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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
all i care about is sex
AVATAR : Theo Hutchcraft
✱ QUARTIER : Richmond District
✱ COLOCATAIRES : Personne.
all i care about is sex
Dim 20 Mai - 13:43






Je resterai toujours étonné par le déséquilibre qu’il y avait entre la vie et la mort, notamment concernant la différence d’efforts que l’une ou l’autre demandait pour être atteinte. C’est vrai, après tout, dès le début, c’est difficile de vivre. D’abord pour la personne qui nous met au monde, et puis ensuite pour nous-mêmes. On dit qu’il faut prendre soin de sa santé, et ciel, ce n’est visiblement pas quelque chose de simple à faire puis-ce que les hôpitaux sont toujours débordés. C’est rude de vivre, contrairement a la mort qui est a portée de la main de chacun… et encore, certaines personnes ont plus de chance que d’autres. Les maladies ne touchent pas tout le monde, et on ne part pas tous égaux à la naissance non plus. Ce que je ne comprendrais jamais, d’ailleurs, ce sont les gens qui savent que leurs gênes sont pourris jusqu’à la moelle et qui persistent à vouloir enfanter. Les individus aussi égoïstes me sortent par les yeux, il faudrait les achever, ça ferait plus de place pour ceux qui ont encore toute leur tête. De toute manière, la population mondiale est trop élevée, alors retirer les indésirables équivaudrait à se faire un gros cadeau.

Je venais de récupérer les résultats d’analyses de ma prochaine patiente de la matinée, et les chiffres tout comme les radios manquèrent de me faire grimacer, mais je restais impassible malgré la grosse inspiration qu’il me fallut pour y parvenir. Bien.

Après avoir marqué un temps de pause, je refermais le dossier et pris la direction de mon bureau tout en prévenant la première infirmière rencontrée qu’elle pouvait inviter Ms. Tchaikovski à venir me voir. Pendant ce temps, j’allais m’asseoir derrière la grande table placée dans un coin de la pièce lumineuse et relançais un coup d’œil aux informations sous mes yeux. Devoir annoncer une mauvaise nouvelle me mettait moi-même légèrement mal à l’aise, alors même que le concept de « sentiments » n’était pas trop présent dans mon esprit, je n’osais donc pas imaginer la manière dont les médecins normaux géraient ça. Quoi que… le professionnalisme finissait par nous rendre tous insensibles au malheur des autres. Mais ce n’était pas une mauvaise chose… car sans cette « protection », on se rendrait tous malades et on ne pourrait pas faire notre boulot correctement.

Après une petite minute, j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir et me levais immédiatement pour m’approcher de la jeune femme qui pénétrait dans la pièce. Un léger sourire s’afficha sur mon visage et je tendis une main pour saluer ma patiente avant de l’inviter à prendre place sur l’un des sièges face au mien, puis de retourner m’asseoir.

« Enchanté, Ms. Tchaikovski. Je me présente, William Weinmeister. Je suis navré de vous apprendre que le médecin auquel vous étiez attitrée a quitté l’établissement dernièrement, mais j’espère que vous ne voyez pas d’inconvénients à ce que je m’occupe de vous à présent? »

Après m’être légèrement éclairci la voix, je saisis le dossier de la jeune femme et l’ouvris calmement pour commencer à chercher les radios.

« Les résultats des analyses viennent d’arriver… je me dois vous demander s’il s’est passé quelque chose de stressant dernièrement, ou si vous avez fais un écart dans le suivi du traitement qu’on vous a donné? »

Mes yeux se posèrent sur ceux de mon interlocutrice attentivement, en attente d’une réponse de sa part.





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Anonymous
Invité
Invité
Dim 20 Mai - 15:30

    Cinq mois. Cinq malheureux mois et je ne serais plus de ce monde. C’était ce que m’avait communiqué mon médecin il y a deux semaines de cela. La nouvelle avait été très dure à encaisser. Et encore plus dur à l’annoncer à tous mes proches. Cette stupide maladie me rongeait beaucoup plus rapidement à présent, et cela même si je faisais attention à ce que je mangeais et même si je prenais correctement tous mes traitements. C’était dingue. Je ne pensais qu’à ça, il était maintenant impossible que mon esprit soit libre. Ce syndrome incurable me suivait partout : dès le lever, alors que je venais de dormir assez raisonnablement, je me sentais fatiguée à un point que j’aurais pu passer ma journée au lit. Ensuite, quand j’allais dans ma salle de bain : je ne reconnaissais presque plus mon visage qui était encore plus pâle qu’à l’ordinaire et marqué par des cernes importantes sous mes yeux, mes traits tirés par la fatigue. Depuis peu, j’avais commencé à trembler, tout ce que je prenais tremblait entre mes doigts. J’avais également maigri, je n’arrivais plus à manger autant qu’avant, ou je devais me forcer. Je n’avais également plus de but dans ma vie. Je n’allais plus à la fac, impossible de continuer à suivre mes cours de médecine. Je ne pouvais plus prendre la voiture, au cas où je ferais un malaise et provoquerais un accident. Je restais donc cloîtrée chez moi où mes amis me rendaient visite. Je sortais rarement et le peu que je quittais mon appartement, c’était pour me rendre à mes visites médicales qui étaient devenues répétitives.

    Comme par hasard, aujourd’hui j’en avais une. J’avais fait plusieurs examens (encore une fois) il y avait trois jours de cela. Et comme on peut aisément le deviner, c’était le jour des résultats. J’attendais dans la salle d’attente, les mains jointes et le regard perdu sur le sol. J’essayais de me détendre, mais rien n’y faisait. Au bout de dix minutes, une infirmière m’indiqua que le médecin était prêt à me recevoir. Je me levais péniblement et je la suivais jusqu’à son bureau. Je remarquai sur la porte que ce n’était pas le même nom. Mon praticien avait donc changé? Apparemment. C’est en pénétrant dans la pièce que je vis un autre médecin qui m’était inconnu. Je m’avançais tout de même, lui serrant la main, et je prenais place sur la chaise en face de lui. Alors qu’il se présentait et m’indiquait le pourquoi il me prenait en charge, j’étirais un bref sourire en secouant la tête :

    « Non, non… »

    Que ce soit un ou l’autre, j’allais dire, je m’en foutais. Du moment qu’il essaye de me soigner. Peut être que ce médecin allait être meilleur que l’autre? C’était en tout cas ce que j’espérai. Alors qu’il commençait à me poser des questions, je croisai mes jambes fronçant légèrement les sourcils :

    « Euh non pas du tout, j’ai suivi à la lettre les traitements… et en ce qui concerne le stress, à part ma maladie, je ne vois pas trop… »

    J’haussais les épaules croisant son regard. Comment lui dire que j’avais peur de la fin? Que j’avais peur de laisser mes amis, et surtout Clyde en arrière? J’inspirai longuement et je terminai par baisser les yeux sur le dossier qu’il avait entre les mains. Je ne savais pas pourquoi, mais je trouvais que ça sentait mal cette histoire.

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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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AVATAR : Theo Hutchcraft
✱ QUARTIER : Richmond District
✱ COLOCATAIRES : Personne.
all i care about is sex
Dim 20 Mai - 17:08





« Euh non pas du tout, j’ai suivi à la lettre les traitements… et en ce qui concerne le stress, à part ma maladie, je ne vois pas trop… »


Je fronçais les sourcils à ces paroles. Non non, c’était impossible qu’on lui ait diagnostiqué cinq mois. Elle n’avait de toute évidence pas l’apparence physique de quelqu’un qui allait pouvoir passer Halloween avec ses amis et je pense qu’elle-même en était consciente. Alors que je réfléchissais, une poignée de secondes se sont écoulées, puis j’ai ramené mes paumes l’une contre l’autre en baissant le regard sur les données que j’avais a disposition. Un soupir m’échappa.

« Je ne sais pas qui s’est occupé de vous, mademoiselle, mais cette personne a mal fait son travail. »

Après avoir légèrement secoué la tête en signe de négation, je sortis une radio et la posais sur un petit écran blanc de bureau que j’allumais ensuite.

« On vous a sans doute déjà expliqué comment fonctionnait le syndrome de Zollinger-Ellison et sa provenance. Il s’agit de plaies multiples sur la muqueuse de votre estomac provenant d’une production d’acidité gastrique trop importante… et vu la progression des symptômes, il semblerait non seulement que votre corps absorbe mal les nutriments que vous lui donnez, mais également que la paroi de l’estomac est fragilisée, ce qui augmente grandement le risque d’hémorragies. Tout cela provient de tumeurs aux cellules de votre pancréas qui dérèglent la production d’acide… et… considérant l’évolution du syndrome, je vous conseille de vous faire opérer sans plus attendre pour retirer cette tumeur avant qu’elle ne provoque un cancer ou qu’il y ait une hémorragie, comme je viens de le dire. Car si cela arrive… »

Le silence qui suivit ma dernière phrase était plus que significatif, je m’arrêtais donc là pour reposer mon regard sur la jeune femme au visage fantomatique. C’était certainement trop d’informations en une fois pour elle, mais il fallait bien que quelqu’un l’informe qu’elle courrait le risque de se retrouver aux urgences n’importe quand parce que son estomac aurait lâché. Cela m’étonnait qu’on ne l’ait pas encore opérée et ce manque de professionnalisme m’agaçait au plus haut point, surtout qu’ils étaient nombreux à ne pas savoir faire leur travail, au grand malheur de leurs patients.

« Je peux vous fixer un rendez-vous tout de suite ou attendre que vous en ayez discuté avec votre entourage auparavant, mais sachez que dans votre état et sans intervention, il est peu probable que votre corps puisse supporter tout ça jusqu’au mois de juillet. »



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Anonymous
Invité
Invité
Mar 22 Mai - 20:05

    Rien qu’à voir la tête que mon nouveau médecin prenait, je savais que c’était mal parti. Je restais silencieuse alors qu’il critiquait mon ancien médecin attitré. Etrange qu’il parle ainsi de son confrère, mais il avait l’air honnête et franchement s’il pouvait faire quoi que ce soit de plus que l’autre médecin, je prenais sans hésiter. Rien qu’en me répétant qu’il me restait que cinq mois… C’était vraiment horrible. Mon regard se perdit sur le mur derrière ce cher William alors qu’il m’expliquait ce que je savais déjà. Je m’étais tellement renseignée de mon plein gré à propos de ma maladie que ce qu’il me disait me semblait rébarbatif. Je me rendais encore compte que j’avais une maladie vraiment chiante et difficile à traiter. Et qu’en gros, je n’avais aucune chance de m’en sortir. Je ne retins que ces dernières paroles : si cela arrive… Il resta en suspend alors que mes yeux se détachaient du mur et les reposaient sur le médecin. J’allais crever. C’était ça la fin de la phrase. J’avais fait deux années de médecine, je savais bien ce qu’une hémorragie pouvait faire comme dégâts. Et même sans aucune qualification, on pouvait aisément le comprendre. J’hochais gravement la tête. Je ne savais même plus quoi dire. Mais je me réveillai quand il me dit juillet.

    « Un mois?! On m’avait dit cinq mois! »

    Mon regard qui était depuis le début un peu ailleurs c’était transformé en un regard paniqué, incompréhensif. Parce que oui, je ne comprenais que dalle maintenant. On m’annonce cinq mois et maintenant plus qu’un mois? Je nageais en plein cauchemar. Une boule commença à se former dans ma gorge alors que j’essayais de me maîtriser. Ma main tremblante passa dans mes cheveux alors que je me redressais:

    « Je ne vois pas à quoi sert cette opération… On m’en avait déjà fait une, ils n’étaient pas arrivés à retirer la tumeur entière. Si vous m’opérez une nouvelle fois, je gagne combien de temps de vie en plus? Une semaine? Un mois tout au plus? »

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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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Mer 23 Mai - 16:18





La réaction de la jeune femme ne me surprit qu’à moitié bien que cela restait embarrassant. Je savais très bien que la probabilité de détruire cette tumeur n’était pas élevée, il y avait environ 20% de chances pour qu’elle parte en utilisant le laser, et ce n’était même pas cela qui me préoccupais le plus. L’état des muqueuses de l’estomac de ma patiente, voila ce qui posait réellement problème. J’avais peur qu’en opérant, même avec des faisceaux de faible intensité, la paroi céderait. Honnêtement, la situation était quasiment sans issues, à moins que cette demoiselle ait un ange gardien exceptionnel.

« Je suis navré… les résultats qu’on m’a donné sont sans équivoque. »


Je fermais les yeux un instant et commençais à jouer avec mon stylo-plume pour réfléchir a la solution la plus adaptée. Malheureusement, il n’y en avait pas beaucoup. Mes paupières s’ouvrirent finalement et j’installais mon regard sur celui de mon interlocutrice, gravement. Le mieux qui lui restait à faire était sans doute de passer du temps avec ses amis et de profiter le plus possible de sa vie, or je ne pouvais pas vraiment lui dire ainsi puis-ce que mon rôle était de donner des espoirs aux gens, même lorsque c’était en fait peine perdue.

« Il y a une chance sur cinq de vous débarrasser définitivement de la tumeur en utilisant une autre technique que celle dont on vous a opérée, et c’est d’ailleurs pour ça qu’on m’a engagé ici, mais les risques sont ce qu’ils sont… comme votre état s’est dégradé depuis la dernière intervention, je ne peux pas garantir de miracles. »

Après un court silence, je me levais et m’approchais de la porte d’entrée pour fermer cette dernière à clé afin de ne pas risquer l’intrusion d’un membre du personnel durant la conversation qui allait se passer dans cette pièce.

« Sinon. »

Une légère excitation due à la curiosité accéléra mon rythme cardiaque, mais rien ne parut sur mon visage peu expressif. J’allais sortir un fichier d’un de mes classeurs pour le tendre à Ms. Tchaikovski.

« On peut tenter de modifier le traitement en le remplaçant par un nouveau qui a été développé récemment, ce qui devrait inhiber le syndrome et laisser le temps a votre estomac de se régénérer suffisamment pour qu’on puisse l’opérer en prenant moins de risques de vous blesser. Je ne l’ai encore jamais prescrit a qui que ce soit, mais les travaux de recherche ont donné des résultats plutôt convaincants qui fonctionneraient dans environ 50% des cas. Cependant, comme il n’a pas encore beaucoup été utilisé sur l’être humain, on n’en connaît pas bien les effets secondaires. Vous avez entre vos mains un résumé des expériences et des preuves scientifiques concernant la validité du médicament… le choix vous revient. Sachez que comme pour tous mes autres patients, je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que vous souffriez le moins possible, quelles que soient les issues. »

Et en disant ça, j’incluais le fait de mettre fin à sa vie personnellement s’il n’y avait pas d’autre issue, afin de lui éviter d’agoniser inutilement. Je l’avais déjà fais plusieurs fois, après tout… et j’avais en effet quelques difficultés à refuser les avances d’un corps qui me suppliait de lui faire rendre l’âme.



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