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 APPRENTIS REPENTIS (akiem)
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Dim 29 Déc - 13:45


lundi. la vie reprenait son cours après ces fêtes de noël, mercredi, on allait changer d'année. 2013 était passé trop vite à ton goût. tu savais même pas trop pourquoi... rien d'exceptionnel. mais tout était allé vite. tant mieux, peut-être. peut-être que 2014 serait ton année. rire. non. il y avait cette fichue maladie maintenant. tu chasses cette pensée de ta tête. l'idée, c'était d'oublier. ça allait grandement faciliter les choses. tu regardes ta montre. celle que tu traines depuis le collège. tu l'aimes bien cette montre. tu t'en fous qu'on se foute de ta gueule avec ta montre flic-flac rose. tu l'aimes. t'aimes bien les trucs qui te rappelle un peu le passé, mais pas trop, juste assez pour te faire sourire. heath a mis la musique super fort dans l'appartement. toi, devant ton ordi, t'arrive à rien. il faut que tu finisses cet article, avant 2014. tu soupires. tu attrapes ta veste et tu fourres ton ordi dans ton sac. tu allumes une cigarette en sortant de l'appartement. direction le starbucks. t'as l'espoir encore, de finir ton article. tu commandes ton café, tu enfonces tes écouteurs dans tes oreilles et tu commences à taper sur les touches. de temps en temps tu lèves les yeux. un couple qui se bécote à ta gauche, une nana qui lit un magazine en face de toi, un barbu qui pianote sur son portable à ta droite. tu baisses la tête. tu relèves la tête et fixe le barbu. il ressemble... on dirait... akiem. ton cœur rate un battement. tu suffoques. tu le fixes encore. oui, c'est lui. ton frère. au starbucks. ton frère. à san francisco. tu essaies de respirer. tu fermes ton ordi et ranges tes affaires. tu jettes ton gobelet et commence à quitter le café. tu t'es levée trop vite. tu vascilles. putain de maladie de merde. « ça va mademoiselle ? » tu hoches la tête rapidement et tu sors du starbucks. pourvu qu'il t'ai pas vu. dehors, tu respires un peu, tu sors une cigarette. tes mains tremblent, t'arrive pas à l'allumer.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 30 Déc - 6:30

T’es en ville depuis à peine trois jours et tu t’emmerdes déjà. Putain, qu’est-ce que c’est grand ici. Tu le reconnaitras pas mais t’es complètement largué. Hier t’as voulu dans un endroit et tu t’es retrouvé de l’autre côté de la ville. A force de t’entêter à pas vouloir prendre de taxi et à continuer à utiliser une bécane empruntée au garage qui t’a engagé, tu vas jamais t’en sortir. T’es plus à Budapest, tu sais. La putain de Budapest que tu connais comme ta poche. Chaque recoin, chaque ruelle, chaque petite parcelle. Budapest ta ville. Budapest ta plus grande déception. Elle te manque, hein ? Enfin, tu préfères pas y penser. Oublier, voilà la solution raisonnable. Ce matin, t’as traîné ta carcasse pour un bon café. T’en as marre de dormir dans le garage, faudra que tu te trouves un appart, mais en situation irrégulière et avec personne pour se porter garant de ton cul, ça arrive pas d’arriver. Tu pourrais demander à ton chef, mais il prend déjà assez de risques comme ça en t’engageant, te fournissant un moyen de locomotion, un peu de fric et où dormir. Tu vas pas abuser quand même. Et puis, s’il se fait chopper par ta faute, c’est la merde. Tu veux pas ça pour lui, mais bon, tu peux pas faire de vieux os sur ton débris de matelas que t’étales dans un coin, entre les huiles et outils. Tu pousses un soupir et passe la porte du Starbucks, c’était pas où tu voulais aller en premier, mais bon, ça fera l’affaire. T’as besoin de ta dose de caféine pour fonctionner correctement, sinon bonjour les hallu. En parlant d’hallu, tu vois une meuf quitter précipitamment l’établissement. Jusque là pas de problème. Sauf que voilà, elle ressemble beaucoup à la soeurette. Tu te dis que ce serait quand même gros de la retrouver ici, par hasard, alors que tu t’es perdu mais l’inconnue semble fuir. Puis y a ces tatouages. Ces cheveux. Ce dos que tu reconnaitrais partout. Ni une, ni deux, tu te lances à sa suite. Elle va pas encore t’échapper.  Tu la trouves entrain de fumer. ‘En fait tu me fuis vraiment…’ que tu dis sur un ton neutre. Un putain de ton neutre qui contredit ta déception. Ta tristesse. Ta joie.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 30 Déc - 16:57



tu trembles. t'es pas prête pour ça. pas prête à l'affronter. tu l'aimes ton frère et t'es obligée de reconnaître quand le voyant, ton cœur s'est réchauffé. un peu. beaucoup. c'est ton frère quoi. mais tu sais qu'il va t'en vouloir d'être partie. encore que... t'es partie oui, mais c'était pas un secret. et puis avec ton blog tout ça... s'il avait voulu te retrouver, il suffisait de taper ton nom sur google. peut-être qu'il en avait pas envie. est-ce que toi t'aurais eu envie de le faire, s'il était parti en te laissant derrière lui ? non... mais tu lui aurais couru après forcément. comme tu courrai après camil, s'il pliait bagage. ta cigarette tremble entre tes lèvres. tu trouves un briquet, tu t'y prends à trois fois pour allumer ta cigarette. bon. tu inspires profondément. « en fait tu me fuis vraiment… » statue. tu relèves doucement les yeux. tu le regardes. il a pas changé. enfin, si un peu, peut-être quelques tatouages en plus sur le visage, et plus de barbe aussi. mais il a pas changé. il a toujours sa voix. cette voix. que tu aurais suivi au bout du monde. tu essaies de te ressaisir. c'est pas vrai en plus. non tu lui fuis pas. non... il te manque même. tu pense souvent à lui. peut-être que lui aussi pense à toi des fois. tu le regardes, tu l'observes. il est là en face de toi, c'est encore difficile pour toi d'admettre cette situation. « non. c'est pas vrai... » tu souffles tout doucement. tu tires sur ta cigarette. « j'étais pas sure que c'était toi... » tu ajoutes. tu parles tellement doucement, que si ça se trouve, il t'entend même pas... « qu'est-ce que tu fais aux états-unis ? t'as des problèmes ? » c'est presque un réflexe de lui demander ça. tu sais qu'il prenait soin de te cacher des choses, mais tu savais qu'il était capable de se foutre dans une merde sans nom.
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