Genesis, ça fait un moment que je n'y ai pas mis les pieds. Si je me souviens bien ça date d'il y a quatre mois. J'étais sagement assis à ma table habituelle, jouant les faux cul avec des types pas trop net, l'habitude quoi. Ça m'avait manqué tout ça, mais pour être honnête, je me sens légèrement mal d'être ici ce soir. Après ce que je viens de faire endurer à Elyes c'est presque du suicide de ma part de me retrouver dans son club. Heureusement que j'ai des arguments de taille pour le convaincre de ne pas trop m'en vouloir, m'enfin. Tout ce paye dans la vie. Quoi qu'il en soit, je suis là en tant que client, je viens en touriste, tâter le terrain et voir ce qu'il y à de bon sur le marché. Je me faufile entre les gens comme une ombre puis j'observe sans rien dire, mon oreille capte quelques paroles lancées ici et là, mais rien ne m'intéresse vraiment. Un verre puis un autre, une traînée de poudre dans mes narines et c'est à ce moment précis que mon regard croise le sien. Une fille d'une beauté presque indescriptible. Est-ce que je vais l'aborder? Certainement pas. Mon physique à lui seul fait fuir toute les meufs qui croise ma route, alors pourquoi le scénario changerait cette fois?
Je l'observe d'où je me trouve et constate à quel point elle semble vulnérable face à cette bande de loup malfaisant. Je dis cela, mais je ne suis pas mieux qu'eux... m'enfin tout est une question de point de vue.En pensant bien faire, j'accoste la première personne qui m'est familière dans le club, lui file un bon paquet d'argent pour qu'il aille déposer dans le verre de cette charmante créature, quelques pilules aphrodisiaque, puis observe la scène de loin les bras croisés. Tout ce déroule comme prévu, la jeune fille ne semble se douter de rien. Le type que j'ai payer joue plutôt bien son rôle et pour ma part j'attends sagement dans mon coin que l'extasie fasse sont effet. J'engloutis un verre, regarde ma montre et fini par me lever après trente minutes. Je m'avance vers la demoiselle en question, m'installe sur le tabouret près d'elle en prenant bien soin d'effleurer son bras en douceur pour éveiller en elle des sensations extraordinaire causer par l'effet de la drogue, puis analyse sa réaction. Voyant qu'elle réagit plutôt bien au contact physique que je viens de lui offrir, j'affiche immédiatement une mine songeuse. « Est-ce que ça va? » J'arque un sourcil, bon acteur que je suis. Je sais très bien quel type de fille elle est pour l'avoir observer une bonne partie de la soirée... le genre de meuf qui boit un verre d'eau plutôt qu'une vodka et qui ne se drogue pas du tout... elle n'a rien non plus d'une allumeuse et maintenant avec l'effet de la cam, je suis prêt à dire qu'elle écarterais les cuisses pour un seule de mes sourire.
C'est stupide je sais, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé de l'aborder, est-ce que ça fonctionnera, dieu seul le sait.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
T'es pas du genre à sortir ? Pas du genre à peu de vêtir et en rire ? C'est bien mal te connaître, c'est trop vite te juger toi et tes envies pas mal égarée. Même si t'es plus du genre à suivre bien tes cours, à rentrer de ton stage et aller juste avec tes amis de confiance. Parfois t'es du genre un peu agitée, parfois il t'arrive de vraiment vouloir danser. Comme ce soir. Comme maintenant. Un jean moulant enfilé, des talons, un haut trop serrée que tu cache pas une chemise ample transparente, tu caches ta féminité, tes amies essayent de t'en faire jouer, toi des talons c'est déjà bien loin te chercher. Et vous voila de sortie. Toi t'as juste envie d'un verre ou deux, de t'éclater, de rire avec elles et de rentrer. Tu les aimes bien. Mais tu comprends pas trop ce besoin de se montrer, ce besoin de danser collé serrées pour vouloir ramener le premier mec rencontré. T'es pas comme ça. "Pas de la même planète, t'as oublié ta féminité". Voila se qu'elles te disent, en riant, tes amies. Mais t'écoutes guère, ça te blesse même pas. Tu sais très bien comment tu es, tant a pas honte. Pas la peine d'être ivre morte et coucher avec un mec inconnu pour se sentir exister. Et ceux qui te disent trop prude ? Oh tu les emmerdes, c'est pas en ne parlant de pas de sexe ou on ne finissant pas à quatre pattes explosée, que t'es à comparé avec une nonne arriérées.
Et donc tu profites de ta soirée, dansant un long moment tu finis par aller prendre un martini glacé, ça te va du bien ça te monte trop à la tête vue que l'heure du dîner tu l'as sauté sans le vouloir. Un Mcdo, tu rêves que de ça et tut sais que ça sera ton arrêt avant d'aller à ton appartement. Alors tu vides ton verres, tu ries en voyant au loin une amie faire n'importe quoi en danse pour un mec. Peu importe, ça te fait marrer. Tu commandes un jus de fruit, tu détournes ton attention pour les observer et c'est se qui sera fatale. Tu n'as donc pas apprit à surveiller ton verre ?! Non pas vraiment t'as tendance à oublier un peu que t'es une fille donc plus sujette à ce genre de droguerie. Tu le bois par gorgée, doucement, tu te laisses emportée par la musique, par l'alcool du martini juste avant. T'aimes pas sentir l'alcool te frapper aux tempes. Heureusement que tu sais gérer.... Et pourtant plus el temps passe... plus ça devient impossible à calculer. Plus la pièce semble s'étirer, s'allonger, plus t'as chaud sans l'expliquer. Tu te sens mal c'est un fait in-expliqué. Tu passes une main dans ta nuque, t'es pas bien, la musique de transperce sans comprendre ce pourquoi. C'est du jus de fruit et t'as déjà du mal à poser ton verre sur le comptoir. Un contact te fait légèrement tressaillir alors que t'as l'impression flippante que ta peau s'illumine, que la sensation est mutliplié, ça te donne le tournis. Est-ce que ça va? Les paroles éparpillées, tu met du teps à réagir, tu fronces les sourcils tournant la tête vers le mec qui vient d'arrive. Tu le fixes un moment clignant des yeux avant de te passer une main sur le visage. T'essayes de sourire mais tu flottes beaucoup trop dans un effet que tu connais pas. Que tu comprends pas. Ouais... heu .... non pas vraiment... attends... c'était quoi la question ? Tu demandes à l'envers, ta tête ayant du mal à réagir. Tu regardes autour de toi paumé. Lumières, sons, tout semble décuplé. Bordel, ça te fait flipper, sans que t'arrives à réagir... Tu te souviens une secondes du tatoué qui t'a parlé, tu retournes la têtes vers lui passant une main dans tes cheveux pour les remettre en arrière. T'as chaud. Et ça va pas.
Je la regarde, j'analyse le moindre de ses faits et gestes. J'suis pas con, je le vois tout de suite que c'est la première fois qu'elle ingère ce genre de truc et que son métabolisme réagis mal à cette nouvelle substance qui vient perturber son équilibre habituel. C'est souvent ce qui se produit quand une personne consomme pour la première fois ce genre de substance. Ça ne fait aucun doute, j'ai vraiment fait le con sur ce coup, je n'ai pas du tout envie qui lui arrive quoi que ce soit à cause d'une simple pilule d'extasie. J'inspire un bon coup, garde mon calme légendaire et fait passer un bras autour d'elle afin d'éviter qu'elle ne se blesse si jamais elle venait à perdre conscience. « C'est bon, tu as déjà répondu à ma question. » Sifflais-je en me relevant lentement. D'un simple geste de la tête, j'avise le gars derrière le bar – un très bon pote à moi – qui comprend mon message et qui s'empresse de m'apporter de quoi rafraîchir la jeune femme. « Dépose ça sur ta nuque tu veux? » De ma main libre je lui tends le linge imbibé d'eau froide et la dirige lentement vers la porte de sortie histoire de lui faire prendre un peu d'air. Ce n'est certainement pas en restant enfermer dans un club bourré de monde qu'elle réussira à prendre ses esprits. « J'te ferai aucun mal. » Dis-je pour la rassurer en continuant d'avancer. « Je crois que quelqu'un à mit un truc dans ton verre, ce qui provoque de tels réaction chez toi. » Je la regarde du coin de l'oeil et continue d'agir en mec qui n'en a pas tellement à faire d'elle, qu'elle est une fille comme une autre et qu'il l'aide comme ça puisqu'il n'a rien d'autre a faire de sa soirée. Attitude de trou du cul je sais, mais vaut mieux agir ainsi qu'en mec profiteur qui veut que baiser avec elle.
Une fois à l'extérieur, je l'attire un peu plus loin pour ne pas qu'elle soit déranger par une bande d'ivrogne et l'aide à s'asseoir. « Prend l'air un moment, j'crois que ça te feras du bien et si ton état ne change pas d'ici trente minute, je t'emmènerai à l'hospital si tu es consentante. » À ces mots, je m'installes un peu plus loin et m'allume une clope histoire de me détendre un peu.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Et dire que les filles t'ont convaincu de te bouger. Devenir, de t'amuser. Que tu devrais être posé chez toi, devant un jeu vidéos, avec des potes sinon. Tranquillement. T'es pas adepte des soirées, mais tu préfères quittes à choisir, le genre posé. T'aimes pas boire sans raison, mais t'aimes bien quand tes potes sont totalement stone à dire n'importe quoi, ça t'amuse, t'es bien, t'es en terrain connu. Tes comme ça, quitte à te faire traiter de prude, dire que tu profites pas de la vie, tu t'en fous. Pourquoi aurais-tu besoin d'une bouteille entière quand t'es capable de finir mort de rire en étant sobre. Capable de faire une connerie juste pour le plaisir. Capable de faire ça de tes propres moyens. T'es peut-être une petite fille trop droite, mais peu importe. Et t'aurais pu passer ce genre de soirée si t'avais pas écouter ces filles de la fac. C'est bon, tu as déjà répondu à ma question. Tu te rends compte avoir complètement oublié sa présence encore une fois. Que les couleurs trop vive et la musique trop forte t'ont éclipsé le reste. T'as la nausée, t'as chaud, t'es mal. Tu voudrais appelé Nina, mais tu sais pas où elle est. Enfin tu l'as voit, mais tu te sens totalement crevé, à l'ouest, t'arrives pas à réfléchir. Dépose ça sur ta nuque tu veux? Tu tournes de nouveau la tête vers lui, t'as la tête lourde et t'as l'impression d'avoir beaucoup beaucoup trop bu, cette sensation mais en pire. Tu as du mal à attraper se qu'il te tend, tu finis par le poser sur ta peau qui s'électrise à ce touché glacé. Tu te sens moite, tu te sens mal. Tu as déjà du mal à sentir l'effet frais de l'eau. Déjà ça s'estompe. J'te ferai aucun mal. Je crois que quelqu'un à mit un truc dans ton verre, ce qui provoque de tels réaction chez toi. Normal tu éclaterais de rire à sa première réplique, un parfait inconnu qui te dit ça, et t'éloignes du bar pour aller plus loin... Ce sont pas ses tatouages qui te font flippé, pas sa tête rasé de rebelle sortit de prison. T'as l'habitude de voir ça genre de gars au salon de Noah, tu y passes ton temps à son salon de tatouage. Non se qui te fait flipper c'est ton état et le fait qu'il t'amène ailleurs. Mais tu dis rien, t'es incapable de parler, sur le coup t'es pie qu'une môme accosté par un adulte. Tu sais plus quoi faire. Alors... tu le suis, tu dis rien, tu marches essayant de rester stable même si tu y arrives pas. Tu bloques, ton cerveau débloques. Tu mets tout le trajet à comprendre le reste de ses paroles, à comprendre que t'as pas trop bu, évidement, que t'as juste perdu de vue ton verre. Et c'est tout.
Dehors le froid te prends à la tête, t'as encore plus envie de vomir durant quelques secondes, puis ça passe, tu manques de tomber ta main frêle te rattrapant contre le mur. T'as peur ? Oh que ouais. Tu te sens tellement mal. Prend l'air un moment, j'crois que ça te feras du bien et si ton état ne change pas d'ici trente minute, je t'emmènerai à l'hôpital si tu es consentante Il t'aide à t'asseoir plus loin et la déjà le monde s'arrête de faire peur, ça tourne mais t'as plus besoin de garder ton équilibre, les lumières sont loin et ça te grille pas le cerveau. Tu sais même pas se que tu as dans le sang, c'est ça qui te terrorise le plus. Le mot consentante de faitpeur. Trop peur. Trop de drogue sur ce genre de sujet circule. Tu replies tes jambes sur toi. T'as les joues moites mais tu doutes que ce sont des larmes. Sexappeal heureusement t'es contente de pas en avoir à ce moment là. T'es seul. Avec lui... Avec ce mec... que tu connais pas. Que t'arrives pas à bien voir. T'es... mal. J'ai... je... je suis avec des amies... Elles , elles vont s'inquiéter... tu devrais les prévenir... s'il te plait vas.. les prévenir. T'articules lentement. Tu claques des dents pourtant t'as trop chaud. Merde. Tu veux pas passer pour la fille paniqué d'être seul avec un mec. Il t'a sortit de là, c'est déjà ça. Mais ça serait plus rassurant avec Nina en plus de lui. Beaucoup plus rassurant. S'il te plait... Tu passes une main dans tes cheveux, tu veux que Nina revienne. Que vous vous tiriez d'ici, retrouver ton lit. T'es mal.
Je fume tranquillement sans la quitter du regard. Je ne la regarde pas directement, ça ferait beaucoup trop obsédé, mais je m'assure de l'avoir dans mon angle mort. Ses joues deviennes roses et virent au rouge rapidement, c'est certain, la drogue ça lui fait pas. Je suis déjà passer par là, mais ça date d'il y a longtemps, je ne me souviens plus exactement l'effet que ça fait quand ton corps rejette un truc d'aussi toxique que la drogue. Elle est vulnérable je le sais, je pourrais la violer elle ne s'en rendrait même pas compte... elle ne doit même plus se rappeler m'avoir vu. Je termine ma clope puis me laisse tomber sur mes coudes, regard vers le ciel et je compte les étoiles dans l'attente qu'elle aille mieux. Les secondes passent et elle fini par me demander un truc complètement stupide. Elle veut que j'aille chercher ses copines, mais si elle croit que je vais la laisser seule dans la rue avec cette bande de voyous au loin et dans son état en plus, elle rêve et puis ses potes... elles s'en fichent bien d'elle, elles se sont toute trouver un mec dans le bar et son sûrement en train de baiser dans les toilettes.
« J'te laisse pas toute seule. Tes copines elles sont parti avec leur coup d'un soir, y'a plus que toi et moi. » Je dis ça comme ça, sans même savoir si ses amies sont partie ou non, au pire on s'en fiche, ce qui compte c'est qu'elle soit en sécurité chez elle ou chez moi. Je me lève donc et reviens vers elle, attrapant son bras pour l'aider à se relever. « Je te ramène chez moi. T'as besoin de dormir. Comme t'a pas vraiment conscience de l'endroit où tu te trouves sur la planète, vaut mieux pas que je te ramène chez moi car tu risques de même pas savoir par où il faut aller pour aller chez toi. Donc demain quand tu te réveillera et que tu auras retrouver tes esprits, tu pourras rentrer sagement.» Je sais qu'elle ne voudra pas me suivre, mais je n'ai pas vraiment le choix de faire les choses ainsi. Elle a besoin de moi et après tout, c'est de ma faute si elle est dans cet état, à moi de réparer mes erreurs. Je me penche donc pour attraper ses jambes et la rapproche rapidement de mon corps afin qu'elle puisse se réchauffer et faible comme elle est, elle sera incapable de se défaire de mon emprise. « On rentre, tu peux fermer les yeux et t'endormir, tu ne crains rien. » Je la regarde une dernière fois et me met en route, direction chez moi.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Et voila, c'est bien ta chance Fêter tes partiels de la sorte, tu fais vraiment fort. L'horreur. T'es là assise devant un club,comme une ivrogne. Bordel. Et tu sais pas quoi faire, ton cerveau pense à l'envers, pense de travers, pense sans savoir y faire. Tu veux Nina. C'est catégorique, tu veux Nina, qu'elle soit à tes côtés, qu'elle te ramène. J'te laisse pas toute seule. Tes copines elles sont parti avec leur coup d'un soir, y'a plus que toi et moi. En temps normal tu lui aurais ries au nez, ça t'aurais agacé ce mec qui croit tout connaître. Nina partir sans toi avec un coup d'un soir. C'est un étranger, il a connait pas cette blonde qui allume un peu tout mais qui jamais n'ira chez un inconnu et te laissera. En temps normal tu lui aurais dit d'aller voir ce genre de fille qu'il pense bien connaître et de te lâcher. Mais ce soir, tu sais pas bien réagir, pas bien pensé, tu le laisses parler oubliant quasiment dès après se qu'il vient de répliquer et la question que tu lui avais demandé. Pourtant il aurait du y aller, demander au videur de te garder à l'oeil, aller chercher Nina. Te contenter, mais c'est un mec. Tant pis.Tu y penses pas toi. Je te ramène chez moi. T'as besoin de dormir. Comme t'a pas vraiment conscience de l'endroit où tu te trouves sur la planète, vaut mieux pas que je te ramène chez moi car tu risques de même pas savoir par où il faut aller pour aller chez toi. Donc demain quand tu te réveillera et que tu auras retrouver tes esprits, tu pourras rentrer sagement. Cerveau défoncé ou pas, ton caractère n'y échappe pas et un rire fatigué, amusé, et lointain sort de tes lèvres. Vraiment ?Chez lui ? Pour qui il te prend ? Sérieusement il veut être le héro et là il pense qu'à une chose c'est t'amener dans un endroit où il n'y aura aucun témoin. Intelligent. Non... ça va aller... Tu grogne légèrement quand il te soulève. La normalité voudrait que tu le repousses, mais il ne fait rien de mal depuis tout à l'heure, il se contente de te diriger un peu mais bon... Tu sens le sol s'éloigner alors que tu comprend pas trop se qui se passe. Ok. Ton cerveau craque de partout. T'es vraiment mal. Comment peut-on aimer prendre ce genre de chose ?! T'en sais rien. T'as chaud, t'as froid, le contact de sa peau t'électrise et t'aimes pas cette sensation trop forte. Tu te tais, tu le laisses faire. Comme une enfant. On rentre, tu peux fermer les yeux et t'endormir, tu ne crains rien. NE rien craindre ? Dans les bras d'un inconnue, moitié inconsciente, qui te ramène chez lui loin de tous ? Pas sur que ça soit le moment d'être rassuré, mais ça ton cerveau semble pas le capter alors que tu luttes toi même pour pas trop t'endormir. Tu le laisses faire, tant pis.
La demoiselle tente de protester lorsque je la soulève, mais l'état dans lequel elle se trouve ne lui permet pas de faire grand chose. De toute façon, que peut-elle faire contre moi? Absolument rien. Cette fille ignore tout de moi, de ma vie, de mes habitudes, d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je suis gentil avec elle. Elle est jolie c'est certain, mais ça n'a jamais été un critère suffisant pour me pousser à être sympathique avec quelqu'un. La brunette dégage quelque chose de différent des autres filles, j'suis presque certain que si elle avait eu toute sa tête, elle m'aurait probablement rit à la gueule et ça m'aurait fait chier grave. J'suis pas habille avec la gente féminine. J'ai du mal à me faire des amies de sexe opposé. C'est lâche, je le sais, mais c'est comme ça. Peut-être qu'un jour j'arriverai à être comme Elyes, mais pour le moment je suis encore trop faible, je tue des gens sans même que ça m'atteigne, je ne respecte personne, même mes potes je les poignardes dans le dos, mais y'a un truc en dedans de moi qui fait que j'éprouve de la compassion envers certaines personnes et je trouve ça vraiment chiant. J'ai pas envie d'être gentil, qu'on m'aime. J'aime quand tout est noir. Pas gris, mais noir. Les trucs positifs ça me fait flipper et j'ai pas envie de changer mon mode de vie. Quoi qu'il en soit, je marche et j'essaie de penser à rien. J'aurais dû la laisser avec sa pote, mais j'en étais tout simplement incapable.
J'arrive finalement chez moi, je fais ce que je peux pour ne pas trop la brusquer et déranger son '' sommeil '' pendant que j'ouvre la porte et entre finalement à l'intérieur de l'appartement en refermant derrière avec un coup de pied dans la porte. Mon regard se porte sur la demoiselle endormie dans mes bras et sans plus attendre, je me dirige dans ma chambre. Heureusement que je la tiens toujours bien rangée le hic, c'est qui a mes croquis qui traîne partout et j'aime pas qu'on voit mes dessins, m'enfin, dans le cas présent c'est le dernier de mes soucis. Je la dépose sur mon lit en douceur et tire les couvertures jusqu'à son cou. Je la regarde un moment et me décide finalement à me rendre dans la salle de bain afin de ramener un linge imbibé d'eau que je viens éponger sur son front.
Je laisse les choses aller et je fini par prendre place sur ma chaise de bureau un peu plus loin après avoir déposer des cachets contre le mal de tête et un verre d'eau sur la table de chevet prêt d'elle, puis je m'endors les bras croisés.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Trop naïve ? Trop sympa ? Trop de trop et trop pas. Tu sais pas. A ce moment tu peux pas. T'es juste... tu sais pas, justement ton cerveau ne veut pas. Ne veut plus. Il sature d'une substance beaucoup trop inconnue. Tu suffoques. T'as peur de ce mec sans même le savoir. T'as peur de ton corps, que tu comprend pas. Tu as peur tout court sans comprendre le comment. Tu as tout de déraillé. Tu arrives plus du tout à penser. L'intérieur de la boîte. La rue. Le froid. Tout. Trou noir. Effroyable lumière qui ne t'aident pas, qui te font sombrer. Effroyable besoin de respirer, de bouger, mais t'y arrives pas. Effroyable soirée, c'est tout, c'est comme ça.
Tu te sens ni sombrer, ni transporter. Tu voudrais bien savoir comment et où tu vas arriver, mais c'est pas dans cet état que tu peux demander. Non, tu te sens pas partir, tu te sens juste un peu baloter. Et c'est comme le mouvement d'un bateau, comme la douceur d'un berceau d'enfant, le rythme dérange tes pensées, les emmêle dans un dédale incapable à déchiffrer. Et tu t'endors, avec son parfum inconnu proche de ton visage. Avec ses bras qui te tiennent mais que tu connais pas. Tu devrais pas. Mais tu peux pas. En temps normal ce mec tu n'urais pas juger, mais t'aurais pas tellement eut confiance. Pas à cause de ses tatouages, de ses yeux ombre, de sa tête renfermée. Mais juste parce que t'es pas comme ces filles ivres de liberté et de se revendiquer, qui pensent que suivre un inconnu sans peur les rendent plus forte. Non t'es pas comme ça, toi t'es prudente, pas tellement, mais pas sotte c'est tout. Parfois tu te demandes même si t'es de la bonne génération, ni bonne soeur, ni ivre de sensation illégales... tu dérègles pas mal par moment. [...]
Le jour perce pas vraiment par la fenêtre quand tu finis par ouvrir les yeux. Pièce qui tourne, pièce qui bouge, pièce qui ne colle pas. T'eslà. Mais là, c'est où ? Incapacité à te resituer. Tu cherches, tu bouges, tes yeux voient les formes dans la pièce éclairé par l'aube pas encore vraiment avancé. Peur ? T'en sais rien. Par contre ta tête semble incapable de gérer ce genre de coton et de douleur, t'as mal sans comprendre trop d'où ça vient. T'as envie de vomir mais ton ventre n'est pas plein. Tu te redresse, et sentir tes vêtements encore sur toi semble te serrer le ventre en te tranquillisant. Tu sursautes alors en voyant que t'es pas seul. Tu l'observes et ça te revient. Le bruit, la musique, l'odeur de sueur de la pièce. Tout. Mais en vrac, et tu comprend pas tellement d'où provint ce mélange de couleur et le fait que tu sois chez lui. Lui qui ? T'en sais rien. Tu l'observes endormit. Et tu retires tes chaussures à talons quittant le lit où tu étais, tu observe sa chambre, tu chancelles un peu. Beaucoup. Tu en sors trouvant péniblement une salle de bain... de mec juste à voir la tête. Tu bois au robinet, faisant un peu passer la nausée. Tu reviens, t'es mal au poing a croire que t'as pas dormit depuis des jours. Tu l'observes l'inconnu, avant de tendre ton pied vers lui et lui tapoter le genou pour le réveiller. On sait jamais il pourrait vouloir te sauter à la gorge. Tu tombes sur le lit le laissant se réveiller. Tu veux juste rentrer. Tu attrapes tes chaussures... On est où ?
Tout c'est passé beaucoup trop vite ce soir. Je suis entré au Genesis sans brut précis et j'en suis ressorti un peu plus tard une ravissante jeune femme dans les bras. Ce n'était pas comme ça que j'avais imaginé les choses, mais souvent le destin prévois quelque chose de différent pour nous, j'suis pas le genre de gars qui crois à ces conneries, mais au fond j'suis heureux que ça se soit dérouler ainsi. Certain croiront que j'l'ai droguer dans l'unique but de la baiser, mais si seulement vous saviez. Quand je l'ai vu, ce n'est pas un truc sexuel que j'ai ressenti, non c'était un truc bien plus profond que cela. Un sentiment étrange que j'avais jamais ressenti avant. Cette fille est différente, j'le sens, j'le sais... ce qui m'attire vers elle, ça j'le sais pas exactement. C'est con, vraiment con, mais c'est comme ça.
Pour l'heure, je dors paisiblement sur ma chaise de bureau. J'rêve pas vraiment, je suis juste bien. Ça fait longtemps que j'ai pas eu un sommeil aussi réparateur que celui-ci. J'm'inquiète pas pour elle, car je sais que quoi qu'il arrive, je serai la pour lui venir en aide. Pour être honnête, c'est la première fois que j'ai l'impression de faire quelque chose de bien pour quelqu'un, c'est la première fois que je me soucis d'une autre personne que moi depuis la mort de ma mère et ça fait du bien. Les heures passent, le soleil prend tout son temps pour se lever et moi, je ne m'en rend pas compte, je suis trop bien là où j'me trouve, mais à un certain moment, je sens quelque chose percuter mon genoux. Je dors peut-être bien, mais mon corps lui, est toujours paré à toute éventualité. J'ouvre donc les yeux, dents serrées et je balaie la pièce du regard afin de m'assurer que tout ce passe bien. Vérification fait, mon regard se pose sur la jeune fille qui semble un peu moins confiante que la veille . « T'es chez moi...» Dis-je à moitié endormi. Quoi dire d'autre que cela? « Tu dois pas te souvenir, mais j'suis resté près de toi hier après qu'on t'aie lâchement droguer. » À ces mots, je me lève de ma chaise et m'étire longuement. « Y'a des cachets sur la table si t'a besoin, si jamais tu souhaites partir, tu es totalement libre aussi. » C'est le mieux à faire. Je ne peux pas me permettre de jouer au mec qui veut à tout prix la garder, ça lui ferait sûrement peur, alors vaut mieux lui laisser la liberté de choix et d'action. Pour ma part, je me dirige simplement vers ma commode pour me prendre un nouveau t-shirt, le truc complètement normal quoi, comme si j'étais seul dans mon appartement et vais m'adosser contre le cadrage de la porte en baillant. « J'peux toujours te faire un petit truc à bouffer... ça te ferais peut-être du bien. » Je lui adresse un faible sourire puis sort de ma chambre en retirant mon t-shirt que je balance dans la salle de bain de façon nonchalante. Si elle a besoin de temps pour elle, elle est libre de rester dans ma chambre – même si ça me gave qu'on matte mes desseins et mes peintures-, si elle veut partir, ma porte est ouverte et si toutefois elle avait envie de discuter, ça me ferait grand plaisir de pouvoir me taper une discutions un peu plus normal avec elle, mais j'veux rien lui imposer, je suis pas comme ça, du moins pas avec elle.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Tu fixes le mec entièrement tatoué sur sa chaise. Il a vraiment dormit ici ? Bordel tu imagines même pas l'inconfort de la chose. Enfin tu as ravis que a) il soit pas dans le même lit que toi où tu as dormit, et b) qu'il soit habillé et assez loin de toi. Oui ça te rassure pas mal il faut l'avouer de voir qu'il porte ses vêtements et toi les tiens. Quand tu te réveilles comme ça pas chez toi avec un immense mal de crâne et des souvenirs si aiguë de la soirée de la veille, oui c'est important ça. Il se réveille alors et tu le laisses réagir un peu le fixant quand même. T'es chez moi... Oui ça tu t'en serais un peu douté, il est ici dans la chambre qui n'est pas la sienne. C'est sans doute une réponse logique, mais ta question était un peu stupide aussi faut dire. Tu dois pas te souvenir, mais j'suis resté près de toi hier après qu'on t'aie lâchement droguer. Y'a des cachets sur la table si t'a besoin, si jamais tu souhaites partir, tu es totalement libre aussi. Oui ça tu t'en souviens en effet durement et ça te fait grimacer alors qui repenser te met encore dans un état de totale terreur. Comment ça a pu t'arriver ? T'en sais rien et c'est pire qu'un miracle d'être tombé sur ce genre de mec. Tu souries quand il te dit que t'es libre de partir. Merci c'est gentil, tu pensais être prisonnière, ahaha. Ouais... merci. Tu répliques observant la table alors que tu vois la boite de médicament, bon y'a le nom dessus donc ça te rassure un peu. Tu en prends donc un le faisant tourner dans ta main avant de le boire priant pour que ça agisse vite. J'peux toujours te faire un petit truc à bouffer... ça te ferais peut-être du bien. Tu relèves la tête quand il parle alors qu'il s'éloigne de la chambre sans attendre ta réponse. Tu restes donc ainsi soufflant un bon coup pour reprendre tes esprits. Peine perdu, t'as encore les mains qui tremblent rien que de penser à hier soir. Cette sensation de rien contrôlé, ce bruit, les images étrange, l'expérience semble te coller à la peau et tu te sens presque au bord du malaise en y repensant. Tu inspires un grand coup avant de prendre tes chaussures et récupérer ta veste te sentant rassurer en sentant ton téléphone toujours dedans et tes papiers. Au moins tu t'es pas faite voler. Tu prend donc le chemin de la sortie, observant cependant un peu les murs et les objets qui sont dans la pièce... Allant jusqu'à la cuisine où il se trouve donc. T'aurais pas plutôt un truc consistant... genre mcdo, ou pizza ? Ouais toi et ta manière de rompre tout le charme d'un réveil avec une fille plutôt jolie, selon les gouts. Mais peu importe, t'as la dalle oui, et puis t'es comme ça. Tu te grattes un peu la tête défaisant les cheveux. Au faite... merci, pour hier. C'est coold'avoir agis comme ça.
J'pense à rien et j'me sens complètement bien. J'suis chez moi avec une meuf plutôt jolie, bon j'dois avoué qu'elle n'est pas ici de plein gré, mais quand même, elle est là. J'ai fais ce que j'ai pu pour rattraper le coup merdique que j'lui ai fait et désormais elle fait face à un ultimatum. Partir ou rester. J'comprend qu'elle ait peur, qu'elle ait pas envie de rester, mais j'ai fais ce que j'ai pu pour la mettre à l'aise dans mon humble demeure, même si ma tête n'a rien de trop rassurant. Pour ma part, je me suis tout simplement dirigé vers le réfrigérateur pour me prendre un bon grand verre de lait que j'ai englouti d'un trait confortablement assis sur le comptoir de cuisine, attendant sagement qu'il se passe quelque chose du côté de la demoiselle.
Quelques minutes seulement se sont écoulées avant qu'elle apparaisse dans mon champ de vision. À première vu elle subissait encore les contres-coups de la soirée d'hier, mais ça la rendait encore plus belle qu'elle ne l'était déjà et bizarrement, ça m'a fait sourire. J'ai pas l'habitude de ce genre de situation. Quand j'étais le genre de type à baiser à peut prêt tout ce qui à un vagin, je faisais sortir la fille en question de chez moi à grand coup de pied dans le cul. Donc me retrouver avec cette inconnue, à plus de trois mètres de distance et à faire des efforts surhumains pour être gentil, ça me fait tout bizarre oui, mais c'est marrant.
Je la laisse donc faire histoire de ne pas trop lui mettre la pression tout en me resservant un autre verre de lait et passe près de m'étouffer lorsqu'elle me demande un Mc Do ou une pizza. C'est fille, c'est vraiment pas une fille ordinaire, non. En temps normal elle m'aurait demander je sais pas moi des fruits ou des conneries de ce genre, mais elle, elle voulait le truc bien gras et tout collant. « Désoler de te décevoir, mais j'me suis pas encore procurer une franchise mc do, mais si tu veux, on y va. » J'parle de ce fast food parce que je n'ai pas de pizza non plus chez moi. J'suis le genre de gars qui se nourri plutôt bien, bon pas grano c'est certain, mais j'passe pas ma vie à manger du junk food.
J'suis donc dessendu de mon piédestal et me suis dirigé vers une pile de linge qui traînait encore sur mon canapé afin d'y prendre un t-shirt que j'ai enfilé dans la seconde qui à suivi. J'allais prendre la parole, mais celle-ci me devança et ce qu'elle dit me cloua le bec littéralement. C'était la première fois de ma vie qu'on me remerciait de la sorte... si seulement elle savait ce qui c'est réellement pas. J'me suis donc passé un main dans ce que j'ai de cheveux en soupirant. « T'a pas besoin d'me remercier. » Dis-je simplement en passant près d'elle à toute vitesse pour gagner la porte. « On y va? » J'lui ai poser la question, mais ce n'en était pas vraiment une au fait... c'était plus une invitation à sortir de chez moi qu'autre chose puisque j'avais déjà ouvert la porte.
En y réfléchissant bien, je ne lui avais même pas laisser le choix de choisir si oui ou non elle voulait se taper une petite promenade jusqu'au mc do, mais tant pis, j'me sentirai bien mieux lorsque nous serons entouré d'autre personnes. J'suis donc sorti de mon appartement sans rien ajouter de plus.
Accueil
