e n’en revenais toujours pas et ma colère ne s’apaisait pas. Je bouillonnais de rage. Comment avaient t-ils pu me faire ça ? D’accord, Sid et moi ce n’était pas la plus grande des histoire d’amour mais quand même. je tenais à lui, énormément. Il comptait pour moi et Mia, Mia était ma meilleure amie. Celle que je n’aurais jamais cru capable de me faire un truc comme ça. Je regardais l’heure, en faisant les cents pas, une main posait sur mon ventre qui avait grossit en un rien de temps. Je me sentais vraiment trahis, humiliée même. encore une fois je m’étais fais avoir et on s’était bien fichu de moi. Pourquoi est ce que ça m’arrive constamment ? Etait-se moi la fautive à chaque fois qu’on se fichait de moi ? j’en arrivais à réellement le pensée. Qu’a chaque fois ça venait de moi, uniquement de moi. Sidoine allait arrivé. Au moins il acceptait de venir s’expliquer en face. Je me demandais bien comment il allait s’y prendre. Il aurait beau me dire ce qu’il voudrait, j’aurais du mal à le croire. Il ne pouvait pas tenir à moi autant que moi je tiens à lui en couchant avec ma meilleure amie. J’allais m’asseoir sur le canapé, décidant qu’il fallait vraiment que je me calme, pour mon bébé, pour ma santé. Je crois que j’avais compris la leçon. Il fallait que je ne pense uniquement qu’à moi et à mon bébé. C’était les seuls personnes qui j’en étais certaine ne me feraient jamais défaut. Je m’installais sur le canapé, jambes légèrement repliés et mains sur mon ventre. Mon bonheur, mon miracle. Plus les mois passés et plus j’étais sereine voir même impatiente qu’il soit là, avec moi. Ce bébé serait le plus aimée au monde. Je régulais ma respiration quand j’entendis qu’on sonnait à la porte. Je respirais un bon coup. « C’est ouvert ! » Lançais-je en commençant le processus pour me lever du canapé. Je me tournais vers l’entrée, attendant qu’il arrive.
Ouais bon, maintenant quoi ? Tu sais pas vraiment. T’as proposé d’y aller mais t’es plus aussi sûr, finalement, t’aimerais bien te casser. Ca aurait été cool que cette affaire soit publique quand tu serais plus dans le coin. Lâche ? Ouais, t’es un mec, les responsabilités ça a jamais été ton truc et puis faut pas oublier que t’as que vingt ans. T’es qu’un gosse, ouais, ça t’arrange de te la jouer gosse dans ce genre de situation et que super maman vienne régler tes affaires, mais non, elle est abonnée absente et te voilà entrain de faire les cent pas devant sa maison. C’est la merde, ouais, la merde, t’es foutu mec. Bon, c’était assez dégueulasse quand même comme coup, maintenant que t’y penses, ouais t’y as pas trop pensé, pour toi ce qui est fait est fait, pas moyen de retourner dans le temps, et puis c’était pas le meilleur coup de ta vie, bref, c’est pas le sujet. Finalement tu sonnes. T’entends sa voix, bon, elle est pas très aimable tu vas passer un sale quart d’heure, putain, t’as même pas préparé ton discours avant de venir toi, quel con. Tu pousses un soupire et vas la rejoindre, t’es déjà là, autant y aller jusqu’au bout, hein. « salut » tu lances, avec un petit sourire, tu sais pas vraiment quoi dire, demander comment elle va ce serait une mauvaise idée.
Sidoine m’avait déçue et quoi que je faisais, je n’arrivais pas à oublier sa trahison. J’y pensais à chaque instant. Je ne savais même pas pourquoi j’étais si en colère, si déçue. J’étais parfaitement au courant de comment fonctionné Sidoine et au fond de moi j’avais toujours su que ça risquait d’arriver, qu’entre lui et moi ce n’était en aucun cas fait pour durer. Mais maintenant que c’était arrivé, je me sentais affreusement mal alors que j’avais jurée qu’on ne m’y prendrait plus. J’avais vraiment pensé être important à ses yeux. Assez importante pour qu’il fasse les choses correctement, sans me blessée. J’avais eu tord et encore une fois, je m’en mordais les doigts. Le pire je crois c’était que je connaissais plus que bien la fille avec qui il m’avait trompé puisque c’était ma meilleure amie. A eux deux ils avaient ajoutés deux petits trous dans mon cœur déjà bien amoché. Je devrais y être habitué depuis le temps mais non, ça faisait toujours aussi mal. La colère ne se calmait pas et elle n’était toujours pas partit quand on sonna à la porte. Sidoine. Je lâchais, amère, que la porte était ouverte. Je me lève aussi vite que je peux du canapé et l’attend, debout près de ce dernier. J’étais toujours sur les nerfs mais je respectais le fait qu’il ait eu le courage de venir m’affronter en face. C’était un bon point pour lui et il lui en faudrait beaucoup plus pour que tout s’arrange entre nous. « Salut » Dit t-il en arrivant avec un petit sourire de son cru. Un petit sourire quand temps normal j’adorais. Je le regardais, les yeux un peu gonflé après pleurer et le visage portant les traces de ma colère et de ma déception. « Salut. » Lançais-je sur un ton froid qui ne me ressemblais et ne m’allais pas du tout. Je le regardais, sans savoir quoi lui dire sans perdre mes moyens et dire des choses que je regretterais. Je posais une main sur mon ventre, me mordillant la lèvre. « Pourquoi ? Pourquoi tu m’a fais ça ? » Lui demandais-je en faisant tout pour garder mon calme. Cette question m’obsédais depuis que j’avais appris la nouvelle. « Je pensais que je comptais pour toi … Que tu me respectais assez pour faire les choses bien. Si tu voulais t’amuser, j’aurais acceptée et tu aurais retrouver ta liberté, y avait rien de trop sérieux entre nous même si je tiens à toi mais faire ça … » Lâchais-je, mon ton s'élevant au fur et à mesure. Je secouais la tête, cherchant à comprendre comment encore et toujours je me faisais avoir.
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