J'étais en train de somnoler quand l'avion atterrissait à San Francisco. Le pilote n'avait pas fait ça dans la douceur, et j'étais déjà en train de le maudire alors que je passais une main dans mes cheveux, me redressant un peu pour regarder à travers le hublot. Bof, ça m'avait pas manqué. Le petit de Lera à mes côté, lui dormait encore. Putain, ce que j'aurai aimée rester gosse des fois. Une fois l'avion stabilisé, je faisais le train-train habituel jusqu'à récupérer mes bagages. J'avais encore la tête en Ukraine, et j'étais habillée comme tel : gros sweat-shirt, jegging, et des ugs. Merde on était en hiver quoi. Laissant ma cousine avec son gosse, je lui faisais signe que j'allais m'avancer jusqu'à l'entrée de l'aéroport, histoire de recevoir un peu d'air frais après tant d'heures enfermée dans ce maudit truc volant. Faisant rouler ma valise derrière moi, je jetais un coup d'oeils à la bande d'idiots finis qui s'agitaient devant les barrières de l'arrivée. Pancartes brandies, gros signes, gros sourires... à vomir. Soupirant, je tournais, regardant d'un oeil distrait les personnes présentes jusqu'à... hein ?! Fronçant les sourcils, je reconnaissais une personne au milieu des autres débiles. Non. Il faisait parti des débiles ! "Qu'est-ce que tu fous là Skye ?!" rétorquai-je, visiblement agacée et surprise, alors que je traînais ma valise jusqu'à lui.

Je savais que c'était aujourd'hui qu'Elektra devait rentrer de son fameux voyage en Ukraine avec sa cousine. Durant ce temps nous avions plus ou moins correspondu par Facebook, entre insultes et discussions plus ou moins sérieuses on avait convenus de se voir à son retour. M'emmerdant profondément et décidant de la prendre au mot elle qui m'avait demandé qu'on se voit "à son arrivée" j'enfilais rapidement des fringues et prenais ma voiture en direction de l'aéroport. Je me garais dix minutes avant l'arrivée de son avion, temps suffisant pour aller jusqu'à son terminal d'arrivée et de me foutre dans un coin, assez loin des autres qui attendaient le retour de leurs familles ou amis, comme s'ils attendaient un putain de messie. Appuyé contre un mur je m'étais tout de même mis de façon à ce qu'elle puisse me voir. Je savais qu'elle risquait de tirer une drôle de gueule, et c'était à trois quarts pour ça que j'étais venu jusqu'ici, vu que j'aurais très bien pu attendre quelques heures de plus pour la revoir. Observant les premiers à sortir de l'avion je soupirais en voyant tous ces idiots se serrer dans les bras, ça va ils revenaient pas non plus de la guerre, inutile d'en faire tout un cirque. Au bout d'à peine deux minutes je la voyais enfin sortir et me décollais de mon mur pour m'avancer jusqu'à sa hauteur. Un immense sourire goguenard s'étendit alors sur mon visage en voyant la façon dont elle était sapée, bien loin de toutes les fringues qu'elle pouvait mettre quand on sortait d'habitude. A sa façon de m'accueillir, je voyais bien qu'elle aurait préféré crever plutôt que de se montrer dans cette tenue devant moi. Haussant les épaules je lançais en ne pouvant pas m'empêcher de garder mon sourire moqueur : "J'pouvais pas te rater dans cette tenue, tu déconnes ou quoi, alors j'suis venu te chercher." Lançant un instant un regard rapide à sa tenue, je rajoutais. "Allez bouge, j't'ai dis que j'te trainais dans un bar". C'est sûr, là elle allait me détester si véritablement je la traînais dans cette tenue, mais après tout, c'était juste trop bon. "Rassure-toi, aucun moyen que j'te matte les seins là." Soufflais je en attrapant sa valise, lui faisant signe d'avancer.

"J'pouvais pas te rater dans cette tenue, tu déconnes ou quoi, alors j'suis venu te chercher." Non mais non non non ! J'étais toujours endormie pas vrai ? Encore dans ce putain d'avion ? Encore en train de voler à des centaines de kilomètres d'ici ? Faux. J'étais plantée devant Bastian qui avait l'air super ravis de me voir dans cette tenue là. Et merde. J'avais vraiment l'air d'une dépareillée en plus. Adieu la sexyness. "Allez bouge, j't'ai dis que j'te trainais dans un bar", "QUOI ?" répondis-je du tac au tac, beuglant presque. C'était tout lui ! Vouloir me traîner à la vue de tout le monde dans cette tenue, après une dizaine d'heures de voyage, des cernes pas possibles sous mes pauvres yeux même pas maquillés... "Rassure-toi, aucun moyen que j'te matte les seins là." Baissant momentanément mon visage sur mon pauvre sweat-shirt "I ♥ NY", je prie une profonde inspiration pour ne pas m'énerver... pas tout de suite, calme toi... Lâchant sans vraiment le vouloir ma valise qui était aussitôt prise par Bastian, je le rattrapais en sautillant avant de lui attraper le bras violemment, sans prendre la peine de prendre des gants. "Espèce de... laisse moi au moins me changer merde !" Je faisais un scandale en plein milieu de l'aéroport, mais et alors ? Rien à foutre. J'étais née pour me donner en spectacle de toute façon. Sans le lâcher, je me mettais face à lui pour le barrer la route, "Je rigole pas Bastian. Je te suivrai pas dans ton bar. Donne moi cette valise. Tout de suite. " menaçai-je, très sérieusement, plantant mes yeux azurs dans les siens.

C'était limite hilarant de voir son visage se décomposer lentement comme ça, se rendant compte peu à peu que le piège se refermait autour d'elle. Ce coup là resterait sans aucun doute dans le top dix des coups foireux que j'avais pu faire. Ne sourcillant même pas en entendant sa première protestation, j'attrapais sa valise et avançait, sachant très bien qu'elle suivrait de toute manière. "C'est comme ça que tu me remercie de venir te chercher hein ? T'es vraiment une ingrate." Il était certain qu'avec sa dégaine, au moins je ne risquais pas de devoir encore une fois la défendre face à des cons, quoique, c'était même pas sûr, mais bon je limitais les risques, mon dieu elle devait le détester à ce moment précis, et ce fut cette pensée qui m'arracha un nouveau sourire goguenard. Ce ne fut qu'en sentant sa main ferme se poser un petit peu trop brusquement à mon gout que je daignais enfin l'écouter et poser mon regard sur elle. Haussant un sourcil,  je soufflais d'un ton étrangement calme mais glacial. "Tu retires ta main immédiatement ou ta valise risque de s'éclater accidentellement au sol et dévoiler toutes tes sous-vêtements devant tout le monde." Menaçais-je en levant déjà sa petite valise, prêt à mettre ma menace à exécution. Se plaçant devant moi, c'était assez mignon presque de la voir tenter avoir de l'autorité sur moi, qui la dépassais déjà d'une bonne tête. "Demande gentiment." Soufflais je en affichant un petit sourire joueur. La voir ainsi désespérée à l'idée de devoir se montrer en public dans cette tenue semblait la rendre dingue, et pourtant étrangement elle n'avait pas épargné les passagers de l'avion. Comme quoi la logique et les femmes. Prenant pitié d'elle je lui lachais sa valise à ses pieds, soufflant déjà impatient. "Fais vite pour te préparer, j'ai soif."

Il me faisait pas peur. Sous ses airs de gros durs, je savais très bien que je pouvais lui tenir tête. Et c'était précisément ce que j'étais en train de faire. Son regard froid et sa façon de me parler ne me faisait même pas hérisser un poil. J'avais même presque envie de lui rire au nez ou de lui répliquer deux fois pire de ce qu'il était en train de me dire. On s'était bien trouvés quoi, deux caractères comme ça. Mais ça mettait de l'action au moins. "Tu retires ta main immédiatement ou ta valise risque de s'éclater accidentellement au sol et dévoiler toutes tes sous-vêtements devant tout le monde.", restant stoïque, je ne me laissais pas aussi facilement impressionné. J'avais déjà vu pire. "T'as pas intérêt." répliquai-je aussi froidement, sans pour autant détacher ma main de son pauvre petit bras endoloris. Pauvre poulette va. "Demande gentiment." J'eus un léger sourire, pour le narguer. J'aurai même pu rire. Alors là, il pouvait aller sérieusement se gratter. "Dans tes rêves poulette !" dis-je un peu moins froidement, plus dans la rigolade. Et puis comme par magie, je vis ma chère valise retomber devant moi. J'eus un plus grand sourire, triomphante. Faible pensai-je. Je n'étais pas aussi bête pour le lui dire en face, du moins pas maintenant, sinon je savais qu'il serait capable de mettre à exécution sa menace de tout à l'heure. "Fais vite pour te préparer, j'ai soif.", "Oui oui !" répondis-je en lui lançant un regard dans le style "tu peux toujours courir", avant d'aller tranquillement dans une des toilettes de l'aéroport. Putain, maintenant fallait que je me maquille aussi, il faisait vraiment chier celui là. Ayant déjà en tête ce que j'allais enfiler, je sortais rapidement une jolie petite robe noire où on apercevait pas mal ma poitrine (pas comme mon sweat shirt quoi), une jolie veste et des escarpins. Pour ce qui était du maquillage, j'accentuais plus mes yeux que mes lèvres et en une vingtaine de minutes, j'étais prête ! Sortant des toilettes, je rejoignais donc le pauvre type, tout pimpante, avant de m'arrêter face à lui, lui tendant ma valise cette fois-ci. Bah oui, il allait la traîner maintenant ! "C'est bon, on peut y aller !" déclarai-je, de bonne humeur du coup.

Qu'elle pouvait être lente parfois, comme toutes les femmes. C'était sans doute l'une des principales raisons pour laquelle je ne supportais presque pas de sortir avec l'une d'entre elles, ça et le fait qu'elles étaient toutes les mêmes, jolis petits moutons dépourvus de personnalité. Elle pensait avoir gagné, tant mieux pour elle, j'étais bien loin de ces petits jeux. C'était amusant au début, et vers la fin je n'avais qu'une envie assommer la personne qui ne savait jamais s'arrêter au bon moment. Attendant le retour de la brune je me remettais contre le mur sur lequel je m'étais appuyé. C'était assez marrant d'observer les gens passer, la façon qu'avaient certaines femmes de baisser la tête, bien soumises comme il fallait à leurs débiles de maris, les types qui laissaient les gosses avec la mère tandis que discrètement, un regard était glissé sur le cul d'une inconnu. J'aimais observer ces débiles, c'était bien plus marrant que regarder la télévision au final. Tandis qu'une nana sûrement au bord du suicide passait devant moi je repérais qu'enfin Elektra était prête et se ramenait dans ma direction. Elle avait sans doute tout fait pour se faire belle, mais lui jetant à peine un regard je lâchais un bref "J'préfèrais le sweat." avant de la regarder et d'afficher un immense sourire tandis qu'elle me tendait sa valise. "Tu n'auras pas besoin de ça là où on va" assurais je en prenant la poignée du bagage pour l'envoyer s'éclater contre le mur, répandant comme je l'avais prédis auparavant, tous les vêtements et sous vêtements de la jeune fille. "Maintenant on peut y aller" soufflais je le regard brillant et un sourire aux lèvres, bien heureux qu'elle m'ait pensé con tout à l'heure. Autour de nous, de nombreuses personnes furent surprises, d'autres assez choquées, tandis que certains cons s'amusaient à matter les dessous éparpillés un peu partout. Débiles mentaux.

Il aurait pas dû venir me chercher, point final. Il n'y avait aucun sentiment là dedans, il était juste venu histoire de me faire chier encore une fois. Histoire de me mettre en ridicule et me contempler jusqu'à que son plaisir puisse s'atténuer. Sauf que j'avais réussis mon coup en quelques sortes, j'avais réussi à esquiver son délire, et j'étais pas prête de me mettre en ridicule face à lui. Jolie robe, joli maquillage, j'étais parée pour sa soi-disant sortie au bar. ""J'préfèrais le sweat." Plissant les yeux, je lui tirai la langue, la ornant d'une petite grimace. Jamais content celui là. Bref, j'en avais rien à foutre. ""Tu n'auras pas besoin de ça là où on va" Fronçant les sourcils, ne comprenant pas trop où il voulait en venir, je le vis attraper ma valise et l'envoyer s'éclater... contre un mur. Mon visage se décomposa en un dixième de secondes alors que je voyais tous mes vêtements sur le sol dégueulasse de l'aéroport. Tout à la vue de tous les passagers qui passaient près de nous à cet instant précis. Pas besoin de dire que ma colère grimpa plus vite que l'éclair, je poussais brusquement Bastian hors de ma route "Dégage !", me ruant sur mes affaires par terre. "Putain tu vas me le payer cher, espèce d'attardé mental ! T'es qu'un immature !" beuglai-je alors que je ramassais mes affaires rapidement, ne prenant pas la peine de tout plier correctement. "Trace ta route !" dis-je froidement à un type qui s'était carrément arrêté pour me photographier. Putain de merde. J'étais vénère. Une fois le tout ramasser, je me remettais droite, avant de me retourner vers Bastian, le pointant de mon index "T'es vraiment qu'un salop..." commençai-je, mes yeux plantés dans les siens, alors que j'attrapais son col, le tenant fermement, le menaçant "Et tu peux aller te faire foutre !"

C’était trop facile cette fois-ci, tandis qu’elle pensait qu’elle allait pouvoir se servir de moi comme domestique, c’était mal me connaître. Jouant le rôle jusqu’au bout, je terminais par attraper sa valise pour l’envoyer d’un coup sec contre le mur et l’éclater, c’était sans doute même pas la peine d’essayer de la refermer, elle semblait avoir bien douillé. Tout l’intérieur se dépendait au sol et les plus curieux commençaient à se mettre autour, histoire de voir si il s’agissait d’une dispute de couple ou juste d’un délire entre nous, ils ne se doutaient aucunement que c’était juste ma petite vengeance personnelle. « Tu retiendras que je suis pas ton domestique la prochaine fois » lâchais je froidement en la regardant courir vers ses affaires et tenter de tout remettre dans sa valise. Au final c’était rien de grave, simplement à en rachète rune, au pire, dans un aéroport ça pouvait sans doute se trouver, non ? Je souriais presque tandis qu’elle me repoussait, enfin, me faisait faire un pas en arrière car ce n’était pas avec sa petite force qu’elle allait m’envoyer bien loin. Un sourire satisfait sur mes lèvres je croisais les bras en m’appuyant contre un mur, la regardant s’énerver et surtout me promettre trente vengeances dans la même seconde. « C’est marrant, tu fais moins la fière là tout à coup. » soufflais je bien satisfait de l’avoir remise à sa place cette fois-ci, ça devait pas être souvent que quelqu’un ose le faire, en même temps elle avait son caractère et si je n’étais pas moi, peut-être n’aurais je pas osé. A son insulte je haussais un sourcil comme si elle venait de dire quelque chose de très stupide avant de hausser tout simplement les épaules l’air de rien. « Salop ? Si tu me disais quelque chose que je ne sais pas déjà tiens. » lâchais je presque ennuyé avant de la voir s’avancer vers moi et oser m’attraper par le col. Aussitôt, presque dans la seconde ma main se refermait autour de son poignet que je tordais brusquement sans pour autant le lui casser ni non plus lui faire une entorse, encore capable de contrôler ma force. La faisant lâcher ainsi je la fixais alors, totalement sérieux et brusquement très menaçant. « Refais jamais ça, idiote » crachais je d’un ton glacial. « Ca, c’est ta spécialité. » répondais je alors à son insulte avant de relâcher son poignet et de la repousser de quelques pas en arrière, c’était marrant comment les femmes pouvaient tout à coup perdre tout sens de l’humour quand elles se faisaient avoir. Aucune auto-dérision.

Je crois que j'aurai pu l'étrangler sur ce coup là. Non, ce genre de blague ne me faisait pas du tout rire, loin de là. Surtout quand ça portait atteinte sur moi ou mes choses. Et là en l’occurrence, tous mes habits étalés à la vue de tout le monde, sans aucun scrupule. J'étais pas du genre à accepter les choses alors encore moins celle là. Là, sur ce coup, il allait voir ma vengeance. C'est sûr que lui, ça le faisait rire tout ça. Surtout que je voyais pas trop où était la blague de détruire le bien d'un autre. « Salop ? Si tu me disais quelque chose que je ne sais pas déjà tiens. » Pauvre con va. pensai-je en lui jetant des regards noirs. Il ne perdait rien pour attendre. Un bon coup dans ses bijoux de famille et on verra qui rira le dernier. Il voulait faire son malin ? Il allait voir qui était la maline entre nous deux. Sur ce coup là, les femmes étaient plus fortes, et donc dans la logique, j'avais une avance sur lui. Suffisait juste que j'attende le bon moment, mais la machine était déjà en route dans ma tête. Sur le coup de l'énervement, je lui avais attrapé le col. Soit. Sauf que j'avais peut être beaucoup sous-estimé sa force, du fait que quand il me tordit le poignet, je fus plus qu'obligée de retirer mon emprise, lui lançant un regard froid. « Refais jamais ça, idiote », "Je fais ce que je veux, quand je veux." répliquai-je de suite, en murmurant froidement. « Ca, c’est ta spécialité. » J'eus un sourire qui ne voulait pas du tout en être un. Vous savez, ce sourire forcé, ironique, plein de sarcasme. Ouais celui là. Et je ne cillais pas du tout son regard, le fixant, puis terminant par attraper ma pseudo valise, toute cassée, "Tu peux aller te gratter pour qu'on aille à ton bar de tapettes." annonçai-je en tournant les talons pour me rendre à la sortie de l'aéroport.

Dix minutes ensemble à peine et c’était déjà presque la guerre : valise qui vole, insulte, colère, bref une entrevue normale entre Elektra et moi après tout. Je ne crois pas me souvenir qu’une seule fois on ait réussi à passer plus de trente minutes sans commencer à se prendre la tête. Pourtant on revenait toujours plus ou moins l’un vers l’autre, comme si au final on se lassait pas de ces conneries. Tout comme maintenant, au fond même si elle me détestait sans doute sur le moment, je savais que d’ici quelques jours tout au plus on se retrouverait à boire un verre dans un bar pour ensuite s’engueuler de nouveau, une nouvelle fois en public. Sa valise explosée au sol et les gens autour en train de prendre des photos je restais écarté, jubilant de la voir dans un tel était de colère sans pouvoir rien fait. J’avais gagné cette manche et profitais de mon spectacle. La voir si rageuse ne me faisait que m’amuser d’avantage, les femmes avaient tellement peu de patience … Et Elektra encore moins. Je l’écoutais me répondre d’une façon totalement gamine, c’était qu’elle s’enfonçait en plus celle-là. Je soupirais en levant les yeux au ciel, c’était beau une femme totalement à la ramasse quand même. La voyant attraper sa valise qu’elle ne parvenait pas à fermer et à traîner autrement qu’en la tenant à deux bras je m’apprêtais à me tirer, juste avant d’entendre sa remarque sur le bar. « Quelle tristesse tiens » lâchais je totalement ironique, au fond je n’en avais plus rien à foutre maintenant.

Je la laissais se tirer et m’apprêtais à faire de même en remarquant l’un de ses t-shirt sexy au sol et l’un des types qui avait tenté de prendre des photos de ses petits culottes s’avancer dans sa direction. Je haussais les sourcils, sachant très bien qu’il y avait des tarés dans la ville mais quand même, lui avait l’air du genre qui pouvait très bien se branler sur le t shirt en se rappelant des petits sous-vêtements de la brune. Je grimaçais, ce con me donnait envie de vomir et je me lançais à mon tour en direction du t-shirt, dégageant l’obsédé d’un coup de main. « Dégage connard » lâchais je froidement en attrapant le haut et en me tirant en direction du parking, gentil comme j’étais peut-être bien que je l’enverrai à Elektra après m’en être servi comme torchon.