqu’elle s’était mariée, une deuxième fois quand tu avais appris pour sa grossesse, tu t’étais promis de ne pas aller la déranger dans sa petite vie parfaite. Tu ne pensais en aucun cas qu’elle serait celle qui reviendrait. « Ta présence change beaucoup de choses, que tu le veuilles ou non. » Tu avales ta salive difficilement, détourant les yeux pour la première fois d’elle.
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