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Anonymous
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Ven 25 Nov - 21:21

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Lilas & Edward.
I'm so glad, I met you.


Je suis vraiment trop nul pour décrire ce genre de sentiment. L’amour.

Oui, sincèrement, c’était trop compliqué pour moi, surtout à ce moment là. Voilà plusieurs mois qu’on avait sympathisé sur Internet. Voilà plusieurs mois qu’on s’était rapproché, qu’on avait apprit à se connaitre, qu’on avait passé des heures à discuter de tout et de rien, à rire et à pleurer sans jamais pouvoir se voir autrement que par le biais d’une webcam, sans jamais pouvoir se toucher ou se regarder droit dans les yeux. Après près de sept longs mois, elle est venue. Elle est enfin venue et dès qu’elle a dépassé le seuil de la porte, dès que j’ai senti son parfum, dès que j’ai pu distinguer la véritable couleur de ses yeux, j’ai su.

C’est stupide et nais, les gens qui disent  « j’ai su », non? C’est totalement le genre de truc que je me disais avant, moi Edward le célibataire endurci. Avant de connaitre Lilas, avant de connaitre le coup de foudre. Mais comme ça parait foutrement Bisounours de parler de coup de foudre et de « savoir » quelque chose de totalement abstrait mais hé, comment je m’en tape, en même temps. Tant qu’on est pas dedans, on peut tout simplement pas comprendre. J’ai eu le coup de foudre pour cette fille que je connaissais virtuellement depuis une éternité. Une fraction de seconde à suffit, c‘est déroutant. C’est totalement dingue, sérieusement. N’importe qui dira que trois jours c’est précipité. Mais en fait, combien de temps est-ce qu’on attend elle et moi, véritablement? Personne n’est en mesure de savoir. Même pas nous, même pas nos sentiments. J’saurais pas dire quand est-ce que ça a commencé, parce que ça nous est tombé dessus, sans qu’on s’en rende réellement compte.

Ca faisait à peine une soirée qu’elle était là qu’on s’embrassait déjà. Ses affaires n’étaient même pas sortie de sa valise. Elle l’avait laissé trainer dans un coin, on s’était assis dans le canapé avec quelque chose à boire et les choses s’étaient faites naturellement. L’appartement était à nous, Felicia était retournée chez sa mère quelques temps car celle-ci était malade et ainsi, je pouvais être tranquille avec Lilas toute la semaine durant laquelle elle s’apprêtait à rester.

Ainsi, chaque matin, je pouvais la serrer étroitement contre mon torse en plongeant mon visage dans ses longs cheveux roux. Tout était si simple et platonique. C’était comme dans une bulle et j’avais oublié à quel point ça faisait du bien d’avoir quelqu’un. L’inspiration revenait peu à peu et il était maintenant absolument certain que l’une de mes prochaines chansons parlerait d’elle. J’avais déjà griffonné quelques rimes et bossé pendant des heures alors qu'elle dormait.

Devant mon calepin d'écriture, en train de taper du pied en rythme sur la compo que mon guitariste m'avait envoyé plus tôt dans la journée, je cherchais à caler mes paroles sur ses riffs. En vérité, je cherchais plus à rendre le temps moins long en attendant son retour, qu'autre chose. Son absence et l’idée de la savoir avec quelqu’un d’autre que moi, demeurait une source d’angoisse que je n’avais pu canaliser qu’en me concentrant sur ma musique. Ainsi tout autour de moi se dissipait. La musique était pour moi un échappatoire et me focaliser sur mon activité, tout en fredonnant les paroles que j’avais tout juste inventé, me fit presque oublié ou je me trouvais, ce que je faisais, ce que j’attendais, comment je m’appelais.

Elle aurait pu rentrer et m’observer pendant des heures que je ne l’aurais remarqué…
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Anonymous
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Sam 26 Nov - 14:14

Edward & Lilas ღ

Il y a tant de choses que j'aurai du faire, dire, en cette semaine de repos. Je ne sais même pas pourquoi je suis restée à San Francisco. Cette ville qui me plaisait guère, qui me rendait malade, voilà que maintenant je ne voulais plus la quitter. On ignorait la signification du « pourquoi » mais on savait pour qui. Lui. Je ne crois pas au coup de foudre, je suis quelqu'un de trop terre à terre pour croire à ce genre de choses. Mais comment peut-on l'expliquer ? Un simple fait rationnel, le temps. On se connaissait depuis sept longs mois. Je suis sortie au mois de janvier, j'ai été délivré en début d'année et retourner à la vie réelle m'a semblé étrange, fantaisiste. Rester enfermer si longtemps et se retrouver dans une ville aussi grande d'un coup. Il y a de quoi péter un câble. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai cru devenir folle. Alors, je me suis réfugiée dans ce monde virtuel à rencontrer des gens, à leur parler mais restant en retrait, soupçonneuse. Je demeurai sur mes gardes. Puis, il a vite retenu mon attention. Sept mois. Tout semble si long et pourtant si court à la fois. Nous avons échangé nos points de vue, quelques fragments d'histoire. Je ne lui ai pas tout dit, il ne m'a pas tout conté non plus. Nous avions le temps. Je suis anorexique qui pour soulager son mal suite à ses crises, doit prendre des cachets dont j'ignore la provenance mais selon un mec de mon école, ça me faisait du bien. Cela faisait un moment que je n'avais pas fait de crises, pas depuis la lettre. Cette foutue lettre qui me chamboulait. Je ne voulais plus partir, je voulais rester ici avec lui. Mais j'avais peur que si je reste dans une relation comme celle-ci cela fasse comme celle avec Christopher.

Notre histoire avait été trop rapide. Je venais à peine de retrouver la liberté que je me mettais avec quelqu'un, que je tombais enceinte. Quelle horreur ! Moi avec un enfant à dix huit ans, je suis trop jeune mais je les ai perdu tous les deux avant de sombrer à nouveau. Qu'est-ce qui m'a maintenu la tête hors de l'eau ? Ma famille ? Oui. Mes rares amis ? Oui. Edward ? Oui. Et là je me sens trop conne parce que j'ai l'impression d'être Bella dans Twilight. Sauf que je n'ai pas le regard bovin moi. Je suis un minimum expressive. Dans le taxi pour revenir de chez mon ami et me rendre chez mon petit ami, je repensai à tout ça. Quand on est amoureux, on a de nouveau 12 ans. Je trouve ça ridicule mais je me trouve niaise. Ouais, amoureuse. On va dire ça comme ça. Même si je ne lui ai pas encore dit. Je ne sais pas quand. Je suis trop réticente à ce genre de choses. Allez Lilas, laisse toi aller. Je déplie mes échasses – oui j'appelle mes jambes, des échasses – et j'attends. Heureusement que je n'étais pas trop loin. Puis une fois devant l'immeuble, je chope mon sac à mains avant de sortir trop précipitamment de la voiture.

BANG ! Aie. Je mets ma main sur la tête. Ça fait maaaal. C'est ça d'être Lilas. Fuck. Je sors du véhicule, lui donnant la monnaie pour le payer avant d'entrer dans le hall, toujours la main sur la tête. Bordel, j'allais voir une bosse. Et j'espère que cela ne ferait pas partir mes neurones parce que sinon j'étais foutue. Mais VDM quoi. Je prends les escaliers. ASCENSEUR = SATAN ! Pour finir par entrer doucement dans l'appartement. Pas de bruits. Gné ? Qué pasa ? Je pose mon sac sur la table, défait mes chaussures – putain, pourquoi font-elles autant mal ? - et me dirige vers l'endroit d'où provenait la lumière. Je poussais doucement la porte avant de le voir travailler et je me posais un moment, les bras croisés sur la poitrine, un sourire rivé aux lèvres, l'admirant un peu. Le premier qui me sort « C'est mignooooon » mais j'en fais une descente de lit. Puis, je détache mes cheveux avant de m'approcher doucement, glissant une main dans sa nuque, déposant un baiser dans son cou pour rester accrocher à lui. « C'est très joli, susurrai-je en français, fermant les yeux accrochée à lui, attendant qu'il est fini. Je t'ai pas trop manqué, ça va, reprenais-je en anglais. » J'avais toujours du mal avec cette langue mais je faisais des progrès tous les jours. Ma main continua de se balader tout le long, tandis que je souriais, priant pour que personne ne m'arrache à mes pensées. Quelques secondes encore s'il vous plaît.
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Anonymous
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Mar 29 Nov - 22:49

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Lilas & Edward.
I'm so glad, I met you.


Comment en l’espace de si peu de temps une présence peut-elle devenir essentielle?
C’était la question que je m’étais posé à l’instant même où elle avait refermé la porte derrière elle, me laissant en plan dans l’appartement. Elle n’était là que depuis trois jours et je redoutais le moment ou elle devait s’en allait, plus que tout autre chose. J’avais besoin d’elle, besoin qu’elle soit là. On va en revenir au fait : j’étais complètement dingue d’elle. Elle me rendait complètement malade et elle était ma source d’inspiration. Ma muse. Elle me faisait me sentir bien et grâce à elle, j’avais des tas d’idée en tête. Les paroles que j’écrivais n’étaient plus aussi sombres. Elle m’aidait aussi à me détacher de mon but premier qui m’avait mené à San Francisco et tout les souvenirs noirs de mon passé qui étaient revenu en même temps. Quand elle était là, il n’y avait plus qu’elle. Elle était comme une drogue. Elle me faisait oublier absolument tout ce qui n’allait pas et quand elle s’en allait, alors c’était comme une redescente longue et insupportable.

J’avais besoin d’une nouvelle dose. Si partir voir son ami n’était pas si important pour elle, alors je l’aurais forcément rattrapé.

Les sourcils froncés, je donnais quelques coups de gommes nerveux sur le refrain que j’avais écris de manière à le peaufiner et faire en sorte qu’il me convienne avant de réessayer de le chanter avec la musique. Voilà deux heures que je bossais dessus et c’était affreusement fatiguant. Je le répétais parfois à voix haute, les yeux clos de manière à vérifier si l’effet que je voulais donner au texte rendait bien ou non. Je rajoutais quelques onomatopées, allongeait quelques syllabes. Le casque sur les oreilles je n’entendis pas son retour. Je me remettais à chanter doucement afin d’enchainer et trouver quoi écrire à la suite.

La sensation de sa main dans ma nuque me fit frissonner instantanément et ses lèvres dans mon cou me forcèrent à fermer les yeux, alors qu’un sourire étira mes lèvres largement. Je posais mon crayon et abandonnait mon occupation. De manière à l’entendre parler, avant qu’elle ne m’entoure de ses frêles bras, je retirais mon casque. « C'est très joli » J’avais un peu de mal avec le français, bien que j’en avais fais un peu au lycée en option. J’avais gardé quelques bases, mais mon accent était très mauvais. « Ce trey jeuli. » répétais-je maladroitement en riant, glissant mes mains le long de ses avant bras. Ses cheveux tombaient sur mon épaule et je pouvais sentir son souffle contre ma joue. Elle était là, désormais. Elle était là. « Je t'ai pas trop manqué, ça va » Je souriais en refermant mon cahier et en quittant le logiciel de musique sur mon Mac avant de rabattre l’écran contre les touches. En tournant la tête, mes lèvres rencontrèrent les siennes un court instant. « Mh, pars plus, d’accord? » murmurais-je contre ses lèvres avant de les reprendre entre les miennes.

Après m’être levé de derrière mon bureau pour me mettre à sa hauteur, je la pris au creux de mes bras, tout en collant mon front au sien. « Tu as passé un bon moment au moins? » Mes mains glissèrent lentement sur son bas dos alors que le bas de nos corps étaient collés l’un à l’autre. Comment est-ce que j’allais lui dire qu’il serait impossible pour moi de la voir partir dès la fin de la semaine?
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Anonymous
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Mer 30 Nov - 12:42

Edward & Lilas ღ

Ridicule. J'étais ridicule. Je me trouvais stupide. Mais bon... Quand on commence à s'attacher à quelqu'un aussi vite, il est normal de régresser. Ouais mais pas quand ça fait trois jours. Enfin, j'étais dans les escaliers et je les montais sans grande hâte. Je ne voulais pas non plus finir la tronche la première parce que ça fait mal. Et bim Lilas, par terre. Je venais déjà de me prendre le plafond du véhicule dans la tronche, ça n'allait pas recommencer. Déjà que je me sentais ridicule et qu'à mon avis le chauffeur avait du en mouiller son pantalon à force de mouiller ses pantalons à force de rire. Je levai les yeux au ciel, posant la main sur la poignée, hésitant un peu avant de l'ouvrir pour entrer dans l'appartement. Trois jours. Tout était si naturel, non calculé que je me demandais encore comment on faisait. Il éclipsait tout. Mes problèmes les plus sérieux, mon envie de partir de la ville, de ne plus revenir ici. Il me donnait envie de rester ici avec lui. Alors quand j'entendis les quelques notes de musiques, le papier froissé, je souris. Je ne voulais pas le rejoindre tout de suite. Je n'avais pas envie de l'interrompre dans son travail.

L'écureuil solitaire et le musicien populaire. Voilà qui rimait dis donc. Je ne sors jamais ou peu. Je ne fais plus la fête depuis que je suis sortie. Avant si. Mais trainer dans cette ruelle tard le soir m'a clairement fait comprendre que je devais être prudente. Sauf qu'avec lui, je me sentais en sécurité bizarrement. Je fixai donc mon reflet dans le miroir, lissant mes cheveux du bout des doigts avant de tourner la tête vers la lumière. J'ai passé tellement de temps dans l'ombre. Je pensais que Christopher pourrait m'en sortir mais j'avais tord. Personne ne peut m'en délivrer mise à part moi-même. Edward m'aiderait peut être à trouver ma voix cependant. Je veux certes travailler avec les animaux mais je suis si jeune que j'ignore encore ma voie. Je trouverai surement un jour où l'autre. Alors, inspirant un bon coup, j'entrais dans la pièce pour glisser jusqu'à lui, effleurant sa nuque du bout des doigts, déposant ensuite un doux baiser dans son cou pour rester accrocher un moment. Quand il me répondit en français, j'eus un petit rire avant de me relever sans répondre à sa question. Je ne savais pas encore ce que je comptais faire.

Le contact de sa peau contre la mienne me fit sourire. J'étais de plus en plus perdue même si je comprenais parfaitement ce qui était en train de se passer. Je devais quand même faire attention. La dernière fois, je me suis brulée si vite les ailes que la chute a été... destructrice. Je ne voulais pas revivre la même chose. Mes mains enserrant sa taille remontèrent doucement, tandis que nos regards ne se lâchaient pas. « Je n'ai pas envie de partir, murmurai-je avant de me rendre compte que j'avais une fois de plus parler dans ma langue natale. » Je me pinçai la lèvre ne sachant pas trop comment m'y prendre en anglais. La surdouée qui était mauvaise dans un domaine alors je scellais nos lèvres dans un doux baiser pour ensuite me rétracter. « Je ne veux pas partir, répétais-je dans un mauvais anglais avant d'enfouir ma tête dans son cou, toujours accrochée à lui me demandant ce qui allait se passer par la suite. J'étais incapable de lui dire les mots pour l'instant mais tous mes gestes le laissaient présager. J'étais en train de devenir accro à Edward. Putain de merde, je ressemble de plus en plus à Bella...
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Anonymous
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Ven 9 Déc - 19:52


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Lilas & Edward.
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C’était une sensation foutrement étrange. Elle s’était absentée peu de temps, pourtant ce moment m’avait fait l’effet des semaines de travail que je passais au taquet, occupé par le groupe et qui m’empêchaient de me connecter sur internet de manière à lui parler pendant des heures comme on avait l‘habitude de faire. Lorsque j’avais enfin l’occasion d’avoir un moment tranquille avec elle, je riais pour rien devant mon écran, mes mains moites tremblaient et j’étais impatient de recevoir ses réponses. J’étais heureux, je me sentais complet. C’était exactement le même sentiment d’excitation qui me faisait m’agiter à ce moment là. Elle était dans mes bras, ses yeux étaient dans les miens. Je souriais, mes mains tremblaient un peu et mon cœur battait si fort. Je me rendais alors compte que sa présence était importante pour moi, bien plus que ce que je ne l’avais imaginer. J'étais maintenant sûr d'être perdu.

Ma cousine devrait bien revenir et déjà que je squattais chez elle comme un parasite, je ne pouvais pas me permettre d’accueillir Lilas en plus de ça. Après tout, ce n’était pas vraiment chez moi et même si le canapé lit était plus où moins confortable, Lilas habitait ailleurs et elle voudrait y retourner à un moment ou à un autre. De plus le studio était trop petit pour trois. Sa petite voix me fit me sortir de mes pensées. L’idée de la garder auprès de moi le plus longtemps possible m’obsédait tellement que j’y réfléchissais sans arrêt.

Elle prononça quelque chose en français que je ne parvins pas à traduire. J’avais quand même essayé d’apprendre quelques mots sur internet -en fait c’était surtout des gros mots, ou cas où elle se mettrait à m’insulter en français, mais la phrase qu’elle venait de déclarer restait pour moi un mystère total. J’avais bien conscience que c’était automatique pour elle de parler en français et on se devait de faire des efforts tout les deux pour les langues. Je n’allais pas lui imposer l’anglais et négliger son français. Et puis c’était une langue agréable à l’oreille. Enfin, surtout quand ça sortait de sa bouche. « Je ne veux pas partir. » répéta-t-elle dans un anglais maladroit. Unf.

Nos visages s’approchèrent l’un de l’autre au même moment, faisant se rencontrer nos bouches. La voir confuse de la sorte me faisait totalement perdre la tête. Je savais qu’elle m’embrassait pour cacher son malaise, mais moi je m’étais approché parce qu’elle me touchait. J’étais vraiment irrécupérable à ce niveau là. Un rien de sa part me faisait littéralement craquer.

Oui OK, je l’avoue, vraiment j’étais comparable à une collégienne pré-pubère qui couine comme une pucelle effarouchée devant quelque chose à caractère masculin : Un homme, un boys band, un acteur sexy, un arbre…
ET ALORS? Qui n’a jamais été guimauve, me jette la première pierre! C’est certes insupportable pour des gens frustrés et tout, mais c’est aussi incontrôlable pour les gens qui tombent amoureux, alors hein. Un peu de compassion. C'est douloureux de tomber. C'est étrange d'être amoureux. Une douleur étrange, c'est juste ça.

Mes mains glissèrent le long de ses fines hanches puis le long de ses cotes avant de longer ses bras pour finalement attraper ses mains entre les miennes et entremêler nos doigts ensembles. Les yeux clos, le visage incliné vers le creux de son cou, je nous balançais lentement et à peine de droite à gauche. J’étais tellement heureux qu’elle soit là. « Je ferme la porte à clé et on s’emprisonne ici. Tout les deux. En amoureux. » J’embrassai tendrement la peau claire et exposée de son cou du bout de mes lèvres avant de reculer doucement, séparant nos deux corps maintenant tout de même nos mains liées, de manière à la regarder de nouveau. « Tu veux faire quelque chose? Te reposer, manger, prendre un bain, regarder la télévision, ou alors faire des papouilles en te reposant dans la baignoire avec un encas et avec la télé en bruit de fond? » J’exerçai de douces pressions sur ses mains à l’aide des miennes en la contemplant longuement. La seule pensée débile et niaise d'amoureux transit qui traversa mon esprit fut : C’est ma copine.

Aucun commentaire, merci.
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Anonymous
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Dim 11 Déc - 2:27

Edward & Lilas ღ

Des fois, il m'arrivait de me poser des questions sur mon avenir comme tout le monde. Je me suis plongée à corps et âme perdus dans cette bataille contre ma maladie et je luttais pour ne pas replonger à chaque instant. Personne ne savait à quel point tout était plus dur. Ma vie n'était qu'une succession de combats et je savais que tôt ou tard, j'abandonnerai. Je ne serai alors plus épave mais devant Edward, je devais me montrer forte, pour lui, avec lui. J'étais devenue trop dépendante de lui en quelques jours et je savais que je me casserai la gueule mais je m'en fichai. Je n'avais besoin que lui intérieurement. Tout mon être était en feu loin de lui, je ne supportais plus de rester sans rien faire. Alors, je devais rentrer. Je laissais mon ami ayant conscience de me conduire comme une salope égoïste, une putain de Bella mais j'avais besoin de lui. De le sentir contre moi, de l'embrasser, de le toucher, de rester près de lui. Trop dépendante. Mais tôt ou tard, je devrais rentrer chez moi pour voir Sevan qui me tapait des crises phénoménales parce que je préférais rester avec mon petit ami plutôt qu'avec lui. J'appréciais la compagnie de mon colocataire mais il ne me comprenait pas, il ne m'avait jamais compris. J'ai besoin de mon copain. Je ne peux pas rester si loin de lui.
Dépendante mais ai-je eu le choix ? Il est le seul, il sait tout ce que j'ai traversé. Presque tout. Je ne lui ai pas dit tout ce que j'avais vécu dans l'ombre. D'une main, je caressai la trace des chaines avant de me remettre à pleurer dans le taxi. Tout une série de flashs se succédaient depuis quelques jours dans ma tête et je savais que je n'allais pas tarder à craquer à nouveau. J'allais sombrer. Certains n'attendaient que ça. Que je sombre, que je m’effondre et je savais que je devais rester forte pour leur montrer que cela n'arrivera jamais mais cela ne serait que mentir. Enora a raison. J'aurai mieux fait de crever. Je me dis des fois que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Et sous le coup des poignantes révélations faites par Drake dans le seul but de me faire souffrir, je sentais que j'etouffais peu à peu.

Flashback

Depuis combien de temps étais-je ici ? Je n'en avais aucune idée. Tous mes membres étaient douloureux. Je les sentais et j'avais envie de hurler mais à quoi bon ? J'allais sombrer dans la folie si quelqu'un ne venait pas vite. Si on ne venait pas me chercher. Crier à l'aide, le supplier de me relâcher mais je ne faisais que ça. Assise sur le sol, je fixai le sol les yeux amplis de larmes, sentant le liquide rougeâtre s'écouler de ma peau sous les coups que j'avais précédemment reçu. Je suffoquais, je haletais et j'avais besoin de voir un médecin. La plaie était trop grande pour que je survive. Je savais que j'allais mourir alors je tirai un bon coup sur mes chaines, sentant le métal s'enfoncer un peu plus dans ma peau mais je devais sortir. Doucement, la porte du fond s'ouvrir et je reconnus le martèlement de ses pas sur le béton. Apeurée j'allais me cacher dans mon coin, recroquevillée, sentant la blessure s'ouvrir un peu plus. « Lilaaaas. » Sa voix était chantante et je ne comprenais pas pourquoi. Quand il entra dans ma geôle, je me mis à trembler. Quand il posa ses mains sur mon visage, je me mis à gémir et quand ses lèvres se plaquèrent sur les miennes, je retins la nausée qui affluait. « Joyeux noël, Lilas. » Et je ne sentis pas la piqûre avant de me mettre à vaciller et me mettre à hurler pour finalement tomber au sol, inerte.

Fin du Flashback

Je m'extirpai de cette pensée quand il me prit dans ses bras, n'osant lui en parler. La provenance de ma cicatrice était un tabou que personne n'abordait. J'étais déjà assez complexé comme ça. Une fois dans ses bras, je respirai à nouveau et un sourire apparut sur mes lèvres. Je m'aggrippai sur son tee-shirt déposant un baiser dans son cou pour me détacher un peu et le regarder. « Proposition tentante mais j'ai une vie et toi aussi. Mais si tu veux, tu pourras venir... à mon appartement avant d'en trouver un pour nous... » Je laissais ma phrase en suspens, regardant nos mains entrelacées pour sourire timidement et rire à sa question. « Prendre un bain et toussa me semble agréable donc... Je te laisse le préparer ? » Je le regardai avec un nouveau sourire. S'adapter, survivre, j'ai toujours su si bien le faire et mine de rien, il me donnait envie d'aller mieux... Qui sait ce que l'avenir peut nous réserver ?
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Anonymous
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Mar 20 Déc - 0:20

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Lilas & Edward.
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« Proposition tentante mais j'ai une vie et toi aussi. » Mon cœur manqua un battement. Est-ce qu’elle voulait me faire comprendre qu’elle voulait partir? Pourquoi est-ce que cette pensée m’effrayait autant? En temps normal, j’étais le genre de gars qui avait un besoin constant de se retrouver seul. Seul pour réfléchir, seul pour se ressourcer. Si j’étais venu à San Francisco, c’était pour me débarrasser de ce qui me hantait depuis des années. C’était aussi pour fuir la popularité naissante du groupe. Je prenais conscience que je ne serais plus jamais tranquille et ça me rendait dingue. Seulement, il s’agissait de Lilas. Je ne voulais pas qu’elle parte et qu’elle me laisse seul.

Ma vie avait pris un tout autre tournant depuis qu’elle était venue me voir. Avant je m’imaginais passer quelques mois ici, parler à Enora une bonne fois pour toute et l’oublier à tout jamais, lui foutre la paix. Puis passer plus de temps avec ma cousine avant prendre la poudre d’escampette et retourner sur scène, faire le tour de l’Amérique avec mon groupe. Elle venait de tout bouleverser. Je voulais rester ici, désormais. Je voulais rester ici le plus longtemps possible et j’avais même songé à lui proposer de faire la prochaine tournée avec moi. On se produisait en Europe et on faisait un détour par la France.

« Mais si tu veux, tu pourras venir... à mon appartement avant d'en trouver un pour nous... » Mes yeux s’écarquillèrent. D’après ce que j’avais compris, elle avait un colocataire et l’idée de m’inviter chez eux me mettait mal à l’aise. Autant par rapport à son ami, que par rapport à ma cousine. Felicia m’avait accueilli chez elle et comme j’avais l’intention de rester plus longtemps que prévu pour Lilas, on avait commencé à chercher une maison suffisamment grande pour la partager avec de nombreuses personnes. De cette manière, ni l’une ni l’autre ne serait seule. « On y réfléchira plus tard. » Murmurais-je avant d’embrasser son front. Quand ce n'était pas elle qui disait ça, c'était moi.

« Prendre un bain et toussa me semble agréable donc... Je te laisse le préparer ? » Je lui rendis son sourire et sans un mot de plus je l’attirai dans la salle de bain de manière à préparer son bain. Je fis couler de l’eau chaude puis après avoir brièvement embrassé sa joue, je la pris de nouveau contre moi. « Est-ce que tu veux qu’on le prenne ensemble? » A mes mots, mes doigts se glissèrent instantanément dans le bas de son dos, afin de glisser sous son haut et caresser sa peau chaude du bout de mes doigts. Peut-être que si je l’avais embrassé dans le cou au lieu de la fixer dans les yeux avec insistance, elle aurait pu saisir plus clairement les intentions -pas forcément très catholiques- qu’impliquaient cette proposition.

Elle n’était pas stupide, vraiment, vraiment pas.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 26 Déc - 20:16

Edward & Lilas ღ

Je me suis jurée quand Christopher est parti il y a quelques mois de ne plus jamais retomber amoureuse. Cette souffrance que l'on ressent quand l'être aimé nous abandonne pour une autre, pour partir ailleurs. J'avais tellement peur de ressentir ça à nouveau mais il ne faut pas être stupide pour comprendre que cela devait bien arriver un jour ou l'autre. Des fois, vous vous levez le matin pour vous sentir léger, allumer l'ordinateur et reprendre le cours de sa vie, faire comme si cette histoire n'avait pas existé. Et c'est ce que j'ai fait. Je suis partie à Hawaii retrouver mon confident et passer des bons moments avec lui après lui avoir sauvé la vie. On aurait pu croire que tout ça était ambigü mais il n'y a jamais rien eu entre Alan et moi. Nous ne sommes qu'amis. Nous ne serons que des amis parce qu'avec nos caractères, cela deviendrait vite Tchernobyl et non merci mais j'ai donné. Puis, pouf, comme un coup du destin (ce connard s'est dit « hum ma fille, il est temps que tu te remettes en selle ») j'ai trouvé Edward. D'accord, d'accord il a un nom à la Twilight et mon taux de Bellattitude a augmenté depuis que je le connais. Mais je sais que grâce à lui, je me sens un peu mieux. Bon j'me suis pas levée un matin cette fois-ci en disant « ma fille faut que tu bouffes » mais ce n'est pas loin. On y croit, on croise les doigts et avoir des sentiments comme ça, pour quelqu'un c'est... comme les anglish disent « Amazing. » Je me tenais face à lui, bras croisés le regard pétillant avec une certaine appréhension au fond de mon estomac. Pour une fois qu'il est rempli de quelque chose celui-là.

Je décidai alors de m'approcher de lui, d'une manière timide. Nous l'étions tous les deux. Limite l'un fait une déclaration, on se retrouve tout rouges tous les deux et je posais mes mains sur sa poitrine avant de sentir ses mains dans mon dos, nos regards accrochés. J'avais compris ses intentions et un sourire illumina alors mon visage tandis que mes mains descendaient le long de son torse. « Je pense que le prendre à dos est une bonne idée. J'ai toujours un mal fou à me laver le dos. » J'explosai de rires, démontrant mon taux d’imbécillité mais je devais admettre que j'ai toujours été d'une grande maladresse dans mes requêtes. Edward était tout ce que je voulais, ce que je désirai même à cet instant. Mes lèvres rencontrèrent alors les siennes comme dans le Roi Lion quand Nala fout un coup de museau à Simba et on sait ce qu'elle a fait cette salope le soir même hein. La fille qui casse tout le romantisme d'un bon vieux Disney. Hésitante, je laissai ma main s'aggriper à son tee-shirt tandis que j'attrapai son maillot avant de laisser mes lèvres descendre le long de sa mâchoire pour atterrir dans son cou. « Tu me rends dingue, murmurai-je en français sans réellement me rendre compte de ce que je disais. » Puis, je lui enlevai son haut, me collant un peu plus à lui, fermant doucement les yeux et collant nos fronts l'un contre l'autre. « Je... » Ma voix se brisa, incapable de prononcer les mots fatidiques, restant coincés dans le fond de ma gorge comme une boule de poils. Je refermai donc mon bec avant d'inspirer à nouveau. « Je t'aime, lançai dans un français impeccable. » J'étais totalement éprise de ce bel Américain. Sauf que lui, il n'a pas de steack et de frites. Dommage... J'ai faim.

Faim de lui... Pire qu'une drogue j'vous dis... Imbécile !
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Anonymous
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Jeu 19 Jan - 19:41

You know that I could use somebody, someone like You. Tumblr_ludjzbfRRt1r2sbcq

Lilas & Edward.
I'm so glad, I met you.

J’ai toujours pensé que je ne serais jamais capable de m’occuper de quelqu’un comme il le fallait. Tout comme mon père, je pensais devenir un type solitaire, névrosé et probablement drogué -plutôt qu’alcoolique. En fait, je m’étais souvent posé la question et il y avait deux alternatives : soit je terminais aussi pitoyable que lui, soit je m’en sortais et je devenais un type bien.

J’étais probablement à mi-chemin entre les deux. Je m’étais calmé avec la drogue, j’avais un groupe avec qui je passais le plus clair de mon temps ; j’avais donc des amis, des gens à qui parler, des tas même, puisque sans le savoir, nos fans découvraient mon âme et mes problèmes, ce qui me tracassait et ce qui m’avait blessé par le biais de mes chansons. J’avais réussi à trouver des amis sur San Francisco, j’étais proche d’une partie de ma famille. Et par-dessus tout, j’avais Lilas. Ma Lilas.

J’avais plutôt pas mal réussi, malgré des débuts difficiles. Quand ma tante et ma cousine ont quitté Bâton-Rouge, mes repères se sont écroulés. J’ai donc fais tout ce qu‘il y avait de pire à faire durant la période qui s‘en est suivie : je me suis abandonné aux drogues en tout genre, je dormais dehors et j’ai trompé mon ex avec sa sœur... J’ai perdu toutes les personnes qui croyaient en moi et ça m’a fait l’effet d’une claque dans la figure. Bien heureusement, en fait. J’ai déjà fais fausse route, mais disons que c’était un mal pour un bien.

J’étais incapable de m’occuper de moi, alors comment est-ce que j’aurais pu deux secondes m’imaginer m’occuper de quelqu’un d’autre? Forcément, je n’avais jamais eu envie d’avoir un enfant. Ma mère était morte en me mettant au monde, mon père s’était renfermé et m’avait totalement abandonné. J’ai toujours été forcé de me débrouiller seul, malgré la présence bienveillante de ma tante. J’étais comme orphelin. D’ailleurs, je suis pratiquement certain que si je retourne voir mon père aujourd’hui, il sera incapable de me reconnaitre. C’est triste, mais c’est la vérité. Je n’ai quasiment jamais existé pour lui.

Devenir papa serait trop stressant pour moi, trop angoissant, trop traumatisant vis-à-vis de mon passé. Seulement, au lieu d’avoir un nouveau né, j’avais eu Lilas. Elle demandait beaucoup d’attention. Sa fragilité, son passé et tout ce qui lui revenait par bribe… Tout ça faisait qu’au quotidien, elle était complètement instable. J’avais déjà pu le remarquer quand on se parlait par ordinateur. Elle était plutôt lunatique et tout ce que j’avais pu relever dans son comportement ressortait un peu plus tout les jours. Le fait que je sois patient avec elle et que je prenne le temps de la comprendre rendait les choses plus facile : j’apprenais à anticiper ses réactions et à ne pas réagir trop excessivement.

Je ne l’aurais jamais cru, mais je m‘en sortais plutôt bien avec elle. J’essayais de la satisfaire complètement, je l’aidais à se reconstruire, morceau par morceau. J’étais bien conscient que ce serait compliqué et que ça prendrait du temps, mais elle était absolument tout ce dont j’avais besoin pour me sentir bien. Je l’aidais et inconsciemment, elle m’aidait aussi.

« Je pense que le prendre à dos est une bonne idée. J'ai toujours un mal fou à me laver le dos. » Mes éclats de rires se joignirent aux siens puis nos lèvres se rencontrèrent et avant que je ne comprenne quoi que ce soit, elle murmura quelque chose en français que je ne saisis pas, même en y réfléchissant. Nos regards se croisèrent ensuite. Elle semblait confuse et gênée. J’étais probablement tellement timide que je déteignais gravement sur elle. Elle l’était bien moins que moi, en fait et quand j’étais près d’elle, je perdais tout mes moyens, même après tant de temps. « Je... » commença-t-elle, toujours en français. Je continuais de divaguer dans mes pensées : La vérité était que j’étais un vrai gosse de douze ans, complexé, plein de boutons et avec un appareil dentaire, devant la plus belle fille de son école. Ridicule. « Je t'aime. »

Mon cœur manqua quelques battements.

Quand les meufs disent que le temps s’arrêtent et qu’elles vivent un moment magique avec leur béguin dans les séries américaines complètement bidons, elle ont raison. Faut pas déconner avec elle, elles ne vous prennent pas pour des cons, ces petits garces avec leur gloss de chez Yves Rocher, là. Quand Lilas prononça ces mots, la Terre sérieusement s’arrêta de tourner. Ca peut paraitre incroyablement lopette, mais j’étais à la limite de tomber dans les pommes. Un simple sourire orna mon visage alors que je me penchai pour embrasser tendrement la peau laiteuse et chaude de son cou. « Je t’aime. » articulai-je dans la même langue qu’elle, tout bas en remontant lentement mes lèvres au niveau de son oreille.

Mes bras passèrent autour de sa taille pour la porter et lentement je nous dirigeai dans la salle de bain en couvrant son cou de baisers lents et doux.

L’amour.
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