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 I'm a gangsta ft Constance
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Anonymous
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Dim 4 Déc - 1:00


I'm a bad girl, I'm notorious

Party, party. Oulala, j'avais envie de faire la fête depuis un moment et me voilà, à une party, avec un fucking drap sur le dos. Bon, fallait oser hein. Eh beh, je l'ai fait. Et j'ai adoré la tête de Duke quand il m'a vu arriver. Ouais beh, j'suis à poil et alors ? Il savait à quoi il s'engageait en signant avec moi . Bon d'accord, on n'est pas mariés – pas encore, tousse – mais disons qu'on habite ensembles, il devait s'attendre à me voir comme ça, en train de sauter une pile, en train de faire n'importe quoi. Parce que le n'importe quoi, c'est la vie. J'étais tranquille avec Constance. Ma femme. Bon y'a rien d'ambigüe. Enfin, si ptèt un peu mais voilà, on a chacune notre MCFLY et everything is perfect. D'ailleurs c'est un peu grâce à Dante qu'on s'est connus et j'allais pas lui piquer sa meuf. Même si j'en étais parfaitement capable avec une bonne dose d'alcool dans le sang. Ce qui est le cas ce soir. Pis ça pourrait être funny, funny. Mais non. Faut pas déconner. J'aime mon mâle. Parce que c'est un mâle dominant et on peut carrément dire qu'il était ma dose d'héroïne. Stéphenie, elle est pour toi celle-là. Cacedédi. Oké, c'est officiel, j'ai trop bu.

« Alors blondie, on va pas danser ? » Je me tourne pour tomber nez à nez avec cet insecte. Cette chose qui se prénomme Caliel. Je l'ignore donc. Tactique magnifiquement bien orchestrée par Jordane. Va donc te trouver une groupie à baiser. Un chat. Une chèvre. Non pas une chèvre. Il ne tomberait pas aussi bas. Mais fous moi la paix. Et pour une fois, je suis heureuse que la fanservice existe. Je pourrais les imiter tandis qu'elles se pavanent devant nos mecs mais non, j'ferme ma gueule et je me contente de bouger jusqu'aux toilettes. Mais va bouger aux toilettes quand tu portes un drap. Le coton, sailavie. Déjà faut éviter que les macaques marchent dessus ou qu'on te l'arrache. Parce que oui, il peut y avoir des pervers dans cette salle. Je zigzague donc jusqu'aux ladies room et me retourne pour voir que Duke était en grande conversation avec des gens. C'est bon, il peut survivre pendant la pause 'jemeremetsduglossalorsquenfaitjevaispisser' puis, j'entre pour voir qu'il n'y avait pas trop de monde. Deux-trois pétasses et Constance ? « Constance ça va ? » Je m'approche d'elle pour sortir une clope et l'allumer. « Tu dis rien. Secret mais là, j'en peux plus. » Je n'avais pas repris officiellement mais il m'arrivait d'en griller une de temps en temps. Surtout quand je suis bourrée.

« Oh putain, l'organisateur, je me le ferai bien. » Je regarde la fille qui avait lâché ça avec un regard mauvais. « Moi, je préfère l'autre. Dommage qu'il soit fiancé avec cette bitch. » Ouais beh t'es gentille mais la bitch, c'est ma pote. Je me colle derrière elle avant de les regarder avec un grand sourire, tirant une latte sur ma clope. L'une d'entre elle me voit et se stoppe dans son geste pour se tourner et me regarder. « Je te laisse deux minutes avant que ta tête n'atterrisse soit dans le lavabo soit dans les chiottes... » Je m'approche d'elle pour lui souffler dans la bouche. « Cours! » On n'a pas des vues sur mon mec, on n'insulte pas une de mes potes de bitch. Ou alors, je tue. Et je n'aurai absolument aucun remord là-dessus, soyons-en certains ! Je ne regarde même pas Constance, je me contente de serrer le poing prête à lui en foutre une bien placée. Un bon crochet du droite remet toujours le cerveau en place. WESH !
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Anonymous
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Dim 11 Déc - 17:23

« I GOOT A FEEELING THAT’S TOOONIGHT’S GONNA BE A GOOD NIGHT!!! ». Je vous le fait pas dire les gars. Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire moqueur en voyant Asher et Caliel, bras dessus bras dessous sauter au milieu de la foule tout en massacrant une chanson des Black Eyed Peas. Quelque minutes auparavant, ils m’avaient proposé de me joindre à eux et j’avais gentiment décliné leur proposition, me contentant de rester près d’eux et de bouger au rythme de la musique. Ces gars, Jordane et Ariadna, c’était devenu ma famille. Une famille que j’avais choisi. Une famille, drôle, folle, complètement déchainée, un environnement qui me convenait parfaitement. J’étais au Nirvana avec eux. Peut-être que ce n’est pas les liens du sang qui font une famille. Peut-être que ce sont les gens qui connaissent nos secrets et nous aiment quand même pour que nous puissions être enfin nous même. Ouais, c’est surement ça. Je sortis de mes pensées avant de me saisir de mon appareil. Cliché. J’avais hâte de voir leurs têtes le lendemain quand je leur montrerai cette photo.

Le morceau touchais à sa fin et j’en profitais pour m’éclipser de la piste de danse. J’atterrissais alors côté bar. Inconsciemment, je le cherchait du regard. Difficile parmi cette foule compacte toute vêtue de la même couleur mais un certain bras tatoué attira mon attention. Dante était au milieu et comme à son habitude, il semblait prendre plaisir à ravir ses fans. Photos, autographes et tout le bordel. Je ne me voyais pas gâcher le plus beau moment de certaines jeunes filles alors je décidais d’aller jeter un coup d’œil du côté pipi room. Ça ne me dérangeais pas vraiment que mon fiancé - c’était trop bizarre de dire ça, je n’en revenais toujours pas - accorde du temps à ses admiratrices pendant une sortie entre amis; j’avais du prendre l’habitude de devoir le partager avec les fans, les journalistes, les photographes et les plateaux télés. Prendre l’habitude des tournées, des lettres d’amours bizarres voir flippantes de certaines adolescentes et tout ce qui pouvait s’en suivre.

Une fois la foule déchaînée de la piste de dance - dont Asher et Caliel faisaient toujours partis - traversée, je poussais la porte des toilettes. Deux filles étaient déjà présentes et se tuent en cessant toute activités dès que j’eus mis un pied dans la pièce. J’avais l’habitude de ce genre de comportement maintenant que j’étais la petite amie du «sexy et bizarroïde bassiste blond ». J’avais le dont d’irriter, mais au fond, ce que je pouvais adorer ça, surtout quand il s’agissait de filles comme celles qui se pomponnaient devant le miroir. Je les ignorais donc, décidant d’aller me laver inutilement les mains. J’avais l’impression de bouillir de l’intérieur, un peu comme si j’étais dans un sonna. Ma robe bustier m’oppressait et parvenir à respirer était devenu ultra difficile. Tout en frottant mes mains, je fermais les yeux afin de me concentrer sur ma respiration, évidemment, les deux bitch me fixaient avec des yeux de merlans frits. «Oui je suis bourrée, je suis dans le mal et je vous emmerdes.». J’aurais voulu le dire à voix haute mais déclencher une bagarre à la fête de Duke était une mauvaise idée sachant que la presse était dans le coin. Dante m’en voudrait, ainsi qu’Asher et ne parlons même pas de Caliel… Bref, je m’adossais au mur quand la porte des toilettes s’ouvrit de nouveau. Jordane vêtue d’un… drap -ouais, c’était osé, respect.- fit éruption dans la pièce. Thanks god. Supporter ces deux pimbêches serait plus facile avec elle à mes côtés. Etant la petite amie du chanteur, elle eu droit au même regard que moi, les éclairs en plus. Ça me fit sourire. Elle s’approcha de moi avant de me demander si ça allait tout en se grillant secrètement une cigarette. Je posais le regard sur mon reflet dans le miroir. Mes yeux étaient rouges, complètement explosés et je le devais à mon stupide batteur de meilleur ami qui était parvenu à faire rentrer, marijuana et autre substances illicites à la soirée. Sur le coup, je regrettais d’avoir touché à cette merde. Je regarda Joe avant de la gratifier d’un de mes plus beaux sourires.

- A merveille. Et… pour la cigarette, je ne dirais rien si tu ne dis rien à Dante pour mes yeux, t'as du deviner. Je crois que je plane à 10 000, si il me voit dans cet état, il me tuera et tuera Caliel ensuite. Même si cette perspective te plairais, pleeaase, chut.

J’étais sur le point de reprendre quand les deux filles que j’avais presque oublié partirent dans un bruyant fou rire avant de se mettre à discuter des membres du groupe, les complimentant sur leurs corps d’apollons et sur leur atouts… Hum hum. L’une d’elle lâcha ouvertement qu’elle aimerait se faire l’organisateur de la soirée et je pivota instantanément vers Jordane qui semblait vouloir la sauter à la gorge. La seconde enchaina sur Dante et le fait que je sois une bitch. Ok, je leurs accorde. Ils sont sexy mais là, ça allait un peut trop loin. Joe leurs avaient bien fait comprendre d’ailleurs. Elle s’était avancé vers l’une d’elle pour lui souffler sa fumée au visage. Je ne pus m’empêcher de sourire tout en m’avançant vers la deuxième.

- C’est moi la bitch. T’as entendu ce que mon amie viens de dire. T’as de jolie jambes, alors montre moi comment tu cours.

Elles nous fixaient avec leurs air hautain des filles à papa. J’avais envie de leur dévisser la tête mais je me retenais. Joe quand à elle, semblait prête à en décrocher une à la première qui bronchera, et ça ne sut tarder. La blondasse à qui je faisais face s’adressa directement à moi.

- Tu ne me fais pas peur Constance, je-ne-sais-quoi. Tu sais, être la petite amie d’un McFly ne te donne pas tout les droits. Tu devrais éviter d’être aussi sure de toi. On en reparle dans quelque mois quand il aura réalisé que tu n’es qu’une salope avec une horrible voix nasale qui n’en a après que son fric et la célébrité. Une pâle copie de Lindsay Lohan. T’as sniffé quoi ce soir? Fait gaffe, t’as encore les narines toute blanches… D’ailleurs, je ne comprend pas ce qu’il fout avec toi, rectification, ce qu‘ils foutent avec vous. Ils méritent tellement mieux. Des mannequins, des chanteuses, des filles qui savent se tenir, pas des stupides paysannes. Non mais sérieusement, regardez vous. Regarde toi surtout Jordane, c’est quoi ta robe? Les rideaux de chez mamie c’est ça? Pourquoi Duke est avec toi et ton bâtard? On l’a payé combien? Ça doit être encore un contrat publicitaire stupide comme « aller au-delà de l’apparence ». Ok, il a un grand cœur mais ça ne l’autorise pas à se taper des baleines. Rend service et retourne sur la plage, Greenpeace t’attend, ils veulent te remettre à l’eau.

La fille qui se trouvait en face de Jordane éclata de rire avant de s’adresser à elle.

- Je suis sure que ton chéri serait ravi de te payer une cure d’amaigrissement, c’est pour la bonne cause.

J'avais oublié Dante, Duke, Asher et Caliel et le fait qu'ils ne me le pardonneraient pas si ça se savait, sans même réfléchir, je poussa avec toute la force que je pus la fille qui venait de s’adresser à moi. Cette stupid bitch alla s’écraser avec violence contre le mur opposé, puis, je m’avança vers elle. J’allais la tuer, j’allais la tuer, j’allais la tuer!

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Anonymous
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Dim 18 Déc - 1:17

Je suis bourrée. Complètement. Limite, je sais que demain j'aurai mal aux cheveux. Je vais avoir la gueule du bois du siècle, regarder les photos et me dire... Oulala mais c'est moi ça ? C'est toujours comme ça. Je bois trop en soirée pour oublier que je me fais chier et je finis sur les rotules. Enfin quand je dis que je me fais chier, pas au lit, ni avec Duke c'est juste que mon existence est devenue si plate. Je suis Charlie Jordane Robberty alias Jordane Charlie Iver, la cambrioleuse recherchée par Interpol, la fille qui ne se casera jamais parce que c'est pour les nuls, celle qui n'aura jamais d'enfants parce qu'il ne peut y avoir qu'un seul diable sur cette putain de Terre. La meuf qui dort avec un flingue sous son oreiller. Et je suis casé depuis un mois avec un homme merveilleux et dont je suis totalement éprise jusqu'à la moelle – genre mais il me quitte, je ne me suicide pas mais je courrai surement après les emmerdes et finirai en taule – maman d'un petit garçon merveilleux qui ne pleure jamais sauf quand Duke n'est pas dans les parages mais niveau boulot ce n'est pas ça. J'ai vingt et un ans et je ne sais pas quoi faire de ma putain de vie. Ce qui me rend désagréable, ce qui créer des disputes et des tensions dans mon couple alors qu'on vient tout juste de se remettre ensembles et ce qui fait que je ne donne pas chère de ma peau... Je me sens pas bien. J'ai besoin d'action, de violence... J'ai loupé ma vocation, j'aurai du être flic.

Bref, je pensais à tout ça au milieu de cette immense boite de nuit, déphasée et en drap. Alors, je décidai de me diriger aux toilettes bien que bon, quitter Duke ne me semblait pas une bonne idée. J'avais besoin d'air, de calme. Je pourrais sortir dehors mais il fait trop froid. Donc c'est avec le plus grand mal du monde que j'allais dans les ladies room pour voir que comme d'hab, il y a la queue et je retrouve même une amie. Constance. Bon, suite à la disparition d'Elena, elle est devenue un peu comme ma meilleure amie, ma femme, celle en qui j'ai une absolue confiance et à qui je confierai ma vie – heu non, faut pas pousser non plus hein. - puis je m'approchai d'elle pour sortir une clope et l'allumer. Je fumai à nouveau en cachette depuis quelques jours. Je me sentais tellement mal des suites de tous ces changements surevenus dans ma vie que j'ai repris une ancienne addiction. Mais comprenez-moi, je ne suis pas quelqu'un de bien. J'essaie de changer par amour mais on ne peut pas passer du coq à l'âne en l'espace d'un mois. Comment défaire ce qui a été un « nous », une existence pendant prêt de vingt et un ans ? J'ai été programmé, formaté pour être une cambrioleuse, j'ai été conçue pour ça. Je ne suis pas préparée aux aléas de l'amour et à avoir une relation stable ou à vivre avec l'homme que j'aime. Surtout que vu comment je suis un chat noir – rappelons que tout le monde dans mon entourage m'a soit abandonnée, ou est mort... Une sorte d'abandon – je vis dans la peur constante à ce que Duke me quitte. D'où la cigarette ce soir. Je pris mon amie de ne rien dire et elle me répond sur un ton que je n'apprécie guère. J'ai beau avoir eu des addictions comme la kleptomanie, la cigarette ou quelquefois, l'alcool... Je n'ai jamais pris de drogue. Je fronce donc le nez et les sourcils en entendant ce ton jovial avant de tirer une taffe sur mon délit. « Tu sais que tes secrets sont bien gardés avec moi. » J'allais me poser à côté d'elle quand deux poufiasses se mirent à débiter des âneries.

Je n'ai jamais été fan de groupe de rock. Je déteste les hystériques et ce qui m'insupporte le plus, ce sont les groupies. Je fais un effort pour mon petit-ami mais sinon j'en aurai massacré plus d'une. Sauf que ce soir, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je m'approche donc de la blondasse – pourquoi sont-elles toujours blondes ? - avant de lui intimer un départ express avant le tour en grand huit. Je suis sur le point d'exploser meuf donc tu devrais vite fait de carapater avant que je ne m'énerve parce qu'une Jordane en colère, ce n'est pas bon à voir. Je sais que je pique des crises à Duke mais jamais, ô grand jamais, il ne m'a vu énervé. Je suis du genre calme encore. Là, elle m'agace. Je lui souffle la fumée de cigarette avant de remarquer que Cons' nous fait un beau bad trip. Oké, j'assome cette meuf et je retiens mon amie. Je tire doucement sur ma cigarette tandis qu'elle nous sort un monologue avant de partir dans un éclat de rires. « Vous êtes juste jalouses parce qu'on se tape les mecs que vous n'aurez jamais. Je vous trouve pathétique. Tu peux certes dire que je suis grosse honey mais en même temps, c'est moi qu'il prend dans les bras tous les soirs... Je pourrais même te décrire le pied que je prend à chaque fois qu'on baise... Attends, je crois que ça fait quelque chose comme ça... » Je me mets à simuler un orgasme avant de me tourner pour regarder Constance en fronçant le sourcil et la fille se met à vouloir dire quelque chose. Alors, brusquement, je me retourne pour lui empoigner la tête et la coller violemment contre le mur. « Le silence est d'or. Va-t-en ou j'te refais un sourire à la mode Joker et quelque chose me dit que tu devras rentrer chez les bonnes soeurs pour avoir une relation avec quelqu'un. » Puis, je la balourde par terre avant de me coller au mur pour la voir cracher ses tripes. « Espèce de... » Mon talon finit sur sa main et je me penche à nouveau vers elle. « Tu sais, j'ai subi des séances de torture de la part de mon propre père... Tu ne peux pas me blesser... Alors essaies encore une fois de m'insulter. Juste une fois... » Un grand sourire sadique illumina mon visage et je sus à ce moment-là que j'étais dans la merde... L'ancienne Joe refaisait surface... VDM.
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 18:59

Le volume élevé de la musique qui raisonnait dans tout le club faisait trembler les murs au point de m’empêcher de m’entendre penser. Je me sentais bien et mal à la foi. Une espèce de « semi-bad trip ». Légère et ballonnée à la fois. J’ignorais sur quoi Caliel m’avait fait tirer mais putain ce que c’était chargé.
Le problème avec moi, c’est qu’aussi loin que je me souviennes, j’avais toujours eu l’alcool mauvais. Sobre déjà, mes excès de colère étaient à la limite du gérable. Sur cette planète, seulement quatre personnes pouvaient me calmer. Dante, Ariadna, Asher et Jordane. Un soir, j’avais manqué de gifler ma meilleure amie à la suite de quelque verres de vodka. Ce qui était encore plus stupide, c’était la raison pour laquelle j’étais sortie de mes retranchements. Elle ne me jugeait pas en état de prendre le volant ce soir là, et elle avait raison. Dix minutes après, je m’effondrais sur le canapé comme un bébé et je savais que le lendemain de cette soirée, c’était l’hangover qui m’attentait.

Revenons à nos deux pétasses. Je m’avançais donc vers la pute numéro un qui m’avait, si je me souviens bien, implicitement traitée de junkie. Je m’accroupis à son niveau en faisant une moue d’infantile avant d’approcher mon visage du sien et de la fixer dans les yeux.

- Ça fait mal hein? Dis toi que Dante te sauves la vie. J’en aurais déjà finit avec toi si je ne l’avais pas croisé….

Ce n’était que pure vérité. Dante m’avait complètement changée… Ma vie était devenue une routine que j’adorais. Sexe, alcool, photo, amis. C’est vrai quoi, que demander de plus à dieu quand une rockstar sexy te fais à manger, te fais prendre ton pied et te couvre de tout son amour à longueur de journée? J’avais beau chercher… rien. Loin des bains de sang d’autrefois, je menais ma vie parfaite de petite citoyenne honnête. Enfin, presque honnête. Je n’avais toujours pas avoué à Dante ce que j’avais pu être avant de le rencontrer. Pour dire vrai, j’avais peur de sa réaction car j’ignorais parfaitement laquelle ça serait. La colère? La compréhension? Le déni? Il était tout bonnement imprévisible.

Barbie numéro un tourna alors son visage face au mien grimaçant, ce qui me fit sourire d’avantage avant d’articuler difficilement une phrase à peine compréhensible.

- Vous ne vous en sortirez pas comme ça…

Je ne pus m’empêcher de rire avant de jeter un coup d’œil à mon amie qui semblait elle aussi être assez occupée avec sa poupée plastique puis finis par reporter mon attention sur ma Barbie. Je me mis à la toiser d’un regard faussement désolée tout en me redressant et passant les mains sur ma robe toute blanche.

- Est-ce une menace? Et même si s’en était une… Ce qui est triste c’est que personne ne te croira parce que, vois-tu, dans quelque minutes, nous retournerons à leurs bras tout en souriant aux photographes et eux seront persuadés que nous n'avons rien fait d’autre à part se soulager.

Un sourire au lèvre, je pris le bras de mon amie en regardant son talon sur la main de Barbie numéro deux. Le temps d’un instant, j’avais ressentis de la peine pour elle, mais ce fut très bref, croyez moi.

- Laisse Jordane, ça n’en vaut vraiment pas la peine. Ce genre de filles reste toujours en bas. Au sens propre aussi d’ailleurs.

Sacré jeu de mot.
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Anonymous
Invité
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Mer 11 Jan - 0:19

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❝ Constance - Jordane ❞
« “Stop calliiiiing stooop. I don't wanna think anymore »
ft Lady Gaga ft Beyoncé - Telephone

J'en avais marre de toutes ces soirées mondaines à la noix. Ce n'était vraiment pas fait pour moi. Je suis un chat sauvage, je suis une lionne, je ne suis pas faite pour être garder en cage. Même si je suis quelqu'un de très dépendant surtout vis-à-vis de Duke, je me doutais que ce sentiment était en train de me consommer toute entière. Mais comment savoir ce qu'est l'amour quand on n'est jamais tombée amoureuse auparavant. Je n'en avais aucune idée. Voilà, c'est ça. Je pourrais rester toute la soirée accrochée à son bras, cela ne changerait rien au fait que j'aimais qu'on me remarque, j'aimais faire des conneries, m'amuser et heureusement qu'il ne m'avait pas connu avant. Heureusement qu'aucun d'entre eux ne m'a connu avant ma grossesse, il m'aurait haï. Passant d'un homme à l'autre, d'un contrat à l'autre, cela commençait à être pesant de vivre avec un tel secret qu'était le mien. Comment faire pour vivre avec ça ? Constance me prenait-elle pour une sainte ? Surement. Mais je suis quand même tombée enceinte d'un homme marié sauf que connaissant la jolie femme qu'était ma meilleure amie, elle devait croire que c'était une erreur de parcours. Certes, je ne savais pas qu'il était marié mais cela ne m'a pas empêché de m'adonner au plaisir charnel. Etait-ce pour ça que j'enfilai tout ces verres les uns derrière les autres me faisant charrier par Caliel, Dante et tout les autres présents dans cette boite. J'avais besoin d'air je crois ou j'allais faire un meurtre. Un feulement monta du fin fond de ma gorge et je me frayai un chemin jusqu'aux toilettes pour aller pisser ou dégobiller tout ce que j'avais dans l'estomac – c'est-à-dire pas grand chose – et enfin retrouver mon mec pour lui sauter dessus devant tout le monde. Sauf qu'arrivée dans l'endroit saint, il était déjà blindé. J'allais me rendre jusque chez les mecs quand j'aperçus Constance au fond qui semblait planer à des milles à la ronde. Je n'aimais pas franchement la drogue. Je n'ai jamais aimé ça et je ne dirai rien à Dante. Pas la peine d'en faire tout un œuf dur tant que ce n'est qu'une taffe. J'allais l'aider à se passer de l'eau sur le visage quand deux nanas vinrent commencer à nous chercher des noises.

« Oh tiens, des groupies. » Un petit rire cynique s'échappa de ma gorge. Des meufs comme elles, j''adorai les faire souffrir et là, suivirent les insultes. Tandis que Cons' s'occupait de celle qui l'avait insulté, je prenais l'autre. Dommage, elle était plus petite, donc plus vulnérable et je la fixai du haut de mon mètre soixante dix avec mon regard hautain. Vas-y insultes moi de grosse mais contrairement à toi, je n'ai aucune bouée autour du ventre. Sauf que Jordane bourrée n'est pas une bonne idée. Jordane devient alors très très méchante et mon venin commence à agir. Un sourire mauvais, je prends sa tête pour la cogner violemment contre le mur avant de coller ma bouche près de son oreille pour lui glisser un avertissement bien précis, laissant échapper un petit rire avant de jeter un coup d'oeil à Constance qui s'en sortait bien. Nice. Ma copine est aussi une G.I Joe et bien que je n'ai aucune tendance lesbienne, je me la serai bien faite right now. Bref mais j'aime les queues et particulièrement celle de Duke. Me battre me rendait toute chose dis donc. Puis, elle rampa au sol avant de commencer une phrase et je plantai mon talon dans sa main. Je recommençai mes avertissements et une main vint me chopper. Alors, je me tournai vers la personne pour rugir comme un tigre avant de voir que ce n'était que Constance. «  T'as raison. Retournes te taper les rockstar dans les toilettes, ajoutai-je à son intention, moi je vais aller voir mon mec et comment dire, baiser ouais. On va passer une nuit de folie tandis que toi, tu auras un trou dans la main. » Un petit sourire moqueur illumina mon visage et je m'apprêtais à partir quand je me stoppai pour l'écouter parler. « T'inquiètes pas chérie, tôt ou tard il se rendra compte que tu n'es qu'une tarée et il te jetera comme il l'a fait avec toutes les autres. Un mec comme ça, tu ne peux pas lui mettre une laisse. » Un nouveau feulement s'échappa de ma gorge et je me tournai pour lui faire face me dégageant de l'emprise de Constance, retirant le drap qui me gênait pour lui faire face, laissant tomber ce qui me servait d'habit au sol. « Je t'avais dit quoi, honey ? Ne va pas pleurer parce que quand j'en aurai fini avec toi, tu répandras ta bile sur le sol. » Mes serres se referment sur ses cheveux et sa tête atterie contre le lavabo et je lui met un coup de genou dans le plexus solaire, lui coupant ainsi la respiration avant de me tourner vers l'autre, la défiant de venir en aide à son amie. L'autre, pliée en deux tentait de reprendre sa respiration et je fouillai dans son sac pour en sortir des billets et les mettre dans mon soutien-gorge. « Petit dédommagement pour la manucure. » Je pivotai vers Constance avant de remettre ce qui me servait de vêtement et de hausser les épaules. « Elle n'en aura plus besoin pour boire un coup... Elle ne pourra pas répandre son venin avant de longues heures. Que dirais-tu si je t'offrais un verre... ? A leurs frais bien entendu. » Oui, Charlie était de retour et le pire, c'est que j'aimais ça. Oups ?


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Anonymous
Invité
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Sam 21 Jan - 20:26

Je n’avais envie que d’une chose à ce moment là, déguerpir au plus vite. Je flippais. Je flippais que quelqu’un rentre et trouve ces idiotes blondes décoloré sur le sol. Je ne voulais pas de scandale, c’était bien la dernière chose dont j’avais besoin en ce moment, d’une mauvaise publicité. Pour les garçons, certes, mais surtout pour moi. Je venais de me faire engager chez Vogue et je devais me montrer à la hauteur de l’image de la boîte. Si si, c’était écrit en tout petit sur mon contrat. L’inconvénient quand tu fais partie de show-business, que ce soit la chanson, le cinéma ou dans mon cas, la mode, tu n’avais pas le droit à l’erreur au risque de voir ta réputation, voir ta carrière s’effondrer comme un château de cartes.

J’espérerais qu’en la retenant par le bras, Jordane se résoudrait à simplement quitter les toilettes en ma compagnie, mais évidemment, ce ne fut pas le cas. Une des filles avait eu la bêtise d’en rajouter une couche, et Jordane ne tarda par à réagir, se défaisant de mon emprise avant de lui cogner violement la tête contre le lavabo et de lui donner un coup sur la poitrine, ce qui coupa la respiration de la demoiselle. Son amie poussa un cris d’effroi, quant à moi, terrifié, je la regardais s’effondrer sur le sol. Une tâche rougeâtre recouvrait le côté gauche de sa chevelure. A ce moment là, je ne pouvais m’empêcher de penser « traumatisme crânien ou hématome sous dural. ». Jordane, qui était à mes côtés, semblait seraine et toujours aussi souriante. Elle s’accroupit pour se saisir du sac de la blonde à qui elle venait littéralement s’éclater le crâne contre un rebord du lavabo avant d’en retirer quelque billets.

- Tu te fous de moi? Regarde ce que t’as fais! Elle ne se relèvera pas toute seule après ça! Est-ce que tu as seulement vu l’état de sa tête? Tu comptes sortir d‘ici tranquillement et aller te servir au bar alors que le sol des toilettes se couvre du sang de cette fille?

Ma voix avait pris un ton aigue. Celui de la peur et de la panique. Paniquée? C’était un euphémisme. Et si quelqu’un faisait éruption dans cette boucherie? Qu’est-ce qu’on allait faire? L’exploser le crâne contre le lavabo aussi? Je fis un tour sur moi-même dans le but de trouver un quelconque morceau de tissus qui pourrait faire ralentir l’hémorragie de la jeune fille. Mes yeux se posèrent alors sur mon amie et sa longue robe découpée dans un simple drap blanc. Sans même lui demander son avis, je m’agenouillais et lui arrachais un morceau du bas de sa robe avant d’aller aux côtés de notre blondie inanimée. Mes genoux baignait dans son hémoglobine et je fis un effort surhumain pour ne pas me laisser submerger par ma sensiblerie. J’avais été tueuse à gages, mais l’ironie avait voulu que j’ai une peur incontrôlable de la couleur rouge qu’avait le sang. Tout en soufflant un grand coup, je me penchais sur le côté gauche de sa tête. Une plaie profonde d’une dizaine de centimètre, partant du bas de son oreille jusqu’à sa tempe, crachais du sang à profusion. C’était une horreur. Tout en fermant les yeux et soufflant un grand coup, j’appuyais le morceau de drap contre sa balafre. Je n’avais pas fait médecine et je ne savais pas quoi faire dans un pareil moment. L’ancienne moi serait partie et sans se retourner. Seulement j’avais désormais une vie de sédentaire qui avait des amis, un fiancé, désormais. J’avais arrêté de fuir. J’avais des projets. J’étais quelqu’un. J’étais stable. J’appuyais sur le crâne de cette inconnue comme si c’était ma vie qui en dépendait.

Je ne pouvais pas imaginer qu’une fille aussi minuscule qu’étais cette blonde pouvais contenir une telle quantité de sang. Mes mains était désormais recouvertes de sang, et je ne vous parle pas de ma robe. « White Party, quelle connerie! ». Je me concentrais au point même de sentir mes mains devenir douloureuses mais refusais de lâcher prise. Son amie, m’avait rejoins à ses côté et se tenais également à genoux, face à moi. Elle ne cessait de gindre et de pleurer, c’était assez irritant mais je comprenais son état. L’espace d’un instant, je regrettais de m’être pris à elle si violemment. Je baissais ensuite les yeux sur la malheureuse à qui j’essayais de sauver la vie. Elle avait pris un teint pâle, voir translucide. Vous savez, celui que les morts ont à la morgue. Je relevais le regard sur son amie.

- Tiens ça! Et surtout, je veux que tu appuies de toutes tes forces, il est hors de question que tu arrêtes. Il est hors de question que tu paniques. 

Je m’étais adressé très gravement à elle, je la fixais et elle hocha la tête malgré les spasmes de terreur qui la secouait avant de s’exécuter. Je pus alors approcher mon oreille du nez de l’inanimée. Elle avait finit par recommencer à respirer. Faiblement mais assez pour que je puisse le sentir. J’examinais ensuite son pouls qui lui était trop faible à mon gout. Je me retournais vers Jordane qui elle, m’observait sans bouger. Je ne savais pas à quoi elle pensais et la situation ne me permettais pas d’y réfléchir.

- Bouge! Appelles quelqu’un! Mais fait quelque chose.

Pourquoi devait-elle toujours tout transformer en situation tragique?

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I'm a gangsta ft Constance

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