AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus what the fuck ? you and me ? it's a joke ? 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH what the fuck ? you and me ? it's a joke ? 79124 what the fuck ? you and me ? it's a joke ? 79124

Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 
 what the fuck ? you and me ? it's a joke ?
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Lun 8 Oct - 22:01


LERA & ALEKSEÏ

Quelques jours auparavant, Ewan et moi avions donné un petit concert dans un petit bar sympa de San Francisco, une photographe aux allures rock'n'roll m'avait à la fois repéré mais aussi reconnu. En plus de faire parti d'un groupe de rock, j'étais aussi mannequin, c'était pour cette raison que la jeune fille m'avait reconnu, elle m'avait déjà vu dans des magasines de mode. Ce soir là, elle m'avait convié à une séance photo dans un petit studio situé au centre de San Francisco. Evidemment, je n'avais pu qu'accepter cette demande, si gentiment proposé. En même temps, il aurait été incorrect de ma part de lui refuser, alors que généralement, j'accepte toute demande pour une séance photo, et puis, je fais parti de ce domaine, et si je voulais gagner plus d'argent, et être connu, s'était la meilleure façon.
Aujourd'hui était alors le jour J. Je devais me rendre au studio à quinze heure. Manque de chance, je m'étais réveillé dans le lit d'une charmante jeune fille, que je me voyais contraint de laisser pour la séance. Il était inscrit sur mon portable 13h40, j'avais encore un peu de temps devant moi. Je quittais l'appartement de cette dernière pour regagner le mien, dans l'unique but de me prendre une bonne douche bien chaude, et de me préparer pour le moment venu. Arrivé chez moi, je bondis dans la douche. L'eau chaude glissant sur mon corps ne me donnait guère envie de sortir de cette dernière, mais je n'avais pas le choix, le travail m'y obligeait. Enfin... Je ne trouvais pas que cette séance photo était une contrainte, bien au contraire, c'était mon domaine, et j'adorais ça, c'est pourquoi, je pris le temps de choisir les vêtements que je jugerais parfait pour cette séance. J'optais pour un jean simple, de couleur foncée, ainsi qu'une petite chemise à carreaux. Vêtements enfilés, je retournais dans la salle de bain. Je commençais par me brosser les dents, pour ensuite me mettre une noisette de gel dans la paume de la main, histoire de me coiffer, du déo, et me voilà fin prêt pour les photos.
Il était l'heure pour moi de quitter l'appart, et de me rendre à l'endroit indiqué. Petit studio au centre de San Francisco. Portable en main, je me montais dans ma voiture. Une bonne demie heure plus tard, j'arrivais au studio. L'heure sur mon tableau de bord affichait 14h50. Au lieu d'attendre l'heure pile pour rentrer à l'intérieur, je descendais, et y aller. Il valait mieux être en avance de quelques minutes, plutôt que d'être en retard. J'entrais à l'intérieur, personne n'était là, seulement une jeune fille qui me demandait l'origine de ma venue. Je lui expliquais en deux mots et elle me dirigeait vers la salle dans laquelle je devais rejoindre la photographe. Assis sur un tabouret, j'attendais patiemment, perdu dans mes pensées. Seulement, un petit cliquetis se fit entendre, je relevais alors la tête, afin de voir qui s'était.
Une jeune fille à la longue chevelure blonde fit son entrée. J'arquais un sourcil interrogateur. Dans mes souvenirs, la jeune fille était brune, avec quelques mèches rosées par-ci par-là, et je doutais fortement qu'elle ait viré au blond en moins d'une semaine, m'enfin tout était possible. Cependant, lorsque la fille se retournait vers moi, elle n'avait rien de cette fameuse Amy. D'ailleurs, je fus vraiment surpris. Cette fille qui se retrouvait face à moi était loin de m'être inconnue. Et j'étais vraiment choqué, c'était le cas de le dire, de la voir là, face à moi, après tant d'année. J'étais loin de m'imaginer que je me retrouverais face à elle. La jeune fille qui m'avait reçu s'était sans doute tromper. Je ne devais pas me trouver dans cette pièce. Ce n'était pas possible. « C'est quoi c'te connerie ? Qu'est-ce que tu fais là ? » lâchais-je sèchement à cette dernière. Je n'avais aucunement envie de la voir. J'avais une certaine rancune envers cette dernière. Et malgré les années passaient, rien n'y changeait. Et encore moins depuis l'autre soir. Le soir même où j'avais rencontré Amy. Je me revoyais croiser le regard de Lera. Cette dernière, à la seconde même où nos regards s'étaient croisés avait prit la fuite telle une voleuse. Comme si elle avait quelque chose à se reprocher. « Tu comptes encore prendre la fuite je présume. Remarque, tu ne sais faire que ça, sa ne m'étonnerais pas que tu le fasses une nouvelle fois » Je ne pouvais me retenir de lui montrer ma rancoeur. J'étais quelqu'un de très rancunier lorsqu'une personne à qui je tenais réellement me faisait du mal. Seulement, j'étais loin d'être la personne qui montrer quoi que ce soit. Et pour cacher mes sentiments, je pouvais parfois me montrer méchant, vraiment méchant. Et aujourd'hui, je ne comptais pas la lésiner. Hors de question de jouer le frère aimant, comme je l'ai eu fais lorsque j'étais plus jeune. Avant qu'elle ne daigne se casser avec son connard de petit ami.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Lun 8 Oct - 22:52

    Je comptais les heures. Les minutes. Les secondes même. Je n’étais pas pressée mais alors pas du tout. Faire face à ce passé dont je tentais vainement de me défaire, sans grand succès cependant. Il me revenait toujours en pleine figure, désireux de me gifler avec mes erreurs. Cela n’aurait pas été comique si j’avais réussi à me débarrasser de ces dernières, n’est-ce pas ? Lorsque l’on m’avait annoncé que je devrais m’occuper d’Aleksei, j’avais cru tomber d’un immeuble. Je n’aurais jamais cru devoir me le coltiner dans mon travail, lieu que je considérais comme hors d’atteinte de tous ces regrets qui me hantaient sans cesse. A tord, visiblement. L’expression que mon visage avait affichée, avait inquiétée ma supérieure qui m’avait recommandé d’aller me reposer quelques minutes à l’infirmerie. J’avais docilement suivie son conseil, bien trop sonnée par ce qu’elle venait de m’annoncer. Je m’étais couchée sur le lit, sans réellement m’en rendre compte, l’esprit en plein tourment. Les souvenirs affluèrent. Nos rires. Nos disputes tellement insignifiantes désormais. Nos moments de tendresse. Mon départ. J’avais clairement merdé. Je le savais. Et pourquoi ? Pour un mec qui avait fini par me jeter après m’avoir usée jusqu’à la moelle. Le comble de l’horreur était que je l’aimais toujours, malheureusement et que certainement si cela était à refaire, j’agirais toujours la même manière. Peut-être pas. Je ne savais pas. J’avais peur de la réponse. Mensonge, au fond de moi je savais ce qu’il en était. Je répondis à cette proposition par la positive, de toute manière je n’étais pas franchement en position de refuser quoique ce soit. J’étais nouvelle dans la boîte et lorsque l’on m’offrait du boulot, j’avais plutôt intérêt à accepter sans rechigner. De plus je débutais en tant que professionnelle et même si Narcissa m’avait filé un important coup de main, c’était à moi de faire le reste et surtout de filer droit. Et puis, il était franchement temps de renouer avec le passé. Je ne pourrais y échapper continuellement, c’était humainement impossible. Mon frère me manquait également. Si je pouvais réparer ce qui pouvait encore l’être, c’était le moment ou jamais. J’avais déjà attendu trop longtemps. Je me refusais à fuir une nouvelle fois. C’était l’heure. J’inspirai une grande goulée d’air frais pour me donner du courage et je m’avançai vers la pièce où il m’attendait, ouvrant directement la poignée afin d’éviter de rebrousser chemin. Son accueil fut des plus glaciales comme je m’y attendais. Il était en colère et il avait toutes les raisons de l’être. J’avais disparu sans mot dire et à son concert d’il y a quelques jours, j’avais encore pris mes jambes à mon cou. Ah, décidément les habitudes avaient la vie dure. « A ton avis ? Je suis la photographe de ta séance, Amy est malade alors on m’a demandé de la remplacer. » Rétorqué-je d’un ton aussi sec que le sien. Putain qu’est-ce que je foutais ?! Fierté de merde qui me ferait perdre l’une des personnes les plus importantes. La seule famille vivant qui me restait. Mon regard se perdit malgré moi sur lui et dire que le temps avait eu un effet bénéfique sur lui serait un doux euphémisme. Il avait toujours eu ce style rock mais avec les années cela s’était affirmé, suivant les améliorations de son physique, je ne doutai pas qu’il ait toutes les filles à ses pieds. Je chassai ces idées d’un geste discret de la tête et déposai le dossier que je tenais en main. « Amy m’a passé les idées qu’elle se faisait de votre séance photo qui soit dit en passant sont bonnes, correspondant parfaitement à ton image ainsi que celle de ton groupe. » dis-je en lisant brièvement les feuilles que m’avait passé ma collègue. « On va faire quelques tests lumière pour commencer ensuite on attaquera vraiment la séance. » Qu’est-ce que je foutais ? Je n’étais pas venue pour ça, enfin en partie mais également pour régler ce qui devait l’être pourtant là je faisais preuve d’une indifférence lancinante, ne laissant rien paraitre, faisant comme si tout cela ne m’atteignait pas, ce qui était loin d’être le cas. Putain de merde.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 9 Oct - 22:09


LERA & ALEKSEÏ

Pur hasard ou simple coïncidence. Si je réfléchis bien, deux fois, en moins d'une semaine, est-ce un signe ou le destin qui veut ça ? Je n'étais pourtant pas féru de toutes ces choses là, destin, fatalité, superstition et autre en tout genre, mais je dois avouer que là, je me posais certaines questions. Cela faisait des années que je n'avais plus aucunes nouvelles de cette blondinette aux yeux claires. Sans que personne ne le perçoive, j'avais pas mal souffert de son absence. Je ne saurais comment l'expliquer, mais à cette époque, cette fille m'était devenue vitale. Je tenais à elle, énormément même, notre relation était si spéciale, si particulière. Je ne saurais trouver le mot exact. Mais c'est ainsi que je le ressentais. Puis du jour au lendemain, elle avait quitté le foyer, sans penser au reste, seulement à son petit ami. Je pensais être une personne à qui elle tenait. Mais ce jour là, elle m'avait prouvé le contraire. Je peux vous dire que j'avais morflé lorsqu'elle était partie. Ma vie n'a pas toujours été rose, depuis mon plus jeune âge, j'ai été confronté à de drôles de situation. Lera était pour moi mon repère à Nashville. Elle était la fille qui ne pouvait pas me laisser tomber. Celle qui avait promi d'être toujours là pour moi, comme je lui avais promis la même chose. Mais toutes ces promesses n'étaient que foutaises. Elle n'avait pas réfléchi, et était sortie de ma vie aussi vite qu'elle n'en était rentrée. J'avais accusé le coup. Mais j'étais quelqu'un de fort, de très fort même, et j'avais réussi d'une part à cacher ma peine, mais aussi à me dire qu'il ne fallait pas m'apitoyer sur mon sort, et que de toutes les façons, il ne fallait faire confiance qu'à une seule personne. Soi-même. Depuis, je n'avais plus de souci de ce côté là. Fini les déceptions. J'avais changé, j'étais devenu quelqu'un qui minimisé l'attachement, qui se fichait de tout, qui était loin de se prendre la tête. Le style de mec "je m'en foutiste royalement". Comme on dit si bien, l'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur, alors.. pourquoi continuer de s'attacher si pour au final on est déçu. J'avais l'allure du connard par excellence. Plus question de s'attacher. Bien sûr, j'avais des amis, que j'appréciais, comme Ewan, lui, s'était mon meilleur pote, et je m'étais attaché à lui mine de rien. Mais je n'étais pas du genre à montrer ce que je pouvais ressentir. Et en ce qui concerne les filles, comme je l'ai dis plus haut, j'étais un véritable connard. Je n'avais dans l'optique que de coucher avec puis sa s'arrêtait là.
Ceci dit, revoir Lera ce week-end même, et aujourd'hui ne me laissais pas indifférent. Je ne savais pas vraiment ce que je ressentais. C'était départagé entre de la haine, de la rancoeur, mais en même temps, je ne sais pas, quelque part en moi, j'étais content de savoir qu'elle avait l'air d'aller bien, qu'elle avait un travail. Seulement, il était hors de question pour moi qu'elle ne perçoive quoi que ce soit. J'avais bien trop de fierté pour lui montrer quoi que ce soit, de plus j'étais extrèmement rancunier, et je pense qu'aujourd'hui, elle le comprendrait vite. Parce qu'en toute sincérité, je ne me cachais pas de lui montrer ma rancoeur à son égard, en lui faisant une remarque particulièrement mauvaise, lui faisant ainsi comprendre que je l'avais vu, au club, s'échapper lorsque son regard avait croisé le mien. J'imaginais qu'elle était honteuse, et qu'elle était loin d'être armée de courage pour m'affronter. Cependant, aujourd'hui, elle n'avait pas le choix, et aujourd'hui, c'était à mon tour d'avoir envie de fuir, de ne pas avoir envie de lui faire face. En toute sincérité, lorsqu'elle prit la parole, j'avais comme l'impression qu'elle était littéralement entrain de se foutre de moi. Et étant impulsif, autant vous dire que la colère montait en flèche. Je n'arrivais pas à comprendre comment cette dernière faisait pour garder son calme, et jouer la carte de l'ignorance en vue de notre situation. Ca me bouffait de l'intérieur, à tel point que je ne pus me retenir d'avantage. « Tu te fou de moi c'est pas possible ! Comment tu peux faire comme si de rien était ! Comment tu peux rester si calme merde ! » Impulsif.com bonjour. Oui, je vous avais prévenu, je suis quelqu'un de très impulsif, et quand sa sort, sa sort, et là, Lera en payait les frais. Disons qu'en plus de cela, je ressentais un tel sentiment de ... Je ne saurais comment dire. Sa me prenait dans l'estomac, et j'avais envie de lui dire tellement de choses. Mais j'essayais de me contenir pour ne pas me montrer trop méchant, bien que ce soit malheureusement mon tempéramment. « Laisses tomber pour la séance, je la ferais avec Amy quand elle sera rétablie » repris-je sèchement. Je n'avais aucunement envie de me retrouver face à elle, à faire bonne figure bon coeur, alors qu'au plus profond de moi, j'avais envie de me tirer vaguer à mes occupations, ailleurs qu'ici.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Ven 12 Oct - 5:19

    Je ne comprenais pas. Comment en étions-nous arrivés là ? Question stupide, c’était de ma faute. Encore une fois. Trop romantique. Trop naïve. Trop jeune. Trop de trop. J’avais laissé toutes les personnes qui comptaient pour moi avec une telle aisance que je ne comprenais que trop bien leur colère. Et pourquoi ? Pour une personne qui n’avait fait que jouer de mes faiblesses. M’avait-il aimé un jour ? En voilà une question que je devrais certainement poser au principal intéressé le jour où je le rencontrerais. Un jour…hein. Il ne fallait pas être doté d’un QI de génie pour comprendre que ce n’était décidément pas une bonne idée que de le voir à nouveau. Une rechute pouvait être si facilement possible. Certaine même. C’était démesurément pathétique, j’en avais conscience ce qui n’était déjà pas mal non ? Retourner dans les bras d’une personne qui m’avait brisée au possible, si cela n’était pas du masochisme, je me demandais bien ce qu’il en était. Je m’en voulais réellement pour ce que j’avais fait subir à Narcissa, à Harvey et plus particulièrement à Aleksei. Il était mon frère après tout et je n’avais pas à l’abandonner ainsi, nous n’avions que l’autre. Pourtant à l’époque, lorsque je quittais le foyer main dans la main avec Gareth, cela n’avait aucune espèce d’importance à mes yeux, enfin si mais malheureusement moindre face à tout ce que l’homme dont j’étais éperdument amoureuse pourrait m’apporter. De toute manière en ce temps là, tout était dérisoire à côté de lui. Cela serait sans doute douloureux à entendre mais c’était vrai. Peut-être que si j’avais su faire de meilleurs choix ma relation avec mon frère n’en serait pas là. La faute m’incombait, j’en étais consciente mais je ne demandais qu’à arranger les choses. Je ne cillai pas alors qu’il me criait dessus et affichai, comme à mon habitude, une expression neutre. Comment pouvait-il penser de telles conneries ?! Depuis quand en avais-je rien à foutre de ce qui se passait ? C’était tout le contraire bordel ! J’étais simplement incapable de l’exprimer. Je n’avais su exprimer ce que je ressentais, une particularité chez les Vilte, si bien que je plastronnais sans cesse cette mine faussement indifférente dans certains cas, comme présentement. « Je ne me fous pas toi, nous sommes sur mon lieu de travail et je ne tiens pas franchement à pas laver mon linge sales en public. » Une légère pause durant laquelle j’ancrai mon regard dans le sien. Mes yeux, sûrement l’organe le plus sincère chez moi. « Je pensais que tu saurais faire preuve de professionnalisme. » Machinalement un sourire froid accompagna ma réplique. « Je dois faire mon boulot c’est-à-dire te photographier et toi le tien, être le modèle, après tout tu t’es déjà engagé non ? Tu reviendrais sur ta parole ? Je croyais qu’un homme ne revenait jamais sur une parole donné, c’est ce que tu disais non ?» OK, nous avons un problème. Ce n’était pas comme ça que cela aurait dû se passer. Merde. Merde. Merde. Pourquoi fallait-il toujours que mes paroles dépassent ma pensée ? Pourquoi fallait-il toujours qu’il y ait se décalage entre mon esprit et ma bouche ? Pourquoi ne pouvais-je tout simplement pas lui faire part des regrets qui m’habitaient ? Lui faire mes excuses ? Lui dire à quel point il m’avait manqué puisque c’était le cas ? A croire que je voulais que tout soit terminé. Un tremblement s’attaqua à mes bras, ce qui m’arrivait souvent lorsque j’étais nerveuse, du moins depuis que j’avais fait ce séjour en clinique et dans un souci de dissimulation, je les fis discrètement glisser derrière moi, continuant de toiser le brun.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 12 Oct - 22:10


LERA & ALEKSEÏ

Me retrouver face à Lera eu pour effet d'électrochoc. J'étais loin de m'imaginer que je me retrouverais un jour de nouveau face à elle. Elle était partie. Elle avait tout quitté. Je la pensais alors seulement de passage. Mais finalement, aujourd'hui, le destin avait décidé de nous réunir. Néanmoins, ce n'était pas la première mais la deuxième fois. Seulement, la première fois, la jeune fille avait réussi à fuir les retrouvailles, mais aujourd'hui, elle ne pouvait pas, elle n'avait aucune issues, elle se retrouvait là, face à moi, et n'avait aucunement le droit de partir. Nous étions sur son lieu de travail, et je la voyais mal fuir, parce qu'elle savait pertinemment qu'elle mettait en périle sa place au sein de la structure, si elle fuyait. Elle essayait donc de se montrer professionnelle, en jouant la carte de l'ignorance et en engageant le sujet sur comment aller se dérouler la séance photo. Ce qui eut pour don de m'irrisser les poils, et de m'énerver. Je ne pouvais pas concevoir qu'elle puisse faire comme si rien ne s'était passé. Et encore... Elle n'avait pas fait comme si je n'étais qu'un simple inconnu à son égard. Elle m'avait tutoyé. Malheureusement, son attitude me mis hors de moi, et je ne pus retenir mes mots. Il fallait que sa sorte, même si les mots qui sortaient de ma bouche étaient loin d'être ceux que j'aurais préféré lui dire. Mais, je ne voulais pas qu'elle pense que je pouvais lui pardonner aussi facilement. Ce qui s'était passé il y avait maintenant quelques années m'étais resté en travers. Elle m'avait laissé sans aucun scrupule. Elle savait pourtant que ce que j'avais vécu n'était pas quelque chose de facile, et que j'avais besoin d'elle, elle était pour ainsi dire mon seul et unique repère, seulement, l'amour qu'elle éprouvait pour ce fameux Gareth était plus fort que tout. Je me demandais d'ailleurs si elle était toujours avec ce type, ou si tout était fini, car finalement, je ne savais plus rien d'elle. Elle avait sans doute changé, tout comme moi. Nous avions grandi, nous avions mûri, nous avions évolué, et ainsi changé. Son attitude m'insupportais vraiment, j'avais l'impression qu'elle se fichait royalement de ce que je pouvais lui dire, mais si elle voulait jouer à ça, je comptais jouer également avec elle. Pas de souci. « Remarque, ça ne m'étonnes pas de toi, tout ce que tu sais faire, c'est fuir » lâchais-je d'un air hautain. Je lâchais un long soupir, je me demandais même pourquoi je continuais de batailler avec elle, tout ceci me semblait inutile quand je voyais sa réaction. Quoi que dans le fond, quand j'y pensais, elle devait également penser que je me fichais royalement de tout cela, alors que finalement, sa me rongeait, que son absence me pesait, qu'elle m'avait manqué, et que la savoir en forme me rassurais. Seulement, je ne lui ferais jamais part de tout ça. Et encore moins là, maintenant, tout de suite. « Et selon moi, tu ferais mieux de garder tes remontrances, parce que j'en ai autant à ton égard, certes pas sur le plan professionnel, mais qu'importe » J'étais vraiment remonté contre elle, et qu'elle se permette de me juger sur le plan professionnel alors qu'en réalité, elle ne m'avait jamais connu professionnellement parlant, elle devait s'abstenir. « C'est ce que je disais, mais comme tu peux le constater, le temps m'a transformé, et je ne suis plus le petit Alek que tu as connu. Et mes engagements, habituellement je les tiens, mais aujourd'hui, je n'en ai aucunement envie. Il était convenu que la séance se déroule avec Amy, alors j'attendrais son retour, de toute façon les photos ne sont pas pour demain, donc nous ne sommes pas à un jour prêt » Certes je me montrais de mauvaise fois, j'aurais très bien pu me la fermer et prendre sur moi, mais je n'y parvenais pas. C'est tellement con, parce qu'intérieurement, j'aurais aimé ne serait-ce que la prendre dans mes bras, l'espace d'un cours instant. J'étais loin d'être un gros bisounours, les câlins et compagnie, ce n'était pas mon truc, m'enfin, là c'était différent. Lera avait réellement compté à mes yeux. J'aurais sûrement aimé lui dire des choses plus agréable, mais il fallait que je l'avoue, j'avais une fierté surdimensionner, et même si elle m'avait manqué, je crois qu'en réalité, elle ne le saurait jamais. C'était au dessus de mes forces. Dire ce que je pensais réellement, était pour moi une faiblesse. Si admettons je lui avouais qu'au début j'avais souffert de son départ, se serait pour moi être faible, hors j'étais loin d'être quelqu'un de faible, j'avais un très fort caractère, et Lera devait aujourd'hui se rendre compte que je n'étais plus le Alekseï qu'elle avait pu connaître. Le petit garçon à la bouille d'ange, attachant, gentil.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Sam 20 Oct - 9:57

    Le passé. Quel puissant tsunami. Une violente gifle en pleine visage. Putain. Je n’étais pas prête à y faire face, du moins je ne m’étais pas assez préparée psychologiquement pour affronter son regard empli de haine et je-ne-sais-quoi d’autre. Combien de chance avions-nous de nous retrouver ici, dans mon lieu de travail, moi la photographe et lui le modèle ? Le destin, hein. Un auteur a jadis dit que parfois, le destin ressemblait à une tempête de sable qui se déplaçait sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se répète un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi ? Parce que la tempête n'est pas un phénomène venu d'ailleurs sans aucun lien avec toi. Elle est toi même et rien d'autre. Elle vient de l'intérieur de toi. Alors la seule chose que tu puisses faire, c'est pénétrer délibérément dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d'empêcher le sable d'y entrer, et la traverser pas à pas. Au cœur de cette tempête, il n'y a pas de soleil, il n'y a pas de lune, pas de repère dans l'espace ; par moments, même, le temps n'existe plus. Il n'y a que du sable blanc et fin comme des os broyés qui tourbillonne haut dans le ciel. Je voulais bien me rendre au centre du cyclone mais je ne savais pas même pas ce qu’il attendait de moi. Peut-être voulait-il simplement me cracher sa rancœur au visage avant de s’en aller ? Qui aurait pu l’en blâmer d’ailleurs ? Je savais que j’avais merdé en refermant la porte ce jour-là pour ne plus jamais l’ouvrir. C’était fait, il était impossible de modifier ce qui était arrivé et puis si l’on devait retourner dans le temps sans doute que je commettrais les mêmes erreurs. Une fille amoureuse n’apprend jamais, c’était un fait avéré. Je le fixai sans sourciller, conservant la même assurance. J’aurais voulu lui dire tellement de choses. Il y avait tant de temps à rattraper que je trouvais cela dommage que l’on le passât à se disputer de la sorte. Il était mon frère après tout. Il avait compté et comptait toujours à mes yeux. Pourtant je ne faisais rien pour le lui montrer. C’était tout moi ça. Provoquer. Dire le contraire de ce que je pensais. Vouloir se faire détester, c’était tellement plus facile. C’était encore une manière pour moi de fuir les complications. Tout le monde savait qu’il n’y avait aucun effort à fournir pour se faire haïr des autres. Il avait raison, je ne savais faire que ça, prendre mes jambes à mon cou et encore une fois je le faisais. « Putain tu me fais chier ! » C’était sortit tout seul et venait sans aucun doute des entrailles. Je doutais que cela soit dû au fait qu’il veuille s’en aller, peut-être un peu mais surtout parce qu’il ne me laissait pas l’occasion de m’expliquer en m’agressant, comportement qui me faisait machinalement réagir de la même manière. Ok, je faisais preuve de mauvaise foi car rien en moi ne laissait penser que je voulais arranger les choses, enfin si cela était encore possible. Je m’approchai de lui, lentement, sans me départir de mon expression d’apparat. « Ok, tu m’en veux, ok tu préférerais sûrement être quelque part, moi aussi, ok tu me détestes, ou je sais pas quoi d’autre, c’est cool, ça j’ai pigé mais putain arrête de faire le gamin. Ici on est dans un milieu professionnel qui se fout pas mal de nos problèmes personnels ! » Je poussai le bouchon un peu loin, j’en avais conscience mais c’était tout moi ça et puis je commençais peu à peu à perdre mon sang froid. « Et si tu comptes attendre Amy, elle ne reviendra pas avant un bon moment et le magazine a besoin des clichés pour la prochaine parution alors prends sur toi. T’auras tout le loisir de me détester, me maudire et j’en passe quand on aura terminé, ça je m’en fiche, pour le moment, fais le boulot pour lequel tu t’es engagé. » Oui, je poussais définitivement le bouchon loin. Très loin même. Je me demandais si après ces paroles un retour en arrière était encore possible, si je pouvais, sans doute me serais-je rouer de coups. « Si tu tiens à ce qu’on règle nos comptes, on le fera mais après la séance. » J’allais perdre mon frère et je ne pourrais que m’en prendre à moi-même et à ma putain de fierté de merde qui m’empêchait de lui faire part de tout l’attachement que je ressentais à son égard. Merde.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 21 Oct - 13:49


LERA & ALEKSEÏ

Le temps m'avait fait prendre conscience qu'être gentil ne servait à rien. Et les choses que j'avais vécu dans le passé n'avait fait que renforcer mon caractère. Plus jeune, j'étais le genre de garçon gentil, adorable, mais rapidement, j'étais devenu un véritable connard, je ne me laissais plus faire. J'avais déjà trop souffert durant mon enfance qu'à présent, j'étais devenu un veritable coeur de pierre. Plus rien ne pouvait m'atteindre. Du moins, si quelque chose m'atteingnais, je ne laissais rien y paraître. Il était hors de question que quiconque ne découvre mes faiblesses. J'en avais, comme tout le monde, sauf que personne ne les avait encore découverte, et je crois que personne ne les découvrirait un jour. J'avais appris à dissimuler mes émotions, mes sentiments. Et aujourd'hui, alors que je me retrouvais face à l'une des personnes qui comptait le plus pour moi. Une nouvelle fois, je cachais ce que je pouvais réellement ressentir. Je ne saurais réellement décrire ce que j'avais ressenti lorsque mon regard avait croisé celui de Lera. D'une part, tous les souvenirs de mon enfance avait ressurgi. Nous étions si proches auparavant, inspérables. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que cette dernière ne referme la porte derrière elle, laissant ainsi une personne qui tenait à elle derrière elle. Plus jeune, j'aurais tout donné pour Lera. C'est vrai. Mais les choses avaient bien changé, et actuellement, quand je la regardais, j'éprouvais également un certain dégoût, une certaine rancoeur à son égard. Je lui en voulais oui. Seulement, au plus profond de moi, je savais pertinemment que la revoir me faisait un bien fou. Cependant, ma fierté m'empêchais de le lui dire. Et oui, j'avais une fierté surdimensionnée. De plus, elle ne méritait pas de savoir ça. Pas après ce qu'elle avait pu faire.
Je la voyais déjà, reprendre la fuite, comme elle avait fait samedi soir, alors, pour lui faciliter la tâche, je lui crachais au visage que je n'avais aucunement envie de faire ce shooting photo avec elle, et que j'attendrais le retour d'Amy pour le faire. En attendant, il était hors de question que je fasse bonne figure bon coeur face à elle. Même sur le plan professionnel, c'était hors de question. « Putain tu fais chier » s'exclamait-elle, spontanément. Je la regardais, droit dans les yeux. « Content de le savoir » déclarais-je sans aucune expression. Que je la fasse chier ou non, j'en avais strictement rien à faire, s'était en quelque sorte un revers de la médaille, pour ce qu'elle m'avait fait subir plus jeune. Elle s'approchait ensuite de moi. Quant à moi, je ne bougeais pas, je restais là, droit, face à elle. Mon regard toujours planté dans le sien. Je l'écoutais alors me parler. « Ok, tu m’en veux, ok tu préférerais sûrement être quelque part, moi aussi, ok tu me détestes, ou je sais pas quoi d’autre, c’est cool, ça j’ai pigé mais putain arrête de faire le gamin. Ici on est dans un milieu professionnel qui se fout pas mal de nos problèmes personnels ! » J'hôchais positivement la tête, comme si je me fichais royalement de ce qu'elle était entrain de me dire. Comme si j'étais le gamin dans l'histoire. Si elle espérait que je réagisse face à ses attaques, elle pouvait se mettre le doigt dans l'oeil. J'étais têtu, très têtu même, et quand j'avais une idée dans la tête, je ne l'avais pas au cul comme on le disait. Je m'apprêtais à lui répondre, mais cette dernière ne me laissais pas le temps de le faire, et reprit la parole aussi rapidement qu'elle s'était arrêtée. « Et si tu comptes attendre Amy, elle ne reviendra pas avant un bon moment et le magazine a besoin des clichés pour la prochaine parution alors prends sur toi. T’auras tout le loisir de me détester, me maudire et j’en passe quand on aura terminé, ça je m’en fiche, pour le moment, fais le boulot pour lequel tu t’es engagé. » J'ignorais si elle me disait tout ça afin d'entendre le contraire, afin que je la rassure, je ne sais pas, mais toujours est-il qu'aucuns mots gentils ne voulaient sortir de ma bouche. J'avais comme un blocage. « C'est bon ? Tu as fini ? » Cependant, elle reprit la parole une dernière fois « Si tu tiens à ce qu’on règle nos comptes, on le fera mais après la séance. » Je secouais la tête négativement. En réalité, je n'étais pas prêt à reparler de tout ça, avec elle. Ses explications ? Je n'avais aucunement envie de les entendre, je l'entendais déjà me dire des choses qui allaient surement m'agacer. Et je pense qu'à l'heure actuellement, nous étions tout deux assez énervés, et qu'il ne serait pas possible d'avoir une discussion calmes. « Putain mais tais toi à la fin ! » m'exclamais-je à mon tour, elle m'énervait. Je la regardais, et pour je ne sais quelle raison, mon regard vint se poser sur ses lèvres. Là, une pensée vint traverser mon esprit, celle de l'embrasser. Lera et moi avions toujours été très proche, dans le passé je veux dire. Un certain lien nous unissait. Quelque chose d'étrange, et encore aujourd'hui, je ressentais une certaine attirance pour cette dernière. Je descendais ensuite mon regard sur son sa poitrine, puis ses hanches, et ses jambes, longues et fines. En réalité, cette fille était physiquement parfaite. Et lorsqu'elle s'énervait, elle m'attirait d'avantage. Réalisant ce à quoi j'étais entrain de penser, je secouais négativement la tête, pour chasser ses idées de ma tête. Et pourtant, je laissais aller mes envies, et m'approchais d'elle, maintenant son regard. Et dans un brûlant de désir de l'embrasser, je n'attendais pas plus longtemps et l'embrassais fougueusement, plaquant cette dernière contre le mur, qui était derrière elle. C'était aussi une façon pour moi de la faire taire. Mais surtout d'assouvir mon envie.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Dim 21 Oct - 16:57

    Ok. Ok. Ok. Ok. Pas ok du tout. Merde. C’était quoi ce bordel ? Houston on a un problème. La terre en appelle à la lune. Le cerveau en appelle à la raison. C’était quoi ce bordel à la fin ? Les lèvres de Mad contre les miennes. Mad. Mon frère. M’embrassait. Je n’étais plus capable d’aligner des pensées cohérentes. Mon cerveau semblait s’être figé sur une seule information. Ton frère t’embrassait. Ca n’allait pas du tout ça. C’était pas comme ça que c’était censé se passer. Je ne savais pas non plus quelle manière était la meilleure mais ce n’était sûrement pas celle-là. Comment étions-nous passés d’une dispute à…ça ? J’avais du sauté un épisode et un gros. C’était comme voir le début d’un film, lorsque l’on plantait le décor, nous fournissait le contexte, s’endormir et ainsi loupé la partie la plus importante où toutes les informations étaient révélées pour se réveiller à la fin. Vous savez, comme ces films réalisés pour la jeunesse américaine où les héros se détestent et à la fin se bouffent les amygdales par l’apparition du saint esprit. C’était un peu le cas présentement sauf que je ne me souvenais pas d’avoir fermé les yeux, ne serait-ce qu’une seconde. Que s’était-il passé entre la partie où il me demandait de la fermer et ça ? Etais-je entrée en l’espace de quelques secondes une autre dimension ou bien avais-je traversé un espace temps ? Toujours était-il que les faits étaient là. Je me retrouvais plaquée contre le mur, la bouche d’Alek faisant pression sur la mienne. Non pas que le baiser fût des plus médiocres, loin de là, il embrassait très bien d’ailleurs, je ne doutais pas qu’il ait bon nombre de filles à ses pieds. Néanmoins, c’était mon frère. Il l’était. Il l’avait été. Avec ce nouveau facteur à ajouter dans notre relation en plus de ces années durant lesquelles nous ne nous étions pas vus, je me perdais. Je ne savais plus de quel adjectif l’affublé. Les frères et sœurs n’avaient jamais ce genre de geste les un avec les autres, même si le désire de faire taire l’autre était immense. Je voyais mal Frankie embrassé Ulrik pour qu’il fasse silence ou bien l’inverse d’ailleurs. Je n’avais jamais imaginé un truc du genre avec Alek. Quand j’étais petite, j’avais été « amoureuse » de lui, comme toute petite-sœur qui admire son frère au point d’en faire son héros, son prince dont elle attendait le baiser pour la réveiller du sommeil centenaire dans lequel l’avait plongé une méchante sorcière. Rien de plus. C’était tout ce qu’il y avait d’innocent. Je le repoussai vivement, voulant échapper à cette étreinte au plus vite et ma liberté, acquise, je m’éloignais de lui. « Putain mais qu’est-ce que tu fous ?! Mais ca va pas ?! T’es mon frère bordel ! Et puis qu’est-ce qui te donne le droit de m’embrasser comme ça ?! » Je passai une main dans mes cheveux. Tic nerveux. C’était quoi son problème ?! Hypocrite, tu as pris ton pied. C'était faux. Menteuse, tu as adoré et tu n’as qu’une envie, recommencé. Bon, c’était plutôt pas mal mais il reste mon frère. Ton frère sexy, est-il bon de préciser n’est-ce pas ? Je secouai légèrement la tête, voilà que j’entretenais une conversation avec moi-même. S’il voulait me déstabiliser, il avait bel et bien réussi. Il se retourna, marchant en direction de la porte. Il fallait le reconnaître, il était tout bonnement irrésistible, tout à fait le style de mecs avec qui j’aimais m’envoyer en l’air. Une mâchoire carrée comme je les aime, des mains puissantes, grand, bien bâti, un physique concurrençant aisément avec ceux des mannequins en vogue. Mon regard dévia malgré lui vers sa belle paire de fesses musclée et je me mordis la lèvre inférieure. « Attends » C’était sortit sans que je ne puisse le contrôler, Ah, dieu que les hormones sont incontrôlables. Ma raison fut très vite remplacée par mon désir sans cesse croissant de mon…d’Alek et lui sautai littéralement dessus alors qu’il s’apprêtait à tourner la poignée. Je ne pouvais pas le laisser partir aussi facilement. Il se retourna et j’en profitai pour passer mes bras autour de son cou, collant mes lèvres aux siennes et mon bassin au sien, entamant de légers mouvements lascifs, censé faire renaître la flamme que je supposais refroidie par mon discours quelque peu hypocrite compte tenu de ce que je faisais.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 21 Oct - 18:22


LERA & ALEKSEÏ

Ok. Alors là, pour le coup, j'ignorais totalement ce qu'il venait de se passer. On se serait cru dans un film américain où les héros du film passe leur temps à se disputer, se cracher du venin au visage, pour dans un excès de colère finir par s'embrasser passionnément. Et visiblement c'est ce qu'il venait de se passer pour Lera et moi. Précédemment, nous nous étions disputés, elle m'énervait et la réciproque était vraie. Seulement, je ne sais pas pourquoi, mais lorsque mon regard s'était posé sur ses lèvres, une certaine envie avait fait surface. Fait ou refait surface. Je ne sais pas trop. Je me souvenais qu'étant plus jeune, je ressentais une certaine attirance pour Lera. Mais elle était supposée être ma soeur. Nous portions le même nom, la seule chose qui nous différenciait des véritables frères et soeurs, s'était notre sang, nous n'avions pas le même. Pour la simple et bonne raison que sa famille m'avait adopté lorsque j'étais tout jeune. Résultat, je m'étais élevé avec Lera. Et aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il s'était passé. Peut être ce desir que j'avais longtemps refoulé avait aujourd'hui décidé de faire surface. Je l'ignorais moi-même, mais tout ce que je savais, c'est que j'en avais eu réellement envie, et que si je ne l'avais pas fais, je l'aurais regretté. Et comme on disait, satisfaire un désir laissait place à un autre. C'était bien vrai, maintenant que j'avais goûté à la douceur de ses lèvres, je n'avais plus envie de continuer, bien au contraire. Néanmoins, la jeune fille me repoussait, ce qui à mon goût me semblait normal, cependant, ma fierté en prenait un coup. Je n'avais pas pour habitude de me faire repousser par les filles. A croire que Lera sortait véritablement du lot de toutes ces minettes qui se laissaient embrasser et peloter à la première occasion. « Putain mais qu’est-ce que tu fous ?! Mais ca va pas ?! T’es mon frère bordel ! Et puis qu’est-ce qui te donne le droit de m’embrasser comme ça ?! » Ce discours me fit intérieurement rire. « Depuis quand ai-je besoin de me justifier » lâchais-je simplement, détournant le regard. Mon désir de poser mes lèvres contre les siennes ayant été assouvi, je tournais les talons, prenais mes clics et mes clacs, et regagnais la porte d'entrée, qui une fois passait me rendrais dans l'entrée du studio, je comptais quitter les lieux. Nous nous étions dis ce que nous avions à nous dire, j'avais fais ce que je devais faire, maintenant, main sur la poignet, je m'apprêtais à la tourner, seulement j'entendis un simple « Attends » Je me retournais, interrogeant la demoiselle du regard. Elle se rapprochait de moi, pas à pas, cependant, je remarquais qu'à chaque pas, elle prenait de la vitesse, puis, arrivée à ma hauteur, elle se jetait dans mes bras, entourant ma nuque de ses bras, et déposant ses lèvres contre les miennes. Immédiatement, la première chose que je fus été de lâcher la poignet de la porte pour poser mes deux mains dans sa nuque, et intensifier le baiser qu'elle me rendait. J'aurais pu à mon tour la repousser, mais à ce moment même, j'en étais tout bonnement incapable, l'envie inlassable de l'embrasser était bien plus forte que n'importe quoi d'autre. En fait, depuis que j'avais posé mes lèvres sur les siennes, j'avais envie de recommencer, encore et encore. L'attirance qui planait au dessus de nos têtes étaient bien plus fortes qu'on ne l'aurait voulu. Lera m'avait surement repoussé par principe, parce qu'officiellement parlant, je portais son nom, j'étais donc son frère, et par conséquent tout baiser ou acte sexuel représentaient pour nous de l'inceste. Mais, ici, il n'y avait pas d'inceste, ce mot n'était pas fait pour nous. Et donc, elle avait du réaliser qu'elle devait laisser elle aussi ses envies guider ses choix. Ma langue jouait avec la sienne. Je vins faire glisser mes mains le long de son buste pour les faire passer sous son petit haut, afin de lui retirer et de le faire tomber à terre. Que dire de nos lèvres ? Elles étaient en parfaite alchimie. La seule chose qui, à cet instant présent me pousserait à détacher mes lèvres des siennes serait mon manque d'oxygène, sinon, je ne parvenais pas à détacher mes lèvres des siennes. Aussi étrange soit-il, elle me rendait totalement fou, j'avais envie de la déshabiller, de découvrir son corps, de parcourir chaque courbes sa silhouette du bout des doigts, de sentir sa peau brûlant de désir contre la mienne.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Lun 29 Oct - 12:16

    Au secours. Au secours. Au secours. Voici ce que ma raison me clamait inlassablement, essayant ainsi de me faire comprendre que ce que je faisais était mal. Cela n’avait pas lieu d’être. Certes nous n’avions pas le même sang, n’en demeurait qu’il était mon frère et ce que nous nous apprêtions à faire était d’une certaine manière contre-nature. Coucher avec son frère. C’était là, je crois, le comportement le plus stupide que j’ai pu adopter. What the fuck Lera? What the fuck are you doing? Ma raison, encore une fois, essayais de me faire prendre conscience de l’ignominie que je m’apprêtais à commettre, sans grand résultat. Le désir qui me consumait l’écrasait totalement et je me refusais à toute réflexion du genre. J’aurais bien le temps de regretter, me morfondre ou quoique ce fut du même genre. Pour le moment, je donnais la primauté à mes besoins primaires, lorsque l’on qualifiait l’Homme de bestial, ce n’était pas exagéré, il avait pour but de satisfaire ses besoins puis s’autorisait une pensée pour ce qu’il venait de commettre. Décidant qu’il était temps pour moi d’éteindre mon cerveau, je me jetai sur ses lèvres avec plus de fougue qu’auparavant, je me donnai comme jamais. Je n’aurais jamais cru le désirer avec tant ferveur, c’était à n’y rien comprendre et pourtant c’était le cas. Mon appétit le concernant semblait croître au fur et à mesure que ma peau entrait en contact avec la sienne. J’en voulais plus. Encore et toujours plus. Je le voulais. Et ce depuis que mon regard avait croisé le sien lors de précédente rencontre, m’en rendais-je compte maintenant. J’avais l’impression de devenir folle lorsque ses mains, habiles sois-dit en passant, se lançaient, conquérantes, à l’assaut de mon corps. Ne résistant plus longtemps, les miennes partirent également en exploratrices sous le t-shirt qu’il portait, t-shirt qui d’ailleurs ne fit pas long feu et rejoignit rapidement le mien sur le sol. Je pris quelques secondes pour le détailler et diable qu’il était bien foutu. Tout à fait mon style. Et mon frère. Je ne savais si j’avais de quelconques scrupules, peut-être en la mémoire de nos parents qui devraient sûrement se retourner dans leurs tombes, toujours était-il que mes lèvres se joignirent encore aux siennes, comme attirées par un aimant alors que mes doigts allaient courir sur son dos, en dessinant la musculature qui se déployait à chaque mouvement de sa part. Me soulevant sans réel effort, il me plaqua dos contre le mur et j’en profitai pour l’attirer un peu plus à moi, collant mon bassin au sien ainsi que ma poitrine à la sienne. Mes mains, jusqu’ici logées autour de son cou, descendirent, passant par ses abdos, jusqu’à sa boucle de ceinture qu’elles défirent avec la même impatience dont j’étais animée. Je n’avais qu’une hâte, que l’on se soit débarrassé de tous ces tissus inutiles qui nous empêchaient ainsi d’aller au bout des choses. Je n’avais jamais été d’un naturel patient et ça, Alek le savait et je craignais qu’il en joue quelque peu. Qu’importait, lorsque je voulais quelque chose à ce point, je me donnais les moyens pour. Je fis rapidement glisser son pantalon à ses pieds et ce fut hésitation que je m’invitai dans son boxer, ne quittant sa bouche que par intermittence pour respirer. Soudain, à la manière des dessins animés où une lumière s’allumât dans l’esprit du héros, je pris conscience d’une chose essentielle, la porte. Elle n’était pas fermée. Si je me faisais surprendre entrain de m’envoyer en l’air dans les locaux du magazine en plus avec un modèle, je risquais gros, en fait, je me ferais virer au sec. Déjà que ma chef ne pouvait pas réellement me saquer, de même que quelques collègues, ils sauteraient sur cette occasion pour me foutre dehors. « Attends » murmurai-je, alarmée, croyant avoir entendu des bruits de pas dans notre direction. Je me soustrais un instant à son étreinte pour me jeter sur le loquet. Le cœur battant, j’attendis de voir si mes craintes se concrétiseraient mais il n’en fut rien. Plus de peur que de mal. Je n’eus même pas le temps de me retourner pour lui sauter une nouvelle fois dessus qu’il se colla contre moi, me laissant ainsi le plaisir de sentir son érection. Je souris, contente que de l’effet que je lui faisais. Les festivités pouvaient donc reprendre. La suite se déroula dans un entrain effarant. Nos habits jonchèrent rapidement le sol, suivis de prêts par nos sous-vêtements. Des caresses, des baisers et ce fut bientôt une symphonie de gémissements étouffés, de peur d’alerter qui que ce fut, qui prit possession de la pièce au rythme des mouvements qu’accomplissaient nos corps à l’unisson, avides de se fondre un peu plus encore dans l’autre. Je savais pertinemment que je me flagellerais mentalement, mais pas maintenant, profitons au maximum de l’instant présent et surtout cette puissante vague de plaisir qui ne tarderait pas à me parcourir toute entière.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 5 Nov - 0:46


LERA & ALEKSEÏ

Subitement, lorsque mon regard s'était posé dans le sien, toute cette haine s'était transformée en un certain désir assez étrange. Je n'en revenais pas moi-même. Lera était ma soeur merde. Et je n'aurais jamais pensé ressentir un tel désir à son égard. Mon regard sur ses lèvres m'en fis me mordiller les miennes. Je me retrouvais dans une situation assez délicate. Soit je me laissais aller et l'embrassais comme je le voulais, soit je retenais mes pulsions. Ma mauvaise conscience prit le dessus et me poussait à l'attirer vers moi pour l'embrasser passionnément. Cependant, Lera ne perdit pas de temps à me repousser. Vexé, je m'apprêtais à repartir, malgré l'envie de me retourner et de l'embrasser de nouveau, c'est comme si mes lèvres réclamaient de nouveau les siennes. Néanmoins, je n'avais aucunement le droit de l'embrasser de nouveau, au risque de me prendre une jolie paire de claque sur le visage. J'avais désormais tourné les talons, chassant ses idées saugrenues de mon esprit. Main sur la poignet de la porte, la jolie blonde qui se trouvait derrière moi m'interpellais, je me retournais alors, et à peine eu-je le temps de dire quoi que ce soit que ses lèvres se trouvaient une nouvelle fois plaquée sur les miennes. Je ne cherchais pas à comprendre, et posais mes deux mains dans sa nuque afin de mettre plus d'intensité à ce baiser. J'aurais très bien pu me demander ce qui lui avait fait changer d'avis, mais je m'en fichais royalement, je me contentais de profiter de l'instant présent. J'avais envie d'elle, s'était indéniable. Mes mains vint se glisser sur son buste avant de se faufiler discrètement sous son petit haut, glissant le bout de mes doigts sur ses hanches, ses côtes, relevant par la même occasion son tee-shirt, que je finis par lui ôter. Nos lèvres s'étaient détachées l'espace d'une fraction de seconde, le temps de lui retirer son tee-shirt, mais elles n'avaient pas perdu de temps à se retrouvé dans un baiser enflammé. Quant à mes lèvres, j'avais comme l'impression que mes lèvres étaient totalement attirées par les siennes à tel point que lorsqu'elles se séparaient, elles étaient à leur recherche. En ce qui concerne ses mains, douces et fines qui se baladaient mon dos, me provoquait de sérieux frissons qui parcouraient tout mon corps. Elle savait vraiment comment s'y prendre. Quant à moi, je l'avais soulevé pour la plaquer contre le mur, et sentais cette dernière se cramponner à moi, et m'attirais d'avantage contre elle. Mon torse se retrouvait à présent collé contre sa poitrine, je pouvais même sentir son corps battre relativement vite contre la mienne. Tout ceci était dû à l'envie, et au désir qu'elle pouvait ressentir, tout comme elle, mon rythme cardiaque s'était lui aussi emballé. Mon coeur battait la chamade à tel point que j'avais l'impression que cet organe allait bondir de ma poitrine.
Ses mains vint ensuite défaire ma ceinture, je la reposais alors un instant au sol, afin de l'aider à enlever mon pantalon, histoire d'aller plus vite, et ainsi d'assouvir plus vite nos envies. Ses mains dans mon boxer étaient loin de me laisser indifférent, je lâchais un soupir avant de capturer ses lèvres, pour essayer de calmer mes ardeurs. Cependant, à l'allure où on allait, je n'allais pas réussir à les tenir calme longtemps. C'est pourquoi je commençais à défaire sa ceinture, ainsi que le bouton de son slim, lorsqu'elle me stoppait net. Je la regardais alors, arquant un sourcil interrogateur. Elle se détachait de moi se rendant jusqu'à la porte. Fermant cette dernière à clé. Je comprenais alors rapidement qu'elle avait surement dû entendre un bruit, ou bien qu'elle préférait fermer au cas où nous nous ferions prendre. Parce qu'à mon avis, on risquait gros tous les deux, elle sa place, et moi ma réputation et personnellement je ne voulais pas qu'elle se fasse virer, et je ne voulais pas que ma réputation en prenne un coup. Cependant, une fois qu'elle eut fermée la porte, je la rejoignais pour de nouveau la coller contre moi, lui montrant à quel point cette dernière me faisait de l'effet. A présent que la porte était fermée et que nous risquions plus d'être dérangé, ou surprit, nous pouvions passer aux choses sérieuses. Nous ne perdions plus de temps à ôter nos vêtements, et une fois devêtus, je la pénétrais de façon à ce que nos corps ne fassent plus qu'un. Nos mouvements étaient en parfait accord. Cette fille me faisait énormément d'effet, plus que je ne l'aurais imaginé, et j'appréciais énormément ce moment au court duquel nous ne faisions plus qu'un.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

what the fuck ? you and me ? it's a joke ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» SIERRA ✿ life is a joke.
» djawad - life is a joke.
» DWAYNE - life is joke.
» Aaron • life is joke !
» Aria Nields • Life is a joke.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.2 :: Rps-