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Anonymous
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Ven 4 Nov - 17:13

I love you San Francisco ! .:. [Lucan - Dalila ] Tumblr_lsk4cu8gRd1r005hlo1_500

Sans Francisco, neuf heure du matin, et déjà une chaleur étouffante au centre ville. Depuis quelques jours le temps était salement orageux sur la ville et sa baie. Les climatisations tournaient sans discontinuer à l'intérieur des maisons, et dehors, la moitié de la population qui se pressait sur les trottoirs était en sueur après trente pas. Les autres, ceux à résister à la lourdeur de l'atmosphère et ne pas se liquéfier sur place, étaient des ovnis. A défaut d'être un ovni, j'avais décidé de ne pas aller courir ce matin là, je ne tenais pas spécialement à mourir déshydraté dans le caniveau après deux kilomètres. Je m'étais pourtant levé tôt, conformément à mes habitudes, et avait décidé de me bouger en dépit de la chaleur écrasante qui nous pendaient à tous au nez passé dix heures. J'avais quitté l'appartement sans réveiller ma colocataire, laquelle s'était probablement transformée en sirène vu le temps qu'elle passait à se doucher à l'eau froide depuis quelques jours, et m'étais rendu en ville pour l'achat d'un soda glacé en guise de "café du matin". Mais très vite le climat des rues m'était devenu insupportable : pas un souffle de vent, des tonnes de voitures dans les rues - puisqu'en voiture on a la clim' et pas à pied - et la désagréable odeur des pots d'échappement à vous prendre à la gorge et vous asphyxier en moins de deux.

C'est tout naturellement que je pris l'itinéraire que j'avais l'habitude de suivre lorsque j'allais courir : Le Golden Gate. Avant de vivre dans cette ville, je détestais les ponts, j'y passais toujours rapidement, sans regarder ailleurs que droit devant moi, conséquence d'un visionnage trop intensif de films catastrophe je suppose. Depuis que je vis ici, je les adore et le Golden plus encore ! Long de deux kilomètre sept, j'ai l'habitude de laisser San Fransisco derrière moi pour cavaler un petit moment durant droit vers Sausalito de l'autre côté de la baie. Je me doute qu'aujourd'hui le faire à pied va me prendre pas mal de temps mais, comme je le pensais, la chaleur est moindre ici.

Je remarque qu'il y a pas mal de piétons, comme moi ils ont pensés à la fraicheur de la baie de bon matin. Entre ciel et terre, entouré de brumes éparses et rafraichissantes, je sens le vent prendre dans mes cheveux et me fouetter agréablement le visage. Curieux, je prend une gorgée de mon soda et me rapproche de la rambarde massive et jette un coup d’œil tout en bas, sur les eaux calmes et profondes. Je n'ai pas le temps d'apprécier plus longtemps ce moment car soudain je percute, ou me fais percuter, j'en sais rien je ne regardais pas, une personne venue en sens inverse. Je vois un bref tourbillon blond, puis mon soda m'échapper des mains et je jongle maladroitement avec dans l'espoir de le retenir, mais il précipiter par-dessus bord.

-Adieu soda.
Commentais-je penché par-dessus la rambarde, regardant mon petit gobelet blanc tomber, tomber... Puis je relève vivement la tête, espérant ne pas croiser un flic qui me mettrait une amende pour pollution - alors que ce n'est qu'un incident - et découvre la responsable de ma perte. La, car c'est une femme, et elle a tellement l'air d'un ange avec ce halo de cheveux blonds agités par le vent autour d'elle, que j'en perd ma voix et me retrouve bien incapable de l'engueuler comme j'en avais l'intention.


Spoiler:
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Anonymous
Invité
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Ven 4 Nov - 18:00


I love you San Francisco ! .:. [Lucan - Dalila ] 00235

Lucan ♥
J’ai compris qu'il y a des priorités dans la vie. Que les gens que tu rencontres, ne sont pas forcément tes amis. J'ai compris qu’on est rien sur terre, qu’en une seconde tout peut s'écrouler. Que certains sujets importants font réfléchir. Jusqu'à atteindre l'endroit sensible qui parfois nous déchire. Par cette cause je sais très bien à qui j'accorde ma confiance. Que les regrets seront éternels et ne sont plus utiles quand la mort arrive. J'ai compris que sans patience, courage et volonté, on arrive à rien. Qu'il ne faut pas se fier à l'apparence ni à la grandeur. Car j'ai compris... Que l'important c'est ce qu'il y a dans le coeur...

En pleine réfléxion au petit déjeuner, c'est bien normal après tout ! La nuit on rêve, on pense et le matin on se réveille, on en a plein la tête, des idées folles, des passions meurtrières... Moi, ce matin, je me suis réveiller en me disant que... La vie est trop courte pour ne pas être heureux .. Ris, chante, crie, danse, amuse toi et profite de chaque instant. Va au bout de tes rêves. Ne laisse personne te rendre malheureux. Pardonne les erreurs, sans les oublier. Apprend à vivre ta propre vie. Fais ce que tu veux, mais sois heureux...

Bref, j'ai terminé mon petit déjeuner et je suis partie en ville. Il faisait chaud, je suis pas habituer à tant de chaleur. D'accord, à Venise il fait chaud mais pas à ce point et puis à Venise, y'a l'eau, ça rafraîchit tout de suite. Pour me changer les idées, j'ai décidé de partir faire un tour sur le pont "Le Golden Gate". J'aime beaucoup cet endroit, enfin bon c'est le seul qui m'a vraiment marqué à San Fransisco. Pour l'instant ma vie est monotone mais je pense bien qu'elle va être bientôt remplie de joie, de sentiments et d'émotion ! Non, je sais pas pourquoi je me dis ça, j'ai juste un pressentiment. Donc, je marche le long de la route vers le pont, ça y est, m'y voilà ! Je suis toute contente, que je me retiens de ne pas sauter de joie. Il est très tôt ce matin, il fait encore fraît, heureusement ! L'eau du fleuve - ou du lac, je sais pas moi - est très transparente, d'un bleu azur, magnifique ! J'en ai plein les yeux - et plein la tête !

L'amour n'est pas seulement un miracle, né d'une rencontre. Il est jour après jour ce que l'on veut qu'il soit. Il commence lorsqu'on préfère l'autre à soi-même, lorsqu'on accepte tel qu'il est et qu'on l'aime dans sa totalité. Aimer c'est partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes, c'est vouloir que l'autre s'épanouisse. Vivre d'abord fidèle à lui-même. L'amour n'est pas un acquis. Il se construit chaque jour pour permettre le bonheur de l'autre, le bonheur des autres. Je le sais ça, mais des fois, je l'oublie. Soudain, un choc ! Aïe, ça fait mal, qu'est ce que c'est me dis-je. Je relève la tête, un jeune homme m'a heurté ) ou je l'ai heurté, ça n'a pas d'importance. Il avait une boisson à la main, je ne sais pas ce que c'est et je m'en fiche royalement. Sa boisson tombe dans l'eau, ça c'est dû au choc, mais j'y peux pas grand chose, et puis c'est qu'une boisson ! C'est un jeune homme assez beau gosse à vrai dire, mais il ne m'intéresse pas plus que ça, et puis de toute façon, je le connais même pas ! Je lui souris et m'apprète à m'excuser. Seulement, le seul truc qui m'en empêche, c'est son regard, il a l'air contrarié et déçu, j'avoue sa boisson est tombée par ma faute, mais aussi par la sienne, pas de quoi en faire tout un plat ! Je reste alors là, plantée là en plein milieux du pont, lui, comme moi, à le regarder bouchée bée, ne sachant que dire.


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Anonymous
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Ven 4 Nov - 18:26

La surprise passée, j'arrive a déglutir à nouveau et me recule d'un pas, comme pour mieux apprécier dans sa totalité cette fille à m'être rentrée dedans. Je ne la connais pas, je ne l'ai jamais vue. Bien sûr dans une ville telle que San Francisco quoi de plus banal que de croiser des inconnus ? Il n'empêche, elle semble d’à peu près mon âge, or j'ai fréquenté ou fréquente encore la quasi totalité des lieux branchés de cette ville où j'en ai connu des filles. Et puis il n'y a pas que ça, il y a mon boulot au Camption Place qui voit défiler les clients, puis ma fac ou je ne fais que croiser des visages... Et son visage justement m'est parfaitement inconnu, aucune impression de déjà vu comme c'est souvent le cas pour moi, rien. Et c'est sans doute ça qui m'a pris au dépourvu et fait chancelé ma belle assurance. Une chance que mon naturel revienne au galop.

Je la regarde a nouveau, et commence a me dire que sous son aspect d'ange se cache peut-être un démon. C'est vrai, elle reste là à m'observer, peut-être à observer ma réaction d'ailleurs. D'un autre côté elle n'aurait pas simplement pu passer son chemin au risque de paraitre franchement mal-polis, ce qui ne sied qu'aux hommes. Alors quoi ? Elle n'a pas l'air de vouloir s'excuser non plus. Est-ce qu'elle attend mes excuses ? Est-ce que je dois lui en faire d'abord ? Moi je ne regardais pas où j'allais, mais elle ?

-Vous l'avez fait exprès ? Demandais-je un peu sur la défensive, croisant les bras sur mon torse pour me donner un air plus imposant. Vous êtes une de ces militantes anti mal-bouffe qui agressez les gens à se trimbaler avec un gobelet McDonald ? Je ne suis qu'à demi sérieux en disant ça - le risque de tomber sur des hippies de ce genre étant assez minime sur le Golden Bridge, on aurait trop vite fait de les balancer par-dessus la rambarde - mais j'ai envie d'engager la conversation, et je dois bien l'avouer j'ai rien trouvé de mieux.

Je ponctue ma phrase d'un petit sourire en coin, qu'elle ne prenne pas peur. Je ne suis ni en colère, ni contrarié. Le meilleur soda du monde peut bien aller se faire voir lorsqu'il est question d'une jolie fille. Et puis dans tous les cas j'aime ça, faire de nouvelles rencontres inattendues, rencontrer des gens... J'y pense, elle a l'air un peu perchée avec ses yeux encore brillants de ce qu'elle devait faire avant de me percuter - ou que je la percute. C'est peut-être une touriste ? Peut-être qu'elle ne comprend rien à ce que je lui raconte ? Si c'est le cas, ce serait bien ma veine.
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Sam 5 Nov - 10:35


I love you San Francisco ! .:. [Lucan - Dalila ] 00235

Lucan ♥
Tout le monde pense qu'un meilleur ami, c'est quelqu'un d'irréprochable. Quelqu'un qui a toujours été là en cas de coup dur, à qui on a toujours tout dit, qui peut tout entendre. Quelqu'un avec qui il n'y a jamais eu de problèmes... Mais un meilleur ami, c'est juste quelqu'un d'humain. Quelqu'un qui dit parfois ce qu'il ne faut pas dire, quelqu'un qui est parfois jaloux, parfois égoïste, quelqu'un qui est de mauvaise foi, quelqu'un comme tout le monde. La seule différence avec les amis en général, c'est que c'est la seule chose qui dure. C'est la seule personne, le seul évènement, le seul rire, qui reste une certitude.

J'ai trouvé ma perle rare. Elle s'appelle Nichole et elle est esthéticienne. On est meilleures amies et on s'entend tellement bien ! Avec elle, le temps passe très vite, je n'ai jamais l'impression de m'ennuyer... Tandis que là... Mais c'est différent, je ne rencontre pas ce mec dans les mêmes conditions. Et puis, ce n'est qu'un gobelet de plastique, une boisson à quelques sous. Moi à vrai dire, je m'en fous royalement ! Pire que ça, le mec, il m'accuse d'avoir fait exprès de le bousculer ! Non mais quel culot je vous jure ! Il va passer un sale quart d'heure lui, et puis, c'est déjà décidé ! Je lui souris encore une fois, la dernière et formule ma phrase d'attaque !

« Bah, et puis encore ? Quel culot vous avez là ! Certes, je ne regardais pas où j'allais, mais vous ? Qu'en sais-je moi à la fin ?! Rah lala les garçons ! Qu'attendez vous pour vous excuser, vous avez bousculé une jeune demoiselle, qui vous fait rougir en plus ! Non mais oh, vous vous prenez pour qui ? Moi je vous le dis, soit vous vous excusez, soit c'est vous qui passer au dessus de la barrière, compris ? » Bien sûr, je n'avais pas l'intention de le jeter par dessus la barrière, de un, parce que c'était un crime et de deux, parce que tout simplement, je n'en aurais pas la force ! En tous cas, mon excès de folie avait fait effet, il en était resté bouche bée ! J'avais pris soin de déclancher un petit rictus mesquin à la fin de mes paroles ! Je n'y crois toujours pas !


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Anonymous
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Dim 6 Nov - 14:53


Ah ! Voila que la demoiselle s'énerve ! J'en suis assez content, puisque enfin je lui arrache une réaction et quelques mots ! J'éclate franchement de rire en l'entendant me menacer de me passer par dessus la barrière, en voila une qui ne manque ni de culot ni de répartie ! Je me calme et la regarde, souriant toujours. Elle, tout frêle, toute innocente, toute féminine en fin de compte me menacer de virer un gaillard comme moi dans la baie ? Je pince les lèvres pour empêcher mon sourire de devenir rire à nouveau, mais me demande soudain si j'ai vraiment... rougis ?! Moi ?!! Rien que d'y penser ça me met mal à l'aise, mais elle me fait probablement marcher après tout. Je me reprend, parce qu'en face elle a l'air tellement fière d'elle la chipie, que je ne peux décemment pas la laisser l'emporter au paradis !

-Très bien ! Je le reconnais j'aurais du mieux regarder où j'allais plutôt que de vous bousculer, et j'en suis vraiment désolé, croyez moi.
Dis-je sincèrement, m'aventurant à lui tendre la main pour me présenter et signer une trêve : Je n'ai pas envie de finir comme mon gobelet... Je marque une pause et regarde par-dessus la rambarde, mon soda a coulé, plus aucune trace du délit. J'en reviens à elle et me racle la gorge, reprenant où j'en étais : Aussi je vous prie d'accepter mes plus sincères excuses. Oh, et à propos, je m'appelle Lucan, Lucan James Baxter, enchanté mademoiselle.

Je laisse ma phrase en suspend, espérant bien qu'elle va y répondre et me révéler à son tour qui elle est, du moins son prénom, que j'ai très envie de savoir maintenant. Patient, je reste fouiller ses jolis yeux marrons, me demandant bien quelle personnalité se cache en elle.
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Dim 6 Nov - 16:15


I love you San Francisco ! .:. [Lucan - Dalila ] 00235

Lucan ♥

Ce que je trouve le plus marrant chez ce garçon c'est son hilarité qui le devance pour un rien. Il est tellement rigolo que dès qu'il éclata de rire, j'éclatai de rire avec lui, ne pouvant me retenir... Erreur fatale, pensais-je après coup. Je suis plutôt le genre de fille à agir avant de réfléchir et je sais qu'à cause de mon caractère colérique je me suis laissée emportée dans une profonde colère. J'ai coulé comme a coulé le gobelet du jeune homme. Je lui souris à mon tour, je le vois se mordre la lèvre et n'y tenant plus, détourne mon regard du sien... Je ne sais pas si c'est moi ou si c'est bien lui mais je crois bien qu'il a rougis... Je me surprends alors à sourire en ne le regardant pas, quel imbécile il fait ! Et puis voilà qu'il s'excuse, je lui souris et incline la tête en signe de respect. Je me préparai à continuer mon chemin alors qu'il se présente... Il dit s'appeller Luncan James Baxter et est enchanté de faire ma connaissance...

« Ce n'est rien, j'avoue m'être laissée emporté comme ce gobelet s'est fait emporté par le courant, mais peut importe, c'est du passé, n'en parlons plus ! Pour ma part, je suis Dalila, Dalila Célia Manciny, enchantée. » Il fixait mes yeux marrons et impénétrables. J'essayais de parraître le plus impassible que possible mais chez moi, cacher mes sentiments, c'est un peu compliqué. Là encore, certaines demoiselles vont se reconnaître, je rougis pour un rien, rigole pour les choses pas drôles la plupart du temps, je suis maladroite et mal à l'aise avec les garçons, surtout ceux de mon âge. Bref, on s'en fiche... !

L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l'objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier (plus ou moins rationnel) en conséquence. Moi, je n'ai jamais été amoureuse d'un garçon, jamais. Cela peut sembler étrange à premier coup d'oeil, mais en réalité, pas du tout ! Chacun est libre de faire ce qu'il souhaite, moi j'ai opter pour être une amie fidèle et non une épouse de coeur...


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Anonymous
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Lun 7 Nov - 20:42


Je suis heureux de constater que mon changement d'attitude trouve écho chez elle. Comme si le fait de me détendre l'avait détendue elle aussi, quoi de plus normal en somme ? Mais il n'empêche que chez certaines personnes ce type d'alchimie ne fonctionne pas toujours, et les gens restent bien trop souvent focalisés sur leurs frustrations ou préjugés à mon avis. Elle souris, un sourire sublime qu'on rêverait de voir plus souvent sur son visage, mais un sourire polis, timide peut-être. Elle ne colle pas vraiment au genre de fille que j'ai l'habitude de fréquenter ou d'accoster. Qu'est ce que je fais ? Je la laisse tranquille ? Je m'impose encore un peu ?

Elle dit s'appeler Dalila, un prénom que je crois n'avoir jamais entendu auparavant/ C'est original, et à l'oreille ça me plait. Je pense que je m'en souviendrais si à l'avenir je venais à la recroiser. Sa métaphore sur le gobelet et le courant pour coller à son humeur ne manque pas de m’apostropher. Elle parle comme une littéraire, serait-elle un peu intello sur les bords ? Le genre de fille à veiller tard le nez sur ses notes, le chat sur les genoux ? Je l'imagine bien comme ça en tout cas. Je remarque qu'elle semble pressée, du moins elle l'était puisque prête à partir avant que je ne m'excuse. Aussi je m'efface pour la laisser poursuivre son chemin mais me cale à sa hauteur :

-Vous allez par là je parie ?
Je souris, bien sûr qu'elle va par là, vers la ville, à moins qu'elle ne veuille se taper les deux kilomètres de pont pour ensuite marcher à travers le décors jusque Sausalito, et dans ce cas je lui souhaite bien du courage !

-Je vous accompagne si ça ne vous fait rien. On discute ? Je suis un garçon curieux, et bavard aussi. Je m'en excuse d'avance.
Dis-je tout en marchant,veillant à caler mon pas énergique sur le sien, mains dans les poches.
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Anonymous
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Ven 11 Nov - 9:50


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Lucan ♥

Dans la vie, on est confronté à passer par tous les chemins. Ces temps-ci, je suis bloquée entre bonheur et chagrin. Il y'a des soirs où j'aime me réfugier dans les bras du désespoir. Des jours où je cours dans les bras de l'amour. D'autre où je ne suis plus rien, où j'ai perdu mon chemin. La vie c'est ça. Un jeu sans règle écrite, mais qui se devine facilement. Tu née là, t'as pas vraiment eut le choix. Tu grandis, tu souris sans trop te poser de questions. Un jour, un soir, un matin, tu te regarde dans le miroir, et là... Tu comprends. Tu réalises que ce jour, ce soir, ce matin là, tu n'es plus là même personne. Que tu as grandit, « passé le cap ». Tu découvre plusieurs sentiments auxquels tu n'avais jamais pensé. Et là, à cet instant précis... Tu te dis, bordel, ça fait mal. Alors c'est ça ? La suite des «& ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? ».

Tu te sens trahie, trompée... Tu souffres, tu as mal. Tu ne comprends pas pourquoi la vie prend une telle tournure. Que tu aille bien ou pas, le monde continuera de tourner, avec ou sans toi, c'est ça la règle. Tu es seule, tu le resteras. Lorsque tu croiras que tout ira bien, que tu n'es pas si seule, bah tu tomberas. Personne ne te comprend vraiment. Même à toi, tu te mens. T'essaye d'aller bien, d'aller mieux. Mais il y'a toujours quelqu'un qui viendra te barré la route. Car ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'il y'a des gens qui ne supportent pas de voir les autres heureux. Qui piétinent les espoirs de ceux qui essayent de s'en sortir, parce que eux, on abandonné depuis déjà longtemps. Ce qui fait mal c'est quand ces personnes là, tu y tiens encore plus qu'aux autres. Et là, encore une fois, tu redescends d'un étage. Et puis d'un autre. Encore et encore.

Dans tes yeux, on pourrait presque y voir ton petit cœur en mille se briser le long de ton visage. Et puis un jour ça va mieux, et puis un autre ça recommence. Au fond qu'est ce que tu y peux ? C'est comme ça pour tout le monde. Rire et faire semblant. Impossible. Endurer, sourire et pleurer, être déçue, être heureuse, être seule, être à deux, être .. réaliste .

J'ai compris ce qu'est la vie, le simple fait du hasard qui choisit de notre sort, on ne décide pas de notre avenir, enfin si, un peu mais très peu. L'horloge aux cinqs battants fait passer le temps et nous, on reste là, plantés comme des imbéciles au beau milieu d'un pont. Il a remarqué que je voulais partir et propose de m'accompagner. « Pourquoi pas !? Allons y alors. » Et c'est là qu'il se dévoile, commence à se décrire. Je le regarde une fois dans les yeux, détourne mon regard, le fixe à nouveau et avance un peu plus vite. « Où vivez vous ? » J'avais terminé mes paroles avec cette phrase, cette phrase d'une simple inconnue qui se renseigne tout simplement, histoire de faire connaissance.


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Sam 12 Nov - 21:44


A ma grande surprise, la jolie blonde accepte que je l'accompagne un moment vers je ne sais ou. C'est vrai que j'ai fais en sorte de mettre toutes les chances de mon côté avec mon sourire avenant et mes yeux de chat potté, mais il n'empêche que ça ne marche pas toujours. Parfois j'ai la malchance de tomber sur de drôles de filles sacrément farouches, le genre de filles à avec qui tu as l'impression d'être un dangereux psychopathe rien que si tu leur souris. Et si tu as le malheur de dire "bonjour", elle crient au viol. Bref, il y a des malades partout, et moi petit chanceux, je ne suis pas tombé sur une malade pour une fois.

Tout en marchant, je profite de la vue imprenable qu'offre le Golden Bridge, et relève le menton pour plonger mes yeux d'azur dans le ciel de la même couleur, là haut loin au-dessus des brumes éparses qui nous garantissent cette fraicheur bienvenue. Je sens le regard de la jeune femme sur moi, mais reste comme je suis. Je la sens timide, je ne veux pas la gêner par un regard trop franc. D'ailleurs ses yeux ne tardent pas à me quitter, me donnant raison sur sa timidité. Par contre elle me surprend soudain en me posant à son tour une question. Je baisse la tête vers elle et la regarde, content. Je lui ai demandé qui elle était, elle me demande où je vis.

-Je suis arrivé ici il y a trois ans, et je vis en collocation dans le sud de la péninsule, à Crocker Amazon, près du parc du même nom. Ma colocataire s'appelle Ciara. Répondis-je, en disant sûrement plus que ce qu'elle avait demandé avec tout ça, mais c'est tout moi ça. J'en dis toujours trop.

-Et vous Dalila, d'où êtes vous ? Relançais-je, content de découvrir une nouvelle personne qui - je l'ignorais encore - partageait avec moi bien plus que je ne l'aurais soupçonné, à commencer par ma meilleure amie Eclipse.
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Jeu 17 Nov - 16:31


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Lucan ♥

La douleur peut se manifester sous différentes formes, ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur qu'on supporte tous les jours... Et il y a ce genre de douleur qu'on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste, et fait disparaître le reste du monde, jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense c'est à quel point on souffre. La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur, on l'anesthésie, la surmonte, on l'étrain, on l'ignore. Et pour certains d'entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur c'est de foncer tête baissée.

Pour moi, la meilleure façon de réussir sa vie c'est d'avoir confiance en moi. J'ai décidé de n'écouter que mon coeur qui bat et de foncer droit devant, la tête haute, en faisant des connaissances. Je vis ma vie, point, si les gens veulent rentrer dans ma vie, ils se débrouillent, moi je vie pour moi, pas pour les autres. Mais je sais aussi que le bonheur ce n'est pas de vivre tout seul mais de vivre avec quelqu'un qu'on aime et qui vous aime. « J'habite dans le centre de San Fransisco pour ma part, je vis seule. » Sinon, à part ça, qu'est ce que j'avais à dire ? Rien. Seulement le fait que je ne suis qu'une pauvre empotée, incapable de faire réellement connaissance avec quelqu'un. « Vous m'avez l'air d'être un garçon tout à fait sympathique, je me trompe ? »

C'est moi ou son teint vira au rouge, je lui sourie et contempla le beau paysage qu'offre la vue du pont. Je pense que ce garçon, Lucan Baxter sera un bon ami pour moi, je l'ai pris pour moi et je n'ai aucunement l'intention de le lâcher. Et maintenant, place au jeu de séduction... ! Je me rapprocha carrément du jeune homme, jusqu'à frôler sa main, je lui passa ma main dans ses cheveux, tout en continuant à marcher. Plutôt dans le genre beau gosse en effet. C'est décidé, il est pour moi.


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Anonymous
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Sam 19 Nov - 18:24






Je suis content de voir la conversation se lancer désormais naturellement entre nous. J'apprends ainsi petit à petit des choses sur elle, par exemple qu'elle vis dans le centre, et... seule. Je me réprime mentalement de souligner cet argument, je n'ai pas envie d'être un chasseur aujourd'hui, et j'ai suffisamment de problèmes avec les femmes pour aller de nouveau droit dans le mur avec une de plus. Je repense de plus à Ciara, qui me croit incapable de me faire des amies féminines sans passer par la case lit. Elle ne connait pas Eclipse... Bizarrement je lui ai caché ma meilleure amie, et je crois bien que si je deviens ami avec la charmante Dalila, je la lui cacherais aussi, rien que pour me venger de ses médisances. Depuis quand un garçon n'a pas le droit à un jardin secret comme la plupart des femmes ?

Elle me prend au dépourvu en me sortant une phrase que je ne m'attendais pas du tout à trouver dans sa bouche. On dirais... je ne sais pas, quelqu'un d'un autre temps, aux antipodes de la population féminine d'aujourd'hui. Ensuite, voila qu'elle me trouve sympathique au moment même où j'étais en train de passer tous mes travers mentalement en revue. Je crois que je pique un fard. J'en pique un ?!!! Argh non pitié ! Qu'est ce que j'ai ? Je suis malade ? Ça ne m'arrive jamais d'ordinaire, JAMAIS ! Ma belle assurance a dû tomber a l'eau avec mon soda !

-Mmmh... J'essaie en tout cas. Répondis-je maladroitement, ne sachant pas vraiment si avouer mon côté "mauvais garçon" est ou non une bonne idée avec elle que je connais si peu. Elle me prend soudain totalement au dépourvu, elle que je voyais plutôt timide, sage, sérieuse et assez différente de moi en fin de compte, se rapproche tout à coup, effleure ma main - je rêve ? J'ai pas rêvé elle l'a fait ? - et... se dresse sur la pointe des pieds pour passer une main dans mes cheveux en bataille !

Je suis tellement surpris que je n'arrive même pas à m'en troubler. L'ange est-elle en fait un petit démon ? D'où lui vient soudain cette belle assurance ? Ça doit être la mienne qu'elle a volé, car je n'en ai plus une once maintenant ! Je commence à rire joyeusement, faute d'avoir de meilleure répartie mon rire est mon meilleur ami. Puis je m'arrête et la regarde, souriant et enjoué, le sourire aux lèvres :

-C'était sympa ça ! J'ai bien aimé ! Avouais-je sans complexe. A mon tour, je passe une main prudente dans quelques mèches désordonnées de sa sublime chevelure blonde étincelante au soleil, et les lisse soigneusement sur le côté de son visage.

-Vous, vous m'avez l'air de quelqu'un qui cache assez bien son jeu je dois dire. J'aime cette impulsivité. Confiais-je avec un clin d’œil, pressant quelques secondes mon bras contre le sien pour la faire chanceler dans sa démarche jusque là bien assurée.
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Anonymous
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Sam 26 Nov - 17:24



Quand on ne sait plus pourquoi on fait quelque chose, je pense qu'on devient grave. Comment ai-je pu me laissé entraînée dans ma séduction pour ce jeune homme que je ne connais que depuis quelques minutes ? Ce que je peux être naïve. Bien sûr, je sais que je suis belle mais de là à le charmer si vite, je vois peut être un peu fou des fois, faudrait que je pense à m'achter des lunettes une prochaine fois...

Lucan a tout d'un coup l'air désemparé. Ma phrase l'a bien déstabilisée, je suis très fière de moi. Je deviens de plus en plus douée en la matière, les garçons n'ont plus de secrets avec moi. Je rigole en mon fort intérieur et me remémore le passage de ma main dans ses cheveux. Il a bien aimé à ce qu'il dit. Il passa sa main sur mes belles mèches blondes, je ne bouge pas d'un pouce. Et il me sort que je cache bien mon jeu. J'éclate de rire et le regarde d'un regard direct, profond et mystérieux. J'hausse un de mes sourcils, il me serre le bras, je lui tire la langue et part en courant.

Si il croit pouvoir jouer avec moi, il se trompe. Il ne m'aura pas comme ça. Je ralentis un peu ma cadence, et regarde où il est. Parfait, je ne le vois plus. Je me faufile derrière une petite cabane et attend. Comme l'effet voulu, il arrive et commence à me chercher. J'espère qu'il se sent un peu inquiet, tant mieux, oui c'est ça, parfait, il est inquiet. Il commence à stresser. Résultat souhaité, il tient déjà à moi.

Je ressors alors de ma cachette d'une démarche fière. « Tu tiens à moi, n'est ce pas ? » Cette phrase lui assena un bon coup d'assurance en moins, je lui fis un clin d'oeil et le tira vers moi brutalement. « Si tu crois pouvoir jouer avec moi, c'est raté mon gars. Alors écoute moi bien. Si tu veux devenir mon ami, débrouille toi pour ne pas en faire trop ou pas assez, reste toi même mon gars, je suis peut être une poupée mais je sais parfaitement me défendre, alors prends garde. » Je le relâcha toujours aussi brutalement, lui souris et repart en marchant, il me suis, comme un soumis. J'éclate d'un grand rire sadique.

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Sam 26 Nov - 18:21


J'hallucine ! Cette fois c'est clair cette fille n'est pas toute rose ! Dois-je en conclure que je suis ENCORE tombé sur une folle ? La suivant dans un premier temps comme un automate, je la rattrape bien vite et me met en face d'elle, l'attrapant par les épaules pour la prendre entre quatre yeux la petite effrontée :

-A toi de bien m'écouter mademoiselle "tu tiens à moi ?" alors qu'on a à peine parcourus cent mètres sur un pont ! Toi si tu veux devenir mon amie commence par ne pas interpréter toutes mes attitudes de travers ! J'ignore si on t'en a fait bavé dans la vie, mais évite de me coller une étiquette sur le front !

Je ravale ma salive, mal placé pour tenir une leçon de morale sur les salauds alors que j'en suis potentiellement un.

- Bon... okay, j'ai pas toujours été réglo avec mes copines, et peut-être que ça se voit que j'aime les filles et les collectionner, mais je suis très différent en amitié, vu ? Alors je t'en prie "poupée" défend toi et fais moi bien mal si j'en viens à jouer avec toi, je suis partant ! La provoquais-je en la relâchant pour reculer de quelques pas, paumes ouvertes vers le ciel, fier et sûr de moi.

Je souris narquoisement à sa moue restée figée sur son sourire sadique, visiblement elle est faite du même bois que moi cette petite Dalila, et c'est à qui sera le plus fort. Pour lui faire payer la course poursuite de tout à l'heure et son cache-cache, je me jette sur elle et ébouriffe sans ménagement ses jolies mèches blondes jusqu'à ce qu'elle en ai partout sur le visage. Je m'écarte ensuite tranquillement mains dans les poches, et souris aux passants qui nous regardent d'un drôle d'air.


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Dim 27 Nov - 9:48



Mais c'est là que les choses se gâtent pour moi. Il passe devant moi et m'attrapent par les épaules, me clouant sur place, stupéfaite. Il me sort des tonnes de mots que je n'écoute qu'à peine, je pense à Nicky qui dans ces cas là, se débattrait de toutes ses forces. La force ne résout rien. Même si je suis le genre de fille qui agit avant de réfléchir, dans ces cas là, dans les cas extrèmes, j'attends patiemment que mon adversaire le relâche. C'est alors qu'il a terminé ses sauts de mots et qu'il me relâche, se recule de quelques pas et lève ses mains vers le ciel. Je reste stupéfaite un instant. Un instant de trop parce qu'il revient vers moi, l'air menaçant, et m'ébouriffe tous les cheveux. Je suis très stupéfaite mais surtout très en colère contre lui. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il se recule, fier de lui et de ma réaction et souris aux passants qui le regardent d'un très drôle d'air. À mon tour, la vengeance, je m'avance vers lui et lui giffle le plus fort possible la joue. Maintenant, je recule et lui dit : « Maintenant, c'est finit mon coco. Si tu veux qu'on soit amis, faudra éviter de tout le temps se charier, compris ? Viens, on va marcher comme si de rien était, mais il faut quand même penser à notre dispute. »

Je le prends par la main et l'entraîne dans la rue. Comme si nous étions de vieux amis qui s'entendent à merveilles. Nous marchons un peu dans la ville avant que je lui repose à nouveau une question. « Au fait, pour mes cheveux, tu vas me payer un rendez vous chez le coiffeur, n'est ce pas ? » Dis je avec un sourire narquois.
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Jeu 1 Déc - 22:03


Si un jour j'écris un livre racontant "Les Malheurs de Lucan", il faudra que je consacre un chapitre entier à la passion numéro un des femmes à mon égard : me gifler ! Une chance pour la pretty blonde que je m'y sois habitué en fréquentant Jordane et Ciara, car j'y suis en quelque sorte désensibilisé, même si son geste me reste clairement en travers de la gorge. Je crois sincèrement que cette fille est bipolaire : un coup timide, l'autre assurée, un coup joueuse, l'autre vexée, et que je te gifle et que je te prend la main. Bon Dieu Lucan accroche toi ou fuis maintenant, à toi de choisir car ça risque d'être encore quelque chose de bien compliqué avec cette Dalila.

Je l'écoute me sermonner en petite femme mise en pelote et me demande vaguement si lorsque je rentrerais j'aurais encore la trace de ses doigts sur la joue. Je crois qu'elle a tapé moins fort que Jordane, c'est donc qu'elle a à mon égard des sentiments moins violents que la rousse. Mon pauvre vieux... Tu essaie de te rassurer avec un rien.

-Tu ne peux pas te montrer joueuse avec moi et ensuite me reprocher d'être rieur en réponse,
dis-je lorsque ce fut à moi de parler. C'est comme si tu me demandais d'adopter une attitude contraire à la tienne, moi j'ai tendance à me calquer sur les gens pour savoir comment agir avec eux, et c'est ce qui se fait dans les rapports humains normaux je te ferais remarquer.

Je lui laisse le temps d'assimiler mes paroles et la met en garde après quelques pas :

-On ne t'as jamais dit de ne pas faire aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ? Ne me frappe plus jamais sans raisons, parce que bien sûr je ne te rendrait pas le coup, j'ai trop de respect pour les femmes et mes amies, mais je partirais. Achète toi un punchingball si tu veux te passer les nerfs, pas un ami.

Je regarde ses cheveux et évalue sa coiffure puisqu'elle s'en inquiète justement. Les filles et leurs cheveux, je vous jure...

-La mode n'est pas au décoiffé cette année ? Ça fait un effet crêpé sauvage assez sympa sur toi moi je trouve. Quant à ton rendez-vous... sérieux, toi tu vas me payer une nouvelle joue ou pas ?
Répondis-je du tac au tac, assez refroidis vis à vis d'elle, prudent en tout cas.
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Jeu 8 Déc - 18:20



C'était pour moi un petit jeu bien niais qui s'installer entre Lucan et moi. Lui, s'amusant à me provoquer, moi à riposter puis à le provoquer en retour. C'est vrai que je m'étais un peu laissé emporté par ce jeune homme, si gai, si stupide mais si spécial. Oui, c'est ça, exactement le mot que je cherchais, il n'est pas comme les autres, tout simplement différents. Lucan, il faudrait qu'il sache que son nom restera gravé dans ma mémoire. « Excuses. » Balbutiais-je avec gêne. C'est vrai, je le reconnais, j'étais tombée un peu sous le charme de Lucan mais mon attitude vis à vis de lui était très ou du moins assez étrange. En bonne fille, je ne m'étais jamais comporté comme ça auparavant, sûrement le fait d'être nouvelle à San Fransisco, et vouloir jouer de ma beauté avec les garçons pour voir ce qui se dégager de moi... Avec Lucan, je pense que c'est plus ou moins raté... ! « Quel culot ! » Répliquais-je froidement au jeune homme qui venait de m'enfoncer le plus possible devant le public de notre dispute. « Ca te dirait de faire la paix ? » Je concluais cette phrase avec un petit sourire et attendit sagement sa réaction, contemplant mon reflet dans une flaque d'eau, j'étais toute décoifée, je ne ressemblais vraiment plus à Dalila.

« Bah, et puis quoi encore ? Une joue ne s'achète pas ! Mais allons, viens, on va aller s'acheter un truc à bouffer, en parlant de crêpes, y'en a à vendre là bas, viens, pour me faire pardonner, je t'en offre une ! » Je lui fis un grand sourire franc pour la première fois à vrai dire et l'entraîna au crêpier. Je commandais une crêpe au sucre et j'attendis que Lucan eut fait sa commande pour déposer la monnaie dans la pièce du marchant. « De rien, ne me remercie pas, c'est normal ! »
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Jeu 8 Déc - 22:34





Je hoche gravement la tête à ses excuses et les accepte volontiers, elles ont le mérite d'éteindre ma rancœur. Je me vexe facilement, trop pour un homme sans doute, mais je ne vois pas pourquoi les femmes seraient les seules en droit de s'indigner pour un rien. Quelque chose me dit que la jolie Dalila et moi avons quelque chose de plus en commun. Bien sûr que je veux faire la paix, j'en ai soupé des disputes, des crises, des longs silences et des tentions entre moi et la gente féminine. Sans trop savoir pourquoi j'ai envie, malgré notre faux départ à Dalila et moi, de faire en sorte que ça se passe différemment cette fois. Peut être parce que je suis dans une période de ma vie où je fais table rase du passé, avec une nouvelle colocataire, nouvelle meilleure amie, et maintenant... ais-je trouvé une nouvelle amie en Dalila ? J'aimerais bien, j'ai besoin de gens nouveaux, et aussi impulsive et bipolaire soit-elle, je crois que j'ai besoin d'elle. Elle est l'énergie qui me manque en ce moment.

Je prend sa main et la porte à mes lèvres pour l'embrasser rapidement, un simple geste platonique et galant pour lui montrer que je lui pardonne et que j'accepte de faire la paix. Et aussi qu'elle me paie une crêpe ! Cette fille est un petit génie ! J'aime tellement manger que cette proposition me fait aussitôt oublier la gifle. Crêpe au sucre pour elle, chocolat pour moi.

-Si, je tiens à te remercier. En général quand je me fais gifler on ne m'offre pas de crêpe après, crois moi !
Souris-je en marchant à son côté tout en grignotant par petits bouts ma délicieuse crêpe.

-Je veux à mon tour faire un geste pour m'excuser, visiblement tu n'aime pas qu'on touche à tes cheveux, je ne les ai jamais eu aussi longs que toi, alors je ne peut qu'imaginer le temps que ça te prend pour les coiffer le matin : je te paie donc le coiffeur pour réparer ma bourde, et promis je ne me risque plus jamais à les toucher ! Promis-je aussitôt en posant une paume solennelle sur ma poitrine.

Tout en disant ça je regarde ses cheveux crêpés et me dit qu'en effet elle aurait besoin d'un petit brushing pour retrouver ses airs de petite fille sage plutôt que de ressembler à une sacrée fêtarde à peine sortie de soirée, comme c'est le cas maintenant.
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Sam 10 Déc - 10:48




La situation entre moi et Lucan s'était nettement arrangée depuis que je m'étais excusée et que je lui avasi offert une crêpe au chocolat. Ce mec, il était à fond sur moi, j'en étais presque sûre, comment il me regardait et comment il tenait absolument à moi, il ne voulait pas l'avouer mais j'en suis presque absolument certaine qu'il est tombée sous mon charme. Mon caractère charmant, coquet, mystèrieux, doux et lunatique lui plaisait j'en étais sûre. Et je sais aussi qu'on est tous les deux pareils et qu'une grande amitié va naître entre nous.

Il venait de prendre ma main pour y déposer ses lèvres pour l'embrasser précipitamment. Je lui souris, restant impassible tout de même. Ce que je préfère c'est être impassible, et paraître fermée, je déteste les gens qui peuvent lire en moi, c'est désagréable, heureusement avec Lucan je ne ressens aucunement ce sentiment.

Je lui proposait de marcher un peu, on mangeait nos crêpes, marchant tranquillement côte à côte. Je lui fis un grand sourire quand il me dit qu'il m'allait me payer un rendez vous chez le coiffeur pour à son tour se faire pardonner. « Merci Lucan, merci milles fois ! » Il avait conclué sa phrase en mettant sa main sur sa poitrine. J'étouffais un petit rire à ce geste de galanterie, il tombait sur mon charme, c'est bien évident ! Le problème c'est que moi aussi un peu mais pas autant que lui je pense !

C'est vrai que ma coiffure n'était pas du tout adapté à mon visage. Je sortis un élastique de mon sac à main et m'attacha les cheveux rapidement en un chignon touffu et joli. Je souris à mon nouvel ami et passa mon bras sous le sien. « Tu sais quoi ? Je crois que je t'aime bien toi ! » Je finis ma phrase en lui tirant la langue, j'accélerais un peu notre marche. J'étais tout simplement fière de moi !
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Ven 16 Déc - 16:26






« Merci Lucan, merci milles fois ! » J'étais un peu surpris, à l'entendre lui promettre une coupe de cheveux était un peu comme le plus beau jour de sa vie. Elle rayonnait littéralement. Si j'avais su qu'il en fallait si peu pour qu'elle m'adule... Je souris et secoue la tête, ce que les femmes peuvent être vénales. A moins que ce ne soit là simplement que de la coquetterie. Je ne sais pas trop lequel des deux me dérange le plus, mais ainsi sont faites les filles. Elle s'attache les cheveux et dégage son joli visage, second dilemme : je ne sais pas non plus comment je la préfère, cheveux attachés ou détachés ? J'aime les deux, et de toute façon je n'ai pas à me décider, l'amitié n'engage à rien, et ça me soulage d'un poids.

J'ai réparé mon erreur et remonté dans l'estime de Dalila. Elle me le dit en passant légèrement son bras sous le mien pour guider notre promenade. Mon sourire s'agrandit, mais je ne peux m'empêcher de rouler des yeux dans le même temps : elle est aussi impulsive que moi, et passe de l'antipathie à la sympathie en un temps record. Je pense un instant aux gens que j'ai pu aimer et que je hais aujourd'hui, je me demande si elle a souffert autant que moi de ce trait de caractère. Probablement pas, car malgré tout elle a l'air équilibrée cette jeune femme. Ce que je ne suis pas.

-Oh, et puisque tu m'aime bien j'ai le droit à d'autres questions ?
Profitais-je pour demander, réalisant qu'à part nos lieux de vie nous n'avons pas échangé énormément d'informations sur nous avant de nous bouffer le nez et nous réconcilier comme deux vieux potes.

-Qu'est ce que tu fais dans la vie par exemple ? En posant cette question j'essaie d'imaginer, mais découvre avec frustration que rien ne me vient ! Je suis incapable de lui coller une étiquette, alors qu'il y a nombre de gens, de filles surtout, avec qui je n'ai aucun mal à le faire. J'ai un mal énorme à lire en ma nouvelle amie. Je pense que c'est bien.
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Lun 19 Déc - 11:21




Je sens le regard de Lucan posé sur mon visage et je le fixe à mon tour, un petit sourire aux lèvres. Je suis sûre qu'une grande histoire entre nous deux va apparaître, j'espère seulement que ce n'est que le début... Je sais très bien que mon caractère varie beaucoup avec les garçons, surtout les garçons du genre de Lucan Baxter. Je peux être douce comme un agneau ou encore méchante comme le loup... Mais tout dépend de la personne en face de laquelle je suis...

Je vois Lucan perturbé alors que je passe mon bras sous le sien, il doit sûrement pensé... Mais à quoi pense-t-il ? Comment me considère-t-il ? Ce n'est qu'un de mes derniers soucis, je veux d'abord le savoir un de mes amis plutôt qu'un petit ami... Bref, on verra bien, l'avenir nous réserve bien des surprise parfois.

Lacé du silence sûrement, il me demande s'il a le droit à d'autres questions étant donné que je l'aime bien, et que lui aussi semble bien m'aimer. Tant mieux, un ami de plus c'est toujours ça de mieux. Il est vrai qu'à part notre dispute, nous n'avons pas échangé grand chose, c'est peut être aussi bien ainsi. Mais le voilà qu'il me demande ce que je fais dans la vie. Je pousse un petit soupir, plante mes yeux dans les siens et m'apprète à lui répondre.

« Je suis enseignante depuis pas mal de temps, et toi ? » J'avoue que sur pas mal de personne, il est facile de lire en eux, leur visage est ouvert comme un livre qui attend qu'on le lise mais Lucan est comme moi, neutre, impassible, profond et mystérieux, c'est ça que j'aime !
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Mer 21 Déc - 18:55





Une enseignante ! Je n'aurais mais alors là jamais deviné tout seul ! Je suis tellement surpris que je la regarde à nouveau comme pour m'assurer que son joli minois ne disparaisse pas sous les traits rigides ou dépressifs de toutes les enseignantes qui ont défilées dans mes classes de mon entrée à la sortie de l'école. Mais non, elle reste telle qu'elle est, c'est à dire jeune, piquante, et définitivement à des lieues de l'image de l'enseignante que j'ai en tête. Et c'est tant mieux !

Je digère la surprenante nouvelle et me trouve bien banal à côté de ce petit cerveau sur pattes à côté de moi. J'aurais bien aimé avoir une enseignante comme elle tiens, ils sont chanceux ses élèves !

-Moi j'étudiais à la fac jusque il y a très peu de temps, mais j'ai eu quelques soucis avec ma colocataire et j'ai du déménager rapidement et le temps que je trouve une autre coloc' j'étais à sec ! Donc j'ai arrêté la fac, et je suis réceptionniste au Camption Place, c'est un restaurant chic de mon quartier de Croker Amazon, mon salaire doublé de mes pourboires est assez chic au final aussi ! Si tu passe un de ces jours je te ferais un prix et la plus belle place !
Dis-je avec un petit clin d’œil.

J'aperçois la devanture d'un petit pub qui m'a l'air bien sympa et chaleureux. Comme nous marchons désormais dans les rues de San Francisco et non plus sur le Golden Gate, l'air est plus pesant et chaud, et en parlant je me rend compte que je commence à avoir la gorge sèche. Je lui propose :

-Je te paie un verre ? Ça aidera à faire passer la crêpe !
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Jeu 22 Déc - 10:24



Au fur et à mesure que le temps passait, j'appréciais de plus en plus le contact avec Lucan. Au bout du compte, je trouve ce mec sympa, malgrès notre petit crêpage de chignon au tout début, on s'entend plutôt bien. Surtout qu'on a à peu près le même caractère, on ne peut que bien s'entendre, et puis qui se ressemble s'assemble ! Il fallait que j'arrête de rêver, que je me dises qu'une relation forte ne se construit pas en quelques minutes comme là mais en longtemps. Je souris à mon ami.

« La vie a dû être dure pour toi ! Dis moi, tu as eu l'air surpris lorsque je t'ai annoncé être enseignante ! » Je pense que c'est un garçon en lequel je peux avoir confiance. Il a déjà dû avoir beaucoup d'expériences négatives avec les filles et peut être qu'en le forçant un peu, il voudra bien une histoire avec moi ! Je suis une fille sûre et fidèle, simple et amicale; comme lui à mon avis. Pour ma part, je sais que je n'ai jamais eut vraiment de grand amour et ça me ferait bien plaisir de me le tapper surtout qu'il est beau gosse !

« Volontiers ! » lui affirmais je quand il me proposa un verre. Je lui souris et repassa mon bras sous le sien alors que nous franchissions le pas d'un bar. « Je te laisse faire, tu es mon cavalier et moi ta reine, à toi de me combler ! » Je lui fis un grand sourire et éclata de rire !

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Jeu 22 Déc - 23:29



Je nous trouve une petite table sympathique, un peu à l'écart et contre la baie vitrée ce qui nous offre une jolie vue sur la rue et les passants si on veut faire nos curieux, et me plait à lui tirer sa chaise pour qu'elle s'installe puisque madame veut jouer les reines dirait-on. Une foi Dalila assise, je prend place en face d'elle et parcours des yeux la carte des boissons présentée en éventail devant nous. Ma galanterie me rattrape et je la lui tend avant même d'avoir pu vraiment choisir, les dames d'abord.

-Si je devais qualifier ma vie, j'aurais plus d'adjectifs péjoratifs que l'inverse oui, si on fait un bilan c'est pas terrible tu as mis dans le mile. Dis-je pour revenir à son observation, Mais je ne me plains pas, y'a des gens qui ont des existences bien pires, la mienne est chaotique mais convenable.

Je pose mes coudes sur la table et me penche légèrement vers elle, a l'aise :

-Et oui je suis surprit de découvrir que tu es enseignante ! Tu ne colle pas à celles que j'ai eu quand j'étais encore au collège et au lycée ! Tu es jeune, dynamique et pétillante, belle... Moi celles que j'avais étaient plus vieilles que toi, désenchantées et dépressives, ou je m'en foutiste et soporifiques. Qu'est ce que tu enseigne précisément ? Une matière ou tout plus généralement ? D'ailleurs quel âge ont tes élèves ? Demandais-je, ne sachant pas si je dois imaginer des petits, des plus grands, voire carrément des gens d'environ notre âge pourquoi pas.

Un serveur arrive et je commande un maxi diabolo banane kiwi, d'ordinaire mon truc c'est plus le milkshake, mais il fait tellement chaud dehors que j'évite toute boisson trop consistante au risque de ne plus pouvoir bouger et siester le restant de la journée.
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Jeu 5 Jan - 12:48





Lucan nous trouva une table à l'écart des autres offrant une jolie vue sur la rue. Il tire ma chaise comme lui aivais-je demandé et lui souris. Finalement, mon nouvel ami en oublie sa galanterie, j'éclate d'un petit rire quand il commence à feuilleter les différentes choses à manger.

« Vas y, choisis avant moi, je peux attendre hein, je rigolais ! Je lui tire la langue et reprends. Oui c'est vrai tu es assez "bougeant" mais tout gentil hihihi ! »

Lucan se met à l'aise et m'avoue sa surprise à l'annonce de mon métier ne correspondant selon lui pas du tout à moi. J'éclate alors d'un grand rire sincère et lui met ma main sur son épaule.

« En vérité, je m'occupe des petits à la maternelle, ils m'adorent tous et sans rire ont s'amuse plutôt bien. Je leur apprend ce qu'il faut en faisant diverses activités ludiques qu'ils apprécient plus ou moins, l'après midi la sieste puis on va jouer dehors. C'est très agrèable comme métier. Jeune, j'avais aussi des enseignantes horribles et c'est surement ce qui m'a poussé à en devenir une, ne pas terroriser les élèves ! »

Je concluais ma phrase d'un petit sourire poli mais malicieux et plongea mon regard dans le sien. Finalement, le serveur arrive et Lucan lui commande un maxi diabolo banane kiwi et je fais de même, non pas pour l'imiter mais tout simplement parce que c'est une de mes boissons préférées ! Je lui fais un clin d'oeil.

« Tu te souviens la première fois que tu m'as vue tout à l'heure, t'étais hors de toi, c'était bien marrant, surtout juste pour un gobelet mac donald ! » Terminant ma phrase moqueuse mais amicale d'un petit rire.


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Anonymous
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Jeu 5 Jan - 19:29

I love you San Francisco ! .:. [Lucan - Dalila ] Tumblr_lx7gtbbunL1r743sro1_500


Je découvre qu'outre notre penchant naturel pour l'impulsivité et les petits crêpages de chignon, Dalila et moi avons le DBK en commun ! Je m'en amuse et mordille lentement dans l'embout de ma paille tout en inspirant posément ma boisson fraiche. J'aime l'écouter parler, elle a une jolie voix mélodieuse et reposante quand elle ne crie pas comme une hystérique pour deux malheureuses mèches de cheveux en pétard. Ainsi donc c'est des tout petits dont elle s'occupe !

-Attend, attends ! Tu me trouve remuant et capricieux pour une boisson jetée par dessus bord alors que tu passes tes journées entourée d'une trentaine de petits monstres qui braillent pour un oui ou pour un non et courent dans tous les sens autour de toi ?
Ironisais-je, même si ça n'est pas très flatteur pour moi de me comparer à des enfants de maternelle.

Cela dit, je l'imagine bien aux petits soins de tous ces bambins, penchée sur leur épaule à les aider à écrire leur prénom ou colorier bien comme il faut sans déborder des lignes. Pour autant, je n'échangerais pas mon métier pour le sien, d'abord parce que je suis un homme et que je n'ai pas la fibre maternelle comme elle - et pas tellement la fibre paternelle non plus pour le moment - et ensuite, parce que en plus de m'y prendre comme un manche avec les gamins, je ne supporte pas leurs cris perçants à longueur de journée.

-Excuse-moi pour le gobelet, c'est vrai que j'ai réagit excessivement. La surprise et le fait qu'un truc m'échappe des mains... pour s'écraser je ne sais combien de mètres plus bas dans la mer. Je n'aime pas jeter des choses dans l'océan, ça me fait mal au cœur, dis-je sincèrement au risque de passer pour un écolo fini, et je n'aime pas jeter de l'argent par les fenêtres. Ris-je en tirant la langue, ce qui est plus proche de moi déjà.

-Si je me souviens bien, tu étais prête à passer ton chemin tout à l'heure, et c'est justement le fait que j'ai été hors de moi qui nous a conduit où nous sommes à présent. Alors je crois que en vérité c'est un mal pour un bien. Souris-je, sincère dans mes mots. La vie nous réserve parfois de drôles de tours n'empêche. Ce matin j'étais seul et plutôt mal, et maintenant je suis - on peut le dire - sacrément bien accompagné à en juger par les regards envieux des quelques hommes présents dans le bar, et beaucoup mieux dans ma peau que quelques heures plutôt dans ma journée.
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