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Anonymous
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Dim 8 Avr - 17:23


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YOU'RE ALL I'VE GOT CONSTANCE.

Après avoir passé une longue semaine à New-York pour un shooting photos, Aaron remettait enfin les pieds sur les terres de San Francisco. Durant toute cette semaine, il avait passé son temps à communiquer par message, par téléphone ou encore par conversation vidéo avec sa meilleure amie, Constance. Une semaine loin d'elle, sans la voir, lui paraissait être une éternité. Ils avaient l'habitude de se voir fréquemment. Que ce soit la journée ou la nuit. Peu importe, du moment qu'ils étaient ensembles. Aaron avait d'ailleurs promit à Constance que dès qu'ils poseraient les pieds à San Francisco, qu'importe l'heure, il l'appellerait pour la tenir au courant. Voilà pourquoi il attendait avec impatience de quitter l'aéroport. Seulement, étant donné qu'ils étaient beaucoup à revenir de diverses destinations, le temps était plus long pour récupérer les bagages. Quand se fut à son tour, il ne perdit pas de temps à se faufiler entre les gens pour regagner la sortie de l'aéroport. A l'extérieur, il rallumait son téléphone portable et celui-ci ne cessait de sonner. Pleins de messages de Constance. Il ne pouvait se retenir de sourire. Quand il eut terminé de les lire, Aaron ne perdit pas de temps à composer son numéro, qu'il connaissait par coeur, et faisait les cent pas attendant qu'elle réponde.
Aaron ᘚ Allez Constance, décroche, se disait-il à lui-même, croisant les doigts pour qu'elle réponde au plus vite, il avait envie d'entendre sa voix, tout simplement. Seulement, au bout de plusieurs bip, Aaron tombait malheureusement sur la messagerie. Un soupire s'échappait de sa poche. Ayant horreur de s'adressait aux répondeurs, il raccrochait, secouant la tête de droite à gauche, déçu de ne pas avoir eu sa meilleure amie au téléphone. En attendant, il s'avançait vers le panneau sur lequel était affichées les horaires de bus, et le sien passait à minuit et une minute. Son regard se posait instinctivement sur son poignet gauche où se trouvait sa montre, les aiguilles indiquaient 23h34. Il soupirait de nouveau et tirait sa valise jusqu'au banc le plus près. Quand il fut assit sur celui-ci, son portable sonnait, affichant "Amour ♥", c'est comme ça qu'il l'avait appelé dans son répertoire, la plaçant ainsi la première dans ses contacts. D'un coup d'index sur l'écran, il décrochait et portait son portable à son oreille.
Aaron ᘚ Enfin tu décroches! s'exclamait-il, ne pouvant se retenir de sourire derrière le portable. Dis-moi que tu es libre là.
Constance ᘚ Oui, excuses-moi, mais quand tu m'as appelé, j'étais sous la douche. Tu m'as manqué!
Aaron ᘚ Dans une heure, pas plus ni moins, je te veux chez moi, tu n'as pas le choix. Aaron ne laissait pas trop le choix à Constance. Il avait vraiment envie de la voir, alors il espérait qu'elle accepte.
Constance ᘚ Faut pas me le dire deux fois.
Aaron ᘚ Tu n'avais pas le choix de toutes les façons, prépares toi, je t'aime !
Constance ᘚ Depuis quand tu me donnes des ordres ? Seulement, Constance n'aura jamais la réponse à cela, car Aaron avait raccroché juste pour l'embêter un peu.
A l'arrêt de bus, Aaron faisait les cent pas, il avait hâte de la retrouver, de la prendre dans ses bras, de sentir son odeur. Dès lors où il la retrouverait, il ne comptait plus la lâcher. Les minutes passèrent à une telle lenteur qu'Aaron ne croyait jamais retrouver sa meilleure amie. Lorsqu'il vit l'avant du bus, au loin se pointer, il se levait immédiatement, et quand il s'arrêtait, Aaron était le premier à monter à l'intérieur.
Un quart de bus, et le jeune homme arrivait enfin près de chez lui. Devant sa porte, il s'arrêtait pour attraper ses clés dans sa poche, et essayait d'ouvrir la porte, sauf que... Surprise. La porte était déjà ouverte. Il se demandait comment cela se faisait, et il entrait discrètement à l'intérieur.
Aaron ᘚ Y'a quelqu'un ?
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Lun 9 Avr - 13:42

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Baby there's a shark in the water.



Allongée sur mon lit, les yeux fixés au plafond, j’avais l’air d’une junkie qui planait à trois mille. Bon, nous n’étions pas très loin de la vérité étant donné que quelque minutes auparavant, j’avais retrouvé au fond d’un tiroir quelque vestiges d’une soirée. Par vestiges, je veux évidemment parler des mythiques restes de diverses substances dites illicites. Donc, après avoir fumé ce qui avait bien pu se trouver au fond de mon tiroir, je m’étais affalée sur le lit et enfoncée dans une espèce de spirale de questions. Je me torturais l’esprit avec des choses futiles et inutiles. Mon enfoiré d’ex, les dossiers qui s’accumulaient sur mon bureau et la semaine de vacances que j’allais devoir occuper du mieux que je pouvais. C’était carrément le bordel dans mon esprit et honnêtement, aussi stone que j’étais, cela ne servait strictement à rien de philosopher là-dessus maintenant. Je me redressais alors sur mon lit avant de prendre Serguei, mon chat, qui s’était endormi sur mon ventre, de l’embrasser et de le poser doucement à côté de moi sur le lit. Lit que je finis par quitter une minute après. Mon premier réflexe fut celui d’ouvrir grand la fenêtre de ma chambre et de faire brûler quelque encens afin d’atténuer quelque peut l’odeur d’herbe qui planait dans l’atmosphère. Je n’étais plus une ado, j’en avais conscience, seulement, je ne tenais pas à ce que Denver, ma colocataire se rende compte que je m’étais mise à toucher à ce genre de merde et claquer des tunes dans de telles conneries. Je ne voulais pas décevoir mon entourage à cause de quelque pilules et quelque plantes… mais c’était mon seul moyen de tenir et de supporter toute cette pression.

Il fallait que je fasse quelque chose, je détestais rester aussi inactive. Plantée au milieu de ma chambre, je cherchais du regard une quelconque distraction différente que celle que pouvait m’offrir mon travail. Malheureusement, rien. Même mon appareil photo n’eut pas grâce à mes yeux. Tant pis, ça sera la douche, réveil assuré et odeurs de weed supprimées.

J’ignorais si le fait que j’ai fumé y était pour quelque chose mais le contact des gouttes brûlantes sous ma peau me procurait un bien fou. J’en aurais presque poussé des gémissements. Je restais un long moment sous le jet, les yeux clos avant d’entendre une mélodie lointaine. Mélodie qui ressemblait fortement à celle de mon téléphone portable. Sans attendre, je coupais l’eau et sortis de la douche attrapant une serviette que j’attachais autour de ma poitrine et rejoignis ma chambre. Mon portable, posé sur mon bureau, avait arrêté de sonner à la minute où j’étais entrée dans la pièce. «Un appel manqué : Amour» était affiché à l’écran et malgré le fait que j’eus été complètement high, je ne pus m’empêcher de sourire et d’appuyer sur la touche «Appeler». Après seulement un seul bip la voix d’Aaron retentit au bout du fil. Et là, je rentrais dans un état d’euphorie totale avant de me calmer. Il était enfin rentré de New-York et voulait que l’on se voie dans une heure. Après un cours échange, il me raccrocha au nez. Je secouais la tête de gauche à droite tout en riant doucement. Ce mec me rendait dingue, carrément folle de lui mais je n’avais pas le temps de me mettre à danser comme une gamine dans ma chambre. Une course contre la montre venait de débuter et je comptais bien la gagner. Je voulais arriver chez Aaron avant lui et sans double de clefs, ça ressemblait à une effraction et je risquais la prison si ses voisins s’en rendaient compte mais je m’en fichais, ce que je lui réservais en valait la peine. Je vidais machinalement la moitié de mon dressing sur mon lit pour finalement choisir, un slim foncé, un débardeur blanc et une veste en cuir noir. Le kit de la parfaite petite criminelle. J’enfilais le tout avant d’attraper mes clefs de voiture et d’enfiler mes Vans noires.

Quand je descendis au rez-de-chaussée, un silence angoissant y régnait. Ma colocataire n’était visiblement pas entrée du bureau et c’était surement mieux comme ça. A la minute où elle aurait vu mon visage, elle aurait su que je préparais quelque chose de pas très joli. Je pris la direction de la cuisine puis me mis rapidement à chercher dans tous les placards me saisissant d’un allume gaz et d’un pied de biche. Comme ça, on aurait cru que j’étais sur le point de cambrioler quelqu’un, hors, non. Je courrais ensuite dans le salon avant de prendre mon petit album photo qui trainait sur la table basse puis fourrait le tout au fond de mon sac avant de couvrir mes chiens de caresses et de quitter la maison. La rue était étrangement calme. C’est vrai quoi, San Francisco était réputée pour être une ville qui ne dormait jamais. Faux, visiblement. Un petit regard sur ma montre me permis de constater que j’avais encore quarante minutes devant moi. Habitant également Sunset District, la maison d’Aaron n’était qu’à quelques rues d’ici, seulement, cette nuit noire n’était pas vraiment rassurante. Je montais avec hâte dans ma voiture avant de démarrer.

A peine, cinq minutes après, j’étais devant la maison de mon meilleur ami. J’avais pris soins de me garer plus loin afin de ne pas trahir ma présence. Tout en regardant de droite à gauche, j’enfonçais le pied de biche sur le rebord de sa porte avant d’utiliser toute ma force pour déverrouiller cette dernière, ce fut loin d’être aisé mais après quelque minutes, elle avait finit par céder. J’entrais alors dans la maison vide et sombre de mon meilleur ami avant de pousser la porte, désormais cassée, derrière moi. Mon premier réflexe fut de tirer ses rideaux. Mon opération commando pouvait enfin commencer, il me restait trente minutes.

J’avais emporté avec moi un carton énorme de bougies. Bougies qui s’étaient relevées être vraiment utiles lors de la panne générale qui avait plongée San Francisco dans le noir complet pendant plus de deux semaines. Je me mis alors à disposer ce millier de bougie colorée sur le sol du salon d’Aaron avant de toutes les allumer. C’était vraiment beau mais je n’avais pas le temps d’admirer mon œuvre d’art. Après ça, je pris mon album photos. C’était un album que j’avais confectionné cette semaine. J’avais développé le tas de photos d’Aaron et moi qui se trouvait dans mon appareil photo avant de les placer dans cet album. Tout en les décollant une à une de l’album, je faisais de petite boules de pate à fixe avec mes doigts. Une fois qu’elles furent toute décollées, c’est sur le grand mur blanc du salon de mon meilleur ami que je les collais. Après dix minutes, mon opération commando fut terminée. Je rangeais mon petit bordel, ôtais ma veste et mes chaussures puis attachais mes cheveux encore humides en un haut chignon. Je me mis à chercher dans ses placards à la recherche d’une bouteille susceptible de nous emmener beaucoup plus haut. Je sortis mes deux amis whisky et vodka avec deux verres avant de les poser au centre de toutes ces bougies où j’avais disposé quelque oreillers et couvertures. Pour patienter, je pris mon sac et en sortit une petite boite métallique contenant deux joints puis sans attendre m’en allumais un avant d’enjouer l’atmosphère avec une musique de fond avec un tempo lent et reposant. Joint en main, j’allais m’assoir en tailleur au milieu de toutes ces bougies face au merveilleux mur de photos que je venais de créer. Me balançant au rythme de la musique et inspirant la fumée de ma tige à cancer je repensais à moi, à lui, à nous jusqu’au moment où un bruit provenant de l’entrée me sortit de mes pensées. Je regardais en direction du couloir, attendant de le voir apparaitre puis ne pus m’empêcher de sourire en entendant sa voix quelque peut inquiète.

«Viens jeter un coup d’œil par ici avant d’attraper ta batte de baseball.»

Je posais mon joint sur le bord du cendrier se trouvant face à moi. J’ignorais s’il allait me reprocher de toucher à ça mais je m’en fichais. A ce moment là, j’étais bien, shootée certes, mais bien et ma deuxième drogue dure venait d’arriver de New-York. Quand il se pointa dans le salon, je me relevai tout en lui souriant.

«Surprise.»







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Lun 9 Avr - 15:30


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YOU'RE ALL I'VE GOT CONSTANCE.
New York, la plus grande ville, et l'une des plus importantes du continent américain. Aaron a toujours rêvé de visiter cette ville, et grâce à son physique, il avait réussi à y séjourner durant une longue semaine pour des shooting photos. Par la même occasion, le jeune homme en avait profité pour visiter la ville, en passant par Time Square, ou encore Central Park, en grimpant en haut de la Statue de la Liberté, ou en passant la soirée au théâtre de Brodway. Il profitait de ses moments de liberté pour faire le tour de la Big Apple. Ce dernier avait même pensé à ramener des petits présents à ses proches. Seulement, toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit, et le séjour prenait fin. Même s'il avait passé un excellent séjour, il lui tardait tout e même de regagner San Francisco. En ce qui concerne les shooting photo, cela s'était relativement bien passé, et il avait beaucoup aimé ça, bien qu'il ait l'habitude d'être derrière les objectifs, parce qu'il était souvent le modèle de sa meilleure amie.
Arrivé à l'aéroport, il montait directement dans l'avion, un petit jet privé spécialement conçu pour l'agence de mannequinat, dans lequel s'y retrouvait les photographes, les mannequins et toute la compagnie. Dû à l'excitation du retour, le jeune mannequin n'avait pas réussi à fermer l'oeil durant tout le voyage, parce qu'il avait déjà une idée en tête. Dès lors où il poserait les pieds sur les terres de San Francisco, il rallumerait son téléphone portable pour appeler sa meilleure amie. C'était son premier but, lorsqu'il arriverait à destination. Pour tuer le temps, il se baladait dans le jet, à siroter des coktails, à faire chier son monde. Il avait même fait peur à l'une des mannequins en lui faisant croire que le jet avait un problème technique. Essayant du mieux qu'il pouvait de paraître crédible, la jeune fille se mit à paniquer, et voyant que sa blague prenait une tournure sérieuse, il lui avouait que tout cela n'était qu'une blague. Morale de l'histoire, durant toute la fin du voyage, la jeune fille, après sa farce, refusait de lui adresser la parole, ce qui avait pour but de faire rire Aaron. Il fallait bien s'occuper, et celui-ci c'était occupé à sa façon.
Après que le jet ait atterrit, Aaron était parmi les premiers à sortir de l'avion, se précipitant vers l'intérieur pour récupérer au plus vite ses bagages et rentrer chez lui. Malgré le monde, il réussit à les récupérer rapidement, et s'est en se faufilant entre les gens, prétextant qu'il allait manquer son bus, qu'il parvint à sortir de cet aéroport. A l'extérieur, la première chose qu'il faisait était de composer le numéro de Constance, mais manque de chance, pas de réponse. Peut-être était-elle occupée à faire autre chose, peut être était-elle sortie se changer les idées. Aaron n'en savait rien, mais on lisait sur son visage combien il était déçu de ne pas avoir eu sa meilleure amie du premier coup au téléphone. Dégoûté, il s'approchait du panneau d'affichage et constatait qu'il lui restait une demi-heure à attendre sur un banc, seul, avant de pouvoir prendre un bus et rentrer chez lui. Assit sur le banc, portable en main, il avait posé sa tête sur le mur qui se trouvait derrière lui, en guise de soutient, et fermait doucement les yeux. Il était pensif, son but premier en rentrant à New-York était de voir Constance, mais il semblait qu'elle n'était pas dispo. Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce que son portable ne sonne et affiche "Amour ♥", il ne perdit pas de temps à décrocher, regagnant immédiatement le sourire, et la pêche. Constance était celle qui contrôlait ses émotions. Dès lors où il entendait sa voix, un sourire béat se dessinait sur ses lèvres. Dans une heure à la maison, ni plus ni moins, lui avait-il dit avant de lui raccrocher au nez, ne lui laissant pas le temps de répondre quoi que ce soit. Constance lui avait tellement manqué, que si dans l'heure qui suivait elle n'était pas chez lui, malgré la fatigue, il se rendrait chez elle. C'était un besoin, elle lui était vitale.
L'heure approchait, et le bus aussi. En un quart d'heure, vingt minutes grand maximum il descendait à l'arrêt qui se trouvait à quelques mètres de chez lui. Valise en main, et cigarette en bouche, il s'approchait, pas à pas de sa porte d'entrée. Fouillant dans sa poche de pantalon, il parvint à mettre la main sur ses clés, seulement, à sa plus grand stupéfaction, la porte était déjà ouverte. Il arquait un sourcil interrogateur, espérant que personne ne soit venu braquer son loft. Pas à pas, il pénétrait à l'intérieur, une certaine odeur vint titiller ses narines. Une odeur de weed. Les premiers mots qui s'échappaient de sa bouche n'étaient autre que y'a quelqu'un? Aussitôt ces mots s'étaient échappés de sa bouche, aussitôt une voix retentit. Une douce voix. Une voix féminine.
Constance ᘚ Viens jeter un coup d’œil par ici avant d’attraper ta batte de baseball. Cette voix, il l'aurait reconnu entre mille. Un sourire s'affichait sur ses lèvres, tandis qu'il s'avançait jusqu'au salon. Une surprise l'attendait. Constance lui avait repeint son mur blanc de photos de tous les deux. Toutes les photos qu'ils avaient pu prendre lors de leur sortie ou de leur soirée. Tous les moments passés ensembles étaient maintenant collés sur son mur blanc. Il ne pouvait réprimer un sourire face à tout cela. Elle était bourrée de petites attentions qui ne faisait que combler Aaron de bonheur. Tandis que son mur était recouvert de photos, des bougies étaient parsemés sur son par terre, et au centre de ces dernières se trouvaient des couvertures et des oreillers.
Constance ᘚ Surprise, disait-elle, pendant qu'Aaron regardait toute la pièce, ébahit.
Aaron ᘚ Viens par là, soufflait-il dans un murmure. Il n'avait qu'une envie, la serrer fort dans ses bras. A ces mots, Constance s'était approchée de lui, et lui avait passé ses bras autour de sa taille, et l'avait légèrement soulevé pour la serrer délicatement dans ses bras. Il ne put se retenir de respirer son odeur. Tout d'elle lui avait manqué cette semaine, son odeur, son regard, son sourire, sa présence, tout sans aucune exception. Malgré les appels, les messages, et les conversations vidéos, rien n'était mieux qu'un bon gros câlin comme il les aimait. Elle était la personne qui lui avait le plus manqué. Et en temps normal, il ne pouvait pas passer un jour sans avoir de ses nouvelles, sans entendre sa voix. Durant leur étreinte, Aaron avait déposé ses lèvres dans le cou de Constance, et l'avait embrassé délicatement. C'était tellement naturellement chez lui, avec elle, il était totalement lui, il ne calculait pas ses faits et gestes, ils venaient tout seul. Doucement, il remontait ses lèvres pour lui murmurer au creux de l'oreille:
Aaron ᘚ Je suis content que tu sois venue, et merci pour tout. A présent, il savait qu'il avait Constance pour lui seul, pour toute la fin de soirée, et la nuit. Il comptait bien rattraper le temps perdu, durant cette longue semaine où il se trouvait à des kilomètres d'elle.
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Mer 11 Avr - 1:58

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Quand on y pensait, il était vrai que la semaine passée, semaine où Aaron s’était rendu à New-York entre autre, avait été interminable et ce malgré la tonne de travail qui m’attendait chaque jour au bureau et le stress permanant que je pouvais endurer en rentrant chez moi le soir. J’avais tout pour m’occuper l’esprit. Le boulot, les problèmes de mes amis que je devais parvenir à résoudre comme je le pouvais et mes nombreuses boules de poils miaulantes. Malgré les textos, les conversations à la webcam, les nombreux mails échangés, il avait manqué cette semaine, énormément. Je crois qu’une minute n’était pas passée sans que je me demande ce qu’il faisait, avec qui ou encore si lui aussi pensait à moi de cette façon ou, éventuellement, au fait que j’étais en train de devenir dingue. J’avais été complètement déconnectée de la réalité et je pense que ça s’était fait ressentir dans la qualité médiocre du travail que j’avais eu à servir à mon boss cette semaine mais comme toujours, j’avais réussis à trouver une parade pour éviter un quelconque ultimatum et lui avait promis de me rattraper pendant mes vacances. Son absence devenant de plus en plus insupportable, j’avais choisis l’option de facilité, l’option des lâches. La weed. J’avais plané toute la semaine, nuits et jours. Au boulot comme à la maison. Il continuait de me manquer certes, mais moins. Je parvenais enfin à me concentrer plus de cinq minutes sur autre chose que son absence.

J’avais totalement conscience que notre relation était vraiment très étrange, c’était pour ça que j’avais fait le choix de n’en parler à personne. Même pas à Denver. Il faut le vivre pour le comprendre et il est inutile de vous dire que le taux de personnes vivant un truc pareil sur San Francisco était quasiment nul. Aaron était comment vous dire, situé à égale distance entre le parfait meilleur ami et l’attentionné, craquant et incroyablement sexy petit ami. Quand il me parlait, j’avais l’impression d’être le centre du monde, il me mettait sans cesse sur un piédestal et enfin, je me sentais indispensable pour quelqu’un. Il me comblait uniquement avec sa présence. Il n’avait pas à dire ou faire quelque chose, le fait qu’il soit là apaisait toutes mes angoisses et mon anxiété omniprésente s’évaporait.

Je reposais mon regard sur Aaron qui venait d’arriver dans la pièce et à son expression faciale, je pus en déduire qu’il était agréablement surpris. Je l’observais regarder nos photos, un léger sourire aux lèvres. J’ignorai si c’est le fait de ne pas l’avoir vu pendant une semaine mais je le trouvais vrais très beau, limite intimidant. Une fois qu’il eut finit d’observer ma surprise plutôt géante, il me prit dans ses bras. Instantanément, je fermais les yeux et passais mes bas autour de sa taille, respirant l’odeur de son parfum mélangé à celle de la nicotine. Une odeur dont j’étais, au fil du temps, devenue accro. Ce calvaire était enfin terminé, je l’avais retrouvé. Il vint ensuite poser ses lèvres sur mon cou, ce qui me fit en premier lieu frissonner puis sourire. Il savait que sur moi, les baiser dans le cou, ça avait l’effet de la kryptonite. Tandis que ces lèvres remontaient au creux de mon oreille, ma peau se recouvrait d’une fine chair de poule. Les effets de la weed commençaient à se faire ressentir et sans attendre, je remontais mes mains sur ses épaules avant de lui ôter lentement sa veste, plongeant mes yeux dans le bleu profond des siens. Je laissais ensuite cette dernière tomber au sol puis passa mes bras autour de son cou avant de rapprocher lentement mon visage du sien. Les battements irréguliers de mon cœur m’assourdissaient littéralement. C’était inutile de se le cacher plus longtemps. Je craquais pour lui. Je craquais pour mon meilleur ami. Je craquais pour celui que j’avais autrefois considéré comme mon frère. C’était contraire à la morale car c’était mon meilleur ami et aussi parce que je venais de rompre, seulement, je ne pouvais pas le contrôler. Je finis par poser mes lèvres sur les siennes avant de débuter un tendre et langoureux baiser. Tandis que je resserrai d’avantage mon étreinte autour de lui, je murmurais quelque mots sur ses lèvres.

« Si tu savais comme tu m’as manqué. Je pense que… Tu ne peux pas imaginer combien c’était insupportable. Ce n’était qu’une semaine mais…»

Je ne finis pas ma phrase, persuadée qu'il avait compris le fond de ma pensée, puis posais finalement mes mains sur sa nuque avant de reprendre le cours de notre baiser.


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Ven 13 Avr - 21:12


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Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Citation qui correspondait parfaitement à Aaron durant cette semaine à New-York. Au début, on se dit qu'une semaine c'est court, sept petits jours, ça devrait vite passer. Mais en réalité, quand on se retrouve dans le contexte, c'est là que l'on se rend réellement compte qu'une semaine peut paraître vraiment longue. On voit les heures, on voit les jours passer, mais on ne voit jamais la fin arriver. Passer une semaine, loin d'une personne chère à nos yeux. Loin d'une personne qui fait parti de notre quotidien. A qui l'on parle tout le temps. Que l'on voit quand bon nous chante. C'est plus dur que ce qu'Aaron aurait pu penser. Il savait qu'en acceptant ce shooting photo à New-York, il serait contraint de ne pas voir sa meilleure amie pendant une semaine. Mais, c'était son métier, et s'il voulait percer dans le domaine du mannequinat, il n'avait pas d'autre choix que d'accepter cette offre. Mais accepter cette offre, s'était se résoudre à ne pas la voir pendant une semaine. Cette semaine, bien qu'elle était chargée, avait été un calvaire pour lui. Bien qu'il y ait les messages, les appels, les conversations vidéos, pour se voir ou se parler, c'était bel et bien différent que s'il se trouvait chez lui, à quelques petits kilomètres de chez elle. Parce qu'en un claquement de doigts, il savait qu'il pouvait la voir, la toucher, la sentir. Mais là, il ne pouvait pas. Et dieu seul sait qu'il lui tardait de rentrer, uniquement pour la voir. Il ressentait un tel manque que le jour J, le jour où il allait enfin prendre l'avion pour regagner les terres de San Francisco, il ne tenait plus en place. Durant tout le voyage, il n'avait pas pu fermer l'oeil.
Maintenant, il se trouvait là, face à sa porte, déjà ouverte. Etrange n'est-ce pas. Son premier réflexe fut d'arquer un sourcil interrogateur, avant de pénétrer à l'intérieur à pas de loup, demandant s'il y avait quelqu'un. Réflexe que tout le monde aurait pu avoir, car ce n'est pas quelque chose d'anodin. Rentrer chez soit après une semaine d'absence, et constater que cette dernière est ouverte. Ceci étant dit, une douce voix retentit. Le coeur d'Aaron se mit à soudainement battre la chamade. Cette voix, il la connaissait par coeur, elle raisonnait dans sa tête, comme une douce mélodie. Inconsciemment, il se mit à sourire bêtement, s'avançant jusque dans le salon, où il y retrouvait sa meilleure amie, entourée de petites bougies, dispersaient sur le sol, qui éclairait légèrement la pièce. Son mur qui était autrefois blanc, se retrouvait tapissé de photos. Pas n'importe quelles photos, celle de Constance et lui. Il regardait tout autour de lui, avant de poser son regard sur sa meilleure amie, il se mordit la lèvre inférieur, avant de la faire s'approcher de lui. De là, il l'enroulait ses bras autour de sa taille, la serrant contre lui. Naturellement, il posait ses lèvres dans son cou, respirant son odeur qui l'enivrait. En la voyant, la prendre dans ses bras était la première chose qu'il avait eu envie de faire. Cela faisait une semaine qu'il avait envie de sa. Maintenant, il n'avait tout simplement plus envie de la lâcher.
Leur relation était à la fois étrange, et particulière. Depuis qu'ils avaient passé le cap, et qu'ils avaient couché ensemble, lors de l'épisode de la douche, leur relation avait en quelques sorte changée. Comment dire que Aaron avait tout simplement de la voir, souvent. Et lorsqu'il ne la voyait pas de plusieurs jours à la suite, il ressentait un certain manque qu'il se devait de combler. C'était comme la cigarette, ou la drogue, quand on commence à devenir accroc, c'est foutu. On ne peut plus y remédier. Et le pire dans tout ça, c'est quand on est en manque. On devient irritable, on ferait tout et n'importe quoi, pour combler se manque. Et bien, Constance était sa propre drogue dure. Et cette semaine, pour combler se manque, il l'avait appelé, juste pour entendre sa voix. Ils avaient fait des conversations vidéos, juste pour se voir. Leur relation était tellement étrange qu'il lui serait même impossible de l'expliquer. C'est quelque chose qu'il faut vivre pour comprendre. Ce qu'ils vivaient c'était contraire à la morale, ils étaient meilleurs amis, ils n'étaient pas censés coucher ensembles. Ils n'étaient pas censés faire certaines choses. Et pourtant, ils le faisaient. D'ailleurs, Aaron avait toujours promit à Constance que si un jour il avait une relation avec une fille, il ne voudrait pour rien au monde que tout ce qu'ils avaient l'habitude de faire devait cesser. Au contraire, il serait incapable d'arrêter de dormir dans le même lit qu'elle, de la toucher, de la prendre dans ses bras, de faire certaines choses qu'il ne devrait pas faire par respect pour sa copine. Voilà pourquoi leur relation était si différente de toutes les relations que l'on pouvait avoir.
Durant leur étreinte, Constance avait fini par poser ses lèvres sur celle d'Aaron afin de lui offrir un langoureux baiser. Aaron n'était pas surpris, car pour lui, sa semblait... normal. Enfin, il trouvait que leur relation prenait une tournure autre que celle de simple meilleurs amis. Il en avait réellement conscience, mais, il ne voulait pas que cela s'arrête, au contraire. Voilà pourquoi il remontait l'une de ses mains sur la joue de Constance, intensifiant avec envie ce langoureux baiser. Son rythme cardiaque était anormal. Son coeur battait relativement vite, c'était comme si... il allait bondir de sa poitrine.
Constance ᘚ Si tu savais comme tu m’as manqué. Je pense que… Tu ne peux pas imaginer combien c’était insupportable. Ce n’était qu’une semaine mais… Face à ses murmures, Aaron se mordit légèrement la lèvre inférieur, seulement, il n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle reprit possession de ses lèvres. Cela ne posait aucun problème au jeune homme en question, car il en avait tout aussi envie qu'elle. Avec sa seconde main, qui se trouvait dans le bas de son dos, il la collait contre lui, et de l'autre main, il lui caressait la joue, du bout des doigts.
Aaron ᘚ Détrompes toi, cette semaine m'a paru tellement... longue sans toi, tu m'as tellement manqué. Je n'avais qu'une seule envie, te retrouver, avouait-il, détachant un instant ses lèvres des siennes, pour reprendre doucement son souffle, suite à ce baiser passionné. Son regard plongé dans celui de Constance, il ne cessait pas de lui caresser la joue. Un certain silence s'était installé entre eux. Un silence qui n'est pas pesant, qui ne gêne pas, qui n'est pas embarrassant, loin d'être désagréable, loin de tout ça, il en deviendrait reposant. Plus besoin de se parler, on communique en se regardant, on s'apprend par les gestes, on s'apprivoise en se frôlant, on s'imprègne. Pas de mot, juste des émotions à partager, qui nous font ressentir bien plus de choses qu'une simple parole en l'air. Un regard qui exprime les appels du corps, du cœur et de l'âme, une caresse qui témoigne de nos envies et désirs les plus profonds. Il y a des mots qu'on n'a pas besoin de dire, des termes qui ne valent pas le coup d'être posés, des relations qui ne requièrent aucune explication. Il suffit juste d'être là, de savoir profiter de ces moments qui nous sont donnés, sans avoir ni à réfléchir, ni à devoir parler. Des silences qui savent s'écouter et s'entendre. Des silences qui sonnent comme des aveux. Des silences qui ne trahissent pas mais qui nous révèlent.
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Dim 15 Avr - 22:59

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J’avais complètement oublié à quel point le contact de la main d’Aaron sur ma joue pouvait être rassurant. Cette sensation de sécurité, je ne l’vais jamais ressenti avec quiconque auparavant et n’étais pas sure de la connaître encore un jour. Cette sensation d’invincibilité, comme si quand il passait ses bras autour de moi, plus rien ne pouvait m’atteindre. Aaron était là, me scrutant avec insistance de ses yeux bleus et à quant à moi, j’hurlais à l’intérieur. Il avait cette façon de me regarder. Une expression que j’adorais chez lui, son visage était parfait, magnifiquement photogénique, ça à toujours été mon modèle préféré et je ne cessais de le lui répéter. Le cliché parfait du beau surfeur californien. Il m’avait beaucoup trop manqué.

Dernièrement, j’avais pris une assez mauvaise ou bonne habitude. Celle de l’embrasser dès qu’on se voyait. Comme si c’était purement naturel. Comme si nous étions en couple depuis un bon bout de temps déjà. Chez nous ça l’était, mais aux regards des autres, ça pouvait être malsain, seulement là, chez lui, personne ne nous jugeais ou nous guettait du coin de l’œil, je pouvais donc me laisser aller à tous mes désirs. Je relevais mon regard vers le sien avant d’esquisser un léger sourire en coin.

«Je ne vais pas te cacher que le fait que tu sois de retour me fais très plaisir.»

C’était faible. Depuis qu’il avait passé le pas de la porte, j’étais sur un petit nuage. Je voyais des arcs-en-ciel, une vrai gosse perdue au milieu de Disneyland. J’étais tout contre lui et mon cœur battait la chamade comme à l’accoutumé. Je balayais de nouveau la pièce du regard. Ce sol parsemés de bougies, ces photos, j’avais fais du bon boulot. On aurait cru une scène toute droite sortie d’une série romantique. Ce genre de petites attentions trahissaient tout de suite le type de sentiment que je ressentais pour lui. Tout en me détachant légèrement de l’emprise de mon meilleur ami, je me rassis en tailleur sur le sol recouvert de couverture et d’oreillers avant de me servir un verre de vodka pure. Quoi de mieux pour détendre d’avantage l’atmosphère ? Une fois mon verre servis, j’en avalais la moitié d’un trait en grimaçant quelque peu. Le liquide me brulait de l’intérieur et je du me racler légèrement la gorge afin de correctement faire passer le tout. Je relevais alors la tête vers Aaron avant de lui sourire.

«Assieds-toi avec moi.»

J’étais complètement high et ce que je disais n’avais aucun sens mais je voulais l’avoir près de moi. Je pris alors le joint que j’avais posé sur le rebord d’un cendrier avant d’en tirer une longue latte. Je fermais les yeux tout en laissant la fumée se disperser en moi avant de la régurgiter par la bouche sous forme de petits cercles. Toute seule, je me mis à rire, amusée par mon idiotie avant de me calmer et de m’adresser de nouveau à Aaron.

« Tu aimes ce que j’ai fait ? Je l’ai fait en une heure. Je ne sais pas, ça m’a pris comme ça. Je ressentais le besoin de te montrer combien… Combien je t’aime. Même si un mur couvert de photos et un sol parsemé de bougies ne peuvent pas vraiment illustrer la force de ce que je peux ressentir. Et là… je dis n’importe quoi et t’es censé me dire d’arrêter de parler parce que ça devient beaucoup trop bizarre et que je suis à moitié bourrée. »

Comme à chaque fois que j’exprimais mes sentiments à haute voix, j’étais partie en couilles. Je ne savais pas comment j’avais fait mon compte mais je parvenais toujours à tout transformer en parfait charabia et à me ridiculiser devant la personne que j’aimais. Je reposais ma cigarette roulée sur son cendrier avant de passer ma main dans mes cheveux.

«Je suis désolée. Je suis complètement stone et je m’emmêle les pinceaux. Bref, ce que je voulais dire, c’est que je t’aime. Enfin pas comme on aime un meilleur ami. Depuis l’épisode de la douche, j’arrête pas de penser à toi, ça me hante…»






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Lun 16 Avr - 1:58


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YOU'RE ALL I'VE GOT CONSTANCE.
Face à Constance, Aaron n'était plus maître de lui-même. Il ne se contrôlait plus, il se laissait aller. La barrière qui devait exister entre eux, avait disparu, et ce depuis qu'ils avaient couché ensembles sous la douche. Auparavant, bien qu'ils étaient très tactiles, et très possessifs l'un envers l'autre, ils n'avaient jamais été plus loin. Mais ce jour là, sous la douche, tout avait changé entre eux. Ils avaient fait, ce que deux meilleurs amis ne sont pas censés faire. Et pourtant, ils n'avaient aucun regret. Depuis cet incident, c'était comme si ils étaient en couple. Ces deux là se comportaient comme tel. Lorsqu'ils se retrouvent, tous les deux, loin de tout, à l'abris des regards indiscret, ils ne pouvaient s'empêcher de s'embrasser. C'était quelque chose de naturel. Comme un véritable petit couple.
Aux yeux d'Aaron, leurs retrouvailles furent encore plus parfaite que ce qu'il espérait. Constance lui avait préparé avec soin, quelque chose qu'il n'était pas prêt d'oublier. Son mur non plus n'était pas prêt d'oublier cette surprise. Car Aaron comptait bien laisser se mur parsemé de toutes ses photos qui en un coup d'oeil ne pouvait que le faire sourire. Chaque photos lui rappelait un endroit, un moment, un souvenir avec sa meilleure amie. Souvenir qu'il n'oublierait jamais. Il y a des gens comme ça, qui entrent dans vos vies, sans que vous ne les ailliez invité, et elles marquent vos vies à tout jamais. Constance était celle qui avait bouleversé la vie d'Aaron. Elle était arrivée dans sa vie alors qu'il était tout jeune, et ils ne s'étaient jamais quittés. Quelques petites disputes mais rien de bien méchant. Ils étaient inséparable, ils ne laissaient personnes se mettre entre eux, et refusaient que quiconque puissent essayer sous peine de devenir très méchant.
Le baiser qu'ils venaient de s'échanger était à la fois langoureux et passionné. C'était bien plus qu'un simple baiser comme ça. La poitrine de la jeune fille était collée contre le poitrail de son meilleur ami. Ce dernier sentait les battements du coeur de celle-ci, tapait contre son biceps droit. Le coeur de la jolie demoiselle battait relativement vite. Celui d'Aaron battait d'autant plus fort, et plus vite. L'effet que lui produisait Constance relevait du possible. Il ne saurait décrire tout ce qu'il ressentait. C'était quelque chose qu'il fallait vivre pour comprendre. Le besoin de la toucher. De la sentir près de lui. Elle était devenue son obsession. Il était amoureux d'elle. Mais ne voulait pas l'admettre, il ne voulait pas briser toute cette magie qui régnait entre eux. Il ne voulait pas briser tout ce qu'ils avaient construit durant ces dernières années. Alors, il ne disait rien. Et profiter de chaque moments passés avec Constance.
Constance ᘚ Je ne vais pas te cacher que le fait que tu sois de retour me fais très plaisir. Un large sourire se dessinait sur les lèvres d'Aaron. Constance avait toujours les bons mots pour le faire sourire. Elle s'était détachée de lui, pour aller s'asseoir sur les couvertures posées au centre de la pièce. En même temps, elle était totalement out, le joint ne l'avait surement pas aidé à gardé les pieds sur terre. Au contraire. Aaron l'avait suivi du regard, tout le long de sa marche, jusqu'à ce qu'elle pose son joli petit derrière sur les couvertures.
Aaron ᘚ Saches que c'est réciproque. Le sourire toujours pendu aux lèvres, Constance lui fit signe de venir s'asseoir près d'elle. Il ne perdit pas de temps à s'exécutant, regagnant les côtés de sa meilleure amie. Trouvant un second joint posé sur la table. Il l'attrapait pour le porter entre ses lèvres. Il plongeait ensuite sa main dans sa poche de jean pour y trouver un briquet avec lequel il allumait son joint. Il tirait une latte. C'était un moyen de décompresser, d'oublier tout ce qu'il s'était passé, ce long voyage loin de Constance, et de ne se focaliser que sur l'instant présent.
Constance ᘚ Tu aimes ce que j’ai fait ? Je l’ai fait en une heure. Je ne sais pas, ça m’a pris comme ça. Je ressentais le besoin de te montrer combien… Combien je t’aime. Même si un mur couvert de photos et un sol parsemé de bougies ne peuvent pas vraiment illustrer la force de ce que je peux ressentir. Et là… je dis n’importe quoi et t’es censé me dire d’arrêter de parler parce que ça devient beaucoup trop bizarre et que je suis à moitié bourrée. Le jeune homme avait écouté sa meilleure amie sans manqué un morceau de ce qu'elle venait de dire. Le "je t'aime" qu'elle venait de lui dire n'était rien d'inhabituel. Ils se le rappelaient fréquemment. C'était comme un besoin de se rappeler qu'ils s'aimaient. Aaron n'avait jamais prononcé ses mots à quiconque, sauf à sa mère, et à Constance. Pourtant, on considérait qu'on ne disait "je t'aime" qu'à sa moitié, l'être qui était fait pour nous. Mais Aaron avait une telle facilité à lui dire ces mots à présent. Il souriait bêtement. Les effets du joint commençaient à faire leurs apparitions. Ce dernier s'apprêtait à lui répondre quelque chose, mais elle lui coupait la parole.
Constance ᘚ Je suis désolée. Je suis complètement stone et je m’emmêle les pinceaux. Bref, ce que je voulais dire, c’est que je t’aime. Enfin pas comme on aime un meilleur ami. Depuis l’épisode de la douche, j’arrête pas de penser à toi, ça me hante… Ces mots là résonnaient dans sa tête. Il était abasourdie par les avoeux de Constance. Il était loin de s'imaginer que ce qu'il ressentait pour elle était réciproque. Il posait également le joint qu'il avait entre les mains dans le cendrier, pour attraper les mains de Constance, et les lier aux siennes.
Aaron ᘚ Tout ce que tu as fais pour moi ce soir, je ne suis une nouvelle fois pas prêt de l'oublier. Et tu vois ce pan de mur, il va rester ainsi décoré, commençait-il par dire, en détournant le regard, pour regarder une nouvelle fois ce mur. Il ne pouvait réprimer un sourire. Constance était la fille qui lui fallait. Douce, attentionnée, attachante, adorable, aimante, amusante. Quelques secondes s'écroulèrent et Aaron reposait son regard sur Constance. Instinctivement, il entremêlait ses doigts à ceux de Constance.
Aaron ᘚ Moi aussi je t'aime, je t'aime vraiment Constance, pas comme on aime une soeur, pas comme on aime une amie, je ne saurais expliquer ce que je ressens pour toi, mais c'est tellement fort, tu me rends dingue. Quand t'es pas là, je ressens le besoin de te voir. Cette semaine à New-York me faisait péter un câble. Je devenais fou, j'avais besoin de te voir, besoin de te toucher, besoin de t'embrasser, besoin de te sentir contre moi, besoin de sentir ton odeur. Il venait à présent de lui avouer ce qu'il ressentait réellement. Contre toute attente, Aaron était amoureux d'elle. Son regard se perdait dans celui de Constance. Alors qu'elle venait de s'ouvrir à lui, il en avait fait de même. Sachant que ce qu'il ressentait était réciproque, rien ne servait de continuer à ne rien dire.
Aaron ᘚ Pars avec moi, maintenant, en Australie, comme on se l'était dit. C'était spontané chez lui ce genre de chose. Ils avaient déjà longuement parlé de ce voyage en Australie. Mais ils n'avaient jamais trouvé le temps de partir. Et bien qu'Aaron ait eu une longue et dure semaine, et qu'il était fatigué, cela ne lui faisait pas peur de partir maintenant avec Constance pour passer quelques jours en Australie. Il considérait que cela leur permettrait de se retrouver, en toute tranquillité. Ce qu'il avait envie, c'était se retrouver avec elle. Après une longue semaine loin d'elle, il n'avait envie que d'une seule chose, l'avoir rien que pour lui, ne plus la lâcher. Après tout cet avoeux. Le coeur d'Aaron était sur le bord d'exploser. Cette fille le rendait tout simplement dingue.
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Jeu 19 Avr - 1:44

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C’était toujours la même chose avec moi. Quand que je devais garder le sérieux pour parler amour et sentiments, à la seconde où j’ouvrais la bouche, ça devenait complètement incompréhensible et incohérent. Je perdais tout mes moyens et par conséquent, toute crédibilité. J’aurai voulu me planquer sous le tapis ou même disparaître tellement j’étais morte de honte. Tout en pinçant légèrement ma lèvre, je guettais avec anxiété la réaction d’Aaron qui pour le moment était plutôt… surpris, abasourdie ou carrément sur le cul. J’avais toujours pensé que pour lui, c’était évident. Quand on y pensait, je n’avais jamais caché les sentiments que j’avais à son égard et avait toujours été persuadée qu’il en connaissait la nature. Tous mes gestes et mes paroles illustraient ceux d’une fille amoureuse. Apparemment, Aaron ne semblait pas s’en être rendu compte, ce qui sur le coup, m’avait amusée. Je lâchais un léger un léger rire surement du à la weed qui me montait à la tête avant de me calmer quand il reprit la parole.

A son tour, il m’ouvra son cœur, comme je l’eus fait précédemment et pour être honnête, je ne savais plus vraiment quoi faire ou bien où me mettre, afin de ne pas paraître trop mal à l’aise, je serrais fermement ses mains dans les miennes cherchant une once de réconfort dans son regard. Quand sa voix retentit de nouveau, un sentiment de soulagement s’empara de moi, je craignais que notre conversation se soit terminée sur une note épineuse. Les mots qu’il sortit de sa bouche me firent l’effet d’un électrochoc au point même où je me demandais si j’avais mal entendu. Je lui manquais. C’est à ce moment là que j’aurais du fondre en larmes mais j’étais bien trop heureuse pour ça. A ce moment précis, j’aurais pu déplacer l’Himalaya avec tout mon bonheur. Un paquet de sentiments me traversa. La joie, l’euphorie, mais surtout le regret de ne pas lui avoir dit plus tôt ce que je ressentais pour lui… L’envie de le serrer contre moi et de sentir ses lèvres contre les miennes se faisait plus forte, me retenir était un exploit. J’avais envie de le déballer tout ce que j’avais dans les tripes, toutes les lettres dont je n’avais jamais trouvé le courage de lui envoyer. Il fallait que je me lance, la peur de me ridiculiser me dévorant les entrailles.

«C’est exactement ce que je ressens aussi… Hum. Je crois que… Que je suis amoureuse de toi en fait et je sais que ça craint un peu parce que t’es mon meilleur ami.»

Gênée, je baissais les yeux, lâchant une de ses mains avant de la passer dans mes cheveux. Je relevais la tête quand il me coupa dans mon élan, me demandant de l’accompagner en Australie. L’Australie. On en avait longtemps rêvé tous les deux et nous nous étions promis qu’un jour nous irons s’isoler, lui et moi, à l’autre bout du globe. Mon visage s’affichait désormais une mine surprise. Mais agréablement surprise. C’était le truc avec Aaron, il était imprévisible et il fallait s’attendre à tout avec lui, et n’importe quand. On ne trouvait pas le temps de s’ennuyer. Mes lèvres s’étiraient alors en un large sourire, dévoilant toutes mes dents tandis que mes yeux s’élargirent en regardant Aaron plutôt amusée.

«Quoi? Maintenant? Je veux dire, là? Mais je n’ai pas de fringues, j’ai rien du tout à part ce que je porte!»

Je balayais la pièce du regard toujours aussi amusée avant d’attraper de nouveau sa main et de me pencher vers lui me disant que finalement, fuir San Francisco dès maintenant ne serait pas une si mauvaise idée. Je pinçais légèrement ma lèvre inférieur avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres et de murmurer.

«Et comme je l’ai toujours dis, je te suivrai jusqu’au bout du monde.»







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Jeu 19 Avr - 22:42


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YOU'RE ALL I'VE GOT CONSTANCE.
La relation entre Constance et Aaron n'avait jamais été des plus simples. Pour la simple et bonne raison que tout deux étaient excessivement jaloux, mais aussi très possessifs. A tel point qu'il ne fallait pas toucher à l'un ou à l'autre. Ils leur étaient même arrivés de s'accrocher, voir même se disputer parce qu'une fille tournait autour d'Aaron, ou un garçon autour de Constance. Pour tout vous dire, lorsqu'Aaron avait apprit que c'était fini entre Constance et son ex petit copain, il se sentait bien mieux. Il savait combien l'ex de sa meilleure amie était jaloux, et se résoudre à ne plus prendre sa meilleure amie dans ses bras, à ne plus passer des soirées avec elle, à ne plus dormir avec elle, à ne plus la toucher lui était tout simplement impossible. Cette relation portait à confusion. Amitié ou amour? C'était assez difficile à savoir, parce que malgré leurs gestes tendres, lorsque quiconque leur demandait s'il y avait plus entre eux. Ils répondaient un non catégorique, en se justifiant qu'ils leur étaient impossibles de se mettre ensembles, parce qu'ils étaient tout simplement meilleure ami. D'autant plus que c'est contraire aux moeurs. Seulement, il semblait que toute cette jalousie, toute cette possessivité, tous ces gestes tendres cachaient en réalité quelques chose de bien plus fort qu'une simple amitié. Néanmoins, ils ne pouvaient pas concevoir d'être amoureux l'un de l'autre, pour eux, ce n'était pas possible, ils ne pouvaient pas aller plus loin. Et pourtant, ils avaient fini par coucher ensembles. Ca aussi c'était contraire à leur relation, mais l'envie, avait été plus forte que tout. Ils se désiraient, c'était indéniable. Depuis cette fameuse douche, Aaron ne pouvait s'ôter ces images de sa tête. Pourtant, il savait qu'il ne pouvait pas, qu'il n'avait pas le droit de penser à Constance de cette façon. Elle hantait ses pensées. Lorsqu'il pensait à elle, il avait l'impression que son coeur s'emballait. Il ressentait le besoin de la voir, de la toucher, de sentir sa peau contre la sienne. Il essayait tant bien que mal de chasser ses pensées, de refouler ce sentiment qui l'envahissait.
Malheureusement pour lui, il avait beau essayé de refouler ce qu'il ressentait, ce soir, tout ressortait. Son coeur s'emballait, ses mains ne demandaient qu'à être posées sur le corps de Constance, ses lèvres ne cessaient de réclamer celle de la jeune fille. Il n'était plus maître de son corps. Impossible de calmer le rythme de son coeur, impossible de calmer ses envies. D'autant plus lorsque leurs retrouvailles viraient aux confessions. En effet, Aaron restait surprit lorsque Constance lui avouait l'aimer non pas comme un simple meilleur ami, mais plus encore. Comme on aime la fille ou le garçon qui nous plaît. A ses mots, le coeur d'Aaron s'emballait de plus belle. Et là, il lui était incapable de faire comme si tout cela ne l'atteignait pas, comme si pour lui, Constance était et resterait sa meilleure amie. Constance, contre toute attente, représentait aux yeux d'Aaron bien plus qu'une meilleure amie. Elle était la fille dont il était amoureux. Elle était la fille qui le rendait vulnérable, qui faisait bondir son coeur de sa poitrine. Il s'était à son tour ouvert à elle et lui avouait la vérité. Lui avouait le manque qu'il avait ressenti à New-York loin d'elle. L'envie de la toucher, de l'embrasser.
Constance ᘚ C’est exactement ce que je ressens aussi… Hum. Je crois que… Que je suis amoureuse de toi en fait et je sais que ça craint un peu parce que t’es mon meilleur ami. Au lieu de répondre quoi que ce soit à cela, Aaron se contentait de poser délicatement sa main que Constance venait de libérer, derrière la nuque de la jeune fille. Regard plongé l'un dans l'autre, il attirait le visage de cette dernière près du sien. Leurs soufflent se mêlaient, leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres les unes des autres. Une fraction de secondes s'écoulait, et leurs lèvres ne faisaient à présent plus qu'une. C'est avec tendresse qu'il embrassait cette dernière, tant il en avait envie depuis qu'il l'avait retrouvé. Maintenant, il savait qu'il pouvait l'embrasser, quand il le souhaitait. Il n'avait plus besoin de se dire que ce n'était pas bien. Aaron était fixé. Constance était amoureuse de lui, et lui était amoureux d'elle. Alors dans ces moments là, il n'y est plus utile de se retenir de quoi que ce soit, mais tout simplement de s'ouvrir à l'autre.
Le baiser terminait, Aaron laissait sa main sur la nuque de Constance, faisant glisser son pouce sur cette dernière. En la regardant, une idée lui traversait l'esprit. Même si actuellement il était fatigué de son voyage New-York - San Francisco, il voulait partir maintenant, avec elle, en Australie. Ils avaient souvent parlé de partir rien que tous les deux en Australie. Et Aaron jugeait que c'était le moment pour partir. Il se fichait d'être fatigué, tout ce qu'il voulait, c'était passé quelques jours auprès de Constance. Afin de voir comment allait évoluer leur relation les jours qui suivraient leurs avoeux.
Constance ᘚ Quoi? Maintenant? Je veux dire, là? Mais je n’ai pas de fringues, j’ai rien du tout à part ce que je porte!
Aaron ᘚ Oui, maintenant, et on s'en fiche de tes fringues, on verra ça sur place! Oui, Aaron était bien décidé à partir maintenant. Ils n'étaient pas pauvre, et en Australie, il y avait des boutiques de vêtements. Alors ils n'auraient pas de mal à s'acheter quelques hauts, ainsi que quelques bas, et des sous-vêtements pour leur séjour. C'était comme ça avec Aaron, il était imprévisible, ça lui venait comme ça. Sans même qu'il ne réfléchisse à tout cela. Constance lui attrapait la main, pour l'attirait vers lui. Il se penchait également, et à son tour, elle l'embrassait doucement. Aaron laissait glisser un sourire sur les lèvres de Constance durant leur baiser. Les murmures de cette dernière le firent sourire de plus belle.
Aaron ᘚ Alors partons maintenant. Rien que toi et moi, à l'autre bout du monde! Aaron se levait doucement, et lui tendait ses deux mains afin qu'elle s'en saisisse pour qu'il l'aide à se lever. C'était une idée folle, partir à plus d'une heure du matin, en Australie, mais ils en avaient envie, tous les deux, depuis un bon bout de temps. De plus, ce voyage leur permettrait sans doute de se retrouver.
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