Santiago de Cuba est une ville portuaire de Cuba, et la capitale de la province de Santiago de Cuba. Vous l'aurez comprit, c'est ici que l'histoire de Alejandro Merwan Rodriguez commence. C'est par un soir hivernal, la veille du réveillon de Noël que le fameux petit Alejandro vint au monde. Tant attendu par ses parents, il fut leur plus beau cadeau de Noël. Bien que les moyens des parents étaient très restreint, seul le père travaillait, dans de mauvaises conditions, ils arrivaient à subvenir aux besoins nécessaires de leurs enfants, car oui, Alejandro a une grande soeur. Cette dernière ayant trois ans de plus que lui. La vie a Cuba n'est pas toujours facile tous les jours, et ça, Alejandro a pu s'en rendre facilement compte. Ses parents étaient très droit, ils ne voulaient pas que leurs enfants tournent mal, c'est pour cette raison que depuis leur plus tendre enfance, ils ont essayé de leur inculquer les bonnes manières, de leur apprendre ce qui jugeaient bien de faire, et ce qui ne l'était pas. Cependant, à l'adolescence, vous savez, les jeunes sont facilement influençable, et c'est ce qui s'est passé avec Alejandro. Alors qu'au début ce jeune homme était un adolescent, sérieux, cela tourna vite à la catastrophe lorsqu'il eut atteint ses quinze, seize ans. Il se retrouvait dans un lycée malfamé, et se mit à côtoyer des personnes que ses parents n'auraient jamais voulu qu'il fréquente. C'est à partir de là qu'il commença à se rebeller, à répondre à ses parents, à fuguer lorsque ses parents lui refusaient de sortir le soir faire la fête. Evidemment, c'était ses fréquentations qui le rendait comme ça, et résultat, un soir, alors qu'il avait fugué pour une énième fois, pour se rendre à une soirée avec ses "amis", ces derniers squattaient dans une maison abandonnée, et lorsqu'il arrivait dans cette dernière, il voyait ses amis à moitié entrain de gober les mouches, il s'approchait et un de ceux qui n'étaient pas encore touché lui proposer de sniffer une ligne. Au début, Alejandro fut réticent, mais ensuite il essayait, et de fil en aiguille, et de soirée en soirée, il continuait, puis par la suite, il jonglait entre plusieurs drogues, que ce soit à sniffer ou à fumer. Et bien sur, lorsqu'on commence cette merde, il est difficile de s'en dépétrer. Et malheureusement, ce dernier en devint dépendant. Dépendant au point de voler de l'argent à ses parents pour s'en procurer. Quelques mois plus tard, il se mit à en produire, et en vendre lui aussi pour se faire de l'argent.

« Un soir » Il était aux alentours de une heure quarante du matin, lorsqu'Alejandro reçu un message de l'un de ses amis pour lui dire qu'il avait un client pour lui, et que s'il voulait, il pouvait le retrouver à deux heures, dans une des ruelles près de chez lui. Ayant les substances chez lui, et besoin d'argent, il acceptait. Il enfilait un jogging, ainsi qu'un sweet à capuche, pris quelques sachets, et quelques petites boites dans lesquelles se trouvaient de quoi sniffer et fumer, et se rendait à l'endroit indiqué. Il était arrivé avec quelques minutes d'avance afin d'être sur de ne pas râter la personne. Il s'asseyait sur un trottoir lorsqu'une ombre apparue, et semblait s'avancer vers lui. Ce dernier comprit donc que c'était son client. C'est pour cette raison qu'il se levait. La personne s'arrêtait alors face à lui. C'est toi ? lui demandait Alejandro. Oui, tu as ce qu'il faut ? questionnait ensuite le jeune homme qui voulait acheter de la drogue. On ressentait bien que ce dernier était en manque, il semblait crispé, voir même stressé. Oui, Juan m'a prévenu, répondit Alejandro, avant de sortir de sa poche cinq ou six petits sachets de cocaïne, et trois petites boites de cannabis. Il mit les sachets dans la main gauche, et dans la main droite se trouvait les petites boites. Qu'est-ce que tu veux exactement ? reprit Alejandro, jetant quelques coup d'oeil de droite à gauche, par précaution. L'adolescent en question pointait du bout de son index ce qu'il voulait. Trois sachet et une boite suffira, murmurait-il d'une voix tremblante par manque de drogue. L'argent, dit froidement Alejandro, non pas par avarice, mais ce dernier venait d'entendre du bruit et commençait à légèrement s'inquiétait, il espérait juste que ce ne soit pas les flics, car là, il se retrouverait vraiment mal. Pendant que le gamin sortait son argent, Alejandro s'impatientait. Sa te reviens à 245 pesos. Lorsqu'il s'apprêtait à se saisir de l'argent que lui tendit l'adolescent, ils furent aveugler par des lampes torches. Nous vous ordonnons de ne plus bouger, et de poser vos mains derrière vos têtes, lâchait l'un des officiers de police. A ce moment même, Alejandro comprit que son petit jeu était entrain de prendre fin, mais, ne voulant pas se faire prendre, il prit la fuite, et sans même s'en rendre compte, il fonçait dans un officier, et fut forcer de les écouter et de les suivre. Se fut menottes en mains qu'il regagnait le poste de police avec les officiers, et fut mit en garde à vue. L'un des officiers s'occupait de ce dernier et lui prit toutes les substances qu'il avait sur lui, autant dire qu'il n'y avait pas que les substances à vendre, il y avait aussi celles qu'il comptait consommer en se rendant chez l'un de ses amis. Les jours d'après sa garde à vue, il fut jugé et fut placé en prison à Guantanamo, pour une année. Parce que les officiers s'étaient rendu chez les parents, et avaient fouillé toute la maison pour trouver des grammes et des grammes de cocaïnes et autres substances. Autant vous dire que ses parents étaient vraiment déçus de leur fils, car ils avaient tout fait pour éviter ça, et au contraire, ce dernier avait foncé en plein dedans.

« Un an plus tard » C'est aujourd'hui que sortait enfin Alejandro. Après un an jour pour jour que ce dernier était en prison pour possession de substances illicites, il allait enfin pouvoir mettre les pieds hors de cette prison. Il avait passé une année horrible, la pire qu'il puisse vivre. Être enfermé entre quatre murs, jour et nuit, avec un fou furieux, qui quand l'envie lui prenait il le battait, ce n'était guère gai tous les jours, mais Alejandro avait réussi à tenir jusque là. Comme c'était sa sortie, il avait été sorti de sa cellule pour patienter dans une petite salle, seul. Après trois bonnes petites heures de passaient, enfin, on vint ouvrir la porte de la petite salle. Monsieur Rodriguez, vos parents sont là, veuillez me suivre, lui dit un gardien de la prison. Alejandro prit son petit sac, et suivait l'officier. D'un côté, il était heureux, enfin il allait quitter cet enfer, mais d'un autre côté, il avait peur d'affronter ses parents à l'extérieur, car il savait qu'ils les avaient déçu, et après avoir passé un an derrière les barreaux, il se rendait compte que ce qu'il avait fait c'était stupide, et qu'il s'en voulait de les avoir déçu. Lorsqu'il franchit la sortie de la prison, il marchait tête baissait, il avait honte de relever la tête, et d'avoir a croiser le regard d'un père déçu par son fils. Mais, une fois qu'il fut face à eux, il n'eut d'autre choix que d'affronter leurs regards. Sans réfléchir, les parents le prirent dans leur bras et le serrèrent fort contre eux. Tu sors enfin, mon fils, lâchait son père durant leur étreinte. Même si ce dernier était déçu, à présent, tout ce qui comptait pour eux, c'était que leur fils soit sorti de prison et retrouve une vie normale.

« Maintenant » Suite à son séjour d'une année complète en prison à Guantanamo, Alejandro a mûri, et c'est surement ce qui lui a forgé son caractère. A présent Alejandro n'est plus la personne naïve qu'il était avant, au contraire, il s'est endurcie, et il est devenu quelqu'un de plus fort, quelqu'un de plus réfléchi. D'ailleurs, suite à sa sortie de prison, bien que ses parents et lui aient eu une discussion, il s'est trouvé un job, pour payer ses études, et il a prouvé à ses parents, qu'il valait bien mieux que ce qu'il était un an auparavant. Et les efforts ont porté leur fruit, car à présent il est devenu un joueur de football professionnel, et il aime ce métier plus que quelconque autre métier. Il se donne à fond pour réussir, car il a vu que dans la vie, rien n'était jamais facile et rien n'était jamais acquis, c'est pourquoi il se donne à fond pour gagner son propre argent, et subvenir à ses besoins, payer son loyer. Car oui, c'est grâce à son argent qu'il a enfin pu quitter Cuba, pour partir en Californie, plus précisément à San Francisco. Derrière lui, il laissa ses parents, qui étaient à présent fière de lui, fière de son parcours. Installé depuis quatre ans à San Francisco, il a réussi à perfectionner sa technique au foot, et à présent, il a un rôle très important dans l'équipe dans laquelle il joue. Un brillant avenir attend ce jeune ténébreux.