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Anonymous
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Lun 2 Juil - 15:47

    Cette après-midi, Nikita recevait de la famille russe à la villa. Autant dire que je ne voulais absolument pas trinquer vodka avec eux et préférait mille fois laisser Niki entre les pattes de sa famille kozak. En soi, je n'ai rien contre les russes et même rien contre personne. Je suis certes un râleur né et la haute opinion que j'ai de moi peut faire croire aux autres que je les néglige et pire même, que je les sous-estime. J'suis pas un type très social je l'accorde, mais c'est plus par manque de tact que par pure de méchanceté.

    Alors que je marchais les mains dans mes poches de jean et les lunettes de soleil au bout du nez jusqu'à chez Jules, je pensais à la journée pourrie que devait passer Nikita. Bloquée avec sa famille, ce qui au final rimait avec jour de congé pour moi. J'adorais faire chier mon malabar dégoulinant, et au fond, je savais qu'elle adorait ça aussi. Masochistes de la taquinerie, on prenait goût à se cracher à la gueule.

    Toc toc toc. Si j'étais enjoué à l'idée de laisser Niki dans sa mouise pour retrouver Jules, cela pouvait paraître bizarre. Qui aimerait passer sa journée dans une chambre mortuaire plutôt que dans une villa sur Russian Hill ? Moi, l'islandais froid de deux mètres. Le yéti antipathique. Jules ouvre, grand sourire. Elle aussi tout comme Niki, elle paraît plutôt bizarre physiquement parlant mais cela ne lui enlève en rien son charme. Entre passer la journée à surveiller l'autre tarée de russe ou rester mon amie avec Jules mon choix était tout fait. « Salut tignasse violette. Tu vas bien ? » Quand je l'affichais (donc rarement), on pourrait clairement dire que j'avais un beau sourire. Je faisais beaucoup moins flipper le minois enthousiaste que lorsque j'étais en mode, disons... normal. Grand blond à la mèche rebelle, mal rasé et l'oeil bleu aussi tranchant que la froideur de mes répliques.
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Anonymous
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Lun 2 Juil - 17:29


❝ SPENCER KANE & JULIET FITZGERALD ❞
« Le sexe masculin est ce qu'il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève. » - Frédéric Dard


Journée banale, comme les autres jours de la semaine. Je m'étais rendue plus tôt aux pompes funèbres Mc Avoy O'Hara & Evergreen Mortuary où je travaillais. Pour un enterrement. Mon métier ne m'obligeait pas à participer aux enterrements, mais de temps en temps je m'y rendais. Les cimetières étaient calmes, reposants et malgré que l'ambiance était triste je m'y sentais à l'aise. J'avais accompagné une famille, avec le croque-mort et d'autres personnes des pompes funèbres. Le corps de cette mère de famille qui reposait dans le cercueil, je m'en étais occupée la vieille. Habillée d'une robe noire qui m'arrivait deux centimètres sous les fesses - pour ne pas changer - je restais derrière le petit regroupement de personnes inconnus ou connus du décédé. J'aurais aimé un enterrement pour elle qui soit semblable à celui qui défilait sous mes yeux. Elle n'aurait pas du mourir si jeune, elle n'aurait pas dû mourir dans ses conditions, elle ne devrait pas hanter mes nuits même après bientôt six ans... Une larme s'échappa de mes yeux. C'était tellement rare que je sois dans cet état, que rapidement quand le directeur de l'établissement me regarda, j'avais déjà fait disparaître ma larme avec ma manche. Je n'avais pas envie qu'on croit que l'enterrement me mettait dans cet état.

Dans le début d'après-midi, après avoir mangé un sandwich au Subway du coin, je m'étais donc mise à mon travail. Pendant mon déjeuner, j'avais reçu un sms de grand blond islandais qui me prévenait qu'il passerait me voir. Super! C'était une bonne nouvelle. Ça ne me posait pas de problème quand quelqu'un venait me voir pendant mon travail. Je travaillais seule cet après-midi, et je devais m'occuper d'un homme d'une trentaine d'année, mort d'une noyade. Mort un peu stupide, mais bon c'est la vie. Mes cheveux étaient attachés en queue de cheval, je portais des gants en latex et une blouse blanche qui m'arrivait aux genoux. Sans oublier mes talons de plus de six centimètres. J'étais censée porter des sabots blancs, mais je n'y arrivais pas, j'étais habituée aux talons... De toute façon, le directeur n'était pas là à me surveiller si je portais des chaussures moches blanches ou pas, je faisais mon boulot, et bien, j'étais très disponible, donc il n'y avait pas de problème. Que je porte des talons ou non, mes soins de conservation pour la personne défunte étaient toujours bien appliqués et efficaces.

J'entendis frapper à la porte. La chambre mortuaire se trouvait derrière les pompes funèbres et avait sa propre porte. Je partis ouvrir, et tombai sur Spencer. Je souriais à pleine dents. « Salut tignasse violette. Tu vas bien ? » « Bonjour! Je vais bien et toi ? » Ce mec devrait sourire plus souvent, il était encore plus mignon. Oui, oui, je le trouvais très mignon mais c'est tout. Je refermai la porte derrière lui, puis ensuite lui tendit une blouse (c'était si sexy ->). « Tu tombes bien, tu vas pouvoir m'aider à habiller monsieur Stevenson. » Habiller quelqu'un de mort n'était pas du tout évident. J’espérais qu'il aille se laver les mains sans que je lui demande. Il fallait qu'il m'aide à porter le corps du mort sur la deuxième table et qu'il m'aide à l'habiller. Pour le peu de maquillage que j'allais lui mettre, je gérais toute seule.

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Anonymous
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Lun 2 Juil - 19:33

    J'aimais bien voir Juliet travailler. Étrange, n'est-ce pas ? A vrai dire, je m'en fichais de ce que l'on pouvait penser de moi. Si j'avais fait de ma vie une lutte effrénée contre la mort des autres, ce n'était pas pour autant que j'attendais quelque chose en retour de leur part. Je ne faisais que leur donner le moyen d'espérer tandis que moi, je ne pouvais pas, je n'avais jamais pu. La faute à ma mère, à mon père ? Non, je ne devais et ne pouvais les blâmer. Le second s'était éteint de lui même au décès de cette première. Un homme mouvant ne parlant plus et qui travaillait sans relâche. J'avais grandis là-dedans, le deuil et le silence m'étaient familiers et je faisais avec.

    Jules allait bien et ne tarda pas à solliciter ma paire de bras tout en me tendant une blouse. Après-midi pas mal du tout en prévision: je ne m'occupais pas des fesses de Nikita et j'allais tâter du mort. Après avoir enfilé le sublime costume blanc légèrement trop petit pour moi (quand on fait un mètre quatre-vingt dix-huit, il fallait s'y attendre) je me dirigeais vers le petit lavabo en acier situé à côté de la table où le défunt semblait dormir afin de me laver les mains. Ce n'était pas la première fois que je venais, je savais à présent ce que Jules attendait de moi. « Comment est-il mort celui-ci ? » disais-je alors que je me savonnais les doigts sous l'eau chaude du robinet. Je passais mon regard par dessus mon épaule afin de parler à mon interlocutrice entre quatre yeux, mais celle ci me tournait le dos. Alors que mes yeux descendait le long de son corps, je me pris en plein flagrant délit de matage. Jules était parfaitement roulée dans sa blouse blanche pourtant taillée afin de couper tout potentiel sex appeal. J'avais toujours préféré les blondes (à dire vrai, elles me rappelaient ma mère) mais alors que mon regard ne quittait le corps de mon amie, je ne pus mentir à moi même: elle était belle. Cette attirance physique soudaine se trahit par un léger sourire alors que je coupais l'eau et remuait mes mains afin de les égoutter. Elle était mon amie et pourtant, malgré l'atmosphère morbide de la pièce, je n'éloignais pas l'option sexe entre elle et moi dans un futur proche.

    Les gens me disaient méchant, je me savais sauvage. Mes principes étaient peu nombreux ou tout du moins, je ne les montrais pas. Je n'étais qu'un homme secret, voilà tout, mais surement pas dénué d'appétit sexuel. Affectif peut-être, mais surement pas physique. « J'dois le porter c'est ça ? Dis-moi où, je suis ton homme ».



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Anonymous
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Lun 2 Juil - 20:03


J'avais de la chance de ne pas faire un mètre cinquante les bras levés. J'aurais été ridicule à côté de l'islandais. La taille avait été toujours été un détail important à mes yeux, allez savoir pour quoi. J'étais donc fière de faire un mètre soixante treize et gagner des centimètres de plus avec mes talons. En parlant des chaussures, j'avais toujours été raffinée, et faisait extrêmement attention à mon apparence. Un peu perfectionniste sur les bords. La plupart des personnes que je rencontrais, hallucinaient quand je leur disais ce que je faisais dans la vie. On m'imaginait mannequin, ou quelque chose d'autre où je pouvais m'afficher. Après tout, ils n'avaient pas totalement tord puisque j'exerçais un autre boulot: strip-tease. J'avais commencé en Irlande quand j'avais besoin d'argent pour payer mon appartement. Mes parents étaient riches, mais après des embrouilles je m'étais tirée de chez eux, sans argent. J'avais continué à San Francisco. Seulement je travaillais que trois jours par semaine. Franchement, ça ne me dérangeait pas de me balader presque nue devant des hommes - comme ça ne me dérangeait pas de voir des hommes, des femmes, des enfants, des vieux, des malades nus devant moi sur la table métallique. Enfin, ça avait l'air de déranger ma libido, mmh...

Tandis que Spencer se lavait les mains, j'avais commencé à appliquer du fond de teint sur le corps du pauvre homme. Un homme noyé, ça se remarque toujours. Il me demanda d'ailleurs comme il était mort. « Noyade. Apparemment, il aurait voulu rattraper le ballon de son gamin dans l'eau. Quelque chose comme ça. » J'eus un léger soupir. J’espérais que je ne perdrais pas la vie de cette façon. Une mort bête et stupide. Je tournai mes yeux vers Spencer derrière moi, quand je le surpris sourire. Je ne sais pas trop pourquoi il souriait - j'espérais que ce n'était pas à propos du cas de noyade sous mes yeux. Quoiqu'il en soit je lui rendis son sourire. C'était rare aussi de me voir sourire, et j'étais persuadée que ça ne m'allait pas.

« J'dois le porter c'est ça ? Dis-moi où, je suis ton homme » J'hochai la tête sagement et pontai du doigt la table couverte d'un drap blanc. « Ici. Vas-y doucement. » Il ne m'avait encore jamais cassé un cadavre, mais je savais que Kane était un homme fort, je n'avais quand même pas envie qu'un malheur arrive à cause d'une maladresse. Tandis qu'il transporta monsieur le mort. Je pris des vêtements que la famille m'avait donné, et pris ma boîte de maquillage. Je posai le tout à côté du corps. « Tiens, je sais que tu en meurs d'envie. » Je lui tendis un caleçon et partis de l'autre côté de la table pour m'occuper des chaussettes, après que Spencer ait passé le sous-vêtement par ses pieds.



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Anonymous
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Mar 3 Juil - 21:26

    Noyade. J'étais arrivé au même constat dès que j'avais aperçu le mort: sa peau violacée ne laissait presque aucun doute bien que instinct me portait plus sur l’asphyxie. Cela me rappelait le jour où deux camarades de classe m'avaient poussé dans le lac gelé, le jour de mon septième anniversaire. Alors que la glace avait presque ensevelie la totalité de la surface de l'eau, j'avais réussi à me hisser entre les morceaux de glaces naissant, les doigts pleins d'engelures douloureuses. J'avais gardé ce même teint bleuâtre des heures durant. Après ma "résurrection glacière" mes agresseurs étaient devenus mes amis, à présent certain que j'étais plus islandais qu'américain. Connerie de gosses qui avait failli me coûter la vie mais qui, alors que je fixais cet homme sans vie, me remémora cette sensation d'angoisse alors que l'eau cherchait à envahir vos poumons, que le froid brûlait vos yeux si fragiles. La noyade. Combat effréné contre soi-même, moucheron prit dans la toile de l'araignée. Cet homme était probablement plus américain qu'islandais.

    Je passai un de mes bras massifs sous la nuque de l'homme et le second dans le pli de ses genoux, suivant à la lettre les indications de Jules. La peau du mort était froide. Nous n'étions qu'une bougie qui perdait sa flamme... métaphore de merde.

    Malgré mon sang-froid habituel, je n'oubliais pas Juliet et l'envie qu'elle me procurait inconsciemment, là, dans cette chambre mortuaire. Oui, je n'étais qu'un animal avide d'assouvir ses passions mais à qui la faute ? J'avais été éduqué par un père qui ne me parlait pas et par des militaires rebelles et déchus se refusant à toute forme d'autorité. C'était alors les principes de l'homme que moi, je contestais. Pourquoi ne pouvais-je pas éprouver du désir à côté d'un mort, sérieusement ? Si il pouvait lire en moi, il serait heureux de savoir que malgré sa mort, des gens sur terre avaient encore envie de baiser. Pourtant je le reconnais, voir ce type nu devant moi n'était pas la vision la plus excitante possible. La nécrophilie, c'était pas mon truc. Ni la pornographie, la zoophilie, la pédophilie, scatophiles ou variantes étonnantes d'ailleurs. Je ne désirais même pas toutes ces femmes sublimes qu'on nous faisait bouffer sur papier glacé. J'avais toujours trouvé Juliet très jolie, mais aujourd'hui, le contexte était différent. Peut-être avais-je mangé un donuts de trop ce matin ? Je n'étais sûre que d'une chose: alors que j'enfilais le caleçon de ce bougre de cadavre, j'avais envie du corps de mon amie. « Jules, j'ai bien envie de coucher avec toi. » Petit plaisantin que je suis ! Non. Avec la plus grande franchise du monde, je larguai comme une bombe ma réplique. Beaucoup m'auraient dit très bon acteur et farceur hors-pair. Sauf que je ne jouais pas la comédie.
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Anonymous
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Mer 4 Juil - 14:53


Doux comme un agneau, Spencer déplaça le corps du macchabée sur la deuxième table, celle couverte d'un drap blanc. J'avais tendu le sous-vêtement à mon ami le viking tandis que je m'occupais des chaussettes. J'avais toujours l'impression d'habiller une poupée, mais une énorme poupée grandeur nature. Et poids nature aussi. Je n'aurais pas réussi à le porter toute seule. J'étais grande, svelte, mais j'avais quand même quelques muscles. Être funambule, lancer des couteaux pendant toute mon enfance et début adolescence au cirque m'avait permis de garder un corps en forme. De plus, j'avais continué à pratiquer de la gymnastique et j'avais adopté le sport bizarre de mes parents biologiques: l'escrime médiévale, youhou. Sport où tu as l'impression d'être à l'époque de Robin des Bois, qui m'avait finalement plu, mais qui s'avérait très dangereux. Doux Jésus, j'avais failli me faire embrocher le sein par un de mes frères. Sauvage. Bande de sauvages. Mais la pire des sauvages restaient ma belle-mère qui kiffait les combats d'hommes. C'était le même principe que les combats de chiens où tu récoltais du pognon à la fin, sauf que c'était avec des hommes. Ou des jeunes filles, comme moi.

En me rappelant de ça, un frisson remonta tout le long de mon corps. Je remarquai enfin que je tenais fermement le pied du mort. Je lâchai un soupir et repris mon travail. Super chaussettes avec Titi dessus. « Jules, j'ai bien envie de coucher avec toi. » Je ne réagis pas sur le moment. Puis, enfin les mots coucher, toi, avec, envie percutèrent mon chef. « ... Mmh? » Je levai les yeux vers mon ami qui me regardait, et je réalisai enfin. Il venait de me sortir qu'il avait envie de coucher avec moi. Je déglutis, mes joues rougirent -en même temps avec une peau blanche, c'est facile- et j'eus un petit rire gêné. Mon Dieu, il m'avait vraiment dit ça, là, maintenant pendant qu'on habillait un mort? Il était pas sérieux? « T'es sérieux?... J'veux dire, euhm... Je regardais autour de moi. On est dans une morgue. » Spencer était atrocement charmant, allez fallait être honnête. J'aurais été même partante à lui dire oui. Et rien qu'en pensant que je ne pouvais pas accepter le fait qu'il glisse son zizi entre mes cuisses, ça m'agaçait. Je ne pouvais pas lui dire que je ne pouvais pas parce que je risquais d'avoir mal comme une première fois et que j'allais éprouver aucun plaisir, non. Ok, l'idée de simuler était une option MAIS je m'y refusais. Si je devais baiser avec cet islandais, je voulais que je me sente bien dans ma peau, et que mon jardin secret n'ait pas de soucis. Je n'avais pas envie d'être seulement une poupée gonflable où il pourrait se vider. Je n'étais pas un objet, merde. C'était un moment à partager à deux, même si ce n'était qu'une histoire de cul.

Mal à l'aise, je prenais la fuite vers un nouveau vêtement à mettre au cadavre. Maladroite, mon corps frôla celui de Spencer. Je me dépêchai de prendre le pantalon, quand derechef la boîte de fond de teint tomba au sol. S'il te plait Spencer ne me regarde pas me baisser. J'étais déjà gênée, j'avais encore moins envie qu'il me mate alors que j'étais en train de ramasser le produit sous la table. Si j'aurais pu me téléporter à cet instant, ça n'aurait été pas de refus.

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Anonymous
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Mer 4 Juil - 15:26

    « T'es sérieux?... J'veux dire, euhm... On est dans une morgue. » J'acquiesçais d'un haussement d'épaule vague mais terriblement inapproprié. C'était un "ouais, et alors ?" muet qui aurait probablement choqué la plupart des gens sur cette foutue planète. « Ah mais je ne voulais pas le faire ici. Y'a d'autres pièces de dispo à côté non ? » L'acte sexuel ? Il se méritait, il se ressentait. J'étais loin d'être un serial fucker de ces demoiselles, bien au contraire: cela me répugnait. Je n'avais que des envies envers certaines personnes, mais sans pour autant parler d'amour. Je n'étais en rien épris de Ruslana et Lera-Ann, et pourtant il m'était déjà arrivé de partager mon lit avec elle. Si mon côté romantique était au point mort, je n'étais tout de même pas dénué de tenue et d'intelligence. Je savais avec qui je couchais et même si parfois je n'appréciais pas mon partenaire, j'avais confiance en lui de ce côté là.

    Jules étais gênée et fit même tomber du maquillage par terre. Mon regard suivit les courbes de mon amie discrètement. Oui, elle était jolie, très jolie. Et j'avais confiance en elle. Mieux même: je l'appréciais. Je souris. Cette conversation me paraissait normale... mais moi, l'étais-je ? Je me baissais pour l'aider à ramasser le fond de teint au sol et, par inadvertance, frôlais sa main. Le contact de ma peau contre la sienne ne me fit rien mais je la sentis tressaillir de son côté. « Après je te force pas, ça m'est juste venu comme ça. Si tu veux pas tant pis. Mais ça serait bien quand même. » Pure mauvaise foi car au fond, je n'envisageais même pas que Jules puisse refuser. Ego sur-dimensionné ? Non, mais presque. Je pensais juste que tout comme lui, elle était du genre à tenter le coup, comme ça. Histoire de suivre ses désirs. Et puis, je n'étais pas un laidron, si ? Non, bien sûr que non, mais ici cela n'avait aucun rapport. Jennifer Lopez couchait bien avec Marc-Anthony malgré sa sale tronche. Alors disons que tout était une question de feeling. Or ce feeling, je le sentais.
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Anonymous
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Mer 4 Juil - 15:44


J'avais l'impression d'avoir 12 ans et être gênée parce que le garçon qui me plaisait venait de m'adresser la parole. Or, ce n'était pas du tout ça. J'étais juste gênée de ne pas pouvoir dire 'oui' à une proposition si alléchante. En plus, bien sûr qu'il y avait d'autres pièces disponibles. Il me semblait même que dans l'arrière des pompes funèbres nous devions être que tous les deux. Il fallait que je le repousse gentiment et que je file voir un sexologue c'était urgent. Life is a bitch!

Il se baissa pour m'aider et sa main toucha la mienne, ce qui me fit frémir. Tssss, il fallait que je trouve une excuse. Je n'avais pas envie qu'il se vexe. Je n'avais pas envie de perdre une amitié à cause d'une histoire de fesses. « Après je te force pas, ça m'est juste venu comme ça. Si tu veux pas tant pis. Mais ça serait bien quand même. » Il ne me mettait pas du touuuut la pression, lui. Si je ne veux pas tant pis, c'est ça? J’espérais bien. Je me redressai sur mes pieds en même temps que Spencer. Je soufflai un petit coup. « Spencer, ta proposition était bien tentante, mais... Là je suis indisposée, j'ai mes règles quoi. Donc euhm... Je fis glisser deux doigts le long de son torse. On pourrait faire ça une autre fois, non ? » J'espère qu'il allait me croire, parce que je disais la vérité. Presque la vérité, d'accord. La période rouge s'était terminée la semaine dernière mais c'était la seule excuse que j'avais trouvé. Je repris confiance en moi et lui fit des yeux de biche.



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Anonymous
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Mer 4 Juil - 16:01

    Elle avait ses règles. Ah ouais, dégueu. Même si j'étais habituée au sang, je ne pouvais pas prétendre être excité par les coulis vaginaux pourpres. Nouvelle métaphore de merde. Les menstruations d'après doctissimo, ça sentait pas bon et ça rendait les nanas énervées. Or coucher avec un diable de Tasmanie ne m'enchantait guère, CQFD. Mais ce n'était que partie remise.

    « Ah, je vois. D'ici quelques jours ça sera bon alors ? » Question rhétorique. Logiquement oui, d'ici quelques jours mon interlocutrice devrait être disposée à l'acte sexuelle. Son petit regard de biche me fit rire. Exploser de rire, en vérité. Ma réaction était si spontanée que les larmes m'en vinrent presque aux yeux. Elle n'avait pas besoin de cela pour me plair, mais c'était un signe, non ? Faisant mine d'avoir bouclé notre conversation, je m'approchais de nouveau du macchabée et, par conséquent, de Jules. Elle ne me vit pas même venir. En quelques secondes je venais l'embrasser, comme ça, sans savoir pourquoi. Pas un baiser profond et langoureux mais juste mes lèvres contre les siennes. C'était tout doux comme mise en bouche (notons mon magnifique jeu de mot). « Sois pas choquée, t'as pas tes règles par la bouche que je sache ! »

    Je pris une chemise et, comme si de rien n'était, entreprit d'habiller le mort. Si il nous voyait d'où il était, il devait bien se fendre la poire. Les gens qualifiaient souvent la chanteuse Björk de barrée mais si ils connaissaient Spencer, ils étendraient surement ce qualificatif à toute la population islandaise. On vivait peut-être sur un glaçon, mais à l'intérieur gisait un geyser bouillonnait. On cachait bien notre jeu, en fait. Moi plus que les autres sauf que moi... je n'étais décidément pas un cas 'comme les autres'.


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Anonymous
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Mer 4 Juil - 16:26


Je ne pense pas que Spencer soit un gros dégueulasse qui aime coucher quand une fille avec ses règles. Après je savais que ça existait des mecs comme ça, puisque je me souviens d'une fille qui était au lycée avec moi qui m'avait raconté une histoire comme ça. Apparemment elle se serait faite dépucelée alors qu'elle avait ses règles et c'était génial parce le sang avait servi de lubrifiant. Il me semble qu'à cet instant là, je l'avais regardé en mode troll face et j'étais partie plus loin. Puis je me dis, qu'est-ce que j'aurais fait si Kane aurait voulu vérifier si j'avais mes règles? C'était totalement con comme possibilité d'ailleurs. Spencer était un mec propre à part quand il s'agissait de la nourriture, il pouvait sans foutre de partout. Peut-être que je lui aurais crié 'NOOON' et que je serais partie en courant pour trouver du faux sang, du ketchup à mettre dans mon string? Non, bon j'arrête, ça virait plus à un film d'horreur râté avec un vagin denté là.

« Ah, je vois. D'ici quelques jours ça sera bon alors ? » « Totalement! » Grand sourire, un peu crispé. Bon, il faudrait que je trouve un plan B, parce que je ne pouvais pas dire que j'avais les règles plus d'une semaine. Il explosa ensuite de rire à cause de la tête que je lui avais fait, je lâchais un petit rictus. Une fois la conversation terminée, je repris le pantalon pour commencer à lui mettre. Mon ami, quant à lui, sortit de nulle part pour venir plaquer ses lèvres contre les miennes, je me figeai sur place. « Sois pas choquée, t'as pas tes règles par la bouche que je sache ! » Un peu étonnée, je dis: « Je n'aime pas être prise par surprise. » Ma phrase sonnait pervers mais ça dépendait pour qui, pour moi elle ne l'était pas mais pour June si ->.

J'observais discrètement Spencer, il avait un don pour passer du coq à l'âne, et de faire comme si de rien n'était. Ça me fit sourire. Alors qu'il s'occupait de la chemise -parce bon faudrait peut-être le finir ce mec- je remontais le vêtement le long des jambes de l'homme, remontant ensuite sa braguette et fermant le bouton.

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Anonymous
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Mer 4 Juil - 16:49

    Sa réaction m'interloqua. Etait-elle... ? Non, ah ça non. Bien que je n'avais strictement rien contre les lesbiennes, cela m'attristais rien que d'imaginer Jules la tête dans un minou. « Je n'aime pas être prise par surprise. » Soit, mais cela ne me suffit pas. « Ah, je vois. »

    Alors que mon amie zippait la fermeture du pantalon du mort et que pour ma part je lui boutonnais sa chemise, je ne cessais de cogiter silencieusement. « Jules ? » Courte pause afin qu'elle dirige son regard en direction du mien. « Je peux t'embrasser ? Je demande vu que t'aimes pas les surprises. » Là, je l'avais prévenue non ? Pas de surprise, pas de folie spontanée. J'étais même prêt à planifier minute par minute tout ce qu'on devait faire si cela pouvait lui faire plaisir. Bon... d'accord, pas à ce point. J'étais peut-être assez carré dans mes formulations mais pas jusqu'à être un parfait robot. En plus, les robots ne forniquaient pas, eux.

    Pourtant je sentais sa réticence soudaine. Était-ce ses menstruations qui la bloquaient à ce point ? Avais-je trop mis d'ail dans mon hamburger ce midi ? Impossible, je m'étais brossé les dents avant de venir de toutes façons. « C'est juste tes règles ou il y a autre chose ? Tu peux me le dire. » Nouvelle vision de Jules la tête plongée dans un vagin. Non, pas ça, pas elle. « T'es lesbienne ? » dis-je en lui tendant un peigne afin de pouvoir coiffer le mort comme il se devait.
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Anonymous
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Mer 4 Juil - 17:12



Silence de morts. J'étais bien placée pour le dire. L'homme sans vie était maintenant tout habillé, il ne lui manquait plus que sa veste, sa cravate, ses chaussures et il fallait aussi que je lui fasse une petite beauté. Spencer prononça mon prénom. Je levai mon visage en l'interrogeant du regard.« Je peux t'embrasser ? Je demande vu que t'aimes pas les surprises. » J'eus un sourire en coin. « Oui, tu peux. » Je n'étais pas à 100% à l'aise, bien que ça ne me dérangeait pas qu'il m'embrasse à nouveau. J'avais goûté à ses lèvres trop rapidement, mais il me semble qu'elles étaient douces. Ça me fit plaisir que Spencer me demande l'autorisation, d'ailleurs. C'était gentil de sa part.

Malheureusement, le blond ne s'arrêta pas à là. « C'est juste tes règles ou il y a autre chose ? Tu peux me le dire. » Merde, merde, que faire? J'avais confiance en lui mais j'avais trop honte de mon problème... Je pouvais peut-être lui dire. Ça se trouve, il avait une solution? « Écoute, je... » Je n'eus pas le temps de finir ma phrase, qu'il me demanda si j'étais homosexuelle. Alors là, j'éclatai de rire. Je me repris un peu par la suite. « Non, non, t'inquiètes pas je suis branchée hommes et c'est tout. » Avais-je une tête de brouteuse de foufoune? Bwarf, je faisais les Gay Pride de temps en temps mais ça s'arrêtait là. Je pris le peigne qu'il m'avait passé, pour commencer à coiffer l'homme délicatement. Bon allez, courage fifille, il fallait que je lui dise. « J'ai un problème en fait. J'aimerais bien que ça change, j'en ai honte et c'est chiant à vivre... S'il te plaît te moques pas de moi. Je suis en quelque sorte... Frigide. Depuis quelques temps.» Pendant mon explication, je n'avais pas levé les yeux vers lui, concentré sur la tête à coiffer de l'homme mort. Je me mordais la lèvres nerveuse.
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Anonymous
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Mer 4 Juil - 17:34

    « Oui, tu peux. » Voilà qui m'enjouait déjà plus. J'approchais alors mon visage du sien et agrippa doucement mes lèvres des siennes. Quelques secondes agréables qui prouvaient au moins que je ne la répugnais pas, bien qu'un baiser ne voulait strictement rien dire. Une fois mon visage séparé du sien, je lui souris. « Tu vois, c'était pas si affreux. »

    Elle n'était pas gay, et ses règles n'étaient pas le seul problème. Alors que quelques secondes auparavant je relativisais vis à vis de mes envies vis à vis de Jules, je ne pus que mal prendre son excuse suivante. « J'ai un problème en fait. J'aimerais bien que ça change, j'en ai honte et c'est chiant à vivre... S'il te plaît te moques pas de moi. Je suis en quelque sorte... Frigide. Depuis quelques temps. » Jules ne broutait pas les minous. Jules n'avait rien contre les blonds. Jules était un glaçon... et le frère caché de Kim Kardashian. Me stoppant net dans mon action, je fixai Jules les sourcils haussés. « Tu bats des cils, tu veux bien que je t'embrasse, tu dis oui après tes règles mais en fait t'es congelée du vagin ? Tout est vrai ou tu n'oses juste pas me dire que tu veux pas ? » Je n'étais pas susceptible mais ma frustration prenait le dessus. A dire vrai, j'étais surtout extrêmement vexé. D'où étais-je le problème ? D'accord, je n'étais pas un grand romantique. D'accord toutes les nanas n'étaient pas branchées grand blond baraqué de presque deux mètres. Mais rien n'y faisait, j'étais touché dans mon amour propre. Je m'avançai alors vers le lavabo, me rinçai les mains et entrepris de retirer ma blouse blanche afin d'aller manger quelque chose en ville. La bouffe voulait de moi. Bon d'accord, c'était surtout moi qui voulait d'elle, vexé comme jamais.
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Anonymous
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Mer 4 Juil - 18:04


Et là c'est le drame...

Il avait envie de moi, il m'avait à nouveau embrassé et... Il prenait très mal ce que je venais de lui dire. Mais bordel ce n'était pas de ma faute! « Tu bats des cils, tu veux bien que je t'embrasse, tu dis oui après tes règles mais en fait t'es congelée du vagin ? Tout est vrai ou tu n'oses juste pas me dire que tu veux pas ? » Je restai, un instant ahurie. S'il y avait quelque qui m'énervait c'est quand on me parlait de cette façon. Sèchement, froidement. Je t'en fouterais moi des 'congelée du vagin'! Il pensait sincèrement que j'avais inventé ce mensonge juste pour ne pas coucher avec lui alors? Je serrais mes lèvres tandis qu'il partit vers l'évier pour se nettoyer les mains. En plus, il se cassait. Non mais! Quel grrr..! Il n'avait pas le droit de se casser comme ça puisqu'il était persuadé que je ne voulais pas de lui. Je déboutonnai ma blouse blanche et la lui balança sur la tête, tandis qu'il était en train de défaire la sienne. Je partis à grande enjambés vers la porte. Je m'appuyai dos à la porte, en position du Jésus les bras écartés. « Avant de partir, écoute-moi s'il te plait. Tu as complétement faux! D'accord, j'ai menti pour les règles je ne les ai pas, parce que je n'avais pas envie de te dire franchement que j'avais des problèmes de libido. Mets toi à ma place deux secondes. Imagine que tu aies des problèmes d'érections, ça t'amuserait peut-être? Une pause. Je t'interdis de dire que je joue la comédie, que je m'invente des excuses. Je te trouve trèèès... A mon goût, je ne vais pas te le cacher. Ça ne me dérangerait pas de finir sous la couette avec toi, bien au contraire! Alors arrête, de faire ton grand islandais vexé, mais je n'y peux rien si je suis bloquée dans l'string! Je cherche justement des solutions, parce que ça m'agace plus que tout. Crois-moi, si je n'avais pas ce soucis, je t'aurais déjà arraché tes vêtements depuis belle lurette. » Oui, la moutarde me montait vite au nez. J'étais énervée et ça se sentait.
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Anonymous
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Mer 4 Juil - 19:24

    Alors que je déboutonnais ma blouse, je me pris celle de Jules dans la tronche. En un rien de temps, elle s'était hissée jusqu'à la porte et bloquait donc le passage, les bras écartés. En réaction à la mienne, elle se mit à hausser le ton tout en argumentant très justement ses agissements. « Faire ton grand islandais vexé ? Mais je suis un grand islandais vexé ! Et si ça se trouve c'est moi ton remède à tes soucis de libido ! » Je savais pertinemment que ce que je venais de dire ne tenait pas vraiment la route mais je détestais qu'on me cloue le bec ainsi. Je n'avais jamais été doué avec les mots car pour moi ils ne voulaient rien dire: une bande d'étiquettes collées à des concepts foireux, loin de ce que l'homme ressentait vraiment.

    Afin de débloquer le passage, je pris Jules par la taille et la soulevai dans les airs pour la reposer gentiment quelques mètres plus loin. Qu'y avait-il d'autre à faire ? J'étais vexé et même si elle n'était pas fautive, cela ne changeait rien à ce que je ressentais. Je n'étais venu ici que pour la voir et passer du bon temps à mater des macchabées en sa compagnie, et je me retrouvais en pleine frustration sexuelle. Cruelles étaient les lubies de l'esprit humain, bien pire étaient les paroles de Jules. Alors que j'avais envie d'elle, elle me parlait d'arracher nos fringues mutuellement, de batifoler sous une couette... J'étais froid d'apparence, pas du caleçon, et si la frigidité de mon amie m'inquiétait, je ne voulais pas le montrer. Je préférais passer pour un con borné que pour une mauviette, en vérité. « Et si je pars c'est parce que j'aime pas avoir tort ! (Thor, bwahahahaha ->) » Venais-je vraiment de dire cela ? Oui, et je me surpris moi même. Haussant un sourcil en réaction à ma franchise soudaine, j'ouvris la porte et sortis de la morgue les mains dans les poches, l'air ronchon. En rentrant, Nikita allait subir ma mauvaise humeur, surtout qu'il n'y avait plus de pizzas surgelées dans le congélateur, à la maison.
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I fink u freeky & I like u a lot - Jules&Spencer

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