« On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. » ► GOSSIP GIRL
Paillettes, fumée, liquide, tournis. Ce soir, c'était la grosse soirée. Celle où tout le monde se souvient de vos exploits, la tête embrumée par l'alcool. Celle où l'on boit à s'en faire éclater la cervelle. Où la drogue coule à flots dans les veines, et dans les poches. Celle où tout San Francisco est réunie. Celle où on se lâche, on s'amuse, on s'allume, on s'évade, où on part loin. Très loin. Et c'était un très bon ami à moi, Jalen, qui était l'organisateur de cette fiesta internationale. J'étais vraiment privilégiée. « Tu peux venir accompagnée de n'importe qui, tant que c'est pas un flic. Bonne soirée ma belle! On s'retrouvera bien à l'intérieur de Bagdad, ce soir. » J'avais souri, sachant déjà parfaitement qui j'allais emmener avec moi. Lilladys Letta. Des cheveux lunaires, un regard brillant. Un visage poupin, aux traits réguliers. Un maintenu princier et des principes enfantins. Elle me semblait comme une enfant sauvage dans le monde cruel qu'était San Francisco. Mais son innocence en matière d'addictions était quand même un grand mystère pour moi.
Tout le monde aime quelque chose, avec plus d'intensité que d'autres. Le chocolat, la bière, la cigarette, la drogue, l'alcool, le sexe. Et tant d'autres choses. Mais elle ne connaissait rien de tout ça. Elle était pure, et tranquille. Surintelligente. Je l'appréciais beaucoup, pour sa simplicité. Elle n'était absolument pas comme les autres, et c'est ce qui m'a tout de suite plu chez elle. Malgré son tempérament..disons, volcanique? Cyclique. Et c'était en direction de chez elle que je m'apprêtais à arriver. Je garai ma voiture sur le trottoir, refermant les vitres. Le lieu de la fête n'était pas très loin, nous n'avions qu'à y aller à pied. Je sonnais chez elle, et attendis qu'elle m'ouvre. Pendant ce temps, je verifiai ma tenue. Une jupe à replis, légère, sur des collants multicolores. Elle possédait des bretelles que j'avais attachées sur un top brillant, presque nacré. Des rangers et un collier de gros boules en bois noir complétaient la tenue. Mes cheveux courts étaient légèrement ondulés et j'avais maquillé mes yeux de noir et de doré.
J'entendis des pas précipités vers la porte d'entrée et lâchai : « Lillaaaas ! T'es prête, poulette ? J'aime pas être en retard. »
Easton-Rose & Lilladys
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Spoiler:
Désolé ma belle, je trouve pas ça très long ! Je me rattraperai la prochaine fois !
Depuis quelques jours désormais, Lillas nous faisait une rechute. Ce n’était pas aussi soudain que l’on pourrait le croire. Elle avait derrière elle quelques semaines signe avant-coureurs. Quoi de plus normal que de replonger alors qu’elle était complètement isolée de la population San-franciscaine de part sa bizarrerie que l’on lui connaissait et qui refroidissait ceux qui, attirés par son apparence poupin essaieraient de se rapprocher d’elle. Lillas était bien trop décalée pour être acceptée et bien trop nature pour faire semblant d’être une autre personne. Je doutais d’ailleurs qu’elle sache comment le faire si elle l’aurait voulu, ce qui ne lui avait même pas traversé l’esprit. Elle voulait être aimée, pour elle, même si elle n’en avait pas clairement conscience. Pour une fois, elle voulait compter pour quelqu’un. Une seule et unique fois, ce n’était pas trop demander tout de même. Enfin pour le moment, la jolie blonde était bien loin de tout ça. Prostrée devant son immense penderie, elle se demandait ce qu’elle devait mettre ce soir. En effet, une amie, Easton l’avait conviée à une fête qu’organisait un de ses amis et Azaria ignorait la tenue réglementaire de ce genre de soirée si bien que cela faisait une demi-heure maintenant qu’elle se prenait la tête sur ce qu’elle allait vêtir. Sans grand succès. Etait-il plus judicieux de mettre un short ou une jupe ou bien encore un jean ? Elle n’en savait rien et je ne pouvais malheureusement l’aider. Personne à appeler et elle se voyait mal déranger Easton pour si peu. Jugeant que cela avait bien trop duré, elle prit au hasard un skinny jean déchiré ci et là noir, des hautes bottines à lacet à talon compensés et un chemisier transparent qui était ouvert au niveau du dos à la manière d’un débardeur et découpé de façon à ce que l’arrière soit nettement plus long que l’avant et laissait apparaitre à la vue de tous son soutien-gorge noir. Un style rock qu’elle termina avec un léger maquillage. Elle était prête. Alors que Lillas apportait la dernière touche à sa tenue, l’on sonna et après un dernier regard sur son reflet, elle se rua vers la porte, sourire aux lèvres. « C’est partiiiiiiit ! » cria-t-elle en prenant le bras de son amie l’entrainant sans avoir refermé la porte, heureusement que cette dernière était automatique. « Alors c’est où la fête ? C’est loin ? On y va comment ? » Dire que Lillas était excitée serait un euphémisme. C’était sa première fête et n’avait qu’une hâte y être et oublier. Elle sautillait en riant. Innocente Lillas, sais-tu au moins dans quoi tu te lances ?
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we will end upside down !
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Depuis quelques jours désormais, Lillas nous faisait une rechute. Ce n’était pas aussi soudain que l’on pourrait le croire. Elle avait derrière elle quelques semaines signe avant-coureurs. Quoi de plus normal que de replonger alors qu’elle était complètement isolée de la population San-franciscaine de part sa bizarrerie que l’on lui connaissait et qui refroidissait ceux qui, attirés par son apparence poupin essaieraient de se rapprocher d’elle. Lillas était bien trop décalée pour être acceptée et bien trop nature pour faire semblant d’être une autre personne. Je doutais d’ailleurs qu’elle sache comment le faire si elle l’aurait voulu, ce qui ne lui avait même pas traversé l’esprit. Elle voulait être aimée, pour elle, même si elle n’en avait pas clairement conscience. Pour une fois, elle voulait compter pour quelqu’un. Une seule et unique fois, ce n’était pas trop demander tout de même. Enfin pour le moment, la jolie blonde était bien loin de tout ça. Prostrée devant son immense penderie, elle se demandait ce qu’elle devait mettre ce soir. En effet, une amie, Easton l’avait conviée à une fête qu’organisait un de ses amis et Azaria ignorait la tenue réglementaire de ce genre de soirée si bien que cela faisait une demi-heure maintenant qu’elle se prenait la tête sur ce qu’elle allait vêtir. Sans grand succès. Etait-il plus judicieux de mettre un short ou une jupe ou bien encore un jean ? Elle n’en savait rien et je ne pouvais malheureusement l’aider. Personne à appeler et elle se voyait mal déranger Easton pour si peu. Jugeant que cela avait bien trop duré, elle prit au hasard un skinny jean déchiré ci et là noir, des hautes bottines à lacet à talon compensés et un chemisier transparent qui était ouvert au niveau du dos à la manière d’un débardeur et découpé de façon à ce que l’arrière soit nettement plus long que l’avant et laissait apparaitre à la vue de tous son soutien-gorge noir. Un style rock qu’elle termina avec un léger maquillage. Elle était prête. Alors que Lillas apportait la dernière touche à sa tenue, l’on sonna et après un dernier regard sur son reflet, elle se rua vers la porte, sourire aux lèvres. « C’est partiiiiiiit ! » cria-t-elle en prenant le bras de son amie l’entrainant sans avoir refermé la porte, heureusement que cette dernière était automatique. « Alors c’est où la fête ? C’est loin ? On y va comment ? » Dire que Lillas était excitée serait un euphémisme. C’était sa première fête et n’avait qu’une hâte y être et oublier. Elle sautillait en riant. Innocente Lillas, sais-tu au moins dans quoi tu te lances ?