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 Roméo E. Visconti ♠ Maybe you could be mine.
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Anonymous
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Lun 14 Nov - 23:08



Roméo E. Visconti
We could have a good time ...

ft. Marlon Teixeira





Je m'appelle Roméo, de second prénom Ezio,ayant été pourvu du nom de Visconti et j'ai 21 ans. Je suis bisexuel, ouvert à toute proposition , actuellement célibataire et né à Florence en Italie, le 12 Février de l'année 1990.


Romantique ★ Attentionné ★ Drôle ★ Gentil ★ Créatif ★ Altruiste ★ Humble ★ Intelligent ★ Gentleman ★ Ouvert.

Anxieux ★ Bordélique ★ Se renferme sur lui-même ★ Impulsif ★ Hypersensible ★ Jaloux ★ Têtu ★ Possessif ★ Rancunier ★ Toujours en retard.


pseudo : Libre à vous 'en trouver un, on m'appelait Cocaïne avant ~
âge : 17 patates bien cuites.
sexe : Devinez.
nationalité : Français je crois.
activité : 4j/7 lors de la période scolaire mais pouvant augmenter.
commentaire : Je suis anciennement Caïn lapin
avatar : Marlon Teixeira.
groupe : Love.
scénario ou PI : Personnage Inventé
code du règlement : OK. by Indy




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[size=12][color=crimson]★ [/color][font=Georgia]Marlon Teixeira[/font] | [/size] [font=arial][size=9]Roméo E. Visconti[/size][/font]
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Anonymous
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Lun 14 Nov - 23:09


My Story


Prélude des ombres qui envahissent la nuit.

Elle prit la grande rue qui montait, celle qui semblait continuer jusque dans des profondeurs incommensurables. Elle entendait le son de ses talons qui claquaient sur le bitume. Elle se serait bien mise en plein milieu de cette route, attendant qu'une voiture daigne écraser son corps endolori. Mais elle savait pertinemment qu'elle devrait patienter des heures durant avant qu'une quelque automobile ne passe dans cette impasse sombre. Ses pieds tentaient de trouver l'équilibre sur le bord du trottoir tandis que sa tête tentait, elle, de ne plus penser. D'oublier la peine et la douleur qui ne prenaient que trop d'importance. Ses yeux se levèrent pour observer le paradis céleste; la lune trônait comme une méduse dans cette mer infinie d'un bleu aussi profond que la demeure souterraine d'Hadès. Peu à peu le ciel se remplissait d'étoiles, un artiste peignant lentement sur la toile les astres argentés. Le froid parcourait son corps, s'instillant dans ses muscles éreintés, se frayait un chemin entre ses ligaments, remplissant ses veines jusqu'à remplacer son propre sang. Lorsqu'elle expulsa l'air de sa poitrine, un léger nuage de fumée se forma avant qu'il ne se dissipe et s'envole vers d'autres inconnus. Elle n'avait pas connaissance de l'heure exacte mais elle n'en avait cure. Elle ne savait plus comment elle avait atterri dans sa rue ni ce qu'elle avait fait auparavant. Comme si l'on avait effacé sa mémoire, comme si son cerveau avait omis ces informations pour faire disparaître un peu cette tristesse. D'un geste ample, elle défit son chignon, laissant ses cheveux prendre place sur ses épaules et sur son dos. Sa main s'appliqua à donner une forme convenable à cette masse instable puis retourna près de son corps. Elle continuait de monter la route, sachant qu'elle irait plus loin que son immeuble. Tout simplement car elle savait tout aussi bien ce qui l'attendait là-bas. Une grande place vide et froide. Aussi ne tournerait-elle pas à droite mais continuerait-elle tout droit. Au détour de la rue, elle se rappela qu'en cette soirée, son cœur avait été détruit en mille petits morceaux. Elle se rappela les mots qui l'avait achevé, elle et son propre cœur. Elle s'arrêta puis elle tourna à droite.

Il alluma sa cigarette avec le vieux briquet qu'il avait depuis un moment. Il trouvait que fumer lui donnait un air cool. D'ailleurs il prenait l'habitude de sourire aux belles jeunes filles qui passaient lorsqu'il avait une clope à la bouche. En vérité, il savait juste qu'il se ruinait la santé. Mais comme la plupart des fumeurs, il s'en moquait totalement. Il aimait être là, devant la fenêtre ouverte qui donnait sur la ville, à écouter le solo de Gary Moore, fumant une cigarette. Il se sentait comme un de ces mecs dans les films à qui personne ne résiste, qui n'a aucune attache, qui est un rebelle. Et cette vie faite de préjugés et de faux-semblants lui convenait plutôt bien. S'attacher à quelqu'un signifiait le protéger, l'aimer et en souffrir. Tout ça, il n'en avait plus le courage. C'était un héros blessé par l'amour qui cachait ses blessures derrière son attitude irresponsable. C'était ça; il n'était rien d'autre qu'un stéréotype, une idée fondée, une personne qui se fondait dans la masse, rendu célèbre par les best-sellers et les blockbusters. Il n'y avait pas d'être unique dans le monde, tout le monde avait le même comportement, les mêmes agissements. Cela l'agaçait d'être un mouton, un homme parmi tant d'autres mais se différencier équivaudrait à dire "Regardez-moi, je suis génial". Il avait beau avoir confiance en soi, son égoïsme et son narcissisme n'atteignaient guère ce stade. Une fois la clope finie, il l'écrasa sur le cendrier, en profitant pour écraser ces pensées stupides qui l'envahissait et faisait de lui ce protagoniste torturé. Il n'avait pas l'envie de sortir. Ni de faire quoi que ce soit en réalité. Il s'allongea sur le lit, observant le plafond qui devenait soudainement d'un intérêt rare. Il tendit le bras pour prendre le premier livre qui lui tombait sous la main. A peine eût-il lu « Anna Karénine » de Tolstoï qu'il reposa le bouquin. Il avait déjà tenté de lire les deux tomes mais il s'arrêtait toujours à la page trente-huit du premier, au moment où les différents noms commençaient à sérieusement s'emmêler. Il lisait toujours les premières pages avec ferveur, aimant particulièrement le caractère de Dolly, prise de passion pour son mari. On n'aurait guère pu le croire en le voyant mais il adorait se plonger dans des romans et tout son appartement formait une bibliothèque immense. Beaucoup disaient qu'il était prétentieux; avoir du Tolstoï à son chevet n'était certes pas banal mais il préférait avoir cela qu'un Hergé ou un Stephenie Meyer. Il se releva de son lit et se regarda un instant dans le miroir. Il se rendit ensuite à la cuisine, posa son visage sur la table et comata quelques instants pour se changer les idées et surtout, oublier cette soirée qui avait finit de démanteler son âme. C'était comme si on l'avait assassiné, comme une statue de Lénine qu'on avait mis à terre,comme une vieille photo trop vieille aux bords écornés. Malgré le mal de tête, il sortit du whisky et but jusqu'à ce que son corps soit aussi faible que son esprit.

CHAPITRE PREMIER;
La rencontre amoureuse est comme un amoncellement de nuages, on ne sait jamais si ce sera la pluie ou le soleil qui y succédera.

Ils s'étaient rencontrés à une soirée. Abigail et Otello. Deux noms qui présageaient une mise en scène tragique, une histoire qui invoquerait passion, amour et déraison. La jeune femme était ravissante, portant une simple robe noire faite de dentelles, dévoilant un corps aux formes généreuses. Ses grandes doigts habitués au piano tapotaient sur le bar pour passer le temps. S'il était venu, c'était uniquement pour faire plaisir à son amie Sulpicia qui fêtait ses vingt ans. Quand il la vit, le jeune homme ne put s'empêcher de la regarder plus attentivement encore. Ses ongles produisaient sur le bar un son léger, un rythme clair et fin. C'est ainsi qu'ils firent connaissance, une rencontre banale, comme on voit partout. Otello n'osait pas aller lui parler mais un de leur ami commun eut le courage de les présenter l'un à l'autre. Connaissez-vous le coup de foudre ? C'est ce qui se produisit ce soir-là, avant même qu'ils ne se connaissent réellement. Mièvre histoire. Hélas ! Faut-il que l'amour si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l'épreuve ! Nos deux protagonistes étaient en effet engagés dans des relations et donc, par là même, non libres de leurs mouvements. Le soir, quand ils rentrèrent chez eux, la douleur s'imposa d'elle-même. Heureusement, les Dieux sont parfois plus enclins à nous donner ce que l'on désire. Quelques semaines plus tard,leurs mains se joignaient pour marcher dans la rue. Tout le monde pensait qu'ils formaient un couple parfait. Ils étaient heureux et jeunes. Ils avaient tout ce qu'ils voulaient. Abigail s'entraînait durement au piano pour espérer devenir une célèbre pianiste tandis qu'Otello s'adonnait à la peinture. Et si leur idylle était, aux yeux de tous, une histoire comme l'on en voit dans les films, il ne se disputait pas moins. Bien au contraire. Leur impulsivité avait souvent raison de leur amour et leurs colères, quoique rapides, étaient foudroyantes. Au bout de quelques mois de passion, un imprévu arriva; un enfant. La jeune femme en resta abasourdie. Que faire ? Décider de le garder ? Avorter ? Le mettre en orphelinat ? Elle n'osait même pas en parler à Otello car elle ne savait pas comment il pourrait prendre cela. Heureusement, car comme vous le remarquez cette histoire est joyeuse, il le prit bien mieux qu'elle ne l'avait espéré. Il était même impatient de voir si c'était un garçon ou une fille. A nouveau les mois passèrent, la future mère était nerveuse et multipliait les gribouillis sur une feuille pour envisager des prénoms. Mais en vérité, elle avait déjà retenu un nom qui la tenait particulièrement à cœur; Roméo. Quel autre nom aurait pu convenir au fils d'Otello, qui, à une lettre près, était le nom d'une tragédie de Shakespeare? Quel autre nom aurait pu convenir à l'idylle soudaine des deux jeunes gens ? Quel aurait nom aurait pu être plus beau pour un italien et un fils de deux artistes ? Ce nom trottait dans sa tête depuis un moment et elle en était particulièrement décidé, bien qu'elle n'en ait guère parler à celui qui partageait sa vie. Et le grand jour arriva, c'était un jour comme les autres, un certain douze février, un jour où le vent soufflait lentement sur Florence, la belle ville des arts, un jour calme et pourtant...

CHAPITRE SECOND;
Lorsqu'il naît, l'humain pousse son premier cri mais l'on oublie de préciser que c'est loin d'être le dernier.

- Assistance respiratoire vite !
- Salle d'opération 3, on a un cas d'extrême urgence !

Tout le cors hospitalier courait jusqu'à la salle indiqué. Abigail était entourée de médecins, d'internes, de chirurgiens et de tas d'autres personnes dont elle ne savait rien. La seule chose qu'elle savait c'était que Roméo était en danger et qu'elle était là, allongée sur un lit, dans une position inconfortable et qu'elle ne pouvait strictement rien faire. Après le cri que prononce chaque enfant, plus rien, un silence assourdissant. Mais, cette histoire finit bien. Après des minutes d'examens et d'angoisse, le bébé retrouva sa voix et sa vie fût sauvée. Il est inutile de narrer ce qui se passa ensuite. Il grandit la ville la plus artistique d'Italie. Ses parents lui firent visiter Florence dans les moindres recoins, le forçant à rentrer dans les musées, inspectant chaque rue, observant chaque parcelle. La mère lui apprit le piano, le père la peinture. Il se révéla très doué dans tout exercice artistique quel qu'il soit mais cela n'était guère étonnant. Ce n'était toutefois pas un virtuose et il était parfois très peu enclin aux leçons. Il avait toujours ce besoin de sortir, de bouger, de se réfugier dans quelque chose qui se trouvait être son imagination. Quand il atteignit l'âge de douze ans, il trouva enfin sa vocation qui résidait dans l'art oratoire et écrit. Il lisait bien plus que cela était permis et passait des journées enfermé dans des livres. Abigail expliquait en grognant que cela venait de son père qui avait toujours une pile monstre de bouquins dans sa table de chevet. Les romans de la bibliothèque familiale furent également dévorés par le jeune garçon. A l'école, il excellait dans des matières tels que le français, les langues ou l'histoire mais se trouvait décontenancé devant les mathématiques, la physique ou le sport. Et cela restait jusqu'au lycée où il se dirigea, bien évidemment, vers une voie littéraire. Cependant, avant même de parler de cela, il nous manque un détail. Roméo avait tout; le don de l'art, l'intelligence, une famille aimante, un toit pour vivre. Il ne lui manquait qu'une seule chose; l'amour. Ce fût lors de sa première année de lycée qu'il connut ce doux tourment. Elle ne s'appelait pas Juliette non, fort heureusement. Mais Cassandre. Il l'observait discrètement chaque jour en espérant une œillade furtive. Le soir,il tombait sur son lit et prononçait à voix haute un vers qu'il connaissait mieux que personne.

- Mon cœur a-t-il aimé jusqu'ici ? Non ; jurez-le, mes yeux ! Car jusqu'à ce soir, je n'avais pas vu la vraie beauté.

Il attendait impatiemment que sa douce daigne lui adresser un regard, un mot ou un sourire. Ils avaient bien quelques amis en commun mais l'observer de loin était un privilège que peu pouvaient se permettre; on pouvait ainsi laisser sa rétine s'imprégner de l'image de l'être aimé jusqu'à ce que seule cette image reste. Cassandre avait déjà remarqué le beau jeune homme mais n'en faisait rien. Tout le monde savait que sa galanterie et sa gentillesse n'avait pas d'égal et que le prénom Roméo était celui qui lui convenait plus que tout au monde. Beaucoup disaient qu'il était bizarre car, en réalité, une poignée de personnes peuvent comprendre les artistes, les esthètes et les gens bien. Et puis franchement, un homme, être romantique ? Quelle idée ridicule ! Personne n'était plus comme ça ... Et pourtant ...

CHAPITRE TROISIEME;
L'amour est la seule torture à laquelle nous nous donnons sans hésiter une seule seconde.

Et comme cette histoire est une histoire qui finit bien, ils finirent ensemble. Cassandre tomba bien vite sous le charme de ce garçon certes étrange mais romantique et attentionné. Il l'emmenait sous les étoiles pour lui réciter des vers. Il lui offrit des bijoux, des fleurs, des présents pour la garder auprès de lui. Il lui promit l'éternel amour et la fidélité. Il donna tout de lui, sans réserve. Mais toutes les histoires heureuses connaissent un jour une fin. L'amour qui était né subitement commençait à être brisé. La jeune femme se lassait de ce garçon à l'air trop parfait, trop passionné et pensait qu'il la trompait, se moquait d'elle ou que, en fait les autres avaient raison, et qu'il était étrange. Et puis les charmes d'un certain Filipo atteignaient son cœur qui se trouvait tiraillé entre le désir de ne pas faire souffrir Roméo et l'irrésistible amour qui l'envoûtait. Et parce que le jeune italien lui avait tout donné et qu'il avait en elle une confiance infinie, elle lui avoua la vérité et leur idylle s'arrêta là, après six mois qui avaient filé comme le vent. Le garçon en eut le cœur brisé. Lui qui croyait en l'amour éternel, en cet amour que tous les romans peignaient, cette chose incroyable qui paraissait irréelle, l'amour lui avait brisé les ailes. Durant des semaines, il devint un fantôme. Il ne venait en cours que pour acte de présence et ses notes chutèrent. Ses parents ne savaient pas quoi faire pour le réconforter. Pour lui, tout semblait vide de sens. Il ne se mutila pas, il ne se drogua pas, il ne but pas, il n'alla pas coucher avec n'importe qui. Non, il se réfugia dans le mutisme. Lui qui émanait avant d'une chaleur chatoyante devenait aussi sombre que les ténèbres eux-même. Plus un sourire ne venait éclairer son visage qui paraissait le plus triste du monde. Cassandre tenta de le persuader qu'elle l'avait aimé mais il n'écoutait plus. D'autres personnes vinrent. Puis ils partaient, voyant bien qu'il ne les écoutaient pas non plus. Un seul resta, Aaron. C'était un jeune anglais aux yeux émeraude, aux cheveux blonds mi-longs, à l'allure galante et au tableau de chasse impressionnant. Il était considéré comme le garçon le plus populaire du lycée. Il venait tous les jours prendre des nouvelles du garçon qui ne lui répondait que par quelques mots et puis, le blond repartait. Roméo ne comprenait pas bien l'attachement qu'avait Aaron mais il ne s'en plaignait pas. Plus les jours passaient, plus l'italien s'ouvrait à l'anglais, lui parlant, lui confiant sa peine. Et son nouvel ami paraissait heureux. Petit à petit, le jeune homme esquissait des sourires, retrouvait les bonheurs simples, se remit à la lecture et à l'écriture, refit du piano et remonta ses notes. Il devint très proche avec Aaron qui devint son meilleur ami. Mais un sentiment bizarre avait fait place dans son cœur, un sentiment qu'il ne connaissait que trop bien. Mais qui n'avait rien à faire ici. Le même sentiment qu'il avait eut pour Cassandre mais pour son ami. Il souriait, c'était impossible. Il ne pouvait pas être amoureux d'un garçon. Il refusa l'idée mais dès qu'il voyait l'anglais, un tourment envahissait son esprit. Peu à peu, il chercha à s'éloigner de lui, honteux de cet "amour" qu'il éprouvait pour lui.

- Puis-je savoir pourquoi tu m'évites ?

Roméo abaissa le livre qui lui servait de cachette pour ne pas se faire repérer et planta son regard dans les yeux assourdissants de son ami. Il ne put s'empêcher de déglutir et le regarda sans ne rien dire. Aaron lui prit le livre des mains et s'assit en face de lui, attendant une réponse.

- Je ne t'évite pas.
- Tu me prends pour un imbécile ou quoi ?
- Non, pas du tout, c'est juste que ...
- Juste que quoi ?
- Je peux pas te dire ça ici.
- Très bien alors rendez-vous chez moi, ce soir à 20h. Lance des cailloux à ma fenêtre comme le ferait Roméo dans Shakespeare ou joue une sérénade à mon balcon.

L'anglais s'éloigna et l'italien soupira. Il ne pouvait décemment pas dire à son ami les sentiments et les doutes qui l'envahissait à son égard. D'ailleurs, il se demandait si son meilleur ami n'avait pas perçu ses sentiments à jour étant donné qu'il avait parler de sérénade. Il se leva et quitta le lycée. Le soir, à 20h précises, il se présenta sous la fenêtre de son ami et lança quelques graviers volés dans l'allée qui menait jusqu'à la maison. Aaron ouvrit et sourit.

- Ô Roméo! Roméo! pourquoi es-tu Roméo ?[...]
- Dois-je l'écouter encore ou lui répondre ?
- ... Je me souviens plus du reste, allez monte au lieu de répondre à mes imbécilités.

Roméo escalada le mur comme dans la tragédie et monta jusqu'à son ami avec un sourire. Il entra dans la chambre et s'assit sur le lit sans ne rien dire. Il ne se sentait absolument pas prêt à lui avouer son amour. Surtout après avoir cité Roméo et Juliette.

- Je t'écoute.
- Je n'ai rien à te dire, je te le répète.
- Tu ne serais pas venu si c'était le cas.

L'adolescent prit son courage à deux mains, reprenant son souffle et tentant d'oublier son cœur qui battait de manière erratique. Il s'approcha de son ami, passa ses doigts sur son cou et posa ses lèvres sur les siennes, déposant un chaste baiser. Il rompit ce dernier rapidement, honteux d'avoir cédé à ce désir qui l'avait pourchassé depuis quelques mois.

- Je suis amoureux de toi.

Aaron ne répondit rien, sourit et l'embrassa à son tour dans un baiser beaucoup moins chaste que celui donné par son ami. La nuit passa rapidement et, déjà, l'alouette chanta le matin.

CHAPITRE QUATRIEME;
Il y a un temps pour tout; pour l'amour, pour la raison et pour la vie.

- Déposez les cartons là s'il vous plaît.

Roméo regarda ensuite le camion de déménagement s'éloigner. Cela faisait déjà quelques années qu'il était aux Etats-Unis mais atterrissait pour la première fois en Californie. Après l'Angleterre, il avait posé ses valises ici, en terre totalement inconnue pour continuer ses études d'art et son travail de modèle. Les années avaient passées et il avait atteint l'âge de vingt-et-un ans. Il avait beaucoup changé. Après son histoire avec Aaron, il avait décidé de partir faire un tour du monde et de bouger chaque année pour étudier un peu partout. Cette histoire l'avait d'ailleurs achevé; ils étaient sortis ensemble pendant quelques temps mais l'italien avait bien vite comprit que tout cela n'était qu'un jeu pour l'anglais et qu'il ne faisait cela que pour coucher avec lui. Depuis, il avait vécut quelques histoires sans lendemain, draguant quelques filles et quelques garçons dans l'espoir de trouver l'amour. Mais aucune de ces histoires ne furent très concluantes. San Francisco lui ouvrait les bras et il était prêt à cette nouvelle vie, à la recherche du bonheur ~


Nb; Phrases en italique issues de Roméo et Juliette de Shakespeare.
On a la classe ou on l'a pas #SBAM#
Nb²; J'ai bâclé l'histoire parce que je voulais Rper -w-


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Invité
Invité
Lun 14 Nov - 23:20

Bienvenue!
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Invité
Invité
Mar 15 Nov - 1:10

COCAÏNE 34242

Re Bienvenue!

J'ai validé ton code.
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Invité
Invité
Mar 15 Nov - 1:26

Re Bienvenue sur le forum 123
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Invité
Invité
Mar 15 Nov - 1:31

Mon cornichon !! o/ Reuh ! 8;D
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Invité
Invité
Mar 15 Nov - 2:03

Si tu me donnes pas un bon lien, j'te tue! Est-ce clair ?

Reeeeeeeeeeeeeeeeeeee love ya
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Invité
Invité
Mar 15 Nov - 8:10

re (:
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 10:49

ARGH MARLON ! tu veux ma mort ?!! xD
Re bienvenue ! :)
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 11:58

Ô Romeo, pourquoi es-tu Romeo ? Ok, je sors > [] dfasda J'adore ton gif ! MDR
Bienvenue sur POH ! :D
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Invité
Invité
Mar 15 Nov - 15:32

Marloooon ! :) Bienvenue
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 18:21


    Merci à tous ♫ !
    Lilas ~ Ben wé un lien obligé, tu crois quoi ?
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 18:26

Re-Bienvenue ;
Fais de moi ta Juliette , Roméo !!
:+18: hanwi baise
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 18:27

J'allais sortir une belle connerie pour Roméo mais j'pense qu'on te la fera assez souvent ->[]

Bienvenuuuue
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 18:30


    Je dis oui à toute les Juliette qui se présentent fufufu.
    Anna ~ J'ai peur o_ô
    & toujours merci des bienvenue of course.
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 15 Nov - 19:46

Re-bienvenue ^^
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 16 Nov - 19:05

Roméo E. Visconti ♠ Maybe you could be mine. 79124 MARLON IL EST TROP SEXY !
Bienvenue yipiii :djlasdas:
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 16 Nov - 19:15





Félicitations, vous êtes VALIDÉ[E]



De la part de tout le staff: Bienvenue!
Nous avons trouvé que votre fiche était de qualité satisfaisante pour figurer dans les fiches validées. Nous avons donc l'honneur de vous accueillir chez nous, qui est maintenant aussi chez vous!

Avant de commencer à Rp, il serait important que vous veniez recenser votre habitation, votre compte Facebook (si vous en avez un), puis de remplir votre profil avec les liens vers vos fiches de présentation et tout ce qui va avec (: N'oubliez pas non plus d'aller créer un sujet dans la partie "formspring" pour votre personnage !

Sur ce, bon jeu!
En cas de problème, n'hésitez surtout pas à contacter un membre du staff.


DanykaJude, Avery
Admin.
, MarieMaël, Alexander
Admin.
, NatašaRobbyn, Drake, Ole, Matthew
Admin.
, ValerieAndrew, Dehlila
Modératrice.
, JuneAndreas, Enora
Modératrice.
, HaileeAlan, Hadryin, Imogen
Modératrice.
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