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Anonymous
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Lun 16 Avr - 14:19

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Khris & Frankie

i can't close my eyes without you by my side.

« Frankie, viens. » « Non. » J’avais pas envie de sortir. Pas depuis que je savais qu’il était revenu. Mais une nouvelle fois, j’avais cédé à la pression. Et je m’étais retrouvée au Ruby, à minuit et demi et au moins sept vodkas derrière moi. Habillée d'une chemise en jean trop grande, d'un jean slim noir et d'une paire de tennis blanches, je montrais clairement que je ne voulais pas être là ; pas habillée/pas d'humeur à faire la fête.
Assise à ma table, avec des filles que je ne connaissais qu’à moitié, je pensais. Encore et toujours, à lui. Putain de merde. « Viens danser Frankie. » « J’ai pas… » Trop tard. On m’entrainait déjà sur la piste de danse. Après quelques minutes de bataille, je concevais enfin à danser.
Je fermais les yeux et commençais à me déhancher, les mains devant les yeux. D’une certaine façon pour ne pas voir les gens autour de moi.
Je sentis quelqu’un derrière moi. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’un mec en chaleur avait décidé de se coller à moi. Je me décalais, gardant les yeux fermés.
« Eh Frankie ! » lança une fille avec qui j’étais venue. J’ouvrais les yeux et me tournais vers elle, un regard interrogateur. « C’est pas ton ex là-bas ? » Mon sang se glaça. Je ne voulais pas regarder. Je ne voulais pas voir que c’était lui. Elle me montrait du doigt une table. « Je crois que c’est lui, regarde ! » J’ai pas envie ! Je suivais tout de même la direction que m’indiquait son doigt. Et là… un coup en pleine poitrine. Il était là, il me fixait. Depuis combien de temps Khris me fixait ? Et pourquoi il fallait qu’il soit là ? A quoi ça lui servait d’encore s’acharner sur moi.
Sans réfléchir, je serrais mes bras autour du cou de celui qui dansait derrière moi depuis tout à l’heure. Mon souffle devenait irrégulier. Je n’arrivais plus à respirer. Savoir qu’il était à moins de cinq mètres de moi et qu’il me fixait embrouillait totalement mon cerveau. Ce pouvoir qu’il avait sur moi… Fait chier.
J’abandonnais le connard avec qui je dansais et retournais à ma table, puis attrapais mes affaires. « Je… je vais fumer une clope, je reviens.. » mentais-je. Il fallait que je m’en aille, il fallait que je me tire. Vite. Avant d’avoir trop bu et d’avoir envie de parler à Khris.
Je bousculais tout le monde sur mon passage. Pour sortir, je devais passer devant lui, je baissais la tête et fonçais vers la sortie.
Arrivée dehors je me mêlais à la foule qui fumait comme moi, avant de rejoindre la chaleur ambiante du Ruby…
Je m’appuyais contre un mur froid de la boite de nuit, et fermais les yeux en coinçant une cigarette dans ma bouche. Putain. Mes mains tremblaient, mon souffle était irrégulier… bref, j’avais croisé Khris et si je me demandais comment j’aurais réagis si je l’avais trouvé devant moi, j’avais maintenant la réponse. Impossible de l’effacer de ma mémoire.
Je n’avais pas de briquet, j’avais beau chercher dans mes poches… Soudain la flamme d’un zippo s’alluma devant moi. Je brulais le bout de ma cigarette, c’était le mec avec qui j’avais dansé. Dégage gros con. « Merci » lançais-je. « Ca va ? » Je hochais la tête en regardant au loin. Va-t-en. « On se connait non ? Je m’appelle Alex et toi ? » Je m’appelle « fous moi la paix ! ».
Je ne répondais pas et fermais les yeux deux secondes. Quelle soirée de merde, vraiment… Qu’on me sauve de ce con, je sais pas… N’importe quoi…
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Anonymous
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Dim 22 Avr - 20:35

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I feel your side of the bed and it's cold.

Khris avait besoin de Frankie, il avait besoin d'elle plus que n'importe quoi sur cette putain de terre. Il ne pouvait pas vivre sans elle, dormir sans elle. Il n'était plus lui-même depuis qu'il avait rompu. Il n'était plus qu'un amas de tristesse qui se trainait dans son appartement entre la cuisine et le salon. Il se sentait vide, une partie de lui manquait, on le lui avait violemment arraché, il l'avait arraché de ses propres mains. Il l'avait quitté pour ne pas qu'elle le fasse souffrir, mais c'était pire sans elle, plus rien n'avait de sens lorsqu'elle n'était plus là. Manger, dormir, vivre, à quoi cela servait-il si elle n'était pas à ses cotés ? Elle était devenue sa raison de vivre, sa seule raison de vivre. S'il s'était écouté il aurait surement sauté par la fenêtre pour mettre un terme à toute cette peine. Mais il était allé parler à Levanah et elle avait su le convaincre de la récupérer. Et il allait le faire. Khris se décida à sortir de son canapé, enfin. Il avait joué aux jeux vidéos toute la journée sans aucune conviction. Mais un client important et régulier lui avait passé une commande, il ne pouvait pas faire comme avec les autres, pas le coup du « j'ai plus rien en stock » juste parce qu'il avait la flemme de sortir de chez lui. Ou plutôt parce qu'il était trop mal pour sortir de chez lui. Khris prit une douche et attrapa son t-shirt Crystal Castles qui trainait par là. Il ne portait plus que des vêtements que Frankie avait porté. Une grande partie donc, quand même. La marchandise dans les poches avec sa petite réserve, il monta dans sa voiture où il fuma trois joins d'affiler. Il ne voulait pas sortir, il ne voulait pas voir le reste du monde et leur bonheur à la con. Il voulait voir Frankie, elle et seulement elle. Il se regarda dans le rétroviseur, toujours la même sale gueule pale avec de grands cernes sombres. Avec en plus les yeux explosés par la weed de bonne qualité dans son sang. Il démarra la voiture et conduisit jusqu'au point de rendez-vous : le Ruby Skye, une boite de nuit. Merci cher client, merci de l'envoyer dans un endroit plein de monde. Il avait envie de vomir en pensant à tant de gens proches de lui, il devenait presque agoraphobe.
Khris entra dans la boite sans problème, il s'assit à une table, attendant que son client se pointe. Il n'attendit pas bien longtemps avant qu'il ne se montre. Ils firent leur échange d'argent et de drogue et l'autre s'en alla aussitôt. Tant lieux, il allait pouvoir rentrer tout de suite. Il balaya une dernière fois la foule du regard et c'est là qu'il la vit. Ses cheveux blonds, c'est ce qu'il vit en premier puisqu'elle était de dos. Mais il l'aurait reconnue entre un milliard de blondes de dos. C'était comme si elle l'appelait sans le savoir, il n'aurait pu expliquer ça. Comme s'ils étaient attirés l'un vers l'autre, obligés de se croiser. Khris ne bougea pas, il l'observa dans ciller, il était incapable de regarder autre chose. Il l'aimait tellement... Elle alla danser au milieu des autres, elle semblait aller bien, peut-être qu'il devrait la laisser tranquille et retourner se pendre chez lui. Non, il devait lui parler et la récupérer. Sinon Levanah le tuerait et il ne se le pardonnerait pas de toute façon. Un mec commença à se frotter à Frankie alors qu'elle se décalait pour qu'il la laisse tranquille. Les points du new-yorkais se serrèrent, il n'avait pas intérêt à la toucher. Mais alors qu'il était occupé à se demander commet il allait tuer l'inconnu, une amie de Frankie lui fit signe, tendant le doigt dans la direction de Khris, qui resta figé. Elle le regardait, ils se regardaient, sans rien oser faire. Et elle attrapa le cou de l'autre débile pour danser avec lui. Elle voulait le torturer hein ? Lui montrer qu'elle n'en avait plus rien à foutre de lui ? Pourtant, il savait qu'elle ne faisait pas ça pour ça, elle semblait troublée après l'avoir vu et elle sortit bien vite de la boite de nuit.
Le mec se sentit perdu un instant, le petit n'était pas habitué aux changements d'humeur de Frankie. Mais il la suivit dehors. Khris se leva instantanément, il n'allait pas la toucher, ce connard n'allait pas poser une seule main sur elle. Il marcha aussi vite qu'il pu, bousculant les gens sans s'en rendre compte, lorsqu'il arriva dehors il les vit. Ce mec était en train de lui parler, il était trop loin pour entendre, mais il allait lui faire ravaler ses mots. Khris tapota l'épaule du connard pour qu'il se retourne, puis il envoya son poing s'écraser sur sa joue. Oups. Il balança encore une fois son poing dans l'air et cette fois il atterrit au niveau de l'œil. Re-Oups. Au poing où il en était, il s'autorisa à lui donner un petit coup dans le ventre pour le mettre à terre. Il le regarda fixement, n'osant pas relever les yeux vers Frankie. Qu'est-ce qu'elle allait dire ? Il allait se faire engueuler de toute façon, comme d'habitude lorsqu'il frappait quelqu'un pour elle. Le mec sembla reprendre ses esprit et commença à se relever, un bon coup de pied dans les cotes et il fut à nouveau à terre.

- Maintenant casse-toi.


Il parlait au connard bien sur, il espérait qu'il parte pour le laisser seul avec Frankie. Il fallait qu'il la récupère, sinon il en crèverait.

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Anonymous
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Dim 22 Avr - 21:31

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Khris & Frankie

i can't close my eyes without you by my side.

Qu’est-ce que je fuyais en quittant la boite ? La foule ? Mon cœur brisé ? Le mal que Khris m’avait fait ? Mon envie de lui permanente ? Le fait de me prendre en pleine gueule tout l’amour que j’avais pour lui et qu’il ne voulait pas ? Ou bien… juste lui… Juste Khris ? Tout ça à la fois, en fait.
Je ne savais plus où j’en étais. Il avait fallu qu’il soit là, il avait fallu que je me retrouve face à lui. J’étais comme démembrée, aliénée dès qu’il apparaissait. Je me disais depuis le début que j’arriverai à lui faire face. A lui montrer que je n’avais pas besoin de lui, que je n’avais plus besoin de lui. je me battais depuis un mois, pour vivre sans lui et avoir une vie normale. Malheureusement, une vie normale était désormais impossible pour moi, sans lui…
Il était pire qu’une drogue, il était plus qu’une addiction. Il était… tout ? Oui, peut-être. Pire qu’une drogue parce que j’avais toujours réussi à contrôler mes envies de drogues quelconques, mes besoins de drogues ; mais pas lui, j’avais besoin de lui tout le temps. Plus qu’une addiction… parce que je voulais le voir, tout le temps, je voulais ses bras autour de moi, je voulais les mots qu’il me murmurait, je voulais ces discussions silencieuses qu’on avait, celles où aucun mots n’étaient nécessaire. Je voulais tout ça, encore…
J’avais passé mon temps à sortir. Tout le monde s’inquiétait pour moi, tout le monde voulait m’aider. Je ne voulais pas d’aider, je voulais Khris et c’était malheureusement la seule chose que je n’aurais pas.
Dehors, j’avais appuyé mon dos contre un mur glacé et ça me faisait du bien. Et puis, ce mec s’était ramené. J’avais dansé avec lui, premier réfléxe que j’avais eu en voyant Khris. Pourquoi ? Aucune idée à vrai dire. Je voulais lui montrer que j’arrivais à vivre sans lui ? C’était pathétique et faux, il devait forcement l’avoir vu.
Je regardais au loin avec pour seule envie que ce mec me laisse. Tu comprends pas ? Je viens de voir Khris ! Le monde entier méritait de comprendre ce que ça me faisait : je ne sentais plus mes jambes, ma gorge était sèche, mes mains tremblaient, mon souffle était court, mon cerveau en ébullition. J’avais chaud, froid en même temps. Envie de vomir. Envie de pleurer. Envie de l’embrasser… Mon regard s’éloignait pendant ce mec dont j’avais déjà oublié le nom parlait dans le vide. Un bourdonnement sourd dans mes oreilles, mix de la musique trop forte qui m’avait assourdi et le bordel dans ma tête.
Et puis soudain, un coup. Un bruit sourd. Je tournais vivement la tête. Et un spectacle que je n’aurais jamais cru voir apparaissait sous mes yeux. Par terre se tortillait mon dragueur pathétique ; et au dessus de lui, Khris qui l’assénait de coups.
Son pied s’enfonçait dans les cotes de ce mec. Je n’arrivais plus à suivre ce qui se passait sous mes yeux. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Dans le doute, je restais stoïque, silencieuse. Je tirais même une bouffée de ma cigarette, excuse pour m’occuper et ne pas avoir à faire quoi que ce soit, tant la situation me dépassait. Et puis, de toute façon ce n’était pas la première fois que je voyais Khris se battre. « Maintenant casse-toi. »
L’autre se relevait. Autour de nous, tout le monde nous regardait. Et pendant que l’autre se relevait, j’attrapais instinctivement le bras de Khris, pour l’empêcher de repartir dans une vagues de coups : je n’avais pas envie que les videurs de la boite s’invitent à notre soirée privée improvisée. Son contact m’électrifiait, mais je restais neutre.
L’autre mec s’éloignait. Sans réfléchir, comme toujours puisque je ne réfléchissais jamais et puis aussi parce que les disputes, c’était nous, au fond ; c’était notre truc. L’attaque étant la meilleure défense, je lâchais entre mes dents… « C’est bon, t’es content ? T’as fait ton show ? » Je tirais une dernière fois sur ma cigarette, avant de la jeter et de reprendre. « T’as pas des copines qui t’attendent ? T’as l’air de t’amuser en ce moment. Je sais pas… tu veux pas aller voir Levanah ? Peut-être que t’arrivera à la mettre en cloque une deuxième fois… Quoi que, je parierais pas là-dessus : pas impossible que je lui ai ruiné les ovaires quand je suis allée m’expliquer avec elle… » lâchais-je. Déjà je regrettais d’avoir parlé de Levanah et du fait que je m'étais battue avec elle (il n'était probablement pas au courant) et je rejetais ma tête en arrière, en fermant les yeux. Mais la visite que je lui avais rendue m’avait marqué au fer rouge. Je redressais la tête et regardais Khris dans les yeux en soufflant. « Excuse moi, je voulais pas dire ça… » Puis je baissais la tête. Quelle conne…
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Anonymous
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Mer 25 Avr - 21:30

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I feel your side of the bed and it's cold.

Mais quel con il avait été, pourquoi est-ce qu'il l'avait frappé ? Il ne se rendait compte de son acte qu'après l'avoir fait. Réfléchir avant d'agir ? Non, il ne connaissait pas. Khris était plutôt du genre à foncer dans le tas et à se demander pourquoi ensuite. Il avait toujours réussi à s'en sortir malgré ça, mais est-ce que Frankie le prendrait bien ? Il venait de la défendre, il avait frappé un mec juste parce qu'il l'avait dragué, mais il aurait pu leur attirer des problèmes. Il l'aurait même tué si elle le lui avait demandé, ou s'il avait osé la toucher. En même temps, Levy lui avait dit de la récupérer et c'est ce qu'il essayait de faire. Peut-être pas de la bonne manière, mais à la Khris, comme d'habitude. Il ne savait pas faire autrement, c'était comme ça. Le problème c'est qu'il ne savait pas comment faire en sorte que Frankie soit amoureuse de lui, si elle ne l'aimait pas, que pouvait-il y faire ? Si elle ne l'aimait pas il ne pouvait pas l'obliger à ressentir la même chose que lui. Il ne comptait pas abandonner pour autant, il ferait tout pour qu'elle soit à lui et seulement à lui pour toujours. Toujours. Et l'image de toute une vie avec elle s'imposa encore à lui, il ne fallait pas qu'il y pense, pas maintenant, pas alors qu'elle était à côté de lui. Cela allait le déconcentrer et c'était le mauvais moment pour laisser son esprit partir dans des délires d'une vie entière avec elle. Mais l'image était trop forte, elle s'affichait derrière ses paupières à chaque fois qu'il les clignait. S'il arrivait à la récupérer, c'était pour ne plus jamais la quitter. La période durant laquelle ils n'étaient plus ensemble avait semblé durer des années, quelques petites semaines avaient réussis à le démolir complètement. Le manque d'elle était la plus grande cause de sa peine actuelle, mais aussi le fait qu'il ne puisse pas dormir sans elle, qu'il ne puisse tout simplement pas vivre sans elle. Comment devient-on aussi accro à une personne en l'espace de quelques mois ? Le coup de foudre surement, ou quelque chose du genre. Bon, pas comme dans les films, quoique. L'histoire d'amour d'une prostituée et d'un dealer pourrait faire un bon film dramatique. Khris ne croyait plus à l'amour après que Levanah l'ai quitté, et voilà que Frankie lui était tombée dessus sans prévenir, le rendant amoureux en quelques minutes. Elle l'avait condamné à l'aimer pour toujours et il acceptait sa peine, mais la purger sans elle serrait beaucoup trop difficile à vivre.
Khris revint à la réalité, il était devant le Ruby Skye, il venait de frapper un mec qui draguait Frankie. Alors que sa victime s'en allait sans rien dire le new-yorkais reposa son regard sur son ex-petite amie. L'expression sur son visage n'annonçait rien de bon, il allait se faire engueuler devant tout le monde. Il priait pour qu'elle ne se mette pas à hurler. « C’est bon, t’es content ? T’as fait ton show ? » Khris savait qu'elle le prendrait mal, elle ne voyait pas qu'il avait fait ça pour l'aider ? Bon, ce n'était certes pas très intelligent comme réaction, mais il ne supportait tout simplement pas qu'un autre mec que lui s'approche autant de Frankie. Il la regarda tirer sur sa clope, ce qui posa son attention sur ses lèvres.. mauvaise idée, très mauvaise idée. « T’as pas des copines qui t’attendent ? T’as l’air de t’amuser en ce moment. Je sais pas… tu veux pas aller voir Levanah ? Peut-être que t’arrivera à la mettre en cloque une deuxième fois… Quoi que, je parierais pas là-dessus : pas impossible que je lui ai ruiné les ovaires quand je suis allée m’expliquer avec elle… » Le cœur de Khris sembla explosé, en une phrase elle avait réussi à le démolir complètement. Levanah lui avait donc dit pour l'enfant qu'ils avaient faillit avoir ensemble.. Les larmes montèrent aux yeux du jeune homme, elle n'avait pas le droit de lui sortir des trucs pareils. Si cela avait été quelqu'un d'autre il l'aurait frapper, fille ou mec, dans cette situation il ne faisait plus la différence. Mais là, c'était elle, et il l'aimait. Elle ne l'avait pas mit en colère, elle l'avait profondément blessé. Les yeux de Khris devinrent rouge sans qu'il ne puisse rien y faire, la gorge serrée il tentait de garder son calme. Et puis, elle s'était battue avec Levy ? Il restait choqué par rapport à cette partie de la phrase, wow. Il ne s'attendait pas à ça, surtout, il ne savait pas pourquoi elles l'avaient fait. Pour lui ? Peut-être, après tout, il était la seule chose qui les reliait.
Frankie leva les yeux vers lui et les planta dans les siens, voulait-elle sa mort ? « Excuse moi, je voulais pas dire ça… » et maintenant elle s'excusait. Vraiment, elle le torturait mentalement. Khris le méritait, après tout ce qu'il lui avait dit en cassant avec elle, tous les mensonges qu'il lui avait envoyé à la gueule pour qu'elle parte. Une larme coula sur la joue du jeune homme, il l'effaça immédiatement, il n'avait jamais pleuré devant personne. Il n'allait pas commencé avec elle, il ne devait pas qu'elle voit à quel point elle l'avait blessé avec ses mots. Il mit les mains dans ses poches, fixant le sol, il fallait qu'il lui réponde. Mais sa gorge serrée ne l'aidait pas à s'exprimer. Il fallait qu'ils parlent pour que les choses aillent mieux, mais Khris ne voulait pas d'un milliard de témoins à leur discussion qui allait surement partir en plus grosse dispute. Enfin, il n'en savait rien, ils étaient aussi imprévisibles l'un que l'autre. Il attrapa Frankie par le poignet, doucement mais fermement, de sorte à ce qu'elle soit obligée de le suivre. Un banc, personne autour, parfait. Il s'assit, sortant une clope de son paquet et l'allumant. Puis il leva les yeux vers elle, prêt à tout déballer.

- J'ai touché aucune fille depuis qu'on est plus ensemble. Levanah c'est juste une amie maintenant, je comprends pas pourquoi tu t'es battue avec elle sérieusement..


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Anonymous
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Jeu 26 Avr - 15:47

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Khris & Frankie

i can't close my eyes without you by my side.

Il y avait… tellement de choses que j’aurais voulu lui dire. Lui dire que je l’aimais. Lui dire que je n’étais rien sans lui. Qu’il me manquait un peu plus chaque secondes. Que je ne supportais pas de le voir avec d’autres filles que moi. Qu’il était la raison pour laquelle je ne dormais pas depuis maintenant un mois. Qu’il était la cause de mes cernes, des mes abus d’alcools et de drogues des derniers jours. Je n’avançais pas sans lui. Regarde-moi, je t’aime à en crever.
Jamais personne ne m’avait fait subir ce que Khris m’avait fait subir, il m’avait détruit à l’intérieur, je n’étais plus qu’un ramassis de conneries, de déchets. Quoi que les autres puissent faire : me faire sortir, me faire faire la fête, me faire oublier ma peine… Il arrivait toujours un moment où je rentrais chez moi et où la seule chose qui restait, c’était Khris ou plutôt l’absence de Khris.
Il n’était jamais revenu chez moi, je n’étais jamais retournée chez lui, si bien qu’il restait quelques affaires à lui chez moi. Je ne les touchais jamais, comme par peur de me bruler, je les laissais là, et elles m’attiraient l’œil à chaque fois. Mais je ne pouvais rien faire d’autres que de les laisser trainer dans ma chambre. En attendant quoi ? Qu’il revienne ? Il y avait clairement peu de chances… Non, en attendant que la peine s’atténue, qu’elle se calme et que je puisse enfin passer à autre chose.
Passer à autre chose ? Trouver quelqu’un d’autre ? Certainement pas. Personne n’était prêt de m’y reprendre à aimer. Ça s’était imposé comme une évidence avec Khris, quand je l’avais connu… nous ressemblances nous avaient attiré. Personne n’arriverait jamais au même stade que Khris pour moi. A quoi ça pouvait bien servir de vouloir s’acharner à essayer ? Même si c’était admettre que je n’avancerais jamais dans ma vie…
Je clignais des yeux. J’étais soulagée de constater que Khris ne s’était pas entêté à encore frapper. Je ne pouvais pas le retenir, bien sur. Mais je savais que maintenant, il fallait parler. Expliquer des trucs. Je ne savais pas ce que j’allais pouvoir lui raconter, j’étais encore en rogne et j’essayais encore de me protéger en attaquant.
Comme parler de Levanah et du bébé. Rien que le fait d’évoquer ça, m’avait donné le tournis et envie de vomir. Et puis j’avais vu la tête de Khris. Et quoi qu’il ait pu se passer entre nous, je le connaissais par cœur. Quand j’avais relevé la tête vers lui, j’avais vu une larme couler sur sa joue. Je m’appuyais contre le mur. Me maudissant intérieurement. Mes yeux devenaient rouges à mon tour. Je veux pas te blesser, je veux t’aimer, mais je sais pas faire… Je ne disais rien, je ne pouvais rien dire, aucun son ne sortait de ma gorge serrée. Elle était d’ailleurs tellement serrée que ma respiration était de plus en plus difficile. Je m’en voulais. Tellement. D’avoir parlé du bébé, d’avoir dit tout ça. Alors que la seule chose que je voulais, c’était récupérer Khris.
Il me tira de mes pensées en m’entrainant avec lui. Comme à chaque fois que ça arrivait, je ne disais rien. Ce n’était pas la première fois qu’il m’entrainait à sa suite. J’avais une totale confiance en lui. Et de toute façon, je ne pouvais toujours pas parler.
Un banc et nous. Personne d’autre. Je savais ce que ça voulait dire : qu’on allait parler, s’engueuler surement. Mais c’était là ma seule occasion de lui dire que je l’aimais encore et de peut-être pouvoir changer les choses, le récupérer et retrouver une vie normale, avec lui.
Khris s’assit et alluma une cigarette, je restais debout, les bras croisés sur la poitrine ; je ne pouvais pas m’asseoir à coté de lui. J’aurais été trop près. « J'ai touché aucune fille depuis qu'on est plus ensemble. Levanah c'est juste une amie maintenant, je comprends pas pourquoi tu t'es battue avec elle sérieusement.. » Je retenais un sourire. De toute façon, j’aurais voulu sourire, je n’aurais pas réussi. Savoir qu’il n’y avait eu personne depuis moi... je lisais en lui, assez bien pour savoir qu’il ne mentait pas. J’avais toujours ce mince espoir que les raisons pour lesquelles il s’était battu avec le mec de tout à l’heure était les mêmes que moi lorsque je m’en étais prise à Levanah : par amour.
« T’inquiètes pas, je te l’ai pas abimé ta blonde. » rétorquais-je. « Et toi, pourquoi tu t’es battu avec lui ? » J’essayais de lui faire comprendre que peut-être, nos raisons étaient les mêmes… Mais je ne voulais pas attendre qu’il me réponde. Que la réponse qu’il me donne ne soit pas celle que j’attendais. Alors je commençais à m’éloigner. Encore et toujours, je fuyais.
Et puis la vision de Levanah se dessina dans ma tête « Arrête de fuir, pauvre conne. Dis lui que tu l’aimes. » Connasse.
Je revenais sur mes pas et pointais mon doigt vers lui. « Tu veux savoir pourquoi ? Pourquoi je me suis battue avec elle ? Parce que t’as pas été foutu de me dire que vous aviez pas couché ensemble. Et tu vois, Levanah… je suis amoureuse de son connard d’ex, qui m’a jeté comme une merde et qui m’a dit que je pouvais aller crever. Qui est trop con pour comprendre que je l’aime quand même, malgré tout ça. » je criais. Peut-être même que je hurlais, j’en savais rien.
J’avais baissé les bras. J’arrivais plus à me battre contre lui. Et je restais la comme une conne, sans savoir quoi faire, maintenant que j’avais déballé mon sac.
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Anonymous
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Mer 2 Mai - 23:26

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I feel your side of the bed and it's cold.

Si seulement elle savait à quel point il était amoureux d'elle, à quel point son amour pour elle grandissait. De jour en jour, d'heure en heure, de minute en minute, de seconde en seconde : jusqu'à atteindre l'infini. Cela ne semblait jamais s'arrête, même si elle n'était plus là, il avait continué de l'aimer de plus en plus. Il avait rêvé d'elle lors des quelques heures où son corps avait prit le dessus sur son esprit. Il l'avait vue au loin et il ne pouvait pas s'en approcher, ensuite il se réveillait encore plus mal. Il ne pouvait déjà pas la voir en vrai, pourquoi son esprit s'obstinait-t-il à le faire souffrir d'avantage ? La plupart des gens qui sont séparés de la personne qu'ils aiment rêvent d'être avec elle. Non, lui, il fallait qu'il se torture encore et encore jusqu'au point où sa tête semblait être sur le point d'exploser en même temps que son cœur, qui n'était plus dédié qu'à elle. S'il l'avait pu il aurait tatoué son prénom dessus, pour que tout le monde sache qu'il lui appartenait. Il l'aurait ensuite sortit de sa poitrine, dégoulinant d'amour en trop, et le lui aurait donné. Elle aurait pu faire n'importe quoi avec : le manger, le garder, le jeter, le broyer... Rien ne pouvait faire plus mal que son absence. Rien de ce qu'elle pouvait lui faire ou lui dire à cet instant, à coté de ce banc, ne pourrait le détruire plus qu'il ne l'était déjà. L'attaque sur le « bébé » de Levanah lui avait mit un sérieux coup, mais il avait été surpris. Alors que la douleur de son absence était constante, elle devenait parfois même physique. Elle ne s'arrêtait même pas lorsqu'il était totalement défoncé. Elle s'atténuait un peu puis revenait encore plus forte, lui faisant regretter ce fameux soir où il l'avait plaquée pour ne pas souffrir. C'était l'inverse qui s'était produit, il avait cassé et il avait souffert. Alors qu'ils auraient pu rester ensemble et être heureux. Mais Frankie n'aimait pas Khris, il était sur de ça. Beaucoup moins après en avoir parlé avec Levy et après que les deux blondes ce soient battues... mais quand même. Il restait persuadé qu'elle pouvait vivre sans lui alors qu'il ne le pouvait pas. Est-ce qu'elle n'arrivait pas à dormir ? Il regarda ses yeux et vit les cernes, apparemment oui, mais il ne devait pas en être la cause. Est-ce qu'elle était heureuse ? Il pouvait clairement lire sur son visage qu'elle ne l'était pas, mais encore une fois il se persuada qu'il n'avait rien à voir avec tout ça. Et puis, elle arrivait à sortir avec ses amis apparemment, pas lui. Elle était sans doute mieux sans lui, il ne la méritait pas, elle ne l'aimerait. Il se répétait sans cesse ce genre de phrase pour oublier qu'il y avait une infime chance qu'elle l'aime, il ne voulait pas croire que quelqu'un puisse aimer un gars comme lui. Et il ne voulait surtout pas croire que cette personne puisse être Frankie. Quel idiot.
Khris tira sur sa clope, il attendait avec appréhension la réaction de son ex-petite-amie. Elle pouvait lui sauter au cou et lui déclarer son amour comme le gifler et s'en aller sans rien dire. Il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle était imprévisible, surtout lorsqu'il s'agissait de lui. Tout ce qu'il pouvait faire c'était la fixer et attendre, mais Frankie ne mit pas bien longtemps à lui renvoyer des pics. « T’inquiètes pas, je te l’ai pas abimé ta blonde. Et toi, pourquoi tu t’es battu avec lui ? », « ta blonde ». Khris soupira intérieurement, elle pensait vraiment qu'il s'intéressait encore à Levanah ? C'était ridicule, elle n'était plus qu'une amie pour lui et puis elle venait de l'aider pour qu'il se remette avec Frankie. Mais bon, ça, elle ne le savait surement pas. Et en plus elle venait de lui demander pourquoi il s'était battu avec l'autre connard qui la draguait. Il aurait voulu lui répondre mais elle commença à s'en aller, il se leva machinalement, près à lui courir après s'il le fallait. Mais au bout de quelques petits pas elle se retourna, comme si elle avait oublié quelque chose. Et il pensa « Tu m'as oublié, moi. ». Elle se remise à parler, sans que Khris puisse comprendre quoi que ce soit à la situation. « Tu veux savoir pourquoi ? Pourquoi je me suis battue avec elle ? Parce que t’as pas été foutu de me dire que vous aviez pas couché ensemble. Et tu vois, Levanah… je suis amoureuse de son connard d’ex, qui m’a jeté comme une merde et qui m’a dit que je pouvais aller crever. Qui est trop con pour comprendre que je l’aime quand même, malgré tout ça. », il baissa la tête en écoutant le début et ne tilta pas sur le reste. Mais au bout de quelques secondes de silence son cerveau réagit enfin. « Je suis amoureuse de son connard d'ex », elle... elle parlait de lui ? Elle était amoureuse de lui, vraiment ? Il releva les yeux vers elle, elle qui venait de hurler dans la rue qu'elle était amoureuse de lui. Maintenant qu'elle l'avait dit, c'était son tour, Khris prend ton putain de courage à deux mains et vas-y.

- Ce connard est amoureux de toi et c'est pour ça qu'il t'a dit que tu pouvais aller crever.

Il respira, il allait vraiment tout déballé d'un coup ?

- Frankie, je t'aime plus que tout au monde. Regarde-moi, regarde l'état dans lequel je suis depuis que t'es plus là. Je suis rien sans toi, j'existe même pas si tu n'es pas avec moi. J'ai été con, je le suis surement toujours. Mais je suis un putain de con qui pourrait crever pour toi si tu me le demandais maintenant. Je ferais n'importe quoi pour revenir en arrière et ne jamais te quitter. Je m'en fout des autres, de Levanah ou n'importe qui. C'est toi que je veux, c'est toi dont j'ai besoin et je sais que ça risque pas de changer. Il se rendit compte de sa déclaration et baissa la tête. Pathétique...



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Jeu 3 Mai - 14:38

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Khris & Frankie

i can't close my eyes without you by my side.

J’aimais Khris comme je n’avais jamais aimé personne. Et comme je n’aimerai jamais personne. C’était beaucoup trop fort. Ça me faisait même peur, ça me filait un vertige immense. C’était incontrôlable. C’était dangereux. C’était beau. C’était apocalyptique. C’était à couper le souffle. Voila où j’en étais ces derniers jours, le souffle coupé. C’était con et pitoyable à dire, mais Khris avait réussi à devenir indispensable au point de devenir mon oxygène. J’avais toujours détesté perdre le contrôle et laisser quelqu’un s’immiscer dans ma vie ; mais là c’était Khris, et c’était une raison suffisante pour faire toute la différence.
La nuit où j’avais rencontré Khris, j’aurais du me douter. J’aurais du avoir cet instinct qui te dit de fuir. Peut-être que je l’avais eu, mais que j’avais décidé de ne pas l’écouter ? Peut-être que justement, c’est parce qu’il fallait fuir que j’étais restée. Que je l’avais laissé m’entrainer avec lui pour la première fois. Que je l’avais laissé me désaper sous la pluie. Khris avait un contrôle incommensurable sur moi, même absent, il contrôlait mes gestes : je me réveillais parce que je rêvais de lui (quand j’avais la chance de dormir), je mangeais ce qu’il avait l’habitude de me faire à manger, je me retournais dans la rue quand j’avais cru reconnaitre son odeur sur quelqu’un que je croisais, je restais figée quand j’avais l’impression de le voir au loin et j’avais les larmes aux yeux en me rendant compte que ce n’était finalement pas lui.
Je faisais ma vie, je profitais de chaque journée, de chaque sortie, parce que je savais quand rentrant, il ne resterait plus que Khris dans mon esprit. On m’avait déjà parlé d’amour, j’avais souri, je trouvais ça mignon. Et puis j’étais tombée en plein dedans, ce n’était pas mignon, c’était possédant.
J’aurais pu lui souhaiter de retrouver ça. J’aurais pu lui souhaiter d’être heureux maintenant qu’il m’avait quitté. Mais j’étais trop égoïste pour ça. Je ne supportais pas l’idée qu’il retrouve une autre fille (ou pire qu’il se remette avec Levanah) qui serait l’objet de ses attentions, qu’il serrerait dans ses bras, qu’il embrasserait, qu’il ferait rire ; comme il l’avait fait avec moi. J’avais tout simplement peur qu’il soit heureux sans moi. Est-ce qu’il l’était ? Je n’osais pas le regarder de peur de voir que oui. Pourtant, je savais qu’il fallait que je le fasse, parce que s’il était effectivement heureux depuis qu’une certaine pute blonde s’était tirée de sa vie ; alors je m’en irais. Peut-être que je retournerai en Suède. C’était la meilleure chose à faire, et puis… fuir, j’étais excellente à ce jeu là…
Evidemment, je venais de me contredire toute seule à ce moment, en retournant vers Khris pour lui hurler que je l’aimais. Khris était debout face à moi, visiblement aussi dépassé que moi par la situation. Ni l’un ni l’autre n’était capable d’être calme et raisonné, alors cette conversation n’avait ni queue ni tête. Même si le contenu était… important ? Oui, voila. Important. Je l’aimais, et c’était important.
« Ce connard est amoureux de toi et c'est pour ça qu'il t'a dit que tu pouvais aller crever. » Mes jambes semblaient me lâcher, si bien que le contournait pour aller m’asseoir sur le banc. Il faudrait que quelqu’un lui apprenne qu’on ne disait pas « va crever » aux gens qu’on aime. Aux gens qu’on aime ? Il m’aimait toujours ? « Frankie, je t'aime plus que tout au monde. Regarde-moi, regarde l'état dans lequel je suis depuis que t'es plus là. » Je le regardais de haut en bas. J’avais l’impression de me voir : les cernes, la fatigue, le manque… « Je suis rien sans toi, j'existe même pas si tu n'es pas avec moi. J'ai été con, je le suis surement toujours. Mais je suis un putain de con qui pourrait crever pour toi si tu me le demandais maintenant. Je ferais n'importe quoi pour revenir en arrière et ne jamais te quitter. Je m'en fout des autres, de Levanah ou n'importe qui. C'est toi que je veux, c'est toi dont j'ai besoin et je sais que ça risque pas de changer. Pathétique... »
Je restais sans voix, face à cette déclaration, que je n’attendais pas. Que je n’attendais plus… Ma tête tournait, mon cœur semblait à deux doigts de s’arracher de ma cage thoracique…. Je posais mes coudes sur mes genoux et ma tête au creux de mes mains. « Tu fais chier, j’te jure… » soufflais-je pour moi-même, encore qu’il avait dû l’entendre quand même.
Je me relevais et me mettais face à lui. Trop près, certes, mais je savais déjà que j’avais perdu, et qu’il m’avait gagné… « Tu pouvais pas le dire avant ? Avant de me jeter ? J’ai failli crever sans toi. Tu te rends compte de ça ? Je sais plus qui je suis, ce que je fais ; quand t’es pas là ! » A nouveau je criais et des larmes s’étaient formées aux coins de mes yeux, mais je n’avais plus la force de rien. « Pourquoi tu me quittes si tu m’aimes ? Je pensais que j’étais dingue, mais toi… dans le genre, t’es pire. Tu… » Je passais une main sur mon visage en cherchant mes mots. « Tu me possèdes complètement. Et je crois que je déteste ça autant que j’aime ça… Moi je t’aimais et toi t’as décidé de flipper. Tu crois que j’ai pas peur moi ? Peur de tout ça, peur de nous ? Je… » Je t’aime, j’aurais juste pu dire ça, mais je n’avais plus de mots. Et puis je me disais que j’aurais juste pu fermer ma gueule et l’embrasser après la déclaration qu’il m’avait fait. Mais non, Frankie ne fait jamais ce qu’il faut.
Je plongeais mes yeux dans les siens, puis je me rapprochais. J’avais trop peur de l’embrasser, trop peur qu’il me repousse. Alors je serrais mes bras autour de son cou et je cachais ma tête dans son cou. Je collais mon front brulant de ce trop plein d’émotion contre son cou, et laissait les larmes que je n’arrivais plus à retenir.
Je t’aime, putain.
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Mar 8 Mai - 23:59

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Khris ne comprenait pas comment il avait fait pour rester en vie un mois entier sans elle. Frankie était tout pour lui, son air, son bonheur, sa raison de vivre. Meme si c'était difficile à admettre, s'il venait à la perdre définitivement, il ne verrait aucune raison de continuer sa vie sans elle, il n'y arriverait pas. Un mois l'avait presque tué, comment pourrait-il rester sans elle toute une vie ? Des années et des années et des années sans Frankie. Inimaginable, impossible. Depuis sa naissance Khris s'était débrouillé seul, sans présence de parents il s'était éduqué lui-même en quelques sortes puisqu'on ne peut pas dire que les domestiques étaient vraiment là pour ça. Il avait ensuite travaillé par ses propres moyens en vendant sa drogue au lycée puis dans la rue tous les soirs. Il avait gagné assez d'argent pour partir loin sans l'aide de personne et il avait toujours apprécié cette solitude qui ne le quittait jamais. Aller de fille en mec, puis de mec en fille. Ne jamais s'attacher à personne, juste du cul et c'est toujours. Jusqu'à Levanah bien sur, mais là, c'était différent. Il n'avait aucun modèle auquel se rattacher, il n'avait jamais envié ses parents : trop riches pour être heureux, trop imbus d'eux-mêmes pour s'aimer l'un l'autre. Il s'était toujours dit qu'il ne se marierait pas, qu'il ne tomberait jamais amoureux et qu'il n'aurait jamais d'enfants. Mais ces pensées s'étaient envolées lorsqu'il avait comprit qu'il aimait Frankie. Qu'il ne survivrait plus sans elle, qu'il ne serait jamais heureux sans son sourire, sans se réveiller à coté d'elle chaque matin, sans entendre son rire lorsqu'elle était dans ses bras. Il voulait tout ça, il voulait une vie de couple, il voulait qu'elle l'aime. Putain oui, c'était ce qu'il désirait le plus au monde. Mais il avait peur, malgré le fait qu'elle vienne de lui dire qu'elle était amoureuse de lui, il continuait d'avoir peur. Elle mentait peut-être, elle se foutait de sa gueule, c'était obligé. Personne n'aime les dealers, personne n'aime les drogués. Personne n'aime les putes, sauf Khris, soyons honnêtes. Mais là n'est pas la question, il n'en avait rien à foutre de ce qu'elle avait pu faire avant. Plus maintenant, plus maintenant qu'il l'avait perdue. Il la voulait elle, pas son passé, pas son histoire. Il l'aimait comme elle était et même s'il avait voulu la détester pour ses actes passés, il n'aurait pas pu. Quoi qu'elle fasse il ne pouvait pas la détester. Parce qu'elle était la seule fille qu'il aimerait jusqu'à son dernier soupire, et il espérait bien vivre encore longtemps.
Après que Khris ai commencé à parler, Frankie sembla se sentir mal et il eut peur. Très peur même. Mais il continua lorsqu'elle alla s'asseoir et elle sembla aller mieux, alors son cœur – qui avait fait un bond dans son torse – se calma. Maintenant qu'il avait fini de parler, il ne lui restait plus qu'à attendre qu'elle réponde, et c'était surement à ce moment là qu'il saurait si elle était amoureuse de lui pour de vrai ou si elle mentait. Il avait peur de savoir, il voulait partir en courant et rester dans ce doute qui l'avait accompagné pendant le mois précédent. Il voulait oublier qu'il l'avait vu et continuer d'espérer, couché dans son canapé à attendre qu'elle revienne en sachant parfaitement qu'elle ne passerait plus la porte de son appartement. Frankie plongea sa tête dans ses mains alors que Khris essayait de comprendre. « Tu fais chier, j’te jure… », il venait de lui déclarer son amour, n'avait-elle rien de mieux comme réaction ? Un « Je t'aime » ou un  « Casse-toi » auraient suffit pour qu'il comprenne si elle l'aimait.. ou pas. Mais au lieu de ça elle le laissait encore attendre et stresser comme un con. Elle se leva brusquement, se postant face à lui, très près de lui.. Khris contrôle-toi, c'est maintenant que tu vas savoir la vérité, si elle redit qu'elle t'aime, c'est vrai et il faudra t'y faire. « Tu pouvais pas le dire avant ? Avant de me jeter ? J’ai failli crever sans toi. Tu te rends compte de ça ? Je sais plus qui je suis, ce que je fais ; quand t’es pas là ! », alors.. elle était vraiment amoureuse de lui ? Il aurait voulu lui sourire, mais la situation l'en empêchait, mais aussi l'inquiétude qui se dissipait en lui. « Pourquoi tu me quittes si tu m’aimes ? Je pensais que j’étais dingue, mais toi… dans le genre, t’es pire. Tu… », elle criait, les larmes aux yeux. Il voulait la prendre dans ses bras mais il n'avait pas tellement envie de se prendre une claque de la part d'une Frankie en crise. « Tu me possèdes complètement. Et je crois que je déteste ça autant que j’aime ça… Moi je t’aimais et toi t’as décidé de flipper. Tu crois que j’ai pas peur moi ? Peur de tout ça, peur de nous ? Je… », elle passa ses bras autour de son cou et il se sentit instantanément bien. Elle était là, contre lui, ils s'aimaient. S'il vous plait, arrêtez le temps, maintenant. Khris releva doucement la tête de Frankie, comment faisait-elle pour rester magnifique en pleurant ? Ses yeux bleus dans les siens, il la retrouvait, enfin.

- Je suis désolé, pour tout ce que j'ai fait et dit. Pour avoir été un connard mort de peur à l'idée d'être amoureux de toi, à l'idée que tu m'aime aussi. Je ne veux plus jamais te quitter Frankie, plus jamais. Je te promets de ne plus te quitter et de ne plus te faire de mal.. Il se perdit un instant dans ses yeux. Je t'aime tellement.. si tu savais à quel point.

Sa voix dérailla sous le coup de l'émotion et comme pour se faire taire lui-même, il l'embrassa.



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Jeu 10 Mai - 15:54

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Khris & Frankie

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Depuis que Khris m’avait entrainé dans cet endroit, juste lui et moi, le temps avait ralenti. C’était comme si intérieurement, je voulais profiter de chaque seconde parce que je ne savais pas comment allait se terminer cette conversation avec Khris. S’il allait partir en me laissant là, si tout ce mois sans lui allait s’effacer.
C’était ce que je voulais, je le savais très bien, je voulais retrouver Khris. Parce que cette fois, partir une nouvelle fois sans lui… je n’étais pas sure d’y arriver, de tenir le coup.
Ça avait été facile de faire semblant de le détester pendant qu’il était loin, par sms et sur facebook. Bien sur, c’était facile de faire croire qu’il ne me manquait pas et que j’en avais rien à foutre de sa gueule, qu’il pouvait faire ce qu’il voulait, je m’en fichais. C’est pour ça que j’avais pensé que j’arriverai à tourner la page et j’allais l’oublier. J’avais cru que j’arriverai à faire ça. Mais dès que je m’étais retrouvée devant lui ce soir, j’avais perdu tout mes moyens, j’avais essayé, j’avais vraiment essayé de lui faire croire encore que je ne voulais plus le voir, qu’il pouvait coucher avec toutes les filles qu’il voulait, qu’il pouvait vivre sa vie sans moi. Me retrouver face à Khris ne faisait que me rappeler les deux mois qu’on avait passé ensemble. Ensemble…
Je fermais les yeux, j’étais accrochée au cou de Khris. J’avais conscience que j’avais surement l’air complètement ridicule, mais j’en avais rien à foutre. J’étais dans ses bras et c’était la seule chose qui comptait. Si le temps avait ralenti depuis quelques minutes, depuis qu’il m’avait dit qu’il m’aimait et qu’il regrettait de m’avoir quitté. C’était la seule chose que j’attendais depuis maintenant un mois. Mon cœur s’était arrêté avant de recommencer à battre à toute allure. J’étais dans ses bras et même si je pleurais, parce que je n’arrivais plus à contrôler quoi que ce soit, j’étais bien. Je sentais son odeur, qui me manquait depuis trop longtemps. Que rien ne vienne gâcher ça, pitié…
Khris attrapa mon visage, et je ne sais pas comment, j’ai compris à ce moment là que tout était fini, que la torture s’arrêtait là. Qu’il m’aimait, qu’il avait compris que je ne me foutais pas de sa gueule, que je l’aimais. Il me regardait dans les yeux, et je me perdais. « Je suis désolé, pour tout ce que j'ai fait et dit. Pour avoir été un connard mort de peur à l'idée d'être amoureux de toi, à l'idée que tu m'aime aussi. Je ne veux plus jamais te quitter Frankie, plus jamais. Je te promets de ne plus te quitter et de ne plus te faire de mal.. Je t'aime tellement.. si tu savais à quel point. » Si j’avais eu le temps, j’aurais souris mais j’ai pas eu le temps.
Khris m’embrassa, et soudain tout autour de moi disparu. Il n’y avait plus rien, juste lui et moi, de nouveau ensemble. Parce que c’était ça que ça voulait dire, pas vrai ? Je savais que oui. Après quelques secondes, j’enroulais mes bras autour de son cou, de peur qu’il m’échappe, mais je comprenais vite que ça n’arriverait pas. Que ça n’arriverait plus.
Et puis soudain, une espèce de dernier élan de colère s’empara de moi. Je me décollais de lui, et je commençais à frapper son torse avec mes poings. Je savais très bien que je n’avais plus de force, qu’il ne devait absolument rien sentir, mais c’était plus fort que moi. En même temps que je frappais, je lâchais. « Me refais plus jamais ça, putain ! Jamais. Je t'aime. » Et puis sans prévenir, je changeais du tout au tout, je me mis sur la pointe des pieds et je l’embrassais. Heureusement pour moi que Khris était habitué à mes sauts d’humeurs fréquents. Une fois à bout de souffle, je restais collée contre lui quelques secondes et puis je relevais la tête vers lui. J’avais peut-être une tête de gamine à ce moment là, mais j’en avais rien à foutre. « J’ai envie de rentrer… » soufflais-je. Je savais que Khris avait compris ce que j’avais en tête.
Toute cette histoire était finie. C’était lui et moi, maintenant.
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Anonymous
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Dim 13 Mai - 22:42

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I feel your side of the bed and it's cold.

Il l'avait retrouvée, pour de vrai. Elle était là, collée contre lui, réellement là. Il avait imaginé des milliers, des millions de fois cette scène. Celle où ils se remettraient ensemble, il avait tout de même eu des moments d'espoir au milieu de ses phases dépressives. Mais rien de ce qui s'était passé depuis qu'il l'avait vue au Ruby Skye ne s'était déroulé comme il l'avait imaginé. Il n'avait pas prévu de frapper un mec qui serait en train de la draguer, il n'avait pas prévu qu'elle lui lance des pics sur le presque-bébé de Levy, il n'avait pas pensé une seule seconde lui déballer son amour alors qu'elle serait en train de l'engueuler. Quoique, ça, il s'y attendait quand même. Mais tant mieux, parce que cette soirée n'aurait pas pu être plus parfaite qu'elle ne l'était déjà. Parce qu'il se rendait compte qu'elle l'aimait, parce qu'il comprenait qu'ils étaient enfin réunis et pour toujours. Khris n'avait pas souffert pendant un mois sans elle pour rien, parce qu'il appréciait encore plus sa présence. Rien que ses bras autour de son cou, il aurait pu rester comme ça pendant des années. Juste ça suffisait à le faire sourire. Il était heureux, plus qu'heureux, il n'y avait pas de mot en fait, rien ne pouvait décrire son état. Est-ce que c'était ça l'amour ? Sourire comme un idiot alors que l'autre personne ne dit rien ? Non, surement pas. C'était souffrir alors que Frankie n'était qu'à quelques mètres, c'était se sentir mourir lorsqu'il n'était pas assez près pour la toucher, c'était ne pouvoir être heureux qu'en sa présence, c'était l'aimer à un tel point qu'il essayait de se cacher de peur de l'étouffer. Est-ce qu'un jour elle en aurait marre de lui ? Il préférait ne pas y penser, pour l'instant il n'y avait qu'eux deux. Pour l'instant elle l'aimait et c'était tout ce qui comptait, les autres pouvaient crever, tant qu'ils étaient ensemble. Le cœur de Khris battait à toute vitesse, son cerveau ramait. Comme si son corps ne voulait pas admettre qu'elle l'aimait, qu'elle ne se foutait pas de sa gueule. Il n'arrivait pas à réaliser que tout était fini, qu'après un mois ils allaient se remettre ensemble et tout recommencer comme avant, en mieux si c'était possible. Lorsqu'il l'embrassa, son cœur accéléra alors qu'il pensait qu'il allait déjà aussi vite que possible. Elle lui avait rendu son baiser, elle ne mentait pas, elle l'aimait comme il l'aimait.
Et, soudainement, elle se mise à le frapper. Heureusement Frankie n'avait jamais eu beaucoup de force dans ses petits bras et puis, en plus, vu l'état dans lequel elle était, elle n'avait vraiment aucune chance de lui faire mal. Khris attrapa doucement ses poings pour qu'elle se calme, la regardant dans ses yeux bleus, toujours aussi beaux malgré le fait qu'ils soient rougis par les larmes. « Me refais plus jamais ça, putain ! Jamais. Je t'aime. », il eu envie de sourire mais elle l'en empêcha en l'embrassant une nouvelle fois. Décidément, c'était la fille la plus imprévisible qu'il avait rencontré dans toute sa vie, mais c'était surement pour ça qu'il était tombé amoureux d'elle dès leur première rencontre alors qu'elle cherchait des clients dans la rue. Frankie resta collée contre Khris, il ne dit rien, après tout il n'avait aucune raison de se plaindre. Elle releva la tête vers lui, il baissa la sienne pour la regarder. Elle avait l'air d'une enfant, surtout à cause de la façon dont elle dit son « J’ai envie de rentrer… » mais aussi par sa petite taille à coté de lui. Il essuya ses larmes avec ses pouces, et l'embrassa, ce qui semblait être un « oui » dans la langue de Khris. Sans rien ajouter il la porta sur son épaule, comme il le faisait durant leurs deux mois ensemble lorsqu'il voulait l'emmener dans sa chambre. Il la porta jusqu'à la voiture où il l'installa sur le siège passager. Alors c'était comme ça que toute cette histoire se finissait ? Une engueulade autour d'un banc et ensuite direction chez lui pour se réconcilier de la meilleure façon du monde. Il s'en foutait de la façon dont ils se réconciliaient, il voulait juste qu'elle soit avec lui, qu'ils ne se quittent plus. Khrikie était de retour.

THE END.


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