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 Are you a ghost ?
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Anonymous
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Sam 28 Juil - 17:26


Are you a ghost ?
Ft. Nina et Oliver ♥
Mort. Ses mots résonnaient dans mon oreille tandis que les larmes ne cessaient de couler abondamment sur mes joues. Je tenais la photo de nos fiançailles dans ma main tandis que mes genoux se dérobèrent sous mon poids. Recroquevillée en boule, je hurlais comme un animal blessé avant de voir ma famille débarquer dans la chambre pour m’arracher à ma catatonie, me faire prendre quelque chose quand je m’endormis. Les jours suivants furent les mêmes, je n’arrivais plus à bouger comme s’il avait seulement été ma propre énergie. Je ne lui avais jamais dit ce que je ressentais pour lui. A ce point-là. Ma réalité m’avait échappée. Mon désir de rester une enfant était plus forte que notre amour. Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais plus y croire. Mais le jour où il m’a demandé en mariage a été selon moi le plus beau jour de ma vie. Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas que ça s’arrête puis il est parti. Je caressais la photo tandis que de grosses gouttes tombaient dessus en caressant son visage. « Tu m’as menti, murmurais-je tandis que je ne le quittais pas des yeux, tu m’as promis que tu reviendrais. » Mon corps tressautait, les larmes étaient réelles et je sombrais à nouveau.

Quand je revins une nouvelle fois à moi, je me décidai à sortir. Ce n’est pas que je passais à autre chose, c’est que mon corps avait besoin de bouger, mon corps avait besoin d’avancer. Mon hyperactivité parlait. Je regardai les cachets avant de les jeter dans la poubelle. Je me regardai enfin dans le miroir. Mes longs cheveux roux pendouillaient le long de mon visage, sales et j’avais envie de changement. Je partis dans la chambre de ma sœur pour la trouver sur un mec. « Fais-moi blonde. » Elle resta estomaquée un moment avant de me faire asseoir sur la baignoire. Je pleurais toujours, serrant la photo entre mes doigts avant de relever la tête. L’eau coula sur mes cheveux, fit partir la couleur et quand je me regardai à nouveau dans le miroir, je croisais le regard d’une étrangère. Je m’habillais donc pour partir travailler, sans réelle envie. J’attrapais mon MP3 pour le mettre dans mes oreilles et m’évader comme je le faisais toujours quand ça n’allait pas dans un conte de fées. Je marchais dans la rue, serrant la photo tout contre moi, tête baissée. J’avais peur, j’avais peur de tout ce qui allait se produire. Je ne regardai pas les environs. Ma bague semblait me brûler au fer rouge. Combien de temps s’est-il écoulé ? Une semaine ? Deux ? Je n’en sais rien. Je continue de marcher, je ne me stoppe que devant la boutique de fleurs. Alors, je déglutis.

Mon patron me regarda avant de faire comme si tout allait bien. Sauver les apparences. Je marchais dans la pièce principale avant d’aller me changer. J’attachais mes cheveux blonds en queue de cheval pour garder mes écouteurs. « Va mettre les bouquets en place. » Je hochais la tête après avoir monté le son. J’arrangeais les fleurs, il partit ouvrir. Je montais sur un escabeau pour tout arranger en fredonnant légèrement. Je n’entendis pas la cloche sonner, je n’entendis par la personne entré. « Nina, faut que tu m’apportes le bouquet de violettes. » Posé dans un vase en bas, je descendis de mon perchoir pour le prendre avant de m’approcher du comptoir sans regarder la personne face à moi. « Ça vous fera dix-sept dollars. » Je relevais la tête quand mes yeux rencontrèrent ceux de mon interlocuteur. Le vase m’échappa des mains et se brisa net au sol. « Es-tu un fantôme ? »
© Belzébuth
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Anonymous
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Dim 29 Juil - 20:33



Nina & Oliver



- Monsieur, Monsieur !

Je me sens secouer et j'ai du mal à refaire surface. Pourtant je n'ai pas pris un long vol, mais je suis épuisé, il faut vraiment que j'arrive à fermer l'oeil la nuit. Seulement je fais d'horrible cauchemar j'ai vraiment du mal à ne pas voir cet apocalypse lorsque je ferme les yeux. Là, je les ouvre et je vois une femme, hôtesse de l'être un physique banale et plutôt maigre. Elle me sourit.

- Nous arrivons à San Francisco, attachez votre ceinture s'il vous plait.

J'esquive un faux sourire, celui du type mal réveillé. Je le fais illico et je soupire en reposant ma tête sur le fauteuil. Le stresse commence à monter. Je ne sais ce qui m'attend c'est un peu un nouvelle vie qui m'attend. J'ai acheté un appartement sans même l'avoir visiter. Meublé pas très grand dans le centre, je pense que je trouverais mieux plus tard. Il me faut un endroit où dormir avec Phila ma chienne. Je pense à elle, là pauvre dans la soute. Nous arrivons elle n'a plus longtemps attendre dans une caisse. L'atterrissage se fait sans soucis, c'est plutôt rassurant. Je récupère rapidement mon gros sac de l'armé, je n'ai rien de plus qu'en revenant de la guerre. Je récupère rapidement Philadephia et je retrouve une petite tête blonde dans le hall de l'aéroport. Je souris, oui vraiment certaines choses ne changent pas, Kayla n'a pas changé.. enfin niveau allure, car en quelques mois c'est devenue une magnifique jeune femme. Elle a perdu ses traits enfantins pour avoir ceux d'une jeune femme. Elle ressemble de plus en plus à sa soeur aussi. Lorsqu'elle me voit, les bras chargés, elle n'hésite quand même pas elle me saute dans les bras. Je pose mes affaires avant de la soulever et la faire tourner, c'est un peu comme si je retrouvais ma petite soeur, je suis fils unique alors forcément je me suis vite attachée à cette gamine irresponsable et limite nympho faut l'avouer. Je la repose au final. Elle me tape dansle bras. Je grimace, c'est fou ce que mon corps me fait encore souffrir, je crois que ce sont mes nuits agitées qui en sont coupables.

- Alors tu me montres mon appart ? Après j'irais voir ta soeur !

- Oui oui, mais je veux mes 50 dollars ! On avait un marché !

Je ris quelque peu, cette gamine ne perd pas le nord, jamais d'ailleurs à croire qu'elle a un espèce de gps en tête. Je sors de mes poches mon porte feuille et je lui tends un billet.

- Le cinéma on verra plus tard, je suis pas tellement en forme pour l'instant.

Elle lève les yeux au ciel. On prend un taxi elle donne l'adresse de l'appartement que j'ai pris, on le visite ensemble. Je laisse Phila avec elle, elle décide de s'en occuper un peu et de la promener la trouvant " trop cool ". Elle m'indique où bosse ma belle Nina. Je vais prendre une douche avant de partir et je met quelque chose d'un peu mieux. Une chemise sombre dont je remonte les manches, un jean propres et mes baskets. Je me coiffe un peu et après approbation de Kayla je prend un taxi pour le fleuriste où travaille Nina.

Je stresse énormément, et si elle était passée à autre chose ? Si elle c'était fait une raison ? Franchement je ne sais pas.. j'essaie de ne pas penser à ce genre de truc, je regarde mon portable avec une photo d'elle en fond d'écran, ses cheveux roux chatouillant et son regard amusé olive. La voiture ralentit. Mon coeur aussi j'ai l'impression, encore cette impression.. toujours elle, le ralentit. Je déglutis, la chauffeur me crie presque dessus pour que je sorte, je paye et j'exécute. Je reste un moment devant la boutique, elle ouvre juste. Plantée devant la porte le patron - je suppose - sort et s'inquiète à savoir si je veux de l'aide. J'accepte et deux secondes plus tard je suis à l'intérieur. Il me faut une excuse, quelque chose de bien, je ne peux pas seulement aller la trouver comme ça. Je me souviens de ses fleurs préférées. Des violettes, petites fleurs douces et fragiles. Pures et sentant si bon. Elles lui correspondent parfaitement. J'en réclame un à l'homme. Il s'éclipse, elle est censée être là, je me plante devant le comptoir, je me persuade qu'elle va arriver, est-elle réellement là ? Ou me suis je fait piégé par une gamine écervelée ?

Soudain une personne arrive, les cheveux tirés en arrières laissant quelques mèches s'échapper. Une blonde.. et pourtant c'est elle. Je souris, un nouveau départ probablement. J'aime bien les blondes, surtout je l'aime elle. Peu importe sa couleur de cheveux. Mon coeur s'accélère. Toujours aussi belle, aussi distraite. Elle ne me regarde pas, elle ne sait toujours pas qui je suis, que je l'aime, que je suis réellement là pour elle. 17$ parfait, pour la quatrième fois de la matinée je sors mon porte monnaie. Je pose un billet de 20 puis elle relève enfin les yeux sur ma personne. Je ris quelque peu. Moi un fantôme ? Je ne réagis pas au vase cassé. Je le payerais et on n'en parlera plus.

- Non.

Comment lui montrer ? Une seule façon. Je fais le tour du comptoir, je m'approche, et doucement je me penche pour l'embrasser . dieu que ses lèvres m'ont manqué. .. Et

© .mapydew
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Lun 30 Juil - 17:32


Are you a ghost ?
Ft. Nina et Oliver ♥
Des fois, je me dis que la vie est injuste. Je veux dire, je n’ai jamais rien fait de mal. Non, ma sœur s’en charge très bien pour nous tous. J’ai été victime d’un monstre, ce qui m’a rendu, il faut l’avouer, complètement folle mais voir mon fiancé disparaitre il y a quelques mois a été la pire chose que j’ai dû affronter. Alors, me retrouver face à lui, maintenant était la meilleure chose qui pourrait m’arriver alors pourquoi est-ce que je me sentais comme ça ? Face à lui, figée, incapable de bouger. Etait-il réel ? Je l’ignorai, je l’ignorai. Cela me faisait peur. Nous avions vécu tant de choses ensembles alors le voir face à moi comme ça eut le don de me faire flipper. Parce que quand il m’a demandé en mariage, le 1er janvier, j’ai été euphorique parce qu’il était la seule chose que je voulais et que je veux encore. Il s’approcha de moi pour poser ses lèvres sur les miennes et pendant un court instant, je lui rendis son baiser. Je restai collée à lui. C’est ce genre de moment où je devrais vivre dans un conte de fées où mon prince charmant est revenu mais c’est faux. Je redescendis sur Terre tel un boulet de canon avant de m’écarter de lui pour le regarder.

« Et le téléphone, tu ne connais pas ? » Je me rendis compte que nous étions dans un magasin et mon boss me regardait le sourcil haussé parce qu’il me savait… en deuil disons. J’attrapai donc Oliver par le bras avant de l’emmener dans la réserve et de me poser contre le mur, les mains sur les hanches. J’avais les larmes aux yeux. J’hésitais entre… bon… le violer – ça fait longtemps- et le tuer. Ouais, j’allais le tuer moi-même. « As-tu une idée de ce que j’ai traversé ces derniers mois ? De ce qu’elle a fait ? Du pourquoi nous avons déménagé ? Tu ne peux pas revenir dans ma vie comme ça, Oliver. » Je sentis les pleurs arriver, mais je n’avais pas de mouchoirs. C’est con, je devrais être contente de le revoir mais… il n’a même pas pris la peine de me contacter, de venir me voir avant. Ça fait des mois… c’est long. J’ai été pire qu’une loque. Et quand je commence à me reconstruire, à vouloir me dire que la vie est ainsi faite, il réapparait. Je suis censée faire quoi ?

© Belzébuth
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Dim 5 Aoû - 1:19



Nina & Oliver



Nina est une fille parfaite. Vous voyez c'est le genre de fille pour qui on quitte tout, ou presque. Je me souviens comme d'hier de notre rencontre. A l'époque j'étais en couple, j'étais parfaitement heureux avec Jenna, elle m'apportait beaucoup. Et c'est pour cela que j'ai voulu lui offrir des fleurs, nous étions à Philadelphie à l'époque. Je suis entrée dans la boutique de fleur où travaillait ma Nina. Elle scintillait littéralement, vous voyez lorsqu'on la voit c'est comme dans les films. Ouais je perd toute virilité à vous dire cela, mais sérieusement, j'ai crus entendre une petite voix, celle d'un ange chanter et une lumière digne de celle du paradis - que je n'ai jamais vu certes -. J'ai acheté mes roses en la regardant, puis je suis parti en pensant ne plus jamais la revoir. Nous avions discuté, un bon courant semblait passer. Seulement elle n'est jamais sortie de mon esprit. Sérieusement je pensais à elle, je voulais savoir à quoi elle pensait, ce qu'elle faisait, et je suis retournais dans ce fleuriste, pour la revoir, et voilà. Je l'aime plus que tout à présent. Elle a été ma force là bas. C'est grâce à elle que je n'ai pas succombé à la mort et que aujourd'hui je vis. C'est pour elle que je suis ici alors que je ne connais absolument pas Sna Francisco, je sens que je vais régulièrement me perdre dis donc.

J'entre donc, le coeur battant, le souffle presque haletant. Je prie pour qu'elle ne m'ait pas oublié, qu'elle ne soit pas passer à autre chose. J'ai ma petite idée pour que nous nous retrouvions, j'ai un peu envie de mettre notre première rencontre à l'oeuvre, de refaire marcher la magie de la première fois, je suppose que je devrais tout de même la récupérer. Alors j'avance et je rencontre d'abord ce que je suppose être le gérant. Je lui commande un bouquet de violettes en priant pour que Nina travaille aujourd'hui. Mais oui, puisque je l'entends lui demander ce fameux bouquet. Je me dirige vers le comptoir pour payer sortant la somme, elle a la tête baissée, je crois qu'elle ne m'a pas vu, je stresse toujours. Et enfin elle redresse les yeux, elle me regarde et même qu'elle me prend pour un fantôme. Je souris. Il n'y a pas trente mille façons de lui faire comprendre que je suis réel. Je contourne le comptoir pour l'embrasser doucement. J'avoue que là je dois me contrôler pour ne pas la plaquer contre un mur et y aller un peu plus franchement. Cela fait des mois que je n'ai pas vu de femmes, mais surtout que je ne l'ai pas vu elle, parce que les autres j'en ai rien à faire, elles ne me font ni chauds ni froids. C'est elle qui au moment où mes lèvres touchent les siennes me fait frisonner, voir frémir. Je n'ai pas envie d'arrêter ce baiser et pourtant je m'y force, nous sommes dans un endroit public, et après cela pourrait passer pour de la vulgarité. Je ne veux pas lui causer d'ennuis. Lorsque le baiser cesse c'est pourtant un reproche qui fuse. Je m'en doutais pour être franc. Je connais Nina et son caractère de cochon, pourtant si adorable vu qu'il me fait totalement craquer. Elle ne m'a pas repoussé, je garde espoir qu'elle me pardonne de m'avoir crus mort.

- Oui mais figure toi, qu'il faut que j'aille dans une boutique en racheter un. J'ai perdu pas mal d'affaire, on nous a bombardé et mitraillé, je pense que mon portable est en charpie et j'en suis désolé !

Je l'embrasse sur le front légèrement. Mais elle commence à s'énerver je dirais, enfin le ton monte un peu. Elle accuse le coup et je tente de garder un petit sourire et de ne pas être vexé qu'elle ne soit pas la femme la plus heureuse de me voir vivante au lieu d'être mort je ne sais pas trop où dans le désert afghans.

-J'ai une vague idée oui désolé.. Nina j'étais à l'article de la mort.. tu voulais que je fasses quoi ? Je suis là.. profite.. et qui a fait quoi ? explique moi ce qui se passe, oui, pourquoi être parti, mes parents ne m'ont pas expliqué je ne sais pas si elle est au courant.. je suis là pour de bon mon coeur..

Je la serre contre moi, en la serrant pour éviter qu'elle ne me repousse, je déteste quand elle fait cela, et maintenant j'ai besoin d'elle dans mes bras.

- tu m'as tellement manqué.. je veux tout savoir

© .mapydew
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Mer 8 Aoû - 23:05


Are you a ghost ?
Ft. Nina et Oliver ♥
Je ne comprends pas tout je crois. Des officiers sont venus chez moi pour m’annoncer que mon fiancé était mort. Comment pouvait-il être là ? Devant moi ? En chair et en os ? Je ne comprenais pas tout, j’essayais d’assimiler les informations mais elle ne voulait pas monter au cerveau. Qui d’autres savaient ? Je veux dire, il aurait pu prendre un téléphone, une feuille de papier, un contact internet, tout mais pas comme ça. Mon cœur allait lâcher tellement il battait fort dans ma poitrine, tellement que j’en lâchais les fleurs qui s’écrasèrent au sol. Mes genoux commencèrent à trembler mais il fit le tour avant que je ne m’effondre. Je le regardais estomaquée, caressant son visage du bout des doigts comme si c’était irréel et ce n’est que quand ses lèvres se posèrent sur les miennes que je compris. Il était vivant, en chair et en os devant moi. J’inspirai une goulée d’air qui resta bloqué dans ma gorge et je crus à nouveau que j’allais défaillir tandis qu’il m’emmenait dans la remise. Là, où les fleurs étaient stockées. Je regardai aux alentours avant de m’asseoir sur une caisse pour passer une main sur mon visage. « Tu fais de l’humour en plus, c’est donc que tu es bien là. » Je souris doucement avant de tourner ma bague de fiançailles dans tous les sens et de m’asticoter comme si j’avais des vers. « Je… excuse-moi si je ne m’en rends pas compte tout de suite. » J’inspirai avant de sautiller sur place comme si une pile venait de me piquer. Geste qui signifiait que j’étais sur le point de faire une crise d’angoisse. « Je t’ai… je t’ai cru… enfin… je n’ai… je n’y crois pas. Comment… comment… OH MON DIEU. » Je m’approchai de lui pour poser mes mains sur son visage, dans ses cheveux, sur son torse. Les pleurs coulèrent tandis que l’angoisse laisse place à l’euphorie. « OH MON DIEU. » Je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. « Tu ne repars plus hein ? Sure de chez sure ? » Je souris avant de me mettre à rire. « Putain. » Je secoue la tête à nouveau avant de passer mes mains dans mes cheveux blonds pour siffloter doucement.

Je repensais aux évènements des mois précédents avant de m’asseoir à la place que j’occupais avant. « Après ton départ, Kayla a pété les plombs. » Je me mordillais la lèvre inférieure avant de souffler un bon coup. « Elle… a… a agressé quelqu’un ; Grièvement. Et comme nous sommes… enfin tu sais… sous la protection de la police, on a dû fuir. » Depuis la mort de mes parents et mon agression qui avait laissé des stigmates sur mon corps et dans mon esprit. J’avais toujours du mal qu’on me touche, j’avais du mal qu’on s’approche trop de moi avec des couteaux. « On ne peut pas se permettre qu’il nous retrouve… Je ne veux pas que… je ne veux que Kayla souffre à cause de lui. Elle était si jeune et elle a tout vu. » Je me remémorais ce qui c’était passé. Je ne lui en avais jamais parlé. Il savait que mes parents étaient morts mais il ignorait que Nina n’était pas ma réelle identité. « Avant qu’on ne se marie… je dois te mettre au courant de quelque chose et crois-moi, il faut que tu t’accroches. » Je lui indiquai le siège avant de sortir une lingette démaquillante. Tous les jours, depuis dix ans, j’appliquais du fond de teint sur mon cou pour cacher les traces, mes cicatrices et pour la première fois depuis dix ans, quelqu’un d’autre que ma famille allait les voir…


© Belzébuth
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