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 Angeles ► « Napoléon n'a jamais déménagé. Pourquoi ? » (Tention, l'kiki est de sortie !)
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Anonymous
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Sam 14 Juin - 3:28

Angeles ₰ Alessandro

« C'est en forgeant, qu'on devient forgeron. Et c'est en se mouchant qu'on devient moucheron. »


« Que prend un éléphant quand il va au restaurant ? » Je reste ébahi … Soit il s’agit d’un pari, soit le gars est complètement à l’ouest. Ou absolument génial, j’hésite encore. Tournant la tête vers Angeles, je lui adresse un regard éloquent. De tous les restaurants de San Francisco, nous avons du tomber sur celui qui emploie le serveur le plus bizarre du monde. Angeles, elle, ça a l’air de lui plaire. Voila quelque chose que je n’aime pas non plus d’ailleurs. La voir sourire à cet abruti. Jalousie ? Peut-être bien, et alors ?! En attendant, elle hausse les épaules et lance, en secouant la tête, « Il prend de la place ? ». Et voila que cet enculé de serveur éclate de rire. Je vais le tuer, je vais le tuer. Il confirme la réponse et s’adresse à Angeles. « Le dessert vous a plu ? » La jolie blonde a juste le temps de hocher la tête que l’abruti reprend. « Je m’en doutais ! Les jolies femmes adorent les fraises. » Les jolies femmes ? Non mais il va aller se faire enculer, lui ?! Tout le repas a constitué en un long moment exaspérant, durant lequel ce type a cru qu’Angeles faisait partie du jury d’Incroyable Talent. Ou peut-être suis-je transparent ? Ou plutôt … Prend t-il de la drogue ?! Ouais, voila qui serait bien plausible. « Vous savez que vous me rappelez quelqu’un ? Une actrice … Magnifique ! Il me semble d’ailleurs qu’elle faisait du mannequinat … » Angeles a beau ne pas être ma copine, ce gars m’énerve et je l’éclaterais bien contre un mur, si je ne savais pas me tenir. Je me contente d’attraper nos deux assiettes et de les fourrer dans les mains du serveur. « Est-ce qu’on pourrait payer ? » Je demande, sèchement. C’est cool, il est à l’aise mais moi, pas vraiment. Pas du tout à l’aise, en vérité. Pour bien d’autres raisons. Cette fille, Angeles … Chaque instant passé avec elle, chaque parole échangée me donne envie de la connaître encore davantage. Je sais déjà que j’ai l’avantage, connaissant son nom et son histoire. Mais ça ne me suffit pas. Et c’est bien ce qu’au départ, je craignais … Parce que j’ai beau connaître son passé, je n’en sais pas beaucoup sur ses idées actuelles, concernant sa famille principalement. Voila bien ce qui m’inquiète. Mon père a souhaité la tuer, il y a dix ans. La jeune femme est passée par des épreuves difficiles à cause de lui et moi, je suis son sang, malgré notre distance actuelle. Une vengeance n’est donc pas à exclure. Cependant, c’est une hypothèse à laquelle je n’arrive même plus à croire, malgré les efforts que je fais pour garder ce point-là à l’esprit quand je la côtoie. Cette fille ne peut pas être comme son père … Je n’y crois pas. Et bien au contraire, j’ai envie de prendre le risque de me rapprocher d’elle. Encore un peu … Pour autant et par mesure de précaution, je ne lui ai encore rien révélé de moi. Elle ne sait absolument pas qui je suis, malgré qu’elle le soupçonne et malgré ce qu’elle a vu la nuit de mon cauchemar. Et je ne compte rien lui dire … Jamais.

La pressant doucement contre ce mur en brique, j’embrasse Angeles au coin des lèvres. J’avais décidé de ne pas coucher avec elle. Elle ne sait pas qui je suis et j’estimais irrespectueux le fait d’en abuser. J’avais presque l’impression de la salir … Aujourd’hui, j’ai pris ma décision. Angeles ne saura jamais qui je suis, il vaut mieux oublier tout ça. Je suis un autre homme et Alessandro Boschetti a disparu. Alors désormais, quand votre désir augmente de seconde en seconde, que vous vous sentez transpirer sous la chaleur, que son corps vous fait mourir d’envie, pourquoi attendre plus longtemps ?  « On peut aller chez toi ? » Je demande dans un murmure, en faisant glisser mes lèvres jusqu’à son oreille. Nous sommes dans la rue et après avoir marcher un peu à la sortie du restaurant, je crois savoir que nous sommes arrivés tout proche de son quartier. Autant sauter sur l’occasion. Ainsi, je serais fixé sur le fait qu’elle me fait confiance ou non … Et coucher avec une fille qui n’a pas confiance en vous est une mauvaise idée, c’est clair. Ca sera certainement très difficile de se prendre ça dans la gueule et j’aurais bien besoin d’une douche glacée mais je ferais ce qu’il me semblera être le mieux. Cette fille, pardonnez-moi l’expression mais je ne veux pas la baiser juste pour me vider les couilles. Cette fille vaut de l’or et je le sais très bien.

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Anonymous
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Mar 17 Juin - 1:19

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Je dois avouer que si on était pas au resto avec Niklaus, j'aurais certainement castré ce serveur... Ok il était mignon et certain réflexe me venait naturellement, comme de le draguer, rire à ses blagues plus nulles les unes que les autres... Mais voilà j'étais avec Klaus et j'aimerais tellement en savoir plus sur cette homme. Il  plane un mystère autour de cet homme que par moment j'en dors pas la nuit (je vous jure que c'est possible!)
Le serveur me demande à la fin si j'ai aimé le dessert, j'hoche la tête et il réponds rapidement :
- Je m'en doutais ! Les jolies femmes adorent les fraises.
J'hausse les sourcils comme pour lui dire « sérieusement... Ce genre de chose marche sur les autres femmes... » c'est le genre de phrase qui me refroidit et là franchement il commence à me saouler. Mais je n'ai pas le temps de répliquer une phrase cinglante quand Alessandro prends la parole :
- Est-ce qu'on pourrait payer ?
Sa voix est froide et je dois avouer que j'aime bien le voir ainsi. Il semble énervé, jaloux possiblement, mais ça, c'est autre chose. Le serveur s'en va et je souffle de bonheur.
- Putain... Tu as parlé à temps... J'allais le castrer d'une seconde à l'autre.
Un sourire, et le serveur revient. Niklaus paye, je me jure de lui laisser la moitié de la sommes dans sa poche, une main dans dans la poche de son cul ni vu ni connu et hop hop hop parfait !
Enfin on sort du restaurant, on marche, pas longtemps mais il suffit d'une minute avant que je me retrouve plaqué contre un mur de brique. Je n'ai rien demandé, mais son visage est déjà contre le mien et je n'ai qu'une envie, c'est de lui arracher ses vêtements et de lui faire l'amour tout de suite. Il se recule finalement, ses yeux dans les miens et je me noie dans le vert noisette...
- On peut aller chez toi ?
Je me bloque systématiquement. Souvent on me demande si ils peuvent venir chez moi, mais Alessandro le sait, avec moi cela ne marche qu'une seule nuit et ce n'est jamais chez moi. Seulement là on parle d'Alessandro... Et je n'ai pas envie qu'après une nuit je ne le vois plus. En peu de temps, il est devenu quelqu'un d'important et je ne me verrais pas le rayer de ma vie comme ça du jour au lendemain. Je crois que j'ai besoin de lui d'une certaine manière. On peut parler de tout et n'importe quoi, j'arrive à me confier d'une façon tellement naturelle, et puis, il y a le côté drague qui est un léger bonus tellement plaisant quand on y pense. J'aime me sentir belle, forte, j'aime quand on me fait sentir sexy et quand il me regarde, je me sens tout cela à la fois.
Ses lèvres sont proches de mon corps, son souffle sur ma peau me donne des frissons... J'ai envie de lui, mais lui fais-je assez confiance pour le laisser venir chez moi ?
Je me pose à peine la question que je connais déjà la réponse. Je glisse ma main sur son bras, mes doigts finissent par enlacer les siens et je lui souris. Ma main libre se glisse sur sa nuque et je caresse la naissance de ses cheveux tendrement.
- Possible, je réponds sensuellement.
Je me penche, lèche ses lèvres avant de mordiller sa lèvre inférieure. Je ne l'embrasse pas tout de suite sinon je n'arriverais pas à me retenir jusqu'à chez moi. Je me recule finalement lâche sa  main et commence à sautiller et à me dandiner sensuellement, marchant pour le guider, l'incitant à suivre mon déhancher, mon regard taquin et mon mordillage de lèvre. Au bout de cinq minutes on arrive devant un immeuble. Je rentre dans le hall, monte les escaliers jusqu'au cinquième étage et me retrouve devant une porte, la mienne. Je pose mon dos sur le mur à côté d'elle et attire Alessandro à moi en tirant sur le col de son T-shirt. Le regardant droit dans les yeux je deviens très sérieuse.
- J'espère que tu te rends compte que... En te faisant venir ici... Je t'accorde une confiance que j'offre à très peu de personne. Et ça me fait peur... Je suis effrayée mais... Je veux t'offrir cette confiance et te montrer que... C'est certainement idiot mais tu prends de la place dans ma vie, et ça, c'est la prochaine étape de notre amitié...
Je finis par baisser la tête et je me retourne pour ouvrir ma porte. Je crois que pour le coup, je préfère ne pas le regarder alors que je rentre dans mon appartement. J'agis comme s'il n'était pas là, je retire mon manteau que je lance sur le canapé, retire mes talons un par un et tente de me calmer, lui tournant toujours le dos comme si j'allais enfin oublier qu'il est là...
Il est dans mon appartement...
 
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Sam 28 Juin - 21:37

Angeles ₰ Alessandro

« C'est en forgeant, qu'on devient forgeron. Et c'est en se mouchant qu'on devient moucheron. »


Cet enculé de serveur … Honnêtement, je pourrais bien le frapper. Il y a quelques temps, je n’aurais peut-être même pas hésité d’ailleurs. Du moins, il aurait regretté ce qu’il faisait. Aujourd’hui, je me suis bien calmé et c’est tant mieux … Histoire de se comporter correctement, en public … Ce genre de choses. « Putain … Tu as parlé à temps … J’allais le castrer d’une seconde à l’autre. » Je réponds au sourire d’Angeles. Bon sang … Ca fait plaisir de voir qu’elle n’apprécie pas non plus ses réflexions. Je n’ai malheureusement pas le temps de répondre que le serveur revient avec l’addition. Voila au moins une bonne chose de faite … Et si l’on enlève les moments où le serveur nous a fait subir sa présence, le repas s’est bien passé. Passer du temps avec Angeles est toujours quelque chose d’agréable … Je n’ai plus ces inquiétudes que j’avais au moment de notre rencontre. Je crois bien que je commence à lui faire confiance et je dois avouer que c’est une libération. Encore impossible d’oublier d’où elle vient et de qui elle est la fille mais ce n’est plus aussi important … Je commence à la connaître. A la sortie du restaurant, je meurs d’envie de l’embrasser … Et en fait, je ne me retiens pas bien longtemps, ce que je ne regrette absolument pas. En vérité, je pourrais lui faire l’amour, là, de suite, dans la rue. Tellement j’apprécie son contact, ses lèvres, sa peau … J’ai aussi l’impression de mourir d’impatience, d’attendre ça depuis longtemps. « On peut aller chez toi ? » Je lui demande, en voyant ça comme une sorte de test. Je veux savoir si elle me fait confiance et très honnêtement, je ne suis même pas sûr que ça soit le cas. Si elle répond négativement, je dois avouer que je ne vais pas apprécier. C’est son droit, clairement, et je ferais avec. Mais la déception sera aussi bien présente … Pour autant, je n’ai pas besoin d’attendre beaucoup pour obtenir une réponse. Je sens ses doigts se glisser le long de mon bras pour aller finalement se mêler aux miens. « Possible. » Un frisson me parcourt lorsqu’elle caresse ma nuque et elle rapproche son visage du mien, mordillant ma lèvre. Putain … Je sens le désir naître dans mon esprit et chaque atome de mon corps me signifie à quel point j’ai envie d’elle. Là, maintenant, tout de suite … Heureusement qu’elle n’habite pas loin. Je baisse les yeux sur elle lorsque la jeune femme commence à s’éloigner, m’invitant à la suivre. Je laisse échapper un soupir discret. Rarement une femme m’a fait un effet comme ça …

C’est sur le chemin que je me rends compte de ma responsabilité … Angeles accepte de me faire entrer chez elle et je sais que ce n’est pas quelque chose dont elle a l’habitude. Il est, là, question de confiance. Et moi, je sais déjà que je la trahis en lui mentant … Oui, elle me fait confiance et je sais d’avance que je lui mens de façon volontaire. J’ai de quoi avoir honte, clairement. Mais je fais le choix d’oublier ça … Après tout, j’ai décidé qu’elle n’apprendrait jamais qui je suis et dans ces cas-là, je me déculpabilise assez facilement. Nous arrivons en quelques minutes dans la cage d’escalier de son immeuble, au niveau de son appartement. Du moins, je l’imagine. La jeune femme m’adresse un regard, le dos calé contre le mur. Elle m’attire à elle et putain … Impossible de ne pas sourire en la regardant. Elle a beau avoir un air très sérieux sur le visage, je m’en fiche … Il n’est pas question pour moi d’être sérieux alors que je me sens aussi bien. « J’espère que tu te rends compte que … En te faisant venir ici … Je t’accorde une confiance que j’offre à très peu de personnes. Et ça me fait peur … Je suis effrayée mais … Je veux t’offrir cette confiance et te montrer que … C’est certainement idiot mais tu prends de la place dans ma vie, et ça, c’est la prochaine étape de notre amitié … » Et bam … Culpabilité, le retour. Elle me prend un peu par surprise et je ne réponds pas, la laissant ouvrir sa porte tranquillement. La tête pleine de réflexions, je passe le seuil, refermant derrière moi. Son appartement est tout simple, il correspond exactement à ce que j’attendais. Alors, je ne reste pas le détailler pendant bien longtemps. En vérité, je me focalise sur Angeles, qui .retire son manteau, ses chaussures … A l’occasion, elle perd d’ailleurs dix bons centimètres, ce qui me fait légèrement sourire au passage. Pour autant, je trouve les secondes trop longues et je dois avouer que je trouve cela un peu frustrant de ne pas la voir se retourner vers moi. Peut-être qu’elle stresse de me voir ici ? Doucement, je rapproche d’elle, glissant mes mains sur ses hanches, rapprochant mon corps du sien et ma bouche de son oreille. « T’as pas de raison d’avoir peur de moi. » Je murmure rapidement. Je veux simplement qu’elle comprenne ça. Qu’elle me fasse confiance ou non, ça la regarde après tout. Mais malgré ça, j’ai beau lui mentir, j’aimerais qu’elle sache que je ne lui ferais jamais de mal. Bien au contraire … J’embrasse sa tempe, avant faire tourner la jeune femme pour pouvoir lui faire face. Lui adressant un léger sourire, je baisse mes yeux dans les siens avant de prendre la parole. « Je t’assure … Tu peux me faire confiance. Si jamais à un moment ou un autre, tu préfères que je parte, tu me le dis et je le fais, point barre. » Je rajoute ça en employant une voix que je souhaite rassurante. Ma main se détache de sa hanche pour aller se poser sur sa joue. « Même si là, je dois t’avouer que j’ai aucune envie de partir … » Je souris un peu, laissant échapper un soupir nerveux au passage. Bordel … Un vrai gamin.

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Jeu 3 Juil - 0:12

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Je n'arrive pas à le croire, je suis en train d'inviter un homme à venir chez moi, et pas n'improte quel homme. Je suis en train d'inviter chez moi l'homme que j'ai cru être mon sauveur, le fils d'un mafieu puissant d'Italie. Je devrais encore me méfier, mais je n'arrive pas à croire que cet homme puisse avoir un mauvais fond. C'est surtout son regard qui me fait croire cela. Si clair, si intense, si pur... Il ne me ferait aucun mal, il me l'a dit lui même et je le crois.
Une fois devant notre porte, je sens la panique monter en moi. Ma respiration se fait plus rapide et pour une fois ce n'est pas à cause du sexe. Pour le moment tout ce que j'ai en tête c'est que je vais le faire rentrer chez moi. Il n'y a pas beaucoup d'homme qui rentre à la maison, et ce ne sont que Sidoine, mon colocataire et leurs amis. Mais ce soir je vais le faire rentrer lui, une conquête d'un soir. Enfin je ne veux peut-être pas qu'il soit une conquête d'un soir, je ne suis pas certaine de vouloir plus non plus... Je ne sais pas ce que je veux, tout ce que je sais, c'est qu'Alessandro compte pour moi d'une façon que je ne saurais comprendre.
Le dos contre le mur, ma porte juste à côté de moi, je l'attire à moi. Plongeant mon regard dans le sien, je deviens sérieuse voulant clairement lui faire comprendre que je ne fais ça avec personne... Que si je le fais, c'est parce que je tiens à lui et que je veux lui prouver. Et comme d'habitude, je parle beaucoup trop en sa présence. Je lui avoue que j'ai peur, que le laisser voir mon petit monde, le laisser savoir où j'habite. Je parle même de la prochaine étape de notre amitié, qui ménera peut-être à quelque chose de plus important.
Et voilà que je lui tourne le dos, que je rentre dans mon appartement et que je tente d'oublier sa présence. C'est idiot de penser ainsi, mais cela me permet de garder une certaine contenance. Je retire mon manteau, mes talons, j'agis de façon naturelle le laissant découvrir à son rythme ce qui m'entoure.
Lorsque ses mains se posent sur ma taille, je ne suis pas surprise, à vrai dire je l'ai entendu s'approcher de moi. Je ferme les yeux, sentant son souffle sur ma joue alors qu'il murmure doucement à mon oreille :
- T'as pas de raison d'avoir peur de moi.
Ô, je sais... Je suis au courant mais pour autant, depuis mon adolescence tout à le don de m'effrayer. Un baiser sur ma tempe et un sourire se dessine sur mon visage. Ses mains glissent sur mon corps, me faisant tourner pour que je lui fasse face. Je redresse mon visage et finalement mon regard se plonge dans le sien. C'est bien ce que je disais, il est clair, intense, pur... Comment avoir peur d'un homme aussi bon.
- Tu sais quoi... Je suis fatiguée d'avoir peur... Je vis avec la peur au ventre chaque jour mais... Quand je suis avec toi j'oublie tout... Pour la première fois de ma vie, j'arrive à oublier tout ce qui peut nous entourer.
Oui, il a ce don avec moi, de pouvoir tout me faire oublier pour ne voir que lui et lui seul.
- Je t'assure... Tu peux me faire confiance. Si jamais à un moment ou un autre, tu préfères que je parte, tu me le dis et je le fais, point barre.
Sa main se pose sur ma joue et je fais une légère pression dessus, me sentant si bien en cet instant.
- Même si là, je dois t'avouer que j'ai aucune envie de partir...
Je ris légèrement et glisse mes mains dans sa nuque. Caressant la naissance de ses cheveux, je me lèche doucement les lèvres.
- J'ai confiance en toi... Et je ne veux pas que tu partes...
Je me mets sur la pointe des pieds glissant mon nez contre le sien alors que je souffle à peine :
- J'ai confiance en toi... Je l'embrasse légèrement. Et je ne veux pas que tu partes...
Cette fois je l'embrasse plus fougueusement. Mes lèvres bougent rapidement sur les siennes et je finis par entrouvrir la bouche afin de glisser ma langue contre la sienne. J'ai envie de lui maintenant. J'en oublie presque où nous sommes, tout ce que je veux, c'est qu'il me fasse l'amour, qu'il soit tendre, et je suis étonnée de penser que je veux qu'il reste auprès de moi toute la nuit à me serrer dans ses bras.

 
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Anonymous
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Jeu 3 Juil - 1:16

Angeles ₰ Alessandro

« C'est en forgeant, qu'on devient forgeron. Et c'est en se mouchant qu'on devient moucheron. »


J’aurais mis dix ans à réussir réellement à passer à autre chose, à oublier le passé pour pouvoir avancer. Et ce, grâce à Angeles, à nouveau. Je n’ai pas décidé d’avouer qui j’étais, ni de me mettre à la vérité. Oh non, ça me semblait être plus risqué que bénéfique en ce qui me concerne. J’ai décidé de tout oublier, d’effacer et de repartir à zéro. Ardoise parfaitement clean, cette fois-ci. Je suis devenu Alessandro Browning et je n’ai absolument rien à me reprocher. Ce qui, en théorie, est véridique. Rien de cela n’a été facile et d’ailleurs, la partie n’est pas encore gagnée puisque je réussis encore à me sentir coupable. Mais pour une fois, quelque chose de positif en ressort … Je crois bien que je suis prêt à faire totalement confiance à Angeles et il semblerait que cette confiance soit réciproque. Putain ! Une véritable bouffée d’oxygène. Cette nuit est devenue magique dès le moment où j’ai réalisé tout ça. Angeles me dévisage de ses grands yeux bleus parfaitement maquillés et je l’entends prendre la parole. « Tu sais quoi... Je suis fatiguée d'avoir peur... Je vis avec la peur au ventre chaque jour mais... Quand je suis avec toi j'oublie tout... Pour la première fois de ma vie, j'arrive à oublier tout ce qui peut nous entourer. » Pour le coup, nous partageons la même impression et c’est sans doute ce qui rend l’instant encore plus appréciable. Depuis notre rencontre (ou devrais-je dire nos retrouvailles), nous sommes sur la même longueur d’ondes, malgré les non-dits. Et ses yeux me donnent envie de sourire, me rendent de bonne humeur … C’en est inexplicable. « Je t'assure... Tu peux me faire confiance. Si jamais à un moment ou un autre, tu préfères que je parte, tu me le dis et je le fais, point barre. » Que les choses soient claires, dès maintenant … Je ne compte pas lui faire de mal et que j’aille en enfer si c’est, un jour, le cas. Ma main remonte sur sa joue et je sens le visage d’Angeles s’incliner vers celle-ci. Sa peau est chaude et douce et comme elle a réussi à le formuler, tout ce que j’ai en tête s’efface. Elle est la seule et unique personne qui accapare mes pensées, ce soir. La seule que j’ai envie de rassurer. La seule dont je souhaite obtenir la confiance. « Même si là, je dois t'avouer que j'ai aucune envie de partir... » La seule que je désire à ce point …

« J'ai confiance en toi... Et je ne veux pas que tu partes... » Sa main sur ma nuque me fait frissonner mais c’est un contact que j’apprécie. Un encouragement de sa part à poursuivre et ça, je ne compte pas le louper. La jolie italienne rapproche son visage du mien désormais. Son souffle caresse ma bouche et je crois que je perds toute capacité à réfléchir intelligemment. « J'ai confiance en toi ... » Je sens ses lèvres s’appuyer contre les miennes et je confirme : plus aucune trace de réflexion, quelle qu’elle soit. « Et je ne veux pas que tu partes ... » Elle se répète mais cela me montre au moins qu’elle est sûre d’elle, qu’elle ne va pas regretter ce qu’elle fait ce soir. Autre signe : le baiser qui s’en suit. Cette fois, j’en suis au stade où je ne me rappelle même plus de mon nom. Le thermomètre, à mon avis, ne doit pas être loin de se mettre à bouillir tant j’ai l’impression d’avoir chaud. Mes mains descendent le long du corps d’Angeles pour la coller un peu plus contre moi, lui faisant sentir mon excitation qui continue de grandir dans mon jean bientôt trop étroit. Mes gestes, à défaut d’être totalement agressifs, restent passionnés. J’ai envie d’elle désormais … Il n’est plus question de crainte, de méfiance ou de confiance. Il est juste question de son plaisir et du mien, mêlés ensemble pour ce soir. Sans quitter ses lèvres, sans arrêter de glisser ma langue contre la sienne, je fais reculer Angeles jusque dans le petit couloir. Je tends ma main droite pour pousser une première porte. Je ne prends pas la peine de tourner la porte, je vois du coin de l’œil que le sol est recouvert de carrelage. C’est la salle de bain … Seconde porte, c’est un chambre. Je pousse légèrement la jeune femme à l’intérieur et visiblement, elle n’émet aucune réticence à y entrer. Ce doit donc être la sienne, et non celle de son colocataire. A un autre moment, je me serais certainement attardé sur la décoration, l’aménagement et ce genre de choses … Mais là, pour le coup, je dois avouer que je n’en ai absolument rien à foutre. La seule chose que je veux, c’est refermer la porte derrière nous d’un coup de pied et aider la jeune femme à se déshabiller avant de l’allonger sur son lit … C’est d’ailleurs ce que j’entreprends, tout en caressant avec envie chacune des parcelles de son corps qui me sont accessibles. Tout y passe, de façon plus ou moins appuyée. Ses cuisses, ses fesses, le creux de ses reins, sa poitrine ou ses bras … Je ne suis pas quelqu’un de bavard. Mes mots passent par mes gestes la plupart du temps. C’est du moins ce que j’espère à cet instant. Mes mains agrippent le bas de sa robe que je soulève, la laissant finalement tomber par terre sans plus de cérémonie. Nous n’avons jamais été aussi proches et ça me fait bizarre. Je décide d’ailleurs de ne pas m’attarder sur ses cicatrices, pour ne pas me faire changer d’avis ou de comportement. Ces marques font partie d’elle, point barre … Ca n’enlève absolument rien au pouvoir de séduction qu’elle peut exercer sur moi.

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Anonymous
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Dim 13 Juil - 0:36

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
C'est dit. Je lui fait une totale confiance et je ne veux pas qu'il parte. Alors que j'ai pour habitude de faire fuir tout ceux qui m'entoure à cause de mon passé et de ce qui pourrait m'arriver dans le présent, voilà que je le laisse pleinement entrer dans ma vie. J'ai beau lui répété, ne connaissant pas mon passé il ne se doute certainement pas de ce que je suis en train de faire. Il ne mesure pas à quel point cela est difficile peut-être même dangereux autant pour moi que pour lui. Et je m'en voudrais tellement s'il lui arrivait quelque chose par ma faute. J'ai toujours su me montrer méfiante envers les hommes mais avec lui c'est différent. Dès notre rencontre se fut différent. Même si je l'ai prit pour quelqu'un qu'il n'est pas, j'ai appris à savoir qui il était. Il est doux, fort, courageux et intelligent. Je vous jure, tout cela réunit en un seul homme y'a de quoi en avoir la tête qui tourne. Tellement qu'au final je ne veux plus penser pour ce soir. Pour une fois je veux simplement profiter de l'instant comme n'importe quel personne le ferait. C'est ainsi avec lui. Je n'ai pas peur, je ne ressent pas le danger et je me sens tout simplement comme une jeune femme qui cherche à s'épanouir dans une grande ville tel que San Francisco.
Et c'est dans cette optique que je lui répète à plusieurs reprise que j'ai confiance en lui et que je veux qu'il reste. Sur la pointe des pieds, me retenant à son corps pour ne pas tomber de la façon la plus ridicule qui soit, mes lèvres jouent dangereusement avec les siennes. Ses mains puissantes semblent s'imprimer sur mon corps meurtrie. Il se rapproche si bien que nos corps ne font presque plus qu'un, et dire que nous ne sommes même pas nus. Je gémis en sentant son entre-jambe son excitation contre ma hanche, preuve que je lui fais de l'effet. Nos baisers ne cessent jamais, devenant de plus en plus audacieux nous prenons seulement le temps de reprendre notre respiration avant de sauter à nouveau sur la bouche de l'autre. Ses lèvres sont douces, chaude et appel irrésistiblement à la faute.
Toujours le corps contre l'autre, j'ai presque l'impression de flotter alors qu'il me pousse vers le couloir. J'essaye de le guider comme je peux afin qu'il n'entre pas dans la mauvaise chambre et je suis plutôt fière de moi... Jusqu'à ce qu'il pousse la porte de la salle de bain... Ok c'est pas encore ça, quoi qu'on pourrait très bien le faire sous la douche ou dans un bain... Seulement je ne suis pas certaine qu'on ait réellement la patience d'attendre que le bain se fasse avant de se jeter l'un sur l'autre... Il ne s'attarde pas trop et pousse la seconde porte. Cette fois là est la bonne. C'est peut-être l'appel du sexe qui lui donne un sixième sens super développée.
Il ferme finalement la porte avec son pied et je ris légèrement contre ses lèvres. Mes doigts toujours autour de sa nuque afin de rester parfaitement contre lui, je caresse la naissance de ses cheveux avec tendresse alors que mes lèvres se font plus sauvages. Je me retrouve finalement sur mon lit et je le regarde sagement. Pendant quelques secondes, la peur reprend le dessus.
Cet homme et chez moi, dans ma chambre et on va faire l'amour... Mais cette peur est vite remplacée par l'envie alors que ses mains se font plus entrepreneuses. Mon dos se cambre alors qu'il balade ses doigts aux endroit les plus chatouilleux, les plus fragiles, les plus osés. Rapidement je me retrouve en sous vêtement et je me sens rougir en pensant à mes cicatrices. Seulement il les a déjà vu, ce n'est pas comme si je le surprenait en lui cachant ses marques disgracieuse. Je décide alors de me concentrer sur son regard, doux, tendre, hypnotique. Je crois que je pourrais me noyer dans ce vert profond.
Tendrement, mes mains lâche sa nuque pour glisser sur son torse par dessus son T-shirt. Arrivant vers le bas, j'agrippe son haut que j'envoie voler au loin. J'observe alors son torse sans nullement m'en cacher. Il est sublime. Je me penche légèrement en avant et embrasse son cou, son torse, son cœur, mes mains entamant des caresses vers son bas ventre. Je retire les boutons de son jean et le fait descendre doucement, mais pour la suite, c'est clairement lui qui devra m'aider à le retirer. Mes mains glissent sur ses fesses qui me sont offertes, fortes, rebondit je les palpes sans ménagement.
Tout ce fait dans un silence respectueux, polie et en même temps, sensuel. Pas besoin de mot pour se rendre compte à quel point on est dingue l'un de l'autre. Je ne parlerais pas d'amour, je ne veux même pas y penser, je parle surtout de cette attraction que l'un exerce sur l'autre, et vice versa. Dans cette optique, mon visage s'approche du nouveau du sien. Mon regard encré dans le sien, je reste quelque secondes, à seulement quelques centimètre de lui, avant de l'embrasser tendrement. Toujours les yeux ouverts, je mordille sa lèvre inférieure et par mes gestes, je lui dit que je vais bien. Je lui montre que je suis en paix avec moi même et encore une fois, que je lui fais confiance. Mais par dessus tout, je lui montre clairement que j'ai envie de lui.
 
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Angeles ► « Napoléon n'a jamais déménagé. Pourquoi ? » (Tention, l'kiki est de sortie !)

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