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 CARA DELEVINGNE ㄨ Barbara Rotschield
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Sam 12 Nov - 1:27



Barbara "Baby" Rotschield
J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici.

ft. Cara Delevingne



Libre Réservé Pris
je m'appelle Barbara Suzan Rotschield j'ai 19 ans, je suis bisexuelle, célibataire et née à San Francisco aux Etats-Unis le 13 Décembre.

Cette fille est un paradoxe ambulant. C’est une petite poupée, une petite princesse. Elle a toujours eu tout ce qu’elle voulait, tout cuit dans le bec. Elle a grandi dans une véritable forteresse, à l’abri des regards et des doutes, de tout ce qui fait le vrai monde. Elle était en apesanteur, déphasée du monde réelle. Elle avait son propre monde, mais cela ne suffisait pas. Elle n’a jamais été rassasiée. Elle en voulait plus, toujours plus. Déjà enfant, elle était très exigeante. Sous son sourire doux, sous son allure fragile, elle était tout bonnement intraitable. Elle avait l’habitude d’être capricieuse et impatiente mais elle a vite compris que la subtilité serait son meilleur allié. Elle était déjà très maligne pour son âge et très exigeante, trop pour son propre bien sans doute. Elle avait une lucidité effrayante pour son âge, elle a toujours su obtenir ce qu’elle voulait sans jamais se salir les mains. Elle n’est pas faite pour les sales besognes, elle laisse faire le sale boulot aux autres. Elle est bien trop délicate pour ça mais c’est sa tête et sa cupidité qui motivent tout cela. Elle n’a jamais supporté qu’on lui tienne tête, elle a un sens aigu de la loyauté et de la confiance. Pourtant, elle a eu très peu d’amis. La raison en est simple. Elle était la petite chérie de son père, son petit trésor : personne ne pouvait l’approcher, la toucher, la voir, la fréquenter sans qu’il ne donne son accord. Elle a donc eu un précepteur pendant les premières années de sa vie, jusqu’à ses quatorze ans à vrai dire. Mais elle s’est vite ennuyée à ne rien avoir à faire avec personne, à être toujours nez à nez avec une personne qui parlait pour ne rien dire puisqu’elle n’était rien du tout. Elle était lasse de sa cage dorée, elle avait besoin de voir le monde, de le mettre à l’épreuve, elle avait l’impression d’étouffer dans son énorme aquarium, de tourner en rond. Il ne faisait jamais bon l’ennuyer, ou être son précepteur. Elle trouvait toujours le moyen de résoudre l’un ou l’autre dans l’heure. Il ne faisait pas bon réunir ces deux conditions en une seule et même personne. C’était… dangereux. Il s’appelait Anton. Anton Moore. Il était jeune charmant et fils benjamin d’une grande famille bourgeoise. Autant dire de la chair fraîche dans l’assiette de Baby. Elle l’a séduit sans trop de mal, jouant encore et toujours la carte de la petite fille dans un corps de femme, fragile, vulnérable et tellement désirable : imparable, surtout pour un cul béni comme Anton. Elle a fini par s’ennuyer de lui, elle s’est arrangée pour que sa mère les surprenne. Scandale, on a enterré l’affaire. Anton a été renvoyé et Baby a intégré une école privée. C’est à partir de là qu’elle a commencé à tisser sa toile, son empire. Sa perversion a trouvé une légitimité dans son lycée dont elle n’a eu aucun mal à se hisser au sommet, tirant dans l’ombre toutes les ficelles. Elle était au cœur de toutes les intrigues mais qui s’en doutait ? Personne. Pour tout le monde, elle n’était que la jolie petite blonde, populaire et parfaite, pas une veuve noire. Elle avait l’air tellement innocente et pourtant, elle était tellement redoutable. Comme arrivait-elle à sauvegarder les apparences ? Parce qu’elle était très prudente. Les hommes qui connaissaient sa débauche elle les tenait soit par les couilles, soit avec des trucs très compromettants. Quant aux élèves dont elle se servait c’était simple : elle n’avait jamais poussé qui que ce soit à faire quoique ce soit, c’était ça le secret. Elle n’avait jamais rien demandé, tout avait été fait de leur propre initiative. Elle était toujours blanche comme neige et au-dessus de tout soupçon. Et pourtant, elle se sentait seule sur le toit du monde. Elle ne trouvait en personne un écho à sa perversion, à son savoir-faire, à ses pulsions. Personne ne se montrait à la hauteur de ses espérances, s’en était tout bonnement navrant. Puis Ahren est entré dans la famille et les choses sérieuses ont pu commencer. Elle n’avait jamais été portée sur la famille jusque-là. Elle a sans doute un Œdipe mal réglé avec son père et sa mère lui témoigne une indifférence ostensible dans la mesure où elle voit en elle une rivale à l’amour de son mari. Pathétique. Quant à son père, il l’idolâtrait littéralement comme une petite Madone. Rien n’était jamais trop beau pour sa fille. De quoi alimenter le moulin de sa perversion.

mot du créateur:
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Ahren Nikolaus Bauer ft. Philip Ellis
Leur rencontre réside en un événement simple : leurs parents se sont mariés ensemble. La mère de Baby avait fini par foutre le camp, écœurée par la relation entre son mari et sa fille. Elle a posé les armes, a enfilé ses escarpins Prada et s’est tirée avec autant de fric que possible. La mère d’Ahren a vu dans ce mariage l’opportunité d’offrir à son fils la vie qu’il méritait.
Les opposés s’attirent mais les égaux aussi. Ahren & Baby se sont flairés avant de se trouver. Ça avait été surprenant, soudain. Ils avaient découvert dans le regard de l’autre un miroir sur leurs propres noirceurs, leurs propres démons, une seule et même perversion. Ce mariage était peut-être une bénédiction après tout, un autre signe du divin. Ils s’étaient cherchés, ils s’étaient testés et quand ils avaient fini par se cerner, ils avaient fini par former un duo redoutable. Aux yeux des autres, ils étaient juste des demi-frère et sœur plus fusionnels que la moyenne, passant tout leur temps ensemble. Ils ne se touchaient jamais, en public du moins. Baby avait l’air d’un électron qui gravitait autour de son frère, avec un trop plein d’innocence peut-être. Lui, il avait toujours ce sourire énigmatique aux lèvres, limite narquois mais son statut avait changé, grâce à elle. Il était enfin au- dessus de tout le reste et il comptait bien y rester. Mais il n’avait pas pour autant l’intention de se mêler aux autres, non ! C’était la grosse différence entre eux. Elle cherchait la compagnie du monde, lui non. Mais ils avaient tellement plus de points communs, de choses qu’ils n’avaient pas besoin de se dire, et des choses qu’ils ne demandaient qu’à assouvir. Plus qu’une attirance physique, c’était aussi spirituel entre eux. La perversion de l’un trouvait écho dans celle de l’autre. Ils étaient machiavéliques, l’intelligence de l’un associé à la ruse de l’autre. Toujours en quête de nouvelles proies, le mode opératoire était toujours le même. Baby était chargée de la première approche, d’appâter la proie, de la mettre en confiance. Ahren était chargé de la réduire en miette, pas de quartier, pour qui que ce soit. Ils n’avaient d’affection, d’amour, de confiance, de pitié que pour eux-mêmes. Personne ne pouvait se mettre entre eux deux. Ils partageaient tout, absolument tout. Mais personne ne comptait plus que Baby aux yeux d’Ahren. Elle était devenue l’essence même de sa perversité. Elle était la seule qui le comprenait vraiment, elle était sa muse. Il ne laissait rien entraver son sourire ou ses envies, il la gâtait plus qu’il ne l’aurait dû, elle était tout ce qui comptait à ses yeux. Baby, elle, se vantait d’être la seule à avoir les faveurs du jeune homme. Elle savait qu’elle pouvait déloger n’importe qui de son pieu, qu’elle en est carrément la maîtresse. Elle est en total admiration devant Ahren, elle ne jure que par lui, son intelligence, tout ce qui le rend différent. Elle prend soin de lui quand il est au plus mal. Elle sait qu’il ne laisse personne le voir dans cet état, personne sauf elle. Elle le cajole, elle le couve, elle prend soin de lui et elle lui donne une raison de se lever le matin suivant. Il a été sa bouée de sauvetage, elle se noyait dans un ennui mortel et lui est sorti de nulle part, a foutu un bon coup de pied dans sa vie pour lui faire prendre un nouveau tournant. C’est un amour malsain qui les unie mais pourtant des plus simples et des plus pures. Ils s’aimaient sans se le dire, sans le l’avouer, sans vraiment le vouloir mais comment faire autrement ? Ils étaient véritablement parts l’un de l’autre. Ils partageaient tout, y compris leurs proies et dans tous les sens du terme mais ils ne supportaient pas de devoir être en concurrence pour l’autre. Ils se considéraient comme acquis de droit et n’importe qui qui osait s’interposer entre eux était voué à disparaître.

Lui.
La première fois que je l’ai rencontré c’était dans ce restaurant berlinois, le plus cher de la ville évidemment. Ca puait le fric, le snobisme et la connerie à plein nez là-dedans. J’entendais ma mère me faire des recommandations sur mon « comportement hostile » et tout le reste mais comme d’habitude avec elle, ça finissait toujours en éloges. Je l’écoutais pas de toute manière. J’étais occupée à échafauder plusieurs hypothèses au cas où ce richard ne serait pas ce qu’il faut pour ma mère. On avait déjà eu assez d’un connard dans notre vie. C’est là qu’ils étaient entrés, elle d’abord évidemment. On aurait dis une poupée de porcelaine ou une représentation de la vierge. Elle était impeccable dans sa petite robe Gucci noire, classique. Ses cheveux, à peine retenue par quelques artifices, lui tombaient sur les épaules, blonds comme les blés. Sa taille fine était soulignée par une ceinture épaisse, tout aussi noire que sa robe et un décolleté carré dévoilée à peine sa poitrine. Baisable, largement. Et sûrement fun. Il n’y avait jamais plus naïve que ces petites gosses de riche qui ne connaissent rien à la vie. Tellement facile.
Elle s’était assise en face de moi, avait levé ses yeux blonds sur moi et avait souri. Petite conne, tu sais même pas ce qu’il t’attend. Ca doit être marrant, de se taper sa demi-sœur j’entends. Parce que de cet entretien n’est pas ressorti grand-chose. Chuis resté poli, j’ai pas dit grand-chose, elle non plus. Tout ce que je savais c’était que ce mec aurait pu être pire et qu’il vouait un véritable culte à sa fille. Flippant. Mais si c’était son trip, j’avais pas grand-chose à y faire. Mais une chose était sûre. J’avais lu dans le regard de cette fille bien plus que ce que j’aurais dû normalement trouvé chez une fille de son genre. Elle avait réussi à m’intriguer.


Elle.
La première proie. Je m’en souviens parfaitement. Cette petite Ashley Hamilton. Pauvre petite biche innocente. Pauvre idiote stupide et futile. Elle venait d’arriver en ville, elle se croyait capable de devenir mon amie, comme ça. Mais je savais très bien que ce qu’elle briguait, c’était ma place. Cette petite conne croyait vraiment qu’elle allait m’éclipser comme on dissipe un pet de cheval ? J’allais lui montrer qu’elle avait tort et qu’on ne s’aventure pas impunément sur mon territoire. J’allais écraser cette fille comme une punaise. Alors j’ai fait comme avec tout le monde, j’ai fait semblant d’être une parfaite camarade. On est devenues « proches » elle et moi, je lui ai présenté Ahren. Elle était clairement dingue de lui. Quelle idiote. Lui, n’en avait rien à foutre, juste assez pour continuer d’entretenir son intérêt à elle.
J’aimais à penser qu’il faisait semblant. Il avait intérêt à faire semblant sinon je lui aurais fait payer dans le sang. J’ai poussé Ashley dans ses bras mais il n’avait intérêt qu’à rester physique avec elle parce que le prochain truc physique qu’il aurait ce serait ma main dans sa figure. Mais c’était purement physique, je le savais parce que c’était toujours le cas, avec tout le monde, sauf moi. J’ai été invitée à assister au carnage aux premières loges. Il a couché avec elle et j’étais de la partie. C’est assez étrange comme concept, un plan à trois. Il faut savoir partager, ce qui n’était pas notre fort à Ahren et moi, et pourtant je pense que notre duo vaut largement le détour. C’est ce qu’a eu l’air de dire Ashley en tout cas. On l’a faite monter au septième ciel pour mieux l’encastrer dans le sol, plus bas que terre. Elle ne s’en était jamais vraiment remise mais elle avait tenu sa langue. Vous parlez d’un scandale si jamais on apprenait ce qu’il s’était passé. Moi, j’avais continué à me comporter comme d’habitude avec elle jusqu’à ce qu’elle prenne ses jambes à son coup et refuse de me fréquenter plus avant. Dommage, elle n’était pas si mal que ça cette fille. Mais elle ne tenait clairement pas la cadence. Pauvre petite chose. Première victime. Première d’une très longue série.


B. Yuri Tchaikovski ft. Josh Beech
Ils se sont rencontrés par l'intermédiaire d'Ahren. Inutile de dire que l'arrivé du jeune homme dans la vie du jeune allemand n'a pas plu du tout à Baby. Elle ne supporte pas qu'on s'approche de son Ahren, elle a horreur de partager. Elle a donc entrepris de pourrir Yuri, c'est aussi simple que ça. Ca a duré un très long moment avec qu'Ahren décide d'intervenir en personne. Elle n'avait rien à craindre de Yuri et si elle continuait, elle allait prendre cher. Alors elle avait arrêté.


Pseudo ft. avatar
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