AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus Look at our scars: they tell who we are 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Look at our scars: they tell who we are 79124 Look at our scars: they tell who we are 79124


 
 Look at our scars: they tell who we are
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Ven 5 Oct - 18:49

Look at our scars: they tell who we are 250775tumblrm3rvc2FsF91qdutroo1r1500


Où va-t'-on? Où erre-je?


    L’accalmie s'était enfin installée dans ma vie. Était-ce temporaire? Fort probablement. Rien ne restait jamais aussi calme quand on s'appelait Domenico Torrès. Beaucoup de choses suivaient leur cours normalement: j'avais repris les cours à l'Université, mes entraînements de football prenaient une partie de mon temps, le boulot me gobait le peu de temps libre qu'il me restait... Bref, j'avais à peine le temps de voir les minutes s'écouler devant moi. Être occupé avait toujours créé une certaine quiétude chez moi. C'était ma façon à moi d'arrêter de me soucier de détails insignifiants qui me puisaient de l'énergie inutilement. Dieu sait que j'avais besoin de repos après l'année chargée que j'avais connue. Il y avait d'abord eu mon voyage en Équateur et au Mexique suivi quelques temps plus tard de ma rupture avec Denver. Peu de temps après, je développais un problème d'alcool, je fréquentais Julie et j'intégrais l'école universitaire de football américain simultanément. Inévitablement, cela me conduisit à une brutale chute, un dérapage que j'aurais préféré éviter: mon coma éthylique. Mon été se partagea entre ma cure de désintoxication , le boulot et le stage en management dans une entreprise de la région. J'avais également mis fin à ma relation avec Julie, décidant de ne plus me voiler la face au sujet de Denver. Après ce moment, j'avais perdu le compte un peu. L'année universitaire avait recommencé rapidement, enchaînant travaux et partys. Il ne me restait pratiquement plus de temps personnel.

    En fait si, mais c'était carrément empiéter sur mes heures de sommeil. Bwa, de toute façon, je n'avais jamais été un grand dormeur. Que ce soit troublé par mes cauchemars ou obsédé par mes préoccupations, je m'étais toujours contenté de 4 heures de sommeil pour récupérer. Alors, je profitais de sorties extérieures, faire un petit jogging et me changer les idées. Dernièrement, il m'arrivait souvent de le faire. J'avais réintégré cette habitude qui m'avait quitté temporairement cet été. Avec mon déménagement du Richmond District, j'avais beaucoup moins de parcs à l'alentour de moi bien que le campus de l'université était tout près. Toutefois, ce n'était jamais comme le Golden Gate Park. Il y avait cette sensation étrange, mais agréable là-bas que j'arrivais à ressentir là et nulle part ailleurs. Alors, je prenais depuis peut-être deux semaines, l'initiative de rallonger mes sorties et écourter mes nuits pour pouvoir renouer avec mes vieilles habitudes. De toute façon, ce n'était pas comme si quelqu'un se souciait de mon absence à l'appartement: Julie avait passé la majeure partie de son temps autour du globe pour la promotion du film dans lequel elle jouait et les deux autres colocataires fantômes se concentraient sur le besogne me traitant ainsi comme le cadet de leurs soucis. Non, j'étais libre de mes choix. J'avais 22 ans après tout. À ce stade-ci, je ne laissais personne me dire quoi faire. De toute façon, je ne pouvais pas dire que je sortais plus fatigué que la normale lorsque je prenais ces promenades nocturnes.

    Pour une énième fois en train de gravir le parc basé sur une colline, mes pensées s'aventurèrent dans des avenues non explorées depuis un moment. Je repensais à Kahina, à son départ. Elle disait qu'elle avait besoin de changement, qu'elle ressentait l'envie de prendre ses distances de moi. Bien que c'était un choix que je respectais, je ne partageais pas sa décision. J'avais l'impression qu'elle m'abandonnait à nouveau. En fait, non. C'était la raison que j'avais choisie pour camoufler la réelle. Elle m'avait avoué dans un message téléphonique qu'elle partait principalement parce qu'elle n'avait pas réussi à tourner la page sur notre histoire contrairement à moi. Cela me mettait franchement mal à l'aise. Une partie de moi se sentait trahi d'avoir crû qu'elle s'était remis avec le temps de nous deux, mais aussi craintive pour la suite. Comment envisager l'avenir? Cela compromettait notre amitié. Plutôt que me faire du mal avec cela, j'avais préféré couper les ponts immédiatement, éviter d'aborder le sujet et depuis, c'était comme si nous étions deux parfaits étrangers. J'avais reçu un message vocal récemment, mais je n'y avais pas répondu. Ce différent me déchirait probablement plus qu'elle, mais je ne l'exprimais tout simplement pas. J'en avais assez de ces histoires de coeur compliquées. Et Dieu sait que je donnais dans le compliqué. Avec Denver, les choses stagnaient. On s'était bien rencontré une fois, lorsque j'avais fait du remplacement dans un garage pour un pote et que j'avais eu à la remorquer. Je lui avais tout dit: qu'il m'en faudrait énormément pour lui refaire confiance, qu'elle devrait se battre, etc. Depuis, la situation n'avait pas bougé. Bien ou mal? Je n'en savais trop rien. Il arriva ce qu'il arriva.

    Une fois le sommet atteint, j'approchais du belvédère, profitant d'un peu de solitude pour observer les lumières éclairant San Francisco. Ma respiration retrouva rapidement un rythme régulier. J'eus un petit sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Mar 9 Oct - 0:52




DOM & LERA

« Don't feel sorry for yourself. Only assholes do that. »


La distance entre Domenico et moi ne cessait de croitre. J’étais bien trop fatiguée aujourd’hui pour donner mon maximum afin de le suivre, je m’arrêtai donc, bien décidée de continuer à pied. Ce mois d’inactivité m’avait perdre ma forme d’antan et puis il fallait bien reconnaître que le jeune homme était bien plus rapide que moi, rapidité que je mettais, par mauvaise foi, sur le compte de ses grandes jambes. Je détestais perdre, même s’il eût s’agit d’actions sans importance comme un jogging entre amis ou bien un pari stupide. C’était dans ma nature, je voulais à tout prix sortir vainqueur car à mes yeux la victoire voulait dire contrôle et Dieu seul savait à quel point je tenais à contrôler la moindre petite chose. Comportement obsessionnel fortement déconseillé car impossible mais je m’évertuais tout de même à y parvenir. C’était d’ailleurs pour cette raison que les derniers évènements survenus dernièrement dans ma vie ne me plaisaient guère. J’avais la désagréable sensation d’être spectatrice et non actrice de ma propre existence, ce qui ne changeait pas d’habitude était-il important de préciser mais cette fois j’avais pris quelques résolutions pendant ce mois où j’avais dû me faire face en toute honnêteté. Mon but, à ma sortie, était d’arrêter de me compliquer les choses, ce qui ne fonctionnait que moyennement ou pas du tout. J’avais même l’impression que cela s’était considérablement aggravé, ce qui était quelque peu problématique puisque cela faisait à peine quatre semaines que j’étais à l’extérieur. Cela devait être un talent inné, je ne voyais que cette option ou bien un karma plus que pourrit si l’on suivait les croyances bouddhistes, je serais bien curieuse de savoir ce que j’avais bien pu faire dans ma vie antérieure pour mériter toutes ces emmerdes qui me tombaient dessus les unes après les autres. Il ne serait guère surprenant que j’aie jadis tué et torturé des gens. Je m’arrêtai un instant pour reprendre mon souffle, mon corps semblait avoir réellement perdu de son endurance, le régime ventre vide était décidément plus que néfaste. Je soupirai avant de me remettre en route. Mon esprit dévia malgré moi sur Louise que je tentais désormais d’éviter comme la peste. C’était la meilleure chose à faire dans la situation présente, du moins essayai-je de m’en convaincre. Qu’aurais-je pu faire d’autre de toute manière ? Je ne partagerai jamais ses sentiments et aimais mieux l’avoir en amie, en sœur qu’en copine ce qu’elle ne voulait visiblement pas comprendre. Bien au contraire, toute action de ma part entrainait chez elle une réaction disproportionnée la conduisant même à se faire du mal, ce que je ne désirais en aucun cas. Nous étions clairement dans une impasse. En outre, ma récente mise en couple l’avait poussée tout d’abord à vouloir partir de San Francisco puis attenter à sa vie, affirmer que je craignais pour la suite des évènements était peu dire. Je n’avais pas la force de m’occuper des problèmes des autres en plus des miens, ce qu’elle se refusait à comprendre. J’étais lasse de porter les gens, comme me l’avait clairement expliqué Narcissa, il était temps de me concentrer exclusivement sur moi. Du moins d’essayer, cela n’ayant jamais été mon fort. Rien ne servait, selon elle, que je m’épuisasse pour les autres alors que ma force n’était que précaire. D’autant plus que mon frère était de retour dans ma vie, pour le meilleur et le pire. Il me fallait désormais ce passé auquel je tentais désespérément de me soustraire. Je devais régler, une bonne fois pour toute, ce qui devait l’être, plus aucune échappatoire ne m’était accordée. La fuite était proscrite. Néanmoins, je me sentais le devoir de veiller sur Louise, me sentant quelque responsable de cette situation n’ayant pas tout d’abord assez précisé la nature exacte de nos relations et ensuite pour ce couple en carton que je formais avec Ethan, source de tous nos soucis. Un nouveau soupir. Je décidai de remettre toutes ces réflexions à plus tard, après tout j’étais venue ici pour me changer les idées et passer un moment en bonne compagnie. J’accélérai le pas et pus enfin apercevoir Dom observer la ville depuis son perchoir. Je me dépêchai d’aller le rejoindre, me plaçant à ses côtés. « Pas de commentaires, je suis vieille donc fatiguée ! » le devançai-je, sentant venir la plaisanterie sur ma lenteur avant de me laisser par la vue imprenable que nous avions sur San-Francisco. Cela valait bien ces efforts fournis, cette énergie dépensée. Je m’assis plus fainéantise que par réelle nécessité et l’invitai à en faire de même, c’était plus agréable d’être à la même hauteur pour discuter. « Alors quoi de neuf depuis le temps ? J’exige un rapport détaillé de tout ce que j’ai manqué ! » Lançai-je en souriant. Cela me faisait du bien de le voir et je devais bien avouer que ces moments m’avaient manqué, étant devenus rare du fait que nous avions tous deux des choses à régler dans nos vies respectives.
fiche par century sex.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 10 Oct - 18:08

Look at our scars: they tell who we are 250775tumblrm3rvc2FsF91qdutroo1r1500


Où va-t'-on? Où erre-je?


    San Francisco. Une ville unique au monde. Une ville cosmopolite. Une ville qui me ressemble. J'avais vécu à Quito, à Kapoho, puis à Los Angeles, mais je ne m'étais jamais autant senti à mon aise qu'ici. Tout le monde était tellement ouvert ici. L'architecture était magnifique. Le climat était généralement clément et on était tout proche de l'Océan Pacifique. Je savais que c'était ici que je voulais m'établir. Étrangement, j'avais déménagé ici deux ans auparavant sur un simple coup de tête, comptant retourner à Los Angeles un an après m'y être installé. Pourtant, j'en étais tombé amoureux. Pas seulement de la métropole en tant que tel, mais aussi des gens qu'il y avait ici. J'en avais retrouvé d'autres, faits de connaissances intéressantes, etc. J'avais eu des épisodes plus noirs, mais je ne pouvais l'attribuer à cet effet de socialisation qui s'était produit chez moi. Non, je me voyais parfaitement fonder une famille ici et mettre à terme les rêves que je caressais maintenant. J'étais prêt à me sédentariser. Rien ne m'empêchait de voyager pour autant, car j'aime tellement voir d'autres cultures, d'autres paysages. Sauf que, désormais, quand j'aurais le mal du pays, quand j'aurais les blues ou quand j'aurais besoin de retourner à la maison, ça serait naturellement à San Francisco que je penserais en premier et non pas à Quito qui était demeuré pendant si longtemps mon point de repère.

    Même perdu dans ma contemplation, j'entendis Lera se diriger vers moi. Depuis le temps que je faisais des promenades nocturnes, j'avais souvent été accompagnée de la jeune italienne. On s'était rencontré de cette manière à vrai dire. L'obscurité nous avait approché et je la considérais maintenant un peu comme ma petite soeur. Moi qui avais été élevé à l'origine comme un enfant cadet, je m'improvisais maintenant grand frère. Ça collait bien avec mon comportement protecteur et attentionné. Elle aimait bien aussi jeter un oeil sur moi, pour me rappeler que je n'étais pas invincible comme j'aimais me le faire croire. On en avait vu des vertes et des pas mûres ces derniers temps. Nous avions eu nos calvaires respectifs, nos histoires déchirantes également. Inévitablement, cela nous a un peu éloigné l'un de l'autre. Maintenant que nous tentions de reprendre sur nous-mêmes, nos rapports s'étaient nettement améliorées. Non pas qu'ils s'étaient détériorés, mais qu'ils stagnaient. D'ailleurs, la reprise de nos ballades nocturnes avaient favorisé l'entretien de notre relation laissée autrefois au point mort. Dernièrement, on ne s'était pas vraiment attardé sur ce qui s'était passé précédemment, mais on avait mis l'accent sur ce qui allait bien présentement, on n'était pas vraiment rentré dans les détails de nos histoires plus gênantes et tourmentées. On avait ce besoin de se changer les idées et cette entente mutuelle et tacite de ne pas réouvrir de vieilles cicatrices nous convenait. Toutefois, on ne pouvait pas jouer aux autruches éternellement.

    Quand elle vint me rejoindre, elle s'exclama à bout de souffle qu'elle ne voulait pas que je commente cette arrivée tardive. J'eus aussitôt un sourire qui se dessina sur mon visage. Si je me considérais orgueilleux, Lera me faisait rudement compétition. Bien que je ne pus me permettre de dire quoique ce soit, je pensais beaucoup. Après son épisode d’anorexie, j'avais bien eu peur de la perdre comme plusieurs d'entre nous. Avec cette baisse d'alimentation venait cette baisse d'énergie et de performance. C'était à prévoir qu'elle n'aurait plus la même forme qu'autrefois. En tous les cas, l'important, c'était maintenant qu'elle allait mieux. Elle avait déjà des progrès en comparaison à nos sorties précédentes. Je lui aurais bien fait part de mes observations, mais j'étais tenu au silence, alors j'allais plutôt la rejoindre au sol, pour m'asseoir à ses côtés. Finalement, sur une note plus joyeuse, elle me demanda ce que j'avais manqué. Ce n'était pas un appel à la trêve sur l'engagement que nous tenions secrètement. En fait, ce ne l'était pas complètement. Bien que nous avions passer tant de temps à ne se dire que des futilités, je croyais qu'il était peut-être temps d'arrêter de dissimuler les quelques taches sur le tableau coloré de notre vie et de se les dévoiler. Mon psychologue m'avait dit que cela me ferait du bien de m'ouvrir sur mes préoccupations et mes inquiétudes. Tout garder pour moi n'était plus une option. Et, bien que je ne voulais pas me l'avouer, j'avais bien envie d'en discuter avec Lera. Mais chaque chose en son temps. Faisons-le tranquillement.

    - Détaillé! m'exclamai-je un brin découragé. Tu m'en demandes beaucoup. Si on se contentait de l'essentiel: l'université a repris, le football aussi. Deux colocataires ont quitté l'appartement et nous avons le besoin pressant de les remplacer. J'ai avoué à Denver que je l'aimais encore et qu'elle devrait se battre si elle voulait me récupérer. Finalement, Kahina est partie en m'avouant qu'elle m'aimait encore...

    Je fis une brève pause.

    - J'ai déjà eu une vie plus calme que ça.

    Mon regard se reposa sur elle.

    - Et toi?
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Ven 2 Nov - 2:53




DOM & LERA

« Don't feel sorry for yourself. Only assholes do that. »


Cela me faisait grand bien que de passer du temps en compagnie de Dom. Cela me pouvait de souffler entre mon travail et tout le reste. Par tout le reste, je voulais les dires les merdes qui s’étaient toutes données rendez-vous ces derniers jours comme s’il eût s’agit d’une période spéciale. Une sorte de saison des emmerdes. Je souris intérieurement. Un nom exotique pour un mauvais moment à passer, à l’image de toutes ces pubs qui passaient inlassablement à la télévision nous vantant les mérites de lotions, crèmes ou que savais-je encore qui n’étaient en aucun cas à la hauteur des promesses annoncées. Ou encore comme ces paysages paradisiaques que l’on nous montrait, nous exhortant à nous y rendre mais qui, au final, ne ressemblaient en rien de ce que l’on avait pu apercevoir. Bref, j’étais en plein dedans et dieu que c’était toujours aussi épuisant. Un autre mois dans ce centre ne m’aurait déplu finalement, au moins dans ce lieu, j’étais au calme et surtout loin de tout ce bordel qui semblait décidément me suivre à la trace. Au début, bien sûr, j’en avais vraiment voulu à Frankie de m’avoir mise là-bas, je l’avais maudit, oh ça, oui ! Je ne comprenais pas comment elle avait osé me faire cela, à moi, sa meilleure amie. Aveuglée par la colère et le ressentiment, j’avais dite des choses malheureuses que je regrette aujourd’hui. Je savais bien que ce n’était pas la grande forme mais au point que cela méritât un internement. Ce n’était pas tout à fait exact, simplement je m’étais accoutumée à cette manière de vivre donc cela me paraissait moins grave, après tout cela fait bon nombre d’années que je trainais ce fardeau derrière moi et ce n’était pas terminé. En effet, je n’étais pas guérie, ce qui était normal puisqu’un problème de plusieurs années ne se réglait pas en l’espace de trente-un jours mais j’étais sur la bonne voie, selon les médecins. Eh bien, ma foi, nous verrons bien ce qu’il en sera dans un avenir proche. Je reportai mon attention sur ce que me disais mon ami, acquiesçant de temps en temps pour lui signifier que j’étais attentive à ses paroles. Je remarquai que son séjour accident de parcours, nommons-le ainsi, survenu cet été avait eu un effet bénéfique sur sa personne, comme quoi il était toujours possible de tirer du positif dans du négatif. J’étais satisfaite, au moins l’inquiétude par laquelle nous avions dû passer en apprenant qu’il était dans le coma n’avait pas été vaine. La partie concernant Kahina ne me surprit guère, tout d’abord, j’en avais déjà longuement discuté avec cette dernière et puis cela sautait aux yeux, seul Dom, visiblement, ne s’en était pas rendu compte ou peut-être s’y était-il refusé. Je doutai qu’il eût besoin de complications sentimentales en ce moment, surtout lorsque cela avait attrait à sa meilleure amie. Encore un énième point que nous avions en commun, aspirer à la tranquillité et pourtant se retrouver à devoir se dépatouiller de situations complexes. « Oh mon dieu ! Mon petit garçon devient grand, j’en pleurerai presque.» Je lui ébouriffai les cheveux, en souriant. Bien que je n’aimasse pas tellement Denver, je savais que c’était une importante avancée que reconnaître ses sentiments et d’en faire part à la principale concernée. Il lui avait fallu du temps, bon nombre d’épreuves dont son séjour à l’hôpital mais nous y étions. « Blague à part, je suis contente, c’est une très bonne chose et fais-moi plaisir, ne lui facilite pas la tâche, qu’elle se montre à la hauteur de ses désirs. » Je savais qu’elle l’aimait toujours mais cela aurait été bien trop aisé s’il était simplement retourné auprès, surtout après l’acte dont elle s’était rendue coupable. Un silence. C’était à mon tour désormais. « Quant à moi… » Je marquai une pause. « Mmh…j’ai un nouveau travail, merci à Narcissa et à ses nombreux contacts, mon frère semble s’être installé à San Francisco et une amie vient de m’avouer être amoureuse de moi. » Je m’interrompis un instant afin de savoir si je n’omettais. « Je crois que j’ai fait le tour…Ah si, je suis de nouveau en couple. » Avec un gay me retins-je de rajouter. Information inutile vu la fausseté de notre couple mais comme cela était officiel, je me devais de jouer le jeu jusqu’au bout. « Une existence paisible en somme. » Commentai-je en haussant nonchalamment les épaules. « Sinon, que comptes-tu faire par rapport à Kahina ? » Je tentai ainsi de faire dévier la conversation vers lui, n’étant pas de ceux qui aiment s’éterniser sur leur personne.
fiche par century sex.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 22 Nov - 20:59

Look at our scars: they tell who we are 250775tumblrm3rvc2FsF91qdutroo1r1500


Où va-t'-on? Où erre-je?


    Avec Lera, j'avais toujours l'impression de m'arrêter sur mon existence et contempler le chemin parcouru jusqu'ici. Dans le feu de l'action, on oublie parfois de regarder notre évolution personnelle, constater à quel point nous avons progressé et devenu de meilleures personnes. Bien que je me considérais comme quelqu'un avec de bonnes valeurs, déjà bien disposée à être une personne remarquablement bonne, je ne pouvais nier que le Domenico de maintenant était encore mieux que celui des années antérieures. La maturité, l'expérience jouaient évidemment dans la balance. Néanmoins, à 22 ans, j'étais encore si jeune. La vie conservait son lot de promesses pour les prochaines années et également sa panoplies de défis. Les derniers mois n'étaient qu'un obstacle, peut-être un avant-goût de bien pire. En tous les cas, j'avais passé la tempête bien que j'en entrais tranquillement dans une autre. Ayant appris du passé, je ne répéterais pas les mêmes erreurs. En parler allait sûrement aider à m'éclairer sur la résolution de ces conflits bien que je n'avais pas trop la tête à y penser à ce moment même. Avec les intras qui approchaient à grands pas, je préférais mettre mes énergies au bon endroit au bon moment. N'empêche, en engageant cette conversation avec Lera, je m'imaginais fort bien que je pourrais faire entorse, du moins momentanément, à cet engagement. De toute façon, je n'allais pas être le seul à passer par ce dur processus. Lera, de son côté, semblait également n'être pas au bout de ses peines. Heureusement qu'on était là pour l'autre...

    Ingénieusement, la blonde italienne prit les devants en dirigeant d'abord la conversation vers moi. Elle n'aimant pas trop étaler au grand jour ses malheurs, elle avait habilement engagé la conversation pour éviter d'avoir à débuter. Bien que je l'avais remarqué, j'avais accepté ma lenteur d'esprit et répondus comme il l'était attendu. Partageant ses réticences, j'avais fait court, simple, pour me débarrasser en quelques sortes. En réaction à mes propos, Lera m'ébouriffa les cheveux en me félicitant d'être un grand garçon. Mon sourire s'agrandit et mon bras valide s'agrippa à son épaule extérieure à la mienne. Je l'attirais vers moi pour qu'elle déposa momentanément sur mon épaule sa tête. Je la traitais vraiment comme si elle avait le même sang qu'il coulait dans mes veines. Je n'avais jamais envisagé Lera autrement. Ça serait même étrange. Je l'agaçais souvent sur le fait qu'elle refoulait peut-être des attirances souterraines pour moi même si je savais qu'il n'en était rien. Elle faisait pareil. Rien ne nous empêchait de nous reconnaître mutuellement notre beauté propre, mais on savait d'avance que nous deux ça ne collerait pas, surtout parce qu'aucun de nous deux ne trouvait la possibilité viable. La relâchant maintenant, elle en profita pour rajouter un commentaire à l'endroit de Denver sur le fait que je devais la laisser languir et ne pas tout lui donner tout cuit dans le bec. J'en étais bien conscient. J'en avais même fait part à la principale concernée. La confiance ne se regagnait pas aussi facilement malheureusement surtout pour une personne aussi méfiante que moi.

    - Ne t'en fais pas pour moi, ajoutai-je à son commentaire. Comme tu l'as mentionné, je suis devenu un grand garçon. Je fais ça tranquillement. Je ne te cacherais pas que j'ai encore de la difficulté à faire confiance...M'enfin...

    Je ne voulais pas m'éterniser sur le sujet. Heureusement, j'avais proposé de changer la tournure de la discussion en l'orientant sur la vie de Lera. Cela allait me donner un certain répit. Lera commença donc à m'énumérer les dernières nouvelles. Une amie qui lui avait avoué son amour, son couple avec un garçon mystérieux - première fois qu'elle m'en faisait mention - et son nouveau job. La vie continuait comme toujours. Je voyais qu'une partie d'elle semblait préoccupée par cette ribambelle d'évènements qui s'enchaînaient l'un à la suite de l'autre. Alors que j'allais relever sur l'un des éléments de son existence, elle me revint à la charge concernant Kahina. Automatiquement, je n'eus pas envie d'en parler. Je l'avais mentionné en coup de vent, car j'espérais qu'on n'en aurait pas fait un plat. Néanmoins, j'aurais été un peu naïf d'espérer m'en sauver avec une personne aussi maligne et brillante que Mademoiselle Vilte. Toutefois, j'avais moi aussi un petit tour dans mon sac. Plutôt que de répondre à sa question, j'allais faire comme si je ne l'avais pas entendu.

    - Alors, qu'est-ce que tu vas faire avec cette amie, Louise si je me souviens bien? Tu vas donner suite à ces aveux?
Revenir en haut Aller en bas
Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Ven 30 Nov - 1:50




DOM & LERA

« Don't feel sorry for yourself. Only assholes do that. »


Domenico était l’une des rares personne avec qui je me permettais de me présenter tel que j’étais, chose rare puisque j’avais tendance à jouer avec les apparences, ne projetant que ce que je voulais bien que l’on voie. Je me fichais pas mal d’être détestée, et avais plutôt tendance à en faire en sorte que cela fût le cas, les choses étant plus faciles de cette manière. Il n’y avait pas beaucoup d’effort à fournir si l’on désirait être haï de ses congénères et puis lorsque je le désirais réellement, je pouvais être plus que désagréable. Je me savais mériter quelques paires de gifles quand je faisais ressortir tout ce qu’il y avait de plus négatif chez moi, ce qui en soit n’était pas une tâche si complexe, en fait je n’avais pas à chercher bien loin, cultivant depuis un bon moment maintenant cette facette-ci de ma personnalité. Je me demandais d’ailleurs comment avais-je pu m’attacher et faire si rapidement confiance au latino au vu de mon degré de méfiance habituel. Nos Similarités caractérielles avaient sans aucun doute rendu le rapprochement plus aisé. Ne disait-on pas que qui se ressemblait s’assemblait ?

En réponse à ma taquinerie, il me prit dans ses bras et j’appréciai ce contact qui était plus fraternel que charnel. De toute manière, je ne pourrais jamais voir Dom d’une autre manière. Il était à mes yeux mon frère, c’était quelque sorte grâce à lui que j’avais pu remplir le vide que m’avait laissé le départ d’Alekseï. Enfin plutôt mon départ, après tout c’était moi qui avais quitté le foyer sans prévenir qui que ce soit. Je l’avais abandonné et maintenant qu’il était de retour dans ma vie, je comprenais fort bien qu’il ait du mal à me pardonner, l’on ne pouvait pas non plus dire que j’avais montré des signes de regrets, pas étonnant que notre entrevue se soit si mal déroulée…mal déroulé ne serait pas non plus le terme exact, rétrospectivement bizarre, particulier conviendrait mieux. Peu désireuse de m’étendre plus longtemps sur ce point, j’accordai de nouveau toute mon attention à mon ami qui me faisait part de ses appréhension sur sa possible remise en couple avec Denver.

« C’est compréhensible que tu aies du mal, il faudra du temps avant de pouvoir de nouveau établir cette confiance brisée mais si vous le voulez réellement, il n’y a pas de raison que cela ne se fasse. »

Je marquai une pause, esquissant un léger sourire.

« Je te protègerai tes arrières va ! »

Nous savions tous deux que cela signifiait. Je n’aimais pas spécialement Denver depuis qu’elle avait fait du mal à Dom et c’était une mauvaise idée que de faire de blesser les gens auxquels je tenais. Donc je comptais observer cette histoire, en retrait bien entendu, mais je lui déconseillais vivement de s’y reprendre une seconde fois sinon je ne répondrais plus de rien. Je pouvais faire preuve d’une méchanceté sans borne quand on touchait mes amis, j’espérai pour elle qu’elle ne me pousserait pas dans mes derniers retranchements. J’étais un peu trop surprotectrice envers les personnes que j’aimais, les couvant un peu trop peut-être mais c’était ainsi.

Je me pus m’empêcher de sourire en entendant la question de l’équatorien, je le connaissais suffisamment pour savoir que tout ceci n’était qu’une manœuvre de diversion et puis il m’arrivait moi-même d’avoir très souvent recours à ce stratagème pour éviter que l’on ne s’attardât trop longtemps sur ma personne, néanmoins je décidai de jouer le jeu dans un premier temps.

« Non, je ne pense pas, tu me connais, les relations ne sont pas franchement ma tasse de thé. »

Je haussai nonchalamment les épaules, souriant toujours.

« Il semblerait que nous ayons une situation plutôt semblable à gérer. »

Je lui signifiai ainsi par ce simple commentaire que sa ruse ne m’avait pas échappé, toutefois je n’allais pas le forcer à m’en parler, il le fera lorsqu’il en ressentira le besoin ou bien encore l’envie. Je serai là pour l’écouter même si je ne trouverais pas forcément une solution, ne parvenant pas moi-même à me dépêtrer de la mienne.

fiche par century sex.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 2 Déc - 6:01

Look at our scars: they tell who we are 250775tumblrm3rvc2FsF91qdutroo1r1500


Où va-t'-on? Où erre-je?


    L'imbécile qui a crû à la promesse d'une vie aussi sereine et longiligne n'allait pas tarder à réaliser qu'on lui avait tricoté un tissu de mensonges. Et pourtant, cet imbécile n'est pas un cas isolé. En effet, en chacun de nous se trouve ce Candide qui aspire à une vie sans embûche où chacun de ses rêves se réaliseraient. Même moi, avec une lucidité du tonnerre, il m'arrivait de croire, d'espérer. Je n'étais pas rêveur - mon côté pessimiste me l'empêchant -, mais j'avais foi en l'espèce humaine. Qui ne s'est jamais dit après un longue et pénible épreuve que le pire était derrière soi, que rien ne pourrait venir accoter ce douloureux obstacle? J'y ai crû souvent et autant de fois me suis-je moi-même berné dans cette illusion maligne. Plus de deux ans après le décès de ma famille biologique, j'avais enfin regoûté au bonheur en rencontrant la trépidante Kahina. Je m'étais dit que j'avais enfin pouvoir souffler. Toutefois, à treize ans, on me l'arracha comme on enlevait de la bouche un bonbon à un enfant. À partir de ce moment, ce cycle d'appréhension et de déceptions n'avait jamais vraiment cessé. L'espoir, avec le temps, mettait du temps à revenir. Bonne ou mauvaise chose? Encore trop tôt pour le déterminer. Autant négatif et prudent étais-je, autant étais-je en ce moment en train de discuter avec Lera de ce qui allait bien. Une partie de moi reconnaissait que tout n'était pas noir ou blanc. Ça, ça m'avait pris du temps à le réaliser. William et les autres éducateurs du centre me l'avaient fait comprendre. La vie n'avait rien à voir avec les contes de Walt Disney ou les films décadents, tragiques à soit. Le beau et le laid coexistaient conjointement dans le fil de notre vie. À nous seul de décider comment l'interpréter...

    Lera savait probablement plus que moi que la fuite n'arrangeait rien à nos problèmes. Peu importe où nous allions, il serait toujours proche de nous: dans nos pensées ou nos préoccupations. On ne s'en sortait jamais. Adolescent, j'avais longtemps caressé le projet de partir après le lycée en voilier seul autour du monde pendant un an pour m'isoler de tout. Je voulais m'éloigner de la cohabitation fréquente de Kahina - qui, à l'époque comme aujourd'hui, ne m'adressait pas la parole -, fuir ce monde matérialiste dans lequel je me sentais si incompris et découvrir qui j'étais. Peut-être un an avant d'entrer à l'université, au moment des admissions, je me suis retrouvé devant la décision suivante: fuir et explorer ou avancer et apprendre. C'est finalement Grace qui m'a convaincu d'aller en droit à Los Angeles. Elle avait compris mon désir d'évasion et elle m'a fait comprendre que ce que je cherchais vraiment, c'était de quitter d'Hawaï et non la réelle intention de voir du pays. Bien que j'ai toujours aimé voyager, il était vrai qu'à ce moment-là, le souvenir de l'Équateur était encore trop vivant en moi pour que je veuille envisager réellement d'aller d'un pays à l'autre. Aujourd'hui, j'y pense encore. Moins dans une perspective de fuite, plus dans une éventualité aventureuse. Néanmoins, repenser à ce projet me rappela plus que jamais que fuir ses ennuis les multipliaient davantage. Solitaire de nature, je comprenais pourquoi j'aimais me tenir à l'écart: les rapports humains compliquaient généralement tout. Or, ils apportaient beaucoup de bien aussi, faut-il le reconnaître.

    Assis, contemplant la vue de cette San Francisco illuminée, je conversais avec ma jumelle du sexe opposée. Il n'y aurait pas eu de meilleur effet que se regarder dans un miroir! Certes, Lera et moi avions nos différences et nos divergences d'opinion, mais à bien des égards nous étions sur la même longueur d'ondes. Lorsqu'elle répondait d'une manière qui me déplaisait, automatiquement, je me disais que je devais lui faire le même effet puisqu'on agit souvent pareillement. Sans le vouloir vraiment, elle m'aidait à mieux me comprendre et également mieux me corriger. Alors que j'avais glissé un petit mot sur mes intentions quant à Denver, elle se permit de commenter m'appuyant dans ma décision tout en me faisant comprendre de ne pas la faire trop languir. Si seulement, c'était aussi facile! En affichant un petit sourire, elle me promit de me défendre. À cette remarque, j'éclatais de rire en lui me balançant légèrement sur elle pour lui donner un petit coup d'épaule amical lui signifiant un mélange d'affection et de réceptivité à sa remarque humoristique. J'en profitais pour lui glisser un petit mot amusé à cette affirmation.

    - C'est vrai que l'idée de t'imaginer en bulldog pour me défendre m'enchante énormément!

    On en riait, mais je n'étais pas certain de vouloir voir Lera se mêler à toutes ses histoires. Elle était comme ma soeur, mais ses histoires de coeur devaient rester entre les principales concernées et moi-même. Faire de l'interférence n'avait jamais été le moyen que j'avais privilégié. Toutefois, je comprenais ce besoin de me surveiller du coin de l'oeil. Je faisais pareil avec les gens que j'aimais. C'était naturel chez moi. Je me l'étais également promis. C'était ma mission, mon besoin de vivre. Après tout, les gens que j'aimais étaient tout ce que j'avais de plus précieux. Autant en prendre soin pendant qu'on le peut! Sur une note un peu plus sérieuse, j'avais laissé glissé la conversation vers Lera puisque je n'avais pas envie de me replonger dans l'atmosphère lourde et prenante de nos fardeaux personnels. J'avais le goût de me défaire momentanément de ce côté noir qui me caractérisait si bien pour pouvoir discuter tranquillement avec ma soeur de coeur. Ne la croyant pas dupe, je me doutais bien qu'elle jouerait le jeu comme je l'avais si bien fait précédemment. À chacun son tour, comme on dit! Toutefois, bien qu'elle collabora, elle fut extrêmement évasive quant à ses intentions sur cette situation. Y avait-elle vraiment réfléchie ou laissait-elle les choses aller? La deuxième option me semblait plus plausible vu le caractère de Lera qui n'aimait pas trop se casser la tête. Elle trouva d'ailleurs une jolie façon de déclarer sa passivité dans l'affaire en la justifiant par son côté quelque peu asociale. À sa remarque, elle marqua une petite pause que je ne brisai pas dans l'immédiat. Je tentai de trouver la bonne phrase pour mettre un peu de lumière dans ce tableau d'ombres.

    - Je trouve que pour deux sauvages comme nous, déclarai-je sur un ton calme, on s'en sort pas si mal en société.

    Il fallait rendre à César ce qui appartient à César comme le dicton le dit! Elle tenta ensuite de me ramener sur le droit chemin en évoquant subtilement Kahina. Je soupirai en scrutant l'horizon.

    - Tout arrive pour une raison, j'imagine....

    Je ne voulais pas élaborer sur le fait que le cours de choses était peut-être significatif de leur destinée dans nos vies, car sinon, bien de mes obstacles majeurs m'auraient déterminé dans le mauvais sens et si j'avais choisi cette maxime, je ne me serai jamais battu et j'aurais laissé les choses aller. Mieux valait laisser la phrase en suspense.
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

Look at our scars: they tell who we are

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.2 :: Rps-