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 All I want for Christmas is you - Dom.
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Denver Hopkins
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Ven 21 Déc - 22:04

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    Je posais le dernier couteau sur la table et regardait cette dernière d’un œil précis et expert. Je l’avais décoré simplement, ne voulant pas trop en faire. J’avais invité Domenico à venir manger. Je ne savais pas si je devais considérer cette proposition d’invitation comme un rendez-vous officiel ou pas… En tout cas, j’avais misé sur cette soirée pré-fêtes de Noël. Parce que oui, à la plus grande surprise de tous, j’allais passé les vacances dans ma Philadelphie natale. Chez ma famille. Avec ma sœur oui, mais aussi mes parents. Premier Noël avec eux depuis un bout de temps. J’avais longuement réfléchis avant de leur annoncer ma venue. J’avais presque cru entendre ma mère pleurer au téléphone, mais elle m’avait répondu comme si c’était presque normal que je vienne passer les fêtes en famille. C’est ce que font toutes les personnes non? Puis j’avais pensé à Dom… qui lui, n’a plus de famille. Je ne savais pas trop comment il avait fait ces dernières années. Alors, j’avais pensé à l’inviter… et selon le cours de la soirée, j’avais plus ou moins préparé quelque chose.

    Etant sortie plus tôt du travail, j’avais eu du temps pour cuisiner un peu. J’avais envie de changer des traditionnelles pâtes que j’offrais à chaque fois au pauvre Domenico. Il devait en avoir marre, mais comme il savait que je n’étais pas franchement bonne cuisinière, gentiment, il ne disait rien, et ne faisait aucune remarque. Aimable de sa part. Mais pour cette soirée, j’avais envie de changer, et en quelques sortes l’épater. J’avais sortis une recette d’internet, et j’avais cuisiné toute l’après midi : un bon poulet avec une saute tomate que je qualifierais de délicieuse, accompagné d’un petit gratin de courgettes gratiné au four. J’avais même fait des petits muffins au chocolat pour le dessert. Autant dire que j’avais travaillé dur. Et pendant toute cette après midi, Milky n’avait pas arrêté de me tourner autour, sentant les bonnes odeurs se dégager de mes casseroles ou de mon four.

    Lorsque tout fut enfin prêt, je fonçai dans ma salle de bain pour aller prendre une bonne douche, et commencer enfin à me préparer. J’avais choisis de mettre une robe grise et assez simple, je me maquillai en accentuant sur mes yeux de biche et je laissais mes cheveux ondulés tomber sur mes épaules. Je me fis un petit sourire à moi-même dans le miroir, me trouvant assez jolie pour le coup. Je ressortais ensuite de ma salle de bain, non sans me faire sauter dessus par Milky qui semblait tout aussi excité que moi. Enfin moi, j’étais plutôt dans le genre stressée aussi. Je ne savais pas trop ce que cette soirée et ce dîner allaient donner. Mais je croyais en Noël et en sa magie, ses miracles. J’espérai enfin en ressortir plutôt heureuse. De quoi bien terminer cette année 2012.

    Dernier couteau posé, dernier petit regard sur mon salon où s’élevait mon sapin de Noël décorer avec goût. Tout semblait calme, paisible. Même Milky était dans son panier. Je soufflais un instant, et ce fut tout juste à ce moment là que la sonnette se fit entendre. Oui, je l’avais faite réparée depuis la dernière fois. Mon cœur fit un bon. Un quart de seconde après, Milky était déjà sorti de son panier pour aller gratter à la porte d’entrée en aboyant d’une petite voix. J’ajustais rapidement ma robe, puis je me dirigeai vers l’entrée.

    « Assis Milky ! » ordonnai-je au petit husky.

    Ce dernier s’exécuta, en continuant de fixer la porte d’un regard curieux. Je rejetai une mèche de cheveux en arrière, puis tournai la poignée de la porte et je croisai enfin son regard.

    « Réglé comme une horloge. » dis-je avec un sourire en lui laissant la place pour rentrer et refermer la porte derrière lui. « Je suis contente de te voir. »

    Milky, qui avait reconnu Dom, s’empressa d’aller lui faire sa fête. Je souris à la vue de ce spectacle, tandis que j’aidais le jeune homme à se débarrasser de sa veste pour aller la poser sur mon canapé.

    « Tu as manqué à Milky apparemment. » soufflai-je en me mettant face à lui.

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Anonymous
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Mer 26 Déc - 2:19

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It's the most wonderful time of the year


    J'avais eu un après-midi assez chargé. Il me restait quelques cadeaux à acheter pour mes parents et certains amis. L'éternel homme en moi n'avait pu résister au dernière minute. En tous les cas, je n'apprenais jamais de mes erreurs! Il y avait tellement de personne qui s'étaient bousculées de gauche à droite pour eux aussi acheter des présents. Je n'étais pas amateur des bains de foule, mais les circonstances m'étaient défavorables. L'important c'était que malgré cette course contre la montre, j'avais finalement réussi à venir à bout de toutes ces commissions. À 17 heures, j'étais chez moi, étendu sur mon sofa, l'énergie à plat. Toutefois, je savais que ce soir était une soirée importante. Enfin importante, peut-être pas non plus. La signification que je donnais à cette rencontre dépendait surtout des évènements des derniers mois. Hier après-midi, j'avais envoyé tout bonnement un petit sms à Denver pour lui signifier qu'elle me manquait et que je voulais prendre de ses nouvelles. Cet automne, on s'était très peu vu. Vrai, j'étais passé chez elle au début du mois d'octobre pour chercher le chèque qu'elle me devait, mais ça s'était déroulé sous le calme et rien de vraiment fabuleux ne s'était produit - quoique je n'avais pas eu d'attentes non plus quant à ce «rendez-vous». Disons simplement que nous avions eu une saison automnale chargée: moi avec les études, elle, avec son boulot. Enfin bref, à ce sms, elle m'avait confirmé qu'elle passerait les vacances du temps des fêtes à Philadelphie, sur la côte est, avec sa famille. Elle m'invita également chez elle, avant son départ. J'avais accepté sans hésitation. J'aurais menti si je disais qu'elle n'avait pas manqué.

    Je me suis donc levé de mon divan me rappelant à l'ordre. Sierra devait être chez son copain si elle n'avait déjà pas quitté pour la Louisiane. Julie vagabondait dans les rues de San Francisco, comme à son habitude, avec probablement des amis. Ces derniers temps, je me retrouvais souvent seul avec moi-même. Mes vieilles habitudes de solitaire reprenaient du service. Cela ne me déplaisait pas forcément. Avec la stabilisation de mon existence - malgré quelques troubles comme mon froid avec Kahina -, j'aimais me retrouver seul. Néanmoins, rien ne me faisait plus plaisir que de briser ma solitude pour me retrouver avec Denver. Nous avions eu une année difficile tous les deux, mais tout cela n'empêchait pas tous les bons sentiments positifs à son égard. M'enfin! Je sautai dans la douche pour être plus présentable. Une fois propre, j'égalisais ma barbe - pas trop courte, pas trop longue, juste parfaite - et appliquai un peu de parfum dans ma nuque. Je parcourrai les couloirs de l'appartement torse nu en direction de ma chambre pour chercher quelque chose de bien à me mettre. Une fois la destination atteinte, j'ouvris grand les portes de mon garde-robe et inspectai son contenu. Une chemise bleu marine me fit de l'oeil. Je la saisis et la boutonnai rapidement en laissant une petite ouverture au niveau de mes pectoraux. J'agrippai une paire de pantalon noire et en moins de deux, j'étais prêt pour me rendre chez Mademoiselle Hopkins. Je regardai l'heure: 18h45. J'avais pris beaucoup plus de temps que je ne le pensais. J'allais rassembler mes affaires, pris le bouquet de fleurs que j'avais acheté pour l'occasion et quittai l'appartement sans amertume.

    Je n'avais pas d'idée précise quant à la tournure de la soirée. Je voulais simplement passer du bon temps avec elle. Comme je lui avais déjà dit, nous devions reprendre les choses tranquillement - surtout que nous avions fait pas mal de surplace ces derniers temps. Toutefois, je ne voulais pas mettre les freins ce soir. J'essaierai de faire tomber les barrières que j'avais montées et essayer de faire à nouveau confiance. Ainsi, ma bagnole emprunta le même chemin qu'elle avait l'habitude de prendre il y a de ça bientôt un an de cela. Je pus me rendre aisément à l'appartement de la belle brune. Je me parkais sans problème à quelques pieds de sa résidence. Je m'extirpai de mon véhicule, jetai un dernier regard dans mon rétroviseur extérieur et m'avançai à la porte. À ma grande surprise, la sonnette avait finalement été réparée - comme quoi elle m'écoutait de temps à autre. Lorsqu'elle m'ouvrit, son petit chiot vint aussitôt me faire un accueil digne de ce nom. Denver se contenta de se tenir un peu à l'écart, nous observant d'un air bienveillant. Je le caressai affectueusement un moment, puis me relevai pour que Denver puisse fermer la porte. La jeune femme ne manqua pas de me faire remarquer que j'étais pile à l'heure. Elle m'indiqua aussi combien j'avais manqué à Milky. J'y vus aussi une remarque subtile visant à exprimer son manque à elle aussi. Je m'approchais d'elle pour lui faire la bise.

    - Je suis content aussi, déclarai-je d'une voix posée.

    L'odeur de la cuisine vint chatouiller mes narines. J'eus un léger sourire.

    - Ça sent rudement bon, dis-je amusé. Tu as laissé de côté les pâtes cette fois-ci?
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Denver Hopkins
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Jeu 27 Déc - 18:14

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    Oui, il m’avait manqué. Plus que je ne voudrais l’admettre. Il fallait quand même dire, que c’était mon premier véritable amour, et qu’il le sera toujours. On n’oublie pas les personnes comme ça. J’avais été si bête de gâcher tout ça, alors qu’on aurait tranquillement pu continuer notre idylle. Mais bon, ce qui est fait est fait, on ne pouvait faire machine arrière. Et puis, j’étais toujours aussi amoureuse de lui, et à ce que j’avais cru comprendre, lui de moi aussi. Alors quoi de mieux que cette petite soirée pour renouer nos liens? Je ne me faisais pas trop d’espoirs non plus, mais j’étais un peu plus optimiste qu’avant. En effet, rien qu’à regarder Domenico, je sentais qu’il était plus confiant qu’il y a quelques mois. Il avait fait tomber cette barrière qu’il avait dressée entre nous. J’en étais contente. Enfin, nous allons passer aux choses un peu plus sérieuses. J’avais tellement envie de faire avancer les choses, que j’avais presque tout misé sur ce dîner et ce temps que nous allions passer ensemble. Il me semblait que tout ça était sur la bonne voie. Rien qu’à le regarder, je sentais mon cœur battre contre ma cage thoracique. Je mourrais même d’envie de sentir une nouvelle fois ses bras chauds et musclés m’entourer pour me serrer contre lui. Tout ça me manquait terriblement.

    Lui aussi était content. C’était une chose positive au moins. Mes yeux se baladaient entre lui et Milky. Un petit sourire ornait mes lèvres et se transforma en léger rire lorsque Domenico entama le sujet du dîner. Lui et la nourriture, toute une histoire. Surtout que l’odeur de mon repas l’intrigua, vu qu’il identifia tout juste : ce n’étaient pas des pâtes que j’allais lui servir ce soir. Autre bon point : il disait que ça sentait bon. C’était déjà ça. Je n’avais même pas eu le temps de goûter à mon met pour savoir à quoi ça avait l’air. Ce serait la surprise. La seule chose que j’espérai, c’était que cela plaise à Domenico, et qu’entre autres, si ça ne lui plaisait pas, qu’il soit indulgent. Je ne savais pas s’il imaginait l’effort que j’avais produit pour concocter ce repas. J’avançai un pas vers lui, en haussant les épaules, toujours mon petit sourire au coin de mes lèvres :

    « Bien joué Sherlock. J’ai voulu varier un peu, tu seras mon cobaye, je ne sais pas si ça sera aussi bon que mes célèbres pâtes. »

    Mon regard, qui avait pénétré le sien le temps de ma réponse, fut distrait par quelque chose que Domenico tenait, en retrait, dans ses mains. Faisant ma petite curieuse, je décalais ma tête pour y voir un peu plus clair. Mon œil trouva enfin, un beau petit bouquet de fleurs entre les doigts du jeune homme. Mon sourire s’agrandit doucement, puis je reposais mon regard sombre sur Domenico :

    « Des fleurs, tel un vrai gentleman? » dis-je, toujours souriante.

    Sans vraiment réfléchir à mon geste, je m’avançais un peu plus vers lui puis attrapa avec ma main, sa main qui était libre. Sa chaleur corporelle m’envahit d’un coup, mais me fit frissonner en même temps. C’était le premier contact physique depuis pas mal de temps. Comme à mon habitude, je fis de mon mieux pour cacher l’émotion qui me gagnait.

    « Viens, on va leur donner de l’eau. » murmurai-je presque.

    Serrant doucement sa main dans la mienne –j’aurais presque voulu y emmêler mes doigts-, je l’emmenai vers la cuisine pour ensuite le lâcher à contrecœur, arrivés au l’évier, pour attraper le bouquet et un vase, afin de le mettre à l’intérieur. Concentrée dans ma tâche, je ne disais plus rien. Mais mon cœur me trahissait, il avait augmenté la cadence depuis que j’avais pris la main de Domenico. Une fois le bouquet dans le vase, je le posais sur le meuble d’à côté, puis me retournais vers le jeune homme. J’essayais de reprendre mes esprits, et de paraître crédible.

    « Tu.. euh.. tu as faim? » déclarai-je un peu indécise.

    Des claques je me serais mise à ce moment là. Denver, ressaisis-toi.

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Ven 28 Déc - 5:43

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    Denver répondit positivement à ma remarque sur la nourriture qu'elle avait préparée précédemment. Je voyais en elle tout la générosité qui l'animait: ce désir de plaire, mais aussi d'être à la hauteur. Côté cuisine, Denver et moi faisons partie de deux catégories totalement différentes. Néanmoins, j'appréciais qu'elle se soit donné beaucoup de mal pour cette petite soirée qui se voulait chaleureuse et intime. Jusqu'ici, je n'avais jamais vraiment vu à quel point Denver pouvait déployer son potentiel pour me reconquérir, si on veut. Le temps ou l'envie avait peut-être manqué. N'empêche. Là, j'avais sous les yeux à quel point elle était capable de grandes choses quand elle y mettait du sien. Une voix en moi m'avait toujours dit que Denver pourrait déplacer des montagnes si elle le voulait. Il n'y avait jamais vraiment eu quelque chose qui aurait pu lui être inaccessible. Bien sûr, là encore, il me restait à goûter tout ce qu'elle m'avait préparé. Or, je n'étais pas inquiet. Elle et moi n'étions peut-être pas des cuisiniers de même calibre, mais je savais apprécier un repas fait avec amour, patience et attention. Ceci étant dit, je me trouvais un peu impoli de ne pas m'être proposé pour lui donner un coup de main. J'aurais au moins pu apporté un dessert ou une petite pensée pour pouvoir l'aider un peu dans cette tâche ardue. Après tout, Denver n'était pas de celle qui passait ses après-midi à concocter des petits plats pour de grandes tablées. En tous les cas, je m'étais néanmoins rattrapé avec mon bouquet de lys blanches que j'avais achetés plus tôt chez le fleuriste.

    D'ailleurs, elle remarqua rapidement ma posture légèrement inclinée. Curieuse de nature, elle avait sûrement repéré mon stratagème en quelques secondes. La petite femme s'avança alors vers moi en pêchant la tête légèrement sur le côté, découvrant mon cadeau. Elle prit le bouquet et me complimenta sur ma jolie attention envers elle. J'en profitais pour me débarrasser de mon manteau et le mettre dans son garde-robe. Puis, lorsque mon attention se reposa sur elle, elle s'approcha un peu plus et me pris la main. Je sentis aussitôt la différence de température de nos corps. La sienne était toujours si tiède, parfois froide. À côté d'elle, j'avais l'air d'une bouilloire vivante. Je n'eus pas de réaction spontanée. Vrai, je ne m'y attendais pas, mais je semblais être de ceux qui accueillaient les surprises avec observance et passivité. Toutefois, je crus sentir Denver un peu plus réactive. Une part de moi me disait qu'elle se surprenait probablement elle-même d'avoir agi de la sorte. Je ne me souvenais même pas moi-même la dernière fois que nous avions eu une proximité comme cela-là, autant banale soit-elle. Cela faisait du bien. Ainsi, elle m'invita à aller mettre les fleurs dans un vase, les rafraîchir un peu. Son chiot s'étant maintenant éloignés de nous deux, je n'eus aucun mal à la suivre sans craindre de piétiner la patte d'un pauvre toutou. La jeune femme avait alors légèrement resserrer sa poigne sur mes doigts, sans oser les mêler aux miens. Naturellement, je la suivis, guidée par ses pas. Le parcours ne dura que quelques secondes et en moins de deux, elle me libéra et s'affaira à la tâche qu'elle avait annoncée plus tôt. Sûrement, essayait-elle de dissiper ce bref moment embryonnaire d'intimité.

    Une fois que cela fut fait, elle repoussa une mèche de sa chevelure brune qui n'avait cessé de pousser et me regarda, ne sachant pas trop où se mettre. Visiblement, notre contact ne la laissa pas indifférente puisqu'elle fit une tentative de phrase qui me décrocha ce fameux sourire nargueur aux dents blanches qu'elle détestait/aimait tant. Je ne savais pas si mon parfum faisait particulièrement effet ce soir-là ou si elle avait momentanément oublié à quel point j'étais attirant - LOL -, mais j'aimais bien voir comment j'arrivais encore à déboussoler ce petit bout de femme pleine de caractère et de rigueur. Lorsqu'elle me demanda si j'avais faim, je regardai d'abord la table toute dressée, la cuisine tout en capharnaüm et la nourriture toute chaude qui n'attendait que d'être dégustée. Une part de moi mourait d'envie de manger là, mais j'avais envie de profiter de cette soirée. Je me connaissais: avec une bonne assiette, mes habitudes de moine reprenaient temporairement du service. Et puis, elle pourrait bien conserver le tout au chaud encore quelques temps! J'avais été à l'heure!

    - Ça peut encore attendre un peu, répondis-je. J'aimerais qu'on discute un peu. T'aurais quelque chose de non-alcoolisé à me servir pour au moins me désaltérer?

    Lui faisant confiance quant à son choix de boisson, je gagnai son salon adjacent. J'allais m'asseoir sur son divan en lui faisant une place sur le côté. Je mis également la sonnerie de mon téléphone portable pour ne pas être dérangé pendant notre soirée. Je décidai d'entamer la conversation bien qu'elle ne m'avait pas encore rejoint.

    - Alors, la colocation ne te manque pas?
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Mer 2 Jan - 17:50

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    J’avais proposé de passer à table mais en vérité, ce n’était pas mon vœu immédiat. Je priais intérieurement pour ne pas qu’il décide d’aller manger tout de suite. Je savais qu’il avait bon appétit, donc je croisais mes doigts assez forts pour qu’il ne choisisse pas la nourriture à… moi. Oui, parce qu’en gros, la proposition que je lui faisais c’était le poulet ou moi. Choix crucial. J’attendais patiemment sa réponse, m’entortillant les doigts derrière mon dos. Même si je ne le laissais pas paraître, j’attendais cet instant depuis longtemps. Cet instant où tout allait pouvoir se reconstruire de nouveau. Cet instant où j’allais pouvoir profiter de quelques moments appréciables, en dehors de mes heures de boulot. Cet instant où j’allais devenir sociable de nouveau. J’avais tellement envie de le retrouver, de partager à nouveau des choses avec lui… Je refusais de me le dire, mais je me trouvais dépendante de lui. Toute mon humeur dépendait du jeune homme. Quand il m’avait quittée, j’avais perdu foi, j’avais perdu la bonne humeur que je pouvais avoir quand je me trouvais avec lui. J’étais redevenue cette fille dure, qui ne pense qu’à son travail et ne vit que pour ça. En ce moment, j’avais l’impression de retrouver cette fille, amoureuse, et heureuse de vivre aux côtés de lui, retrouvant presque goût à la vie. Toutes ces choses là, j’avais peine à les avouer alors qu’elles étaient vraies. Jamais quelqu’un ne m’avait transformée comme Domenico l’avait fait. Et ça, je me devais de l’en remercier.

    Fort heureusement, Domenico ne choisit pas le repas. J’aurais pu soupirer de soulagement, mais je ne le fis qu’intérieurement. A la place, mon sourire me trahit quelque peu. Mes pupilles s’étaient même doucement dilatées. Ouf. Je pourrais enfin avoir une discussion un peu plus proche avec lui. Le repas n’en serait que meilleur. Il voulait discuter, tant mieux. On était d’accord sur ce point. Je fis un bref mouvement d’acquisition avec ma tête, puis je me retournais pour aller lui chercher une boisson fraîche. Non alcoolisée avait-il précisé. Ca tombait bien, voilà pas plus loin que ce matin, j’avais eu l’initiative de presser des oranges pour me faire un bon jus. Il en restait pas mal d’ailleurs, j’avais pressé un peu trop d’oranges en effet. Je sortis la bouteille en verre du réfrigérateur, puis deux verres assez grands. Alors que je versais le jus d’orange dans chacun des verres, j’entendis Dom qui me posa une question depuis le salon. C’était sur la colocation. Si ça me manquait. Automatiquement, mes pensées vaquèrent vers Constance, ma meilleure amie disparue, si je puis dire. Nous avions eu une dispute et elle s’était aussitôt volatilisée. J’y repensais quelques fois. Je fermais les yeux un bref instant, puis les rouvrit pour remettre la bouteille de verre dans le frigo. Je pris les deux verres puis je me dirigeais vers Domenico. Alors que je tendais un verre dans sa direction pour qu’il le prenne, je lui répondis, tout en m’asseyant à côté de lui :

    « Ce n’est pas vraiment la colocation qui me manque. Tu sais autant que moi que je suis une solitaire, une vraie. » dis-je en haussant les épaules.

    On l’était tous les deux. Des solitaires. Des loups, sans leur meute. C’était notre nature, et sur ce point, on s’était plutôt bien trouvés. Je bus un peu de ma boisson en restant silencieuse. Milky, dans son panier, nous regardait du coin de l’œil, sans venir nous embêter. Comme s’il savait qu’il devait nous laisser que tous les deux. Je bus une autre gorgée, puis posai mon verre sur la table basse. Je ramenai mes mains ensemble, remontant mon regard sur Domenico. Sa chaleur m’envahissait… D’habitude, je n’irais pas aussi vite, d’habitude je laissais l’autre faire toute la part du travail. Mais là, je ne pouvais pas attendre. C’était comme si j’avais un poids en moi, que je devais libérer. Pour me sentir mieux. J’inspirai profondément, puis j’expirai silencieusement.

    « C’est toi qui me manques. »

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Mer 16 Jan - 16:25

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    Ah le temps des fêtes! Ça n'arrive qu'une fois par année et pourtant, on aimerait que ça s'éternise plus longtemps. On dirait qu'il y avait quelque chose magique de cette fête qui se dégageait. Ce n'était pas seulement dans l'air, mais aussi dans la façon dont les gens agissaient. On faisait momentanément pause dans nos vies respectives, on se retrouvait en famille et entre amis pour célébrer la belle année qui se termine presque. Souvent, on enterrait la hache de guerre, on mettait nos problèmes de côté et on se concentrait à passer du bon temps. D'ici quelques jours, je serai chez mes parents pour célébrer Noël. Contrairement aux autres années, ils avaient décidé d'inviter une panoplies de leurs amis et de la famille éloignée pour ce 25 décembre. Ils voulaient faire cela en grand. Je sentais qu'ils avaient besoin de recréer des moments chaleureux, festifs et vivants. Après tout, Grace disait toujours qu'on ne savait pas combien de temps il nous restait à vivre alors mieux valait en profiter pendant qu'il en était encore temps. Bien entendu, je n'étais pas de ceux qui aimaient les grosses célébrations cossues avec des centaines de personnes. Toutefois, je me suis dit que je ferais acte de présence et tenterai de profiter de tout cela. Je le devais bien à mes parents après l'année difficile que je leur ai fait vivre. Ils commençaient à se faire vieux tout de même! Georges était déjà dans le début de la soixantaine et ma mère y fera le saut cette année. Il fallait que j'apprenne à les ménager. Je comptais en faire mon devoir.

    Je pensais à ma fête de famille, car, pendant que Denver me servait quelque chose à la cuisine, j'avais momentanément pensé à son Noël à Philadelphie. J'étais content qu'elle ait pris l'initiative d'y aller par elle-même. Cela devait faire quelques années qu'elle n'était pas retournée chez ses parents. Un retour aux sources lui fera sûrement du plus grand bien. Revoir sa soeur dont elle est proche sera la ravir également - j'en suis persuadé. Elle passait énormément de temps seule et ne voyait pas beaucoup ses amis - si amis restants il y a, bien entendu. M'enfin, en tous cas, elle avait évolué cette Miss Hopkins depuis que je la connaissais. Ça ne semblait qu'être un début. Une autre qui semblait évolué, c'était Kahina. Elle m'avait laissé un message sur ma boîte vocale pour me souhaiter de passer un joyeux Noël et je n'avais pas daigné de répondre. Une part de moi s'en voulait parce que je l'appréciais encore tellement. Or, l'autre part me félicitait de ne pas avoir plié. Elle me rappelait à quel point ce deuxième départ était souffrant pour moi et insupportable. Je me demandais si Kahina en avait glissé un mot à Denver ou si elle aussi était sans nouvelle. Je n'osais pas aborder le problème puisqu'il y aurait probablement matière à un conflit entre elles: leur amour mutuel pour moi. Je n'osais même pas imaginer le genre d'étrange conversation qu'elles auraient. Je préférais effacer cette pensée de mon cerveau et me reconcentrer à cette soirée que j'attendais depuis des lunes.

    Une fois que Denver me rejoignit, elle me tendit un verre de jus d'orange que j'accueillis avec un petit sourire en coin. Moi qui avais la gorge sèche allais enfin pouvoir se désaltérer! Elle s'assit ensuite à côté de moi et répondit à ma question. Une réponse authentique à sa personne. C'est vrai qu'elle était habituée de vivre seule, d'être dans ses effets personnels. Elle n'avait cohabité que quelques mois et probablement se retrouver toute seule ne l'avait pas autant affecté que d'autres. Moi-même qui était maintenant avec Julie et Sierra trouvait quand même moyen d'être un peu à l'écart, dans ma bulle. On ne change jamais la nature d'un solitaire! Elle prit une gorgée de jus d'orange et je l'enjoignis dans le mouvement. Son jus était frais et goûteux - probablement l'avait-elle fait ce matin. Une fois la première gorgée prise, je déposai mon verre sur la table à thé en face de moi et reposai mon regard sur elle. Elle s'attarda vaguement à son chiot Milky, le surveillant maternellement. Je n'osais pas poursuivre la conversation. Pas par manque de sujets ou par lunatisme, mais parce que je sentais que sa phrase n'était pas tout à fait terminer. Je la regardai donc prendre une autre gorgée de jus d'orange et en profitai pour passer mon bras sur le haut du sofa qui était assez bas. Il se retrouva juste derrière la tête de la brunette. Finalement, elle prit la parole - comme je l'avais prédit. Sa phrase ne sembla pas très contrôlée, mais le fond y était. Elle me répéta qu'elle s'ennuyait de moi. J'eus un léger sourire sur le coin des lèvres. Je me tournai légèrement en sa direction et ma main valide vint se poser sur son visage. Mon pouce caressa doucement sa mâchoire et glissa doucement sur ses lèvres toutes douces. Il s'amusa à les tracer délicatement en repassant ensuite sur la chair. Je m'étais aussi ennuyé de ce visage d'ange - je ne pouvais pas dire le contraire. Toutefois, je ne voulais pas faire les mêmes erreurs que dans le passé. Ma main retomba alors sur la cuisse de la jeune femme.

    - Moi aussi Denver, dis-je en fixant les petites cercles que je faisais avec mon pouce sur sa cuisse.

    Mon regard rejoignit ensuite le sien.

    - Mais je ne veux pas faire les mêmes erreurs deux fois. J'ai l'impression que nous deux, c'est allé trop vite, qu'on est devenu trop sérieux et que ça t'a fait peur.

    Je pris un temps.

    - Je ne veux pas te perdre deux fois. Je veux faire les choses correctement.
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Sam 19 Jan - 14:34

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    Même si j’étais une louve solitaire, je reconnaissais que j’avais besoin d’un autre membre de la meute pour survivre et pour goûter au bonheur qu’est la vie en couple. Je voulais retrouver cette chaleureuse ambiance, quand je me réveillais à ses côtés, quant je me retrouvais dans ses bras, quand je lui parlais et je riais sans me soucier à la noirceur du monde qui nous entourait. Quand il me rendait heureuse, joyeuse et positive face à tout ce qui pouvait m’atteindre. C’est vrai que quand on est amoureuse et qu’on est en couple avec la personne qu’on aime, la vie est différente. On voit les choses différemment. Tout est plus beau, plus facile d’atteindre… Je voulais revivre ses sensations. Retourner avec Domenico, et me sentir une nouvelle fois, bien dans ma peau. Car avec lui, ma vie avait radicalement changé. Ce n’était pas égoïste, car je savais que même de son côté c’était le cas. Oui, il me manquait, son sourire me manquait, son regard, ses bras, ses baisers, ses câlins… Je devais être accro. Jamais je n’aurais cru atteindre un tel niveau à cause d’un homme. Car oui, j’avais toujours cru que j’allais terminer vieille fille avec des chats partout chez moi. Parce que personne ne m’avait aimée et ne m’avait fait autant confiance que Domenico l’avait fait. Il avait réussi à me donner confiance en moi-même. J’avais changé depuis. Et tout ça grâce à lui.

    J’avais dit qu’il me manquait. Il ne me manquait que lui dans ma vie, et personne d’autre. Je l’avais sincèrement et simplement, dans un souffle. Mon regard restait appuyé dans le sien. Je vis ses lèvres s’étirer en un petit sourire. Ca me fit chaud au cœur. Puis je vis sa main s’avancer, jusqu’à se poser délicatement sur ma mâchoire. Un léger frisson m’envahit, même si c’était paradoxal puisque sa peau était beaucoup plus chaude que la mienne. Ses caresses étaient douces… Je me sentais bien, détendue. Je continuais de le regarder dans les yeux. Je sentis son pouce sur mes lèvres… Il me rendait folle. Puis sa main quitta mon visage pour tomber sur ma cuisse. Je suivais celle-ci du regard, avant qu’il ne prenne la parole pour me répondre. Mon cœur tapa fortement contre ma cage thoracique quand il affirma que lui aussi. Je lui manquais. C’était tellement bon d’entendre ça. J’avais tout de même gardé un peu d’espoir depuis qu’il m’avait dit qu’il ne voulait plus rien entendre de moi. Et cet espoir perpétuait maintenant. En effet, maintenant je savais qu’on pourrait construire quelque chose de nouveau ensemble, oublier les mauvais souvenirs. Son regard qui était posé sur ma cuisse, rejoignit le mien. Il m’avoua qu’il ne voulait pas refaire la même erreur, que nous deux c’était allé trop vite et que ça m’avait fait peur… Peut être. Inconsciemment, peut être que ce changement de vie m’avait brusquée. Je ne saurais dire. J’avais passé tellement de bons moments avec Domenico, que le fait qu’il me dise que le couple que nous avions formé aussi rapidement m’avait en quelques sortes effrayée, que c’était étrange de voir cela de cet angle-ci. Je restais silencieuse. Au moins, le fait qu’il me dise qu’il ne voulait pas me perdre deux fois me rassurait. Mais une question demeurait dans ma tête, comment voulait-il faire ça correctement ?

    « C’est plutôt moi la fautive dans l’histoire… »

    C’était dur à ramener le sujet, car tout comme lui, je ne voulais plus y penser. Mais c’était pourtant vrai. L’erreur ne venait pas de lui, mais de moi. Bref. Tout en le fixant, ma main droite se posa sur celle qui avait sur ma cuisse. J’avais une terrible envie de m’avancer jusqu’à son visage. Mais je devais ravaler cette envie. Parce qu’il ne voulait pas y aller trop vite. Du coup, je me mis à serrer doucement sa main dans la mienne, en m’avançant quand même un peu vers lui. Je me mordais la lèvre.

    « Enfin… Tu veux faire ça comment exactement? »

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Lun 21 Jan - 21:43

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It's the most wonderful time of the year


    C'était à se demander qu'est-ce que je faisais encore dans ce salon? Bien entendu, c'est ce que certains passeraient. Ils m'auraient lancé des pierres pour être venu passer une soirée bien tranquille chez Denver après toute la tragédie qui s'est passée à cause de sa tromperie. Qui sait vraiment si j'aurais sombré dans l'alcoolisme si je ne l'avais pas rencontré? Mystère et boule de gomme. En tous les cas, je me découvrais tranquillement une capacité à pardonner. Ma méfiance naturelle m'arrivait difficilement à faire confiance aux gens à nouveau - la meilleure preuve à ce sujet serait probablement mon froid avec Kahina qui s'éternise déjà depuis le début de l'automne. Toutefois, je me suis rappelé de ce qu'un de mes psychologues du centre m'avait conseillé: il fallait apprendre à pardonner les autres pour éviter de porter ses blessures en nous. J'avais trouvé ses paroles très sages, mais difficiles à appliquer surtout à cause de ma personnalité. Cependant, il fallut que je me rende à l'évidence que c'était la meilleure voix à suivre. Contrairement au cas de Kahina, je m'étais décidé à passer par-dessus ma colère pour avancer de l'avant avec Denver. Cela devait faire 10 mois depuis notre rupture et je ne me l'étais toujours pas sorti de la tête - et ce, même quand je fréquentais Julie. Je me disais que je ne pourrais pas passer ma vie à jouer à cache-cache avec moi-même. Je me devais la vérité. Autrement, on savait les dégâts que ça faisait et je n'étais pas prêt de retourner dans cette sombre phase de mon existence.

    Il y a ceux qui pensent que Denver ne mérite pas mon pardon, mais il y a aussi ceux qui se demande ce que je fais encore là encore à jaser alors qu'il y avait un lit pas trop loin. L'option était tentante - je lui avais d'ailleurs songé puisque ça faisait un certain temps que je pratiquais l'abstinence -, mais j'avais préféré la laisser tomber. Je ne veux pas qu'elle pense que je suis là pour les mauvaises raisons. J'étais au courant de la chance inouïe que j'avais d'avoir encore cette place spéciale dans son coeur et il ne fallait pas la gâcher. L'amour que je portais pour elle dépense l'entendement et je dois être cohérent avec ce que je ressens. Je ne peux pas la traiter comme si elle est une option, une fille temporaire et comme les autres. Je lui avais dit que je la voyais elle et moi sur le long terme. Je ne sais pas si au fond cela avait été une si bonne idée vu la suite des évènements que nous connaissons tous. Or, je continuais de le penser. Alors, pour ce faire, il fallait que je calme mes ardeurs, mes pulsions sexuelles. Ce soir, en tous cas, c'était un vrai défi! Elle avait vraiment mis le paquet. Son haut faisait ressortir la splendeur de son cou où j'aimais parfois me pencher et l'effleurer du bout des lèvres pour sentir frissonner Denver de plaisir. Il y avait ses yeux si intenses, profonds qui sont comparables à l'effet de sirènes sur les marins. C'était sans parler de ses lèvres, ses jambes.... Elle me rendait fou voilà. On dirait que devant elle, c'était comme si je n'avais jamais vu d'autres femmes. Et pourtant, au nombre que j'ai côtoyées de près ou de loin... Il fallait dire que Denver n'était la belle femme du monde - il fallait dire que j'avais couché avec des femmes presque divines -, mais à mes yeux, elle était magnifique. Et vraiment, c'était tout ce qui comptait.

    Vint ensuite les mots de Denver qui signifièrent d'abord qu'elle était la fautive dans l'histoire. Je portais souvent le blâme sur mes épaules de mes échecs en général, mais depuis mon passage au centre de désintoxication, j'essayais de le faire de moins en moins. Alors quand elle dit ces mots, je me contentai de hocher la tête pour lui montrer mon accord. De toute manière, il n'était pas question que je lui fasse vigoureusement savoir que j'étais en accord - on en était plus là elle et moi. J'avais passé des monologues et des conversations Facebook à lui partager mon ressentiment. Il était inutile d'insister. Elle se rapprocha ensuite un peu plus près de moi, se mordillant la lèvre légèrement, me demandant ce que «faire les choses correctement» signifiait. Bon sang! Elle le faisait exprès ou quoi? Je soutins son regard, cherchant les mots pour formuler mes phrases et parvint à une réponse.

    - Je veux juste ne pas brusquer les choses, dis-je la voix un peu plus basse, faisant ressortir un arrière accent hispanique. Peut-être reprendre là où on aurait dû être au lieu de laisser tout avancer si vite.

    Je me faisais évasif, mais je n'avais pas d'idées concrètes d'où cela pouvait bien être puisque, dans ma tête, j'étais allé au rythme qu'il le fallait. Après, je n'étais pas dans la tête de Denver pour savoir si avant lui convenait ou si c'était mieux de mettre la pédale et être moins sérieux, plus comme un couple de 22-23 ans. Bref, il y eut un petit silence qui suivit et spontanément, j'eus le sourire aux lèvres, exposant mes dents blanches.

    - Je te trouve vraiment belle ce soir, Denvee, dis-je en retrouvant mon sérieux et en fixant ses yeux marrons. Je le pense vraiment.

    Je lui laissai un certain temps pour digérer l'information. Puis, ce fut plus fort que moi, mon sourire réapparut et je baissais momentanément le regard vers mon jeans en laissant échapper un rire.

    - Même un peu trop.

    J'éclatais de rire.

    - Tu m'excuses. C'est vraiment inapproprié. Ça devrait se calmer. C'est juste que ça chauffe.
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Denver Hopkins
Denver Hopkins
all i care about is friendship
AVATAR : Jana
✱ ÂGE : 34
✱ QUARTIER : Sunset
✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
all i care about is friendship
Lun 4 Fév - 19:32

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    Je sentais que la soirée allait bien se dérouler. En tout cas, vu comme c’était en ce moment, c’était bien partit pour. Je me sentais bien. Je voulais continuer à ressentir cette sensation toute ma vie. J’avais attendu que ça. Je m’en rappelle bien, quand j’étais encore sur les bancs de ma fac, tous ses couples qui passaient sous mon nez et moi… toute seule. Je m’étais franchement demandée quand est-ce que mon tour viendrait ? Quand est-ce qu’un homme pourrait choper mon cœur et me rendre heureuse. Tous ces visages souriants, tous ces câlins, tous ces bisous, tous ces je t’aime… Ca me donnait la nausée comme ça me donnait envie. Je n’avais pas déjà beaucoup d’amis, alors si c’était pour me trouver un copain. J’avais juste compris un jour, que c’était ma froideur et ma perpétuelle sécheresse dans mes mots qui devaient les repousser. Car soyons clair, je n’avais pas non plus un physique hideux. Bon nombre de filles en couple n’étaient pas des miss univers et encore heureux, sinon cela serait bien triste. Mais je n’avais trouvé personne car ce n’était pas ma destinée. Sûrement pas. J’avais dû attendre le jour de mon diplôme d’avocate et ma venue à San Francisco. Là, ma vie avait radicalement changé. Et j’en étais bien fière. De toutes ces rencontres, et évidemment, de ma rencontre –plus qu’étrange il fallait bien le dire- avec Domenico.

    Je ne sais pas si à la place de Domenico, j’aurais pardonné. Si c’était lui qui avait fait cette erreur… aurais-je réagi de la même façon ? Je pense que oui. Malgré tout, lui et moi, on se ressemblait pas mal. C’est vrai, j’aurais été furieuse, enragée. Mais j’aurais été également triste et déprimée. Je comprenais ce que Domenico avait pu ressentir, et c’était ça le pire. Jamais dans mon esprit j’avais voulu lui faire du mal. Et pourtant je l’avais fait. Et ça m’avait également tué. J’aurais tout donné pour retourner en arrière, pour ne pas avoir à faire cette énorme connerie. Mais c’était la vie, et on ne pouvait passer à côté. Il fallait avancer maintenant. Et vu que Domenico avait mis de côté sa fureur, on pouvait reprendre les choses du début. La dure période était résolue. Il fallait que je joue le jeu maintenant pour arriver à retrouver mes émotions antérieures. Je voulais tout retrouver. Que ce soit les bons ou mauvais moments de couple. En tout cas, c’est que Dom voulait. Ne pas brusquer les choses, retourner au début, pour mieux nous retrouver peut être. Il me disait qu’on était allés trop vite. Je n’avais pas trop eu cette sensation, mais c’était vrai quand on y repensant, peut être dans le fond de mes entrailles, j’avais ressenti cette pression.

    Je ne répondis rien à sa réponse. Je ne fis qu’hocher tranquillement la tête. J’étais plutôt d’accord avec ce qu’il disait en fait. C’était plutôt mieux d’y aller doucement, au moins, on prendrait le temps et puis, on n’était pas des vieux, on avait encore toute la vie devant nous. Il n’y avait pas de quoi se presser. Et puis, il fallait laisser faire le feeling, laisser cette soirée se passer. Et c’est ce que fit Domenico. Il passa rapidement sur un autre sujet, c'est-à-dire moi. Rien qu’en l’entendant dire que j’étais vraiment belle ce soir. Alors qu’il avait quitté son sourire, le mien apparut. Je baissais les yeux, en riant à moitié, puis je reposais mes yeux sur lui. Et il sourit à nouveau en laissant échapper un rire alors qu’il regardait vers son jean. Je ne pus m’empêcher de rire avec lui, passant une main dans mes cheveux, ne sachant pas si je devais être gênée ou pas.

    « Oh mais t’inquiète pas, tu le contrôles pas… -dis-je en souriant d’un air amusée- Au pire, je vais me chercher une veste où un truc pour me rendre plus laide. »

    Un nouveau silence s’installa alors que j’avais plongé mes yeux dans ceux de Domenico. D’un rapide mouvement, ils descendirent sur ses lèvres mais je m’entrepris vite de remonter mon regard. Il fallait y aller doucement, m’avait-il dit. Alors pas de précipitation. En plus, j’avais pas envie de me prendre un vent. Alors au lieu de cela, et ce fut bien dommage, j’ajoutai :

    « Tu veux qu’on se mette à table ? »

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Lun 4 Fév - 20:50

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It's the most wonderful time of the year


    Je n'étais pas un partisan des contes de fées. Cela ne s'expliquait pas seulement par ma nature masculine. En effet, être élevé dans un milieu loin de l'enchantement et des châteaux m'avait empêché, en arrivant en Amérique du Nord, de me laisser emporter par la folie et l'enthousiasme des histoires pour enfants ou des films de Disney. Après le drame familial que j'avais connu, je me disais qu'il n'y aurait pas de fins heureuses. Du moins, s'il y en avait, ça ne m'arriverait pas à moi. Je dois avouer que la vie m'a fait mentir à certains égards. La deuxième vie que j'ai connue dans la famille des Hutcherson est un véritable cadeau du ciel et peu d'enfants peuvent se venter d'avoir autant voyagé, d'avoir connu autant de richesse et de luxe et d'avoir été autant aimé - même si ce ne sont pas mes parents biologiques (comme quoi, les contes de fée comme Cendrillon n'ont pas tout vrai). Je ne peux pas dire que ma vie ait été aussi dramatique et triste qu'elle l'avait été en Équateur. Toutefois, malgré ces nouveaux privilèges, mon coeur n'a pas su aspirer à mieux. D'une manière ou d'une autre, une tuile finissait par me tomber sur la tête et je n'étais jamais complètement satisfait. Avant mon coma, j'avais l'impression qu'il y avait toujours quelque chose de négatif qui m'attendait. Ce sentiment avait l'effet d'attirer inévitablement ce que je cherchais à m'éloigner. Bien que je n'avais pas vu venir la tromperie de Denver, je me disais au fond de moi-même que la malchance ne perdait rien pour attendre, qu'un malheur finirait par m'atteindre tôt ou tard.

    Les expériences du passé avaient fait de moi quelqu'un de profondément pessimiste. Ma tendance a avoir raison commençait aussi à me peser, car elle arrivait souvent à prédire ce que j'aurais préféré être faux. Au lendemain de ce comas de quatre semaines, j'avais reçu un ultimatum de la vie: secoue-toi ou laisse-toi mourir. On n'a qu'une vie à vivre. On ne peut pas la passer en entendant qu'elle nous victimise. Quoiqu'on en dise, mon passage au centre de désintoxication de San Francisco avait radicalement changé ma philosophie de vie et ma façon de voir les choses. Je ne devais plus me refrogner à cause des bas, mais devais apprendre à apprécier les hauts à leur juste valeur. Cela n'avait peut-être pas marché au départ avec Denver, mais il y avait la possibilité que cela puisse changer. Il fallait que je cesse d'être amer. On m'avait épargné de la mort à plusieurs reprises. Cela devait être un signe non? Il me restait encore beaucoup de choses à accomplir. C'est à ce moment que j'ai commencé à considérer la vie comme elle était: bonne avec ses hauts et ses bas. Les contes de fées ne veulent rien dire pour moi parce qu'ils sont heureux et joyeux jusqu'à la fin des temps. Ce n'est pas la réalité et ce n'était pas ce dont j'avais envie. Je voulais quelqu'un qui me pousserait à me surpasser, qui représenterait un challenge pour moi, qui pourrait me bouleverser, mais qui pourrait aussi me charmer en un battement cil. Je voulais Denver. J'avais passé trop de temps à me convaincre du contraire. Je voulais le bon et le méchant. Je voulais nos cicatrices et les projets à venir.

    Alors que ces pensées mêlées d'émotions me traversèrent l'esprit, je lui avais confié l'impression que j'avais d'elle ce soir. Je m'étais rendu compte au même moment que c'était ma tête et mon corps qui étaient du même avis à ce sujet. Comme quoi, elle venait harmoniser mon être! Bien que cela aurait pu créé un malaise, elle se mit à rire également en m'avouant qu'elle pourrait aller se chercher un petit quelque chose pour altérer mes pulsions et se retirer du charme qu'elle avait. J'eus un sourire en secouant la tête de manière négative. À sa proposition, je répondis ceci:

    - Inutile. Je te trouverai jolie avec n'importe quoi.

    Elle me souria ensuite fixant quelques secondes mes lèvres. Je sentis également son envie incroyable de se rapprocher de moi, mais nous ne pouvions faire fi de la conversation que nous avions eu à l'instant. Elle fit donc preuve de contrôle et leva le regard à nouveau au niveau du mien me proposant d'aller manger. Je ne pus qu'être en accord avec cette invitation. J'eus alors l'idée de la prendre façon «jeunes mariés» et la conduire à sa place assise. Elle sembla quelque peu surprise par mon geste, mais se laissa faire très rapidement avec beaucoup de plaisir. Une fois proche de la table, je tirais quelque peu maladroitement sa chaise d'une jambe et la déposai ensuite en évitant de faire des dégâts. Je poussai ensuite sa chaise.

    - Allez, laisse-moi te servir. Je te dois bien ça.

    J'allais vers la cuisine toute près, pris les assiettes toutes chaudes et mis le poulet dans chacune d'entre elles en demandant la portion appropriée pour l'appétit de la jeune femme. J'ajoutai le gratin de courgettes et en moins de deux, je déposai les assiettes à nos places désignées. Je ne pris pas la peine d'aller chercher mon jus d'orange au salon puisque je savais pertinemment que les goûts se mélangeraient de manière étrange. Je m'assis finalement à ma place.

    -Veux-tu quelque chose à boire avant qu'on s'y mette?
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