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 No, not this time. - Bastian & Mila
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Anonymous
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Sam 4 Jan - 22:28

Ce soir encore j’avais l’obligation de me rendre à l’une de ces soirées organisées par différentes agences de mannequinat. C’était selon eux le meilleur moyen de se faire voir et avoir ainsi de juteux contrats, à mes yeux ce n’était qu’une excuse de plus pour que tout le gratin de la mode puisse se bourrer la gueule comme il le fallait et manger à l’oeil. Obligé d’y aller, en voyant sur le carton d’invitation la mention « tenue correcte exigée » je n’avais pu m’empêcher de sourire, amusé en enfilant un jean foncé et une simple chemise noire. Ils pouvaient tous aller se faire foutre, hors de question de me déguiser en pingouin pour leur faire plaisir, déjà que je pointais, c’était assez bien. J’arrivais en retard -comme à chaque fois- pour avoir moins de temps à passer dans cet endroit merdique. Sans doute ne serais-je pas seul, j’avais reçu peu avant de partir un sms de Mila qui m’avait prévenue qu’elle aussi était de corvée pour ce soir. Un sourire en coin s’était affiché aussitôt, me rappelant les fois où l’on avait réussi à tromper notre ennui mutuel en allant se foutre dans un coin tranquille, laissant vite tomber nos « tenues correctes exigées » au sol tandis que tout le monde dans la pièce à côté ignorait totalement qu’on s’envoyait en l’air à même pas quelques mètres d’eux.  C’était souvent comme ça avec Mila, pas de prise de tête, c’était sans doute pour ça que j’avais couché plus d’une fois avec elle et que peut-être même ce soir, on remettrait ça si on s’emmerde trop.

Rapidement je la repérais parmi les autres mannequins, ce qui n’était pas difficile car elle était la seule à ne pas ressembler à une anorexique, ce qui n’était pas pour me déplaire. Rapidement je traversais la salle pour aller à sa rencontre, ma main se posant sur son bras tandis que je me penchais pour déposer un baiser  à la commissure de ses lèvres, un petit sourire aux lèvres. « Prête à supporter ces cons ? » soufflais-je en allant me mettre à ses côtés en prenant une coupe de champagne que je lui tendais avant d’en prendre une à mon tour, faisant tinter nos verres l’un contre l’autre. «J’aime ta tenue » soufflais-je l’air de rien en ne me gênant pas pour la reluquer de haut en bas, terminant par un petit clin d’oeil avant de reporter mon attention sur la foule devant nous.  
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Anonymous
Invité
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Sam 4 Jan - 23:21

Rien que de penser à devoir rester assise à contempler une bande de petits vieux agitant leurs mains en répétant que les nouveaux mannequins sont de plus en plus prometteurs par ici me donnait envie de vomir. Alors, accrochant un bracelet orné de faux diamants à mon poignet avec force, je soupirais. Ne pas aller à ce genre de cérémonie était comme les provoquer. Ce qui me motivait encore plus à enlever cette foutue broche de ma queue de cheval et de rester, collée à ma bouteille de Jack, toute la soirée. Mais... Quelque chose allait bien pouvoir faire me faire passer une soirée, un peu moins ennuyeuse, et... Plus agitée. Ou quelqu'un.
Déchirant l'invitation -le fait qu'il y ai précisé "tenue correcte exigée" m'ayant mis dans un état déplorable-, j'empoignai mon téléphone. Bastian. Lui aussi, et, depuis des mois, il devait subir ces saletés de réceptions sans rien dire. Il n'y a pas dire, ils voulaient tous notre mort. Je l'ai rencontré après qu'un des photographe de la boîte veulent des photos d'un couple "avec de la personnalité" et c'était ces mots à lui.
Compliment ou pas, j'ai dû accepter et ne m'en suis jamais plainte. Il était loin d'être laid. Très agréable à regarder, même. Puis, on a enchainé, ensemble, ces foutues conventions. Mais pas de la façon dont ils le voudraient. Trouvant un endroit éloigné, la nature avait suivi son cours. C'était toujours comme ça, entre lui et moi. Et, pour dire vrai, ce genre d'aventures me connaissaient. Mais, en enchaînant ses soirées loin d'être ennuyantes, j'avais peur de perdre la force que j'avais à oublier... Chaque nouvelle soirée. Perdre mes capacités, moi ? Devais vraiment se passer quelque chose de bizarre. "Le nouveau styliste m'a ordonné d'y aller. J'aime pas les ordres, mais, si tu a eu le même." lui envoyai-je, avant de claquer la porte. Rien qu'à l'entrée, je ne remarquais même pas la différence entre les petites cruches venues pour trouver un emploi et les femmes d'investisseurs. La mode se dégradait, même ici. Je m'étais habillée d'une robe à manches longues à peine en dessous du genou noire Versache, qu'on m'avait offert il y a bien longtemps maintenant et d'escarpins scintillants, neuf par contre. Les énerver était bien mon but. Les autres mannequins, elles, s'étaient toutes habillées d'Alexander Wang, quelle bande de suceuses, toutes de vulgaires portes manteaux. J'en poussais trois sur le côté, tirant de ma bouche sans y faire attention un "Me donne la migraine". Je marchais, cherchant désespérément un verre. Mais, j'avais trouvé peut être mieux. Il effleurait mon bras, puis mes lèvres, en souriant d'une façon familière. Tout les soirs, allaient être les mêmes soirs ? Sûrement pas. Et mon self-control à moi ? Prête à supporter ces cons ? me dit-il, mettant fin à mon problème de bouche sèche en m'offrant une coupe. Je souriais, presque qu'ironiquement, en reprenant la parole. Celui qui sera le plus insupportable se fera virer le premier, alors... Je gagnerais. Ciel, pourquoi j'avais dit ça. Un petit bruit de claquement de verre vont mettre fin au silence, avant qu'il reprenne. Il me dévisageait. Je faisais de même. Incroyablement bizarre. J'aime ta tenue. Je déglutis, plissant les yeux après le goût amer du champagne bon marché. Pas très classe. Il blaguait, là ? Cette robe était plus vieille que la femme du patron. Il avait fait cette remarque juste pour le décolletée. Et mes genoux, encore visibles. Versache. Les italiens sont les meilleurs. Je soupirais. Je les regardait se tendre la main pour des futilités depuis à peine une minute et j'étais déjà au bord de la crise. Détachant mes cheveux discrètement, je reprenais. Ils y ont mis une serrure, à notre endroit préféré. Dit-je, en enlevant tout sourire de mon expression.
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Anonymous
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Sam 4 Jan - 23:55

Je comprends vraiment pas ce qui peut les attirer dans ces soirées bon chic bon genre où le champagne ne coûte pas plus de dix dollars la bouteille. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité, vraiment. Se donner des grands airs en trempant ses lèvres dans de la vinasse pétillante de premier prix, en se complimentant hypocritement et en se répétant sans cesse combien ils sont tous beaux. C’était à vomir. Heureusement dans tout ce bordel j’avais toujours la charmante compagnie de Mila avec moi, c’était tellement simple, sans pour autant être facile, douce nuance imperceptible qui rendait un moment banal en quelque chose d’intriguant, d’excitant. On ne se posait même plus de questions, une phrase parfois même un simple regard et on se retrouvait dans notre pièce favorite, à tromper le temps du mieux qu’on savait le faire. On ressortait toujours légèrement décoiffés ou un vêtement de travers, un sourire amusé et taquin sur les lèvres avant de se séparer, un dernier clin d’oeil et chacun rentrait chez soi. Je préférais toujours quand elle était là bien sûr, la soirée perdait de son charme et était vraiment emmerdante quand elle n’était pas la pour me distraire. Et elle savait très bien le faire, de la meilleure des façons qu’il soit.

La rejoignant et la saluant d’un baiser à la commissure de ses lèvres je lui tendais une coupe de champagne et trinquait avec elle. Trempant mes lèvres je retenais une grimace dégoûtée au goût ignoble de ce champagne et repose ma coupe sur la table aussitôt, hors de question de tomber malade pour cette merde. Un sourire amusé aux lèvres je ne relève pas sa phrase mais lui lance un regard complice qu’elle seule pouvait déceler. Autour de nous les hypocrites se font des compliments et parlent de « mode », ignorant véritablement ce que c’est vu les horreurs que chacun porte. Les hommes en costard cravate sauf que dans ce genre de soirée, vaut mieux privilégier le sur-mesure que le prêt-à-porter, quant aux femmes … Disons que ce sont plutôt des chiennes. Quand elles ne sont pas à moitié à poil vêtues de quelques centimètres de tissus et juchées sur des talons bien trop hauts pour elles, elles sont fardées comme des prostitués., et ce sont elles les nouveaux visages des grandes marques? Désopilant. A sa remarque sur la qualité italienne je hoche la tête, lui montrant d’un simple signe de tête le logo « Armani » sur mon t-shirt parfaitement taillé pour moi et mon jean. D’un geste gracieux elle laissait ses cheveux libres, ce qui avait le don de lui donner un petit air coquin, voire même totalement sauvage, assez marrant à voir alors qu’elle avait le visage d’une enfant malicieuse.

M’appuyant contre l’un des immenses murs de la pièce, restant tout de même très proche d’elle, assez pour que notre conversation ne puisse pas être écoutée par des oreilles indiscrètes, j’affiche un sourire sincèrement amusé à l’information qu’elle vient de me donner. Avons-nous été surpris sans même s’en rendre compte ? Je ne pensais vraiment pas, où alors on en aurait entendu parler et les regards se seraient retournés -encore plus qu’ils ne se retournent déjà- à notre arrivée. Lentement je hausse les épaules. « Va falloir faire ça en public alors. » Evidement je blague, c’est loin d’être mon genre, et même si les nouvelles expériences ne me font pas peur, je n’en suis tout de même pas à ce point là. Redevenant sérieux je plante mon regard bleu dans le sien et souffle alors le plus simplement du monde. « Ne t’en fais pas, je sais crocheter les serrures. Au pire, il y a d’autres pièces dans cet endroit. »
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Anonymous
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Dim 5 Jan - 13:50

« Va falloir faire ça en public alors. » Rétorqua t-il, en haussant les épaules. Alors que mes cheveux chauffaient mon cou, je ne pus m'empêcher de rire.
Je vais quand même pas leur faire honneur de me voir nue. Je déglutis encore une fois, éliminant pour de bon le goût absolument répugnant de leurs boissons. T'imagines, le nombre de filles en chaleur qui baveraient devant toi ? En plus, la violence c'est pas mon truc, alors. Fin si. Un peu. Je le fixais, il ne répondait pas. Normal. J'avais des réponses de plus en plus bizarre. Il y avait cette musique au tempo assourdissant que venait de retentir, sans paroles, et pour dire vrai, à chier. Laissant tomber mon verre parterre, il se cassait en plusieurs petits morceaux, et un des serveurs me reluquait d'un air ahuri. Je ne regardais même pas plus bas. Mes réactions étaient peut être poussées. Je ne pouvais pas m'en empêcher. J'y repensais. Qu'allais-je bien pouvoir sortir. "Hey au fait, j'ai pas réussi à oublier la dernière soirée, alors t'es mignon, tu t'éloignes." ? Ou bien pire. D'habitude j'étais bien plus franche. Blesser les gens, ça c'était mon truc. Mais, je savais que ça n'allait pas le blesser. Ne t’en fais pas, je sais crocheter les serrures. Au pire, il y a d’autres pièces dans cet endroit. » Je tournais des yeux, presque gênée. Gardant le silence, j'agitais mes mains sur ma robe.

Anorexique. Moche. Et fringuée comme une vendeuse de glace en Europe, voilà la bref description des femmes présentes. C'était pitoyable, de devoir côtoyer ce genre de personnes. Et plusieurs fois dans le mois, quelques fois. Tout le monde nous regardait. C'était loin d'être flatteur à en voir la tête de la bande de mannequins des bas étages qui nous dévisageait.  Plus d'une devait être jalouse. Allez toutes vous faire foutre. criai-je, avant qu'elles ne se retournent. J'avais bien envie que plus de monde entendent ma remarque, la soirée allait alors devenir plus intéressante. Mais non, juste un homme de la quarantaine -le seul que je connaissais ici- me fit signe de m'asseoir. Il m'a déjà trainé ici, il veut maintenant me donner des ordres ? Ben voyons. C'est quoi ton problème à toi ? essuyai-je du bout des lèvres, avant de me replonger dans son regard. Allez. Dépêche toi, maintenant. On peut pas recommencer. Et bien maintenant, c'était fait.
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Anonymous
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Dim 5 Jan - 15:40

Ce fut le bruit du verre explosant par terre qui me ramena à la réalité, l’espace d’un instant. Sa phrase d’avant me paraissait étrange, surtout quand je m’imaginais la scène, elle, moi au milieu de centaines d’yeux en train de nous dévisager. Cette nana avait de drôles d’idées quand même. « Nu ou pas, elles bavent déjà » soufflais je en lui montrant d’un signe de tête deux nanas qui regardaient fixement vers nous, ou plutôt vers moi et qui étaient déjà passées dans mon lit. Je soupirais, juste avant qu’elle ne fasse tomber son verre qui s’éclata en mille morceaux par terre. « Eh c’est moi qui te perturbe autant ou quoi ? » soufflais je amusé en cachant ainsi le fait que son geste me semblait bien étrange. Posant mes mains sur son épaules je la tirais légèrement en arrière pour l’écarter des bouts de verre étales au sol en faisant signe à un serveur de venir pour nettoyer. J’avais volontairement ignoré la fin de sa phrase, me retenant plusieurs réponses qui m’auraient fait sourire, mais qui sans doute ne lui plairait pas. Non pas que j’en avais quelque chose à foutre, mais je préférais me les garder pour moi celles-ci. En première de la liste, la simple pensée que si elle n’aimait pas un tantinet la violence, elle n’aurait pas autant gémi avec moi les dernières fois.

M’ôtant ces pensées de la tête je l’observais, la trouvant bien plus nerveuse que d’habitude. Allez, elle n’allait pas me faire le coup de la vierge effarouchée, pas après que je l’ai prise dans une dizaine de positions différentes quand même. Je soupirais, sentant que la suite ne me plairait pas et pourtant je ne pipais mot, préférant la laisser s’enfoncer elle-même dans ses propres mensonges. Peu à peu à cause du verre cassé toute la salle commençait à se retourner vers nous, choses qui eut le don de m’agacer, enfin le fait qu'elle venait d'envoyer se faire foutre toutes les nanas présentes devaient avoir joué également. Je soupirais, ces chiennes étaient capables de se dire qu'elle faisait une crise de jalousie et à cette pensée j'affichais un sourire amusé, dieu que les femmes sont connes parfois. Me retournant vers le type qui lui fit signe de s’asseoir je haussais un sourcil, il se prenait pour son père celui-là ou quoi ? C’était vraiment n’importe quoi et cette soirée commençait sincèrement à me faire chier.
Là où j’avais mis une pointe d’humour je la voyais réfléchir longuement et commencer à avoir toutes les mimiques de la fille qui n’arrive pas à trouver ses mots. L’espace d’un instant c’était limite si j’me demandais si elle allait pas me balancer qu’elle était enceinte, avant de me rappeler que c’était impossible. J’étais certes un connard, mais pas un con tout de même. A sa réponse qui tarda arriver je haussais simplement un sourcil, voyant bien qu’elle fuyait comme elle pouvait le moment où elle devrait m’expliquer le pourquoi du comment, mais c’était bien mal me connaître, je savais faire chier quand je le voulais, encore plus quand on me refusait quelque chose. « Fais-moi donc en rire en me disant pourquoi » ordonnais je simplement en la fixant de nouveau tandis qu’une de mes mains libre attrapait en plein vol un verre de whisky que portait l’un des serveurs sur son plateau. Y trempant les lèvres je comprenais alors que tout le budjet champagne était passé dans celui du whisky car c’était loin d’être de la merde. Reportant mon attention sur elle, je la regardais l’air de rien, limite déjà prêt à me marrer.
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Anonymous
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Dim 5 Jan - 18:07

Mais... Tu manques de sommeil toi. Annonçai-je, affichant un sourire sarcastique. C'était étrange, de ne pas pouvoir enchaîner les mecs comme je le faisais si bien sans y repenser une seule seconde, mais de là, à ce qu'il me perturbe. Jamais. C'est moi qui perturbe le monde, oui. Quoi d'autre, après ça ? J'allais devenir fragile, ressentir de la tristesse en voyant les gens souffrir ? On ne m'a pas accordé ce genre de choses à moi. Puis, tout est plus facile quand on ne réfléchit pas. C'est ça, continue. Ne réfléchis pas. Reprenant mes esprits, je finis par trouver comment mettre fin à mes gestes digne d'une ado nerveuse tel que se galber, secouer les épaules ou repasser sur sa robe. Je perdrais, toute crédibilité en faisant ça. "Allez tous mourir dans des bassines d'acides purulents" me répétai-je sans arrêt en silence. Ah. Tout le monde nous regardait. Sur la gauche, une bande de vieilles biques rigolant à la moindre réflexion faisaient de vulgaires messes-basses persuadées qu'on ne les entendrait pas, et, sur la droite, un petit groupe de mecs -presque qu'habillés correctement- nous contemplait ou plutôt Bastian. C'était drôle. Très drôle. Un d'eux engloutissait son poids en petit fours. Soit il était un alcoolique repenti ou bien, il vient de se faire larguer. À quoi pensaient-ils, en nous reluquant de la sorte ? Finalement, je ne préfère même pas y penser. Ne pas y penser.

Je devais passer pour une mioche, à s'essayer de gagner du temps et même pire : cette réponse. "On peut pas recommencer." Il a flippé, ça se voyait dans ses yeux, même si il répondait presque qu'ironiquement. Un sourire en coin, il attendait que je le fasse rire ? Je n'avais pas envie de rigoler. Mes faiblesses éteint loin d'être marrante. Pour s'en aller, il faudrait déjà qu'on éloigne cette bande de salopes là-bas. C'est vrai, quoi. Elles doivent toutes être en chien, et le mec à moitié boulimique donnait l'impression de vouloir voir nue chaque fille ici présente. Je baissais la tête, pensant à ce qu'il allait bien pouvoir me dire. Merde. J'avais juste à lui dire que je ne voulais plus recommencer par peur de faiblir, en un "Disparais" et tout était réglé. Mais non, je ne le faisais pas. Alors, comme pour éviter son regard, je fis signe à un serveur à l'allure miteuse qui s'empressait de venir jusqu'à moi. Du Jack Daniels, sûrement. Enfin. Peut être que j'allais retrouver des idées plus claires après quelques verres. Ou mieux encore,j'allais redevenir franche et blessante. L'ambiance se dégradait, et l'air devenait insoutenable. J'approchais mes lèvres du verre, et affichais un sourire nouveau. Je t'ai fais rire, c'est bon ? Dit-je articulant plus que d'habitude. Je repoussais mes cheveux d'un geste qui allait me valoir une place sur leur foutu livre d'or placé au fond de leur foutue salle.
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Anonymous
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Dim 5 Jan - 18:26

Je commençais à le sentir au fond de moi, ce sentiment d’agacement profond qui me faisait toujours partir d’un endroit avant de vraiment me mettre en colère. L’ambiance était mauvaise, les gens étaient tous cons, et même Mila commençait sincèrement à baisser dans mon estime, et pourtant Dieu sait qu’il est rare que j’en ai pour quelqu’un, ce qui me foutait encore plus en rogne. C’était juste pas possible de se taper quelqu’un dans cette ville plus d’une fois sans que cela ne vienne faire un drame ?Ca devait être un truc de gonzesse, c’était pas possible sérieux. Je soupirais une nouvelle fois, perdant toute envie de sourire, perdant toute envie tout court. Je ne prêtais même plus attention aux personnes autour de nous, de toute façon ce n’était pas comme si je prêtais d’habitude attention aux autres. Je fermais un instant les yeux, tout cela était totalement ridicule et au lieu de me prendre la tête avec cette nana je ferais mieux de me casser. De toute façon ce n’était pas ne plus jamais la revoir qui allait me toucher, j’en avais strictement rien à foutre, surtout en ce moment présent.

Je la regardais sans rien dire, le regard bien lassé de l’entendre parler en faisant de grands détours. Elle tournait autour du pot, voilà la seule chose qu’elle était capable de faire au lieu de dire clairement quelle était la raison de son changement d’avis. C’était pourtant simple, surtout que son excuse devait être bien bidon, du genre qu’elle avait un mec, ou bien une connerie dans ce genre. Le pire c’était qu’elle n’osait même pas me regarder en face, comme si elle avait tout simplement peur de se décomposer devant moi, un peu de courage voyons. En même temps il était vrai que mon regard n’avait en ce moment rien de doux ; mélange d’impatience et de lassitude profonde. Jamais je n’aurais du quitter mon appartement, au fond je sentais bien que cette soirée serait merdique et j’aurais mieux fait de m’écouter au lieu de faire un effort, certes mon agent n’aurait pas été heureux, mais au fond je m’en branlais totalement, comme de tout.
N’ayant rien à faire du fait que mon regard posé sur elle pouvait la gêner je continuais, et à sa phrase sur les filles qui ne cessaient de nous observer j’attrapais son bras et la traînais dans un coin plus calme de la pièce, hors de vue des chiennes. «Voilà » lâchais je alors sur un ton bien plus froid que ce qu’il aurait du être sans doute, mais c’était ma manière de lui dire qu’il valait mieux pour elle être claire, car je perdais à vue d’oeil ma patience. Je passais outre sur sa dernière phrase, changeant d’avis bien plus rapidement que je pouvais changer de chemise et j’étais passé de l’envie de me moquer à celle de me tirer bien vite fait. D’ailleurs je me demandais vraiment pourquoi je restais ici, à croire qu’une partie de moi devait aimer les emmerdes à la con, masochiste. « T’as deux minutes pour balancer la vérité parce que c’est le temps qu’il me reste avant d’en avoir vraiment ras-le-cul et de me tirer de cette soirée » Finalement non, je n’étais pas si patient que ça.
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Anonymous
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Invité
Jeu 9 Jan - 16:42

T’as deux minutes pour balancer la vérité parce que c’est le temps qu’il me reste avant d’en avoir vraiment ras-le-cul et de me tirer de cette soirée » avait-il répondu en me traînant dans un endroit plus éloigné.  Il m'avait salement attrapé le bras, et avait été tellement rapide, que je n'eus même pas le temps de me débattre. Je soupirais, sur le point de rire, en me rendant compte de ce qu'il venait de faire. Me tirer par le bras en utilisant un ton plus qu'hautain, me prendre pour un objet, exiger mes réponses comme si j'étais une enfant. C'était moi qui faisait ce genre de choses. Personne n'essayait de me dominer, et personne ne daignait hausser le ton avec moi. Prise d'une colère effroyable, je plissais les yeux, baissais la tête, et lui administrait ma main sur sa joue droite. Je n'avais ni penser à ce qu'il rattrape ma main (ce qu'il n'avait pas fait) ni à comment il allait réagir.
Réveille-toi, et maintenant mec. dis-je en claquant des doigts, ne prêtant même pas attention à ce qu'il faisait. Je tournais les talons, et pressait mes coudes contre ma poitrine, avant de continuer. T'as juste pas assuré. Ah et, ça ne me valait rien de te jeter en pleine nuit, surtout quand des tas de photographes nous veulent... Mignons ensemble ? Y'a quelque chose que tu n'as pas encore saisi, je crois.  Je ne suis pas comme les autres. Ni une soumise ni une fragile, me prendre par le bras, exiger que je m'explique ? Jamais, personne, n'exigera quelque chose de moi. Casse-toi, je t'en prie, si tu n'as pas digéré le fait qu'une fille te tienne tête. Mais ce serait mal qu'un de ces cons te voit sortir d'ici seul. Ou encore pire, avec la joue rouge ? Reprenant mon souffle, je déglutis. J'en avais sorti trop, et il sera furieux. Mais qu'est ce que j'en avais à faire, maintenant. Au moins, après ça, il n'allait pas pouvoir se posée d'autres questions. Avec ça, il allait me prendre pour une salope schizophrène doublée d'une opportuniste. De un, je n'étais crédible qu'à moitié. Le fait qu'il est pas assuré n'était pas si vrai que ça, et, j'aurais pu très bien l'envoyer chier, comme lui en était très bien capable. De deux, ça ne répondait qu'à moitié à ses questions. Si il ne m'avait pas trainé ici et ne s'était pas adressé à moi de cette façon, j'aurais sûrement du trouver quelque chose de plus simple à dire. La gifle m'était venue seule, d'instinct. Mais ce ne sera pas Bastian qui abandonnera, il m'en voudra, et trouvera un moyen de me faire ravaler mes paroles. Qu'il cherche encore longtemps, je n'avais toujours pas digéré son attitude. Il restait silencieux, et j'affichais un faux sourire forcé en penchant ma tête sur le côté. Qu'est ce que je faisais ?
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Anonymous
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Invité
Ven 10 Jan - 0:10

On se retrouvait dans une pièce à part à après que je l’y ai conduit, pas vraiment avec son aide. Je me retrouvais devant elle, m’attendant à bien rire à sa réponse qui allait sans aucun doute être un beau bobard, c’était tellement évident. Jamais elle n’aurait été stressée si la réponse qu’elle devait donner n’était pas gênante, et au final la plupart des personnes devant donner une réponse gênante préfèrent mentir plutôt que de dire la vérité. Le changement de comportement de Mila laissait bien voir que sa réponse serait un mensonge :elle passait de la jeune fille gênée à celle qui reprenait soudainement confiance en elle, comme si elle pouvait avoir le dessus, la vérité était sans aucun doute qu’elle devait juste avoir trouvé le mensonge adéquat pour me répondre. Si elle pensait me berner, elle était mal barrée. Me tenant en face d’elle et sans la quitter des yeux, sans doute comme une dernière tentative de lui faire comprendre de ne pas me mentir, j’écoutais sa réponse. J’avais raison, je le savais, je pouvais le sentir d’ici, elle puait le mensonge à des kilomètres à la ronde. Aussitôt je fronçais les sourcils, lui faisait bien comprendre de cette manière que je ne croyais pas un mot de ce qu’elle venait me dire, tout particulièrement les premiers. « Mais bien sûr. » lâchais je en levant les yeux au ciel. Je me retenais de lui rappeler à quel point elle pouvait gémir quand on couchait ensemble, c’était totalement inutile, elle même savait bien que c’était totalement faux et que jamais elle n’arriverait à me faire avaler ce baratin. je passais une main dans mes cheveux, geste purement instinctif pour tenter de garder mon calme et m’empêcher de me mettre trop en colère, je me connaissais très bien mais elle, elle ne savait rien de moi. Et visiblement, elle ignorait que les menteuses pouvaient me donner envie de péter un câble, surtout quand elles osent vous regarder en face pour débiter leurs mensonges de merde. « T’es pas soumise et pourtant tu te laisses faire et quand je te dis de t’expliquer tu le fais en me sortant tes mensonges à deux balles. Laisse-moi rire, t’as juste pas les couilles de dire la vérité, petite fille apeurée. » lâchais je en m’écartant d’elle, lassé. « Si je sors de cette pièce seul on pensera que je t’ai laissé ici comme une merde, ou que j’viens de te baiser et que t’es en train de te rhabiller parce que j’en ai rien à foutre de ta gueule, personnellement les deux me vont très bien » répondais je en haussant les épaules, comme si j’en avais quelque chose à foutre de ce que ces connards peuvent penser. « Allez, à jamais, menteuse. » ajoutais je en m’écartant d’elle, il était totalement inutile que je cherche à savoir ses véritables raisons, elles devaient être de toute façon trop débiles pour que je m’y intéresse. Quant à ma soirée de toute façon elle avait déjà été pourrie dès le départ et il me restait qu’une chose à faire : rentrer pour me foutre dans mon pieu, et passer au lendemain. Sans même lui jeter un regard je me dirigeais vers la pièce où se trouvaient le rets des invités, bien content de me tirer de là.
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