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 I'm no coward ft. Wiwi
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Anonymous
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Lun 25 Fév - 1:14

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Mensonges & Vérités


    J'étais le premier à détester les mensonges. Cette aversion naturelle m'avait d'ailleurs souvent poussé à abandonner des entreprises la promouvant - dont le droit. Souvent, j'exigeais de mes pairs qu'on me dise les choses telles qu'elle l'étaient. Toutefois, demander aux êtres humains de parler franchement le reste de leurs jours demeurait un projet utopique. Bien que je faisais croisade contre la malhonnêteté, j'avais moi-même camouflé certains aspects moins reluisants de ma vie. Non, en fait, je n'avais jamais menti au sens strict, mais j'avais omis certaines informations. Je ne tenais pas à ce qu'on sache en profondeur mon jardin secret - surtout que j'aimais peu étaler mes états d'âme à mes proches. Je ne pouvais pas dire que ces «omissions» me rendaient moins intègre et franc, car elles n'avaient rien avoir avec les autres, mais avec moi. Tenais-je vraiment à leur raconter l'expérience traumatisante qui était survenue lors de mon bref passage en prison? Souhaitais-je réellement que les gens auxquels je tenais aient la connaissance d'une vieille vidéo porno tournée lors de mes années universitaires à Los Angeles avec une fille adepte de se regarder faire des pirouettes acrobatiques avec ses partenaires sexuels? Ce n'était pas tant le regard de mes proches que je craignais à la suite de ses révélations. Je voulais seulement effacer ces moments de mon esprit. Personne n'est parfait - moi le premier. Si je pouvais garder ces secrets dans l'ombre, je m'en porterais mieux.

    Pour ce faire, il fallait que j'obéisse au défi de Gossip Girl. Ce n'était pas une mince affaire et cela allait complètement contre mes principes. Je n'aimais pas le chantage. Toutefois, j'étais forcé de reconnaître que je voulais acheter son silence, la paix. Si cela pourrait me permettre de foutre ces conneries aux oubliettes, j'étais prêt à tout. Je déglutis péniblement dans mon vieux tas de ferraille garée devant l'appartement du docteur Weinmester rencontré l'été dernier dans des circonstances professionnels. D'ici quelques minutes, j'aurais probablement franchi le cadre de porte de sa demeure, me préparant à exécuter les instructions de la commère de San Francisco. Mettons quelques chose au clair: je suis hétérosexuel point barre. Gossip Girl me forçait d'embrasser et séduire William pour arriver à lui subtiliser son téléphone portable. Évidemment, elle me faisait revivre avec horreur cette soirée obscure en taule avec des mecs en manque. Que d'y penser mon visage se contraignait de dégoût et honte. J'ignorais l'orientation sexuel du docteur et je me sentais encore plus inconfortable de lui imposer ça. Je me suis dit que je pourrais m'en sortir sans trop de difficulté. Cela allait m'en demander beaucoup. Je pris une grande respiration pour me calmer. Mon calme olympien refit surface. Il n'était pas question que je me laisse envahir par ces souvenirs débiles. Si je me maîtrisais, j'arriverais à finir le tout rapidement.

    Je m'extirpai de ma voiture, barrai les portes et m'approchai de la porte. Je pris une grande inspiration et frappai à la porte. La réponse fut rapide.

    - Bonsoir, dis-je sans trop savoir par où commencer.
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William H. Weinmeister
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Lun 25 Fév - 11:39


What in the world...
“ Dom & William ”




Domenico… c’était plutôt surprenant de recevoir un message de sa part. Nous ne nous étions pas vus depuis bien longtemps et dans ma tête, notre relation thérapeutique était déjà loin derrière. J’aurais bien voulu dire que nous étions restés en contact après sa réinsertion, mais ça n’a pas été le cas… il avait ses potes, j’avais les miens et je n’étais pas certain de vouloir faire copain-copain avec ce garçon… alors comme pour tout le monde, ma relation avec lui est restée neutre. Je n’avais effectivement pas d’ennemis (même Lera que j’avais presque tuée ne nourrissait pas une haine pour ma personne), ni vraiment d’amis (mis à part Elyes), mais je le vivais très bien. Être comme de l’eau et glisser entre les événements sans avoir à s’y confronter, voila comment je fonctionnais.

Mais alors, pourquoi est-ce que le jeune homme de l’été passé voulait me revoir, tout à coup ?

J’ai retourné la question dans mon esprit, maintes et maintes fois, sans trouver de réelle explication. Il n’avait aucune raison d’être attaché à moi affectivement et à moins d’avoir des problèmes psychologiques à me faire part, je ne trouvais pas de sens logique à ses textos. Est-ce que j’aurais du demander à quelqu’un de décrypter le message ? Mon frère aurait été plutôt doué pour ça, mais je n’avais pas vraiment envie de partager ce genre de choses avec mon entourage. Après tout, la situation n’était peut-être pas si gravissime que ça et il valait mieux que j’évite de trop y penser. Je verrais bien sur le moment-même, ce n’est pas comme si j’attendais une demande en mariage, haha.

Bref, comme à mon habitude, j’avais pensé à acheter des amuse-bouche dans le cas où mon invité aurait faim, mais pas d’alcool. C’aurait été un comble, pour lui… et j’étais très à cheval sur les détails, si vous n’étiez pas encore au courant.

Lorsque qu’on toqua à la porte, j’étais déjà au salon et pu donc ouvrir rapidement.

Bonsoir

Un sourire apparut sur mon visage, puis je lui serrais la main avant de le laisser entrer dans mon appartement.

Bonsoir ! Installe-toi, pose tes affaires où tu veux.


Je l’accompagnais jusqu’au canapé mais restais debout, le temps de lui demander ce qu’il voulait boire. Le pauvre diable me paraissait un peu tendu… je savais que je n’étais pas la personne la plus chaleureuse qui soit, à priori, mais nous avions quand même pu bien discuter par le passé, alors j’espérais que la glace fondrait rapidement.

Comment vas-tu depuis la dernière fois ? Je n’ai pas eu à te revoir au cabinet depuis des mois, j’imagine que tout se passe bien.
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Anonymous
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Lun 25 Fév - 23:26

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Mensonges & Vérités


    Je n'avais pas de plan à proprement parler. J'avais décidé d'exécuter ce défi spontanément, une soirée tranquille où je pourrais avoir la paix et m'affairer à mes besognes sans risquer d'être dérangé. Si je pouvais éviter un appel d'un proche ou de rencontrer une de mes colocs à l'appartement après ma «mission», je m'en porterais mieux. Heureusement, elles avaient des projets respectifs qui les tiendraient loin de Crocker Amazon pendant un certain temps. Ainsi, j'étais venu à l'adresse indiquée en espérant que la route m'apporterait quelques idées. Rien du tout. Je m'étais contenté de fixer la route, raide comme une barre, tentant d'éloigner de vieux souvenirs m'émerger et me faire perdre ma concentration. Du coup, j'étais devant la porte de William sans l'ombre de la moindre idée comment pourrais-je m'extirper de ce bourbier. Bien entendu, la réponse fut rapide. Il devait m'attendre bien que j'avais été vague quant à mon heure d'arrivée. D'ailleurs, j'ignorais si la voie des sms avait été la meilleure. Cela lui laissait la chance de me retracer par la suite et peut-être se venger du coup que j'allais lui faire. Bon, j'allais lui piquer son téléphone portable, mais avec Internet de nos jours, il serait probablement capable de me retrouver. Bon, je me faisais peut-être un peu trop de scénarios. Ça n'avait rien à voir avec mon comportement habituel. Probablement parce que l'idée d'embrasser un autre mec me faisait flipper. Putain de défi à la con!

    Suite à des salutations bien courtes de ma part, il me répondit gentiment ce qui me déstabilisa. Je ne l'avais jamais vu dans un autre contexte que celui du centre et de l'hôpital. Là, je m'incrustais dans son univers, l'endroit où il vivait. Dans quelle merde étais-je en train de me mettre à l'instant? Je fermai les yeux une demi-seconde, le temps de chasser les ondes nerveuses qui ne semblaient pas vouloir me quitter. Je rentrai à l'intérieur, me débarrassant de mon pull en le déposant sur la patère. Je le suivis ensuite dans ce qui devait être son salon. Je n'osais pas m'asseoir. Je m'en sentais incapable. Il interrompit mes pensées en me demandant comment j'allais depuis la dernière fois que nous nous étions vus - soit il y a huit mois. Je me dis qu'il me tendait une perche fabuleuse pour pouvoir débuter ce fameux défi. J'y allais donc comme suit:

    - Oui, les choses se sont passablement améliorées. Ça va... Sauf que j'aie eu quelques envies de boire ces derniers temps. Ah! Et malgré un dernier rendez-vous en septembre, j'ai l'impression que ma cicatrice me démange encore même si elle disparaît tranquillement.

    Bon, j'avais menti pour l'alcool et la cicatrice. Toutefois, je me suis dit que me mettre torse nu l'allumerait peut-être et mes «faux» problèmes d'alcool attireraient son attention.
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William H. Weinmeister
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Mar 26 Fév - 9:29


What in the world...
“ Dom & William ”




Je l'écoutais me donner de ses nouvelles et fronçais les sourcils dès la première phrase, sans quitter ses yeux du regard une seule seconde jusqu'à ce qu'il ait terminé de me répondre. Soupir intérieur. Dans mes souvenirs, Domenico était un jeune homme plutôt responsable qui m'avait démontré une volonté d'aller mieux dès le premier jour où je suis allé le voir, à la clinique... alors pourquoi n'avait-il rien fait pour sa blessure depuis septembre, si celle-ci le démangeait ? En fait, j'avais déjà ma réponse : c'était une réaction typique des vingtenaires.

« Tu aurais du voir un dermatologue depuis longtemps, si ça te démangeais... »

J'étais un peu perplexe, mais ce n'était pas faute d'avoir l'habitude des gens qui attendaient la dernière minute avant de faire quelque chose pour leur santé. Bah, si tout le monde réagissait à temps et ne s'entêtait pas à croire qu'ils étaient plus fort que leurs maladies, peut-être que l'univers médical s'en retrouverait ennuyeux.

« Tu veux bien me montrer la cicatrice ? »

J'attendis qu'il retire son vêtement pour jeter un coup d’œil à sa marque et passer mes doigts sur la peau, afin de vérifier son état. Tout me semblait normal et cela m'obligea à réfléchir pour poser une hypothèse. Il m'avait dit que l'envie de boire était de retour... peut-être était-ce psychologique. Mon regard resta fixé sur la blessure refermée tandis que je songeais aux explications cliniques que je pouvais éventuellement dégager avec le peu d'informations que j'avais.

« Tout m'a l'air normal... mais tu devrais prendre un rendez-vous, au cas où. Est-ce que... ? Oh, excuse-moi. »

Je venais de sentir mon téléphone vibrer dans ma poche et l'en sortis pour lire le message qu'on venait de m'envoyer. Simple mise à jour de mon planning de la part de ma secrétaire, rien d'important, donc. Je posais l'engin électronique sur la table basse à côté de nous, puis m'assis sur l'un des canapés en levant les yeux sur mon interlocuteur, attentivement. Bien... il était peut-être temps de passer aux choses sérieuses, car Domenico me semblait plus ou moins tendu. Peut-être avait-il besoin de s'exprimer au sujet de quelque chose.

« Est-ce que c'est pour me parler d'un soucis que tu voulais me voir en privé ? »
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Mer 27 Fév - 0:05

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Mensonges & Vérités


    Il me regarda un moment comme si j'avais fait un mauvais coup. Ouais, c'était ce regard paternel qu'il me lançait en ce moment pour n'avoir pas demandé de l'aide plus tôt. Moi, s'il croyait à mon baratin, j'étais heureux. Cela me rendait les choses moins corsées. Je lus également un peu de déception dans ses yeux comme s'il s'attendait à mieux de moi. Était-ce signe que je lui avais fait bonne impression par nos quelques rencontres au centre ou me méprenais-je sur ses pensées? En tous les cas, si ce que je pensais était vrai, j'en étais bien heureux. Qu'il ait eu confiance en mon désir de réhabilitation et de mon assurance pour y arriver voulait dire beaucoup pour moi - surtout après ce que j'avais dû surmonter. Cela me peinait encore plus de devoir faire ce que j'avais à faire maintenant. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans un simple regard, j'avais discerné un compliment. Ma capacité analytique me dépassait moi-même quelques fois, je l'avoue. Bref, d'une chose à l'autre, il me fit remarquer sur un ton un peu exaspéré que j'aurais mieux fait d'avoir consulté un dermatologue pour ce faire de blessure que lui-même. Il me considéra quelques secondes supplémentaires puis me demanda de retirer mon chandail. Voyant que le plan se déroulait beaucoup trop bien, je retirais mon chandail, le balaçant sur le sol et m'approchai de lui. Il commença à me tâtonner ça et là avec une minutie comme il avait l'habitude de le faire par le passé. Je contractais mes muscles pour voir sa réaction. Rien. Il agissait en parfait médecin. Cela le laissait de glace. Ma tentative fut ratée.

    Il m'indiqua sans surprise que tout était normal. Je feins d'être surpris et m'intéressai à son interruption. Je le vis saisir son téléphone portable. Parfait. Il était dans ma mire. Maintenant qu'il était à ma portée, il ne me restait plus qu'à le tromper sur mes intentions et m'en tirer avec un petit baiser au passage. J'allais essayer de faire ça vite, mais aussi selon ce que Gossip Girl m'avait demandé pour ne pas être déçue: après tout, je tenais à ce que ces secrets tombent dans l'oubli à jamais. Lorsqu'il me demanda pourquoi je lui avais demandé une convocation, je me dis que le moment était parfait pour engager le flirt. Surtout qu'il était accroupi devant moi.

    - Eh bien...c'est assez gênant à vrai dire.

    Je me tus un moment, faisant taire le bourdonnement dans ma tête.

    - Je me suis questionné beaucoup sur moi ces derniers mois. Sur ce que je voulais dans la vie. Sur mes forces, mes faiblesses. Mon orientation sexuelle...

    Un autre silence volontaire de ma part.

    - Et puis, je n'ai cessé de penser à...

    Je cherchais quelque chose à répliquer, mais rien mais absolument rien ne me venait dans ce qui pourrait m'attirer dans un homme. Mes yeux se reposèrent sur l'une de ses oreilles. Je pris la première chose qui me passa par la tête.

    -... votre boucle d'oreille.
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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Jeu 7 Mar - 10:16


What in the world...
“ Dom & William ”




Gênant. Eh bien, allons-y… ce n’est pas comme si j’avais vu les choses les plus choquantes qu’on pouvait imaginer au cours de ma vie. En entendre une de plus ou de moins n’allait pas me tuer, même si je redoutais un peu le moment où j’allais devoir prendre la parole pour y réagir de la façon la plus appropriée possible. Domenico reprit la parole après un petit silence, mais ce qui sortit de sa bouche n’était absolument pas ce à quoi je m’attendais. Autant, le début de sa réplique était tout à fait acceptable à mes oreilles, autant la dernière phrase déclencha en moi un réflexe que je ne soupçonnais même pas posséder ; la préparation à déguerpir en cas de besoin. Les quelques secondes sans bruit qui suivirent la déclaration du jeune homme furent, pour moi, longues. Très. Très longues. Et je n’aimais pas du tout la façon qu’il avait de me fixer. En ce moment, j’avais l’impression d’être la cible d’un prédateur et cela me déplaisait fortement, car je n’étais absolument pas habitué à cette configuration des rôles. Mais au lieu de répliquer et d’arrêter tout de suite mon interlocuteur dans ses « aveux » doublés d’une tentative palpable de me faire du charme, je me suis contenté de me figer, purement et simplement, les yeux grands ouverts. Stupéfait. Désarçonné, Incapable de savoir comment réagir à « ça ». Je n’avais rien contre l’homosexualité, loin de là… tant que ça ne me concernait pas. Si une femme m’avait dit les mêmes paroles que Domenico, dans la même situation, j’aurais éventuellement pu céder à ses avances sans trop de problèmes… mais là, j’étais parfaitement indisposé à répondre à ses attentes ou même à réfléchir. Il n’y eut que mon regard qui osa bouger, après un instant de blanc et ce uniquement pour observer rapidement le reste du corps du jeune homme, notamment afin de vérifier si la forme de son pantalon avait changé ou non. Je ne dirais pas que j’étais effrayé, car il était assez difficile d’y parvenir dans un face-à-face avec moi, quel que soit le contexte, mais cette expérience me laissait tout de même dans un état de décontenance assez rare à observer. Je ne savais pas du tout ce que j’étais censé faire, là.

Avec un temps de retard, je finis enfin par avoir un mouvement de recul que je n’osais pas faire trop grand pour ne pas vexer mon interlocuteur, mais qui marquait tout de même mon point de vue, vis-à-vis de mes intentions.

« Ah oui ? »


Je sentis mon rythme cardiaque s’accélérer ainsi qu’une dose d’adrénaline être relâchée dans mon corps pour me mettre qui le qui-vive, mais ne bougeais pas d’un poil pour autant. S’il y avait une chose à savoir sur moi, c’est que, malheureusement, mon réflexe de fuite était très peu développé par rapport à celui de combat, dans les situations jugées « dangereuses » par mon cerveau. À vrai dire, je me mettais à courir uniquement si je sentais que la menace qui pesait sur moi ne pouvait pas être maîtrisée par mes seuls moyens.

« C’est très courageux de ta part de t’ouvrir ainsi… mais je ne pense pas être la personne qu’il te faut. »

Arrête de me regarder, bon sang ! Son attitude m’oppressait de plus en plus, j’étais mal à l’aise et craignais d’avoir une réaction incontrôlée, s’il continuait sur cette voie-là. Ce à quoi ni lui ni moi n’avions envie d’assister.

« Tu devrais remettre ton haut… »

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Anonymous
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Sam 9 Mar - 3:33

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Mensonges & Vérités


    Lorsque je vis ses yeux s'agrandir légèrement et se poser sur moi confirmant son état de stupéfaction, je compris qu'il n'aimait pas les pénis. Une part de moi en était soulagé puisque nous avions les mêmes goûts en matière de sexualité. Toutefois, une autre part de moi me soufflait à l'oreille que le défi qu'on m'avait incombé allait être plus difficile à réaliser que je ne l'aurais escompté. Comment convaincre un mec hétérosexuel d'embrasser un autre mec? Visiblement, je semblais le déstabiliser un peu. Il ne voudrait pas me toucher d'un pouce. Je pourrai bien fuir et m'emparer de son téléphone portable feignant une tristesse incommensurable vis-à-vis ce rejet, mais je n'ignorais pourtant pas les pouvoirs de Gossip Girl. M'en tirer si facilement comportait d'énormes risques que je n'étais pas prêt de prendre. Ma vie avait enfin retrouvé un semblant de sens. Je n'étais pas prêt de foutre tout en l'air et d'avoir à me justifier sur des actes qui apparaissaient à mes yeux comme injustifiables et dégradants. J'avais mon orgueil, mais surtout, je ne voulais pas laisser montrer aux autres que j'étais quelqu'un de vulnérable. Je n'étais peut-être pas l'incroyable Hulk ou Ironman, mais je comptais bien laisser projeter ce que je veux bien montrer. Alors, laisser de tels secrets percer le jour et me causer du tort m'apparaissait comme un projet à formellement éviter. Je pris une grande inspiration intérieure, essayant de ressembler le courage qu'il me restait.

    Après avoir repris ses esprits, le docteur s'activa en me montrant poliment qu'il refusait mes avances. Avoir fait quelques pas à l'arrière était un signe clair de sa position. Il commença à se justifier en me félicitant pour avoir eu un tel courage. Toutefois, dans la même phrase, il s'empressa de spécifier qu'il n'était probablement pas la personne qu'il me fallait. Je gardai un air sérieux, le fixant toujours. Bien que toujours en contrôle, je sentais une certaine tension de sa part. Je le comprenais tout à fait: j'aurais réagi pareil. Voyant donc qu'il n'était pas à son aise dans cette situation, j'en profitai pour avancer vers lui, le torse nu et le regard toujours posé sur lui. Il me recommanda de remettre mon chandail, mais je fis comme si je ne l'avais pas entendu ou plutôt, comme si je ne voulais pas l'entendre. Je cherchais quelques paroles désespérées. Je m'imaginais les prononcer à Denver pour donner plus de crédibilité à mon interprétation.

    - Vous ne comprenez pas. Je ne peux pas partir d'ici les mains vides après avoir pris tout ce courage, après avoir tracé mon chemin jusqu'à vous.

    Pendant que j'avançais, il reculait. Il finit par atteindre un mur. Je gardai une distance raisonnable, mais assez proche de lui, pour éviter qu'il m'attaque.

    - Écoutez, je suis prêt à passer un marché. Je ne vous donne qu'un baiser sur les lèvres - et Dieu sait que c'est minime alors que j'avais imaginé autre chose - et en échange, je garderai ceci secret et ne vous contacterez plus jamais.

    Je pris une pause.

    - Marché conclu?
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