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 Il parait que la vie vaut la peine d'être vécue.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Juin - 1:22

    Il était tard, le sommeil ne l'avait pas emporté.
    23h04


    Première nuit dans son nouveau appartement. Et la continuation de sa longue liste d'insomnies depuis deux ans.

    Leah croisa sa personne dans le miroir de la salle de bain. Elle contempla ses longues cernes dans lesquelles nous pouvions lire que le sommeil n'avait plus de définition dans sa petite tête. Même si ces cernes affreuses étaient visibles, son visage restait d'une beauté affligeante. Elle était naturelle, ce qui lui donnait du charme, elle n'avait jamais eu besoin de maquillage ou très peu pour être jolie. Elle avait tout pris de sa mère. Sa mère qui elle, était digne d'une mannequin de magazine telle que Vogue ou Grazia. Son père lui répétait à chaque fois, qu'elle était aussi belle à l'intérieure que à l'extérieure, et que Leah était la même que sa mère quand elle était jeune.
    Sortant de la salle de bain, elle fouilla dans les cartons pour trouver quelques vêtements potables. Son appartement était remplit de cartons, quelques-uns étaient déballés, seulement pour trouver des couverts, de quoi couvrir le lit, et des photos, qui elles étaient déjà accrochées au mur, au dessus de son lit.
    Un trois pièces, petit, mais assez pour sa vie et le piano.
    Leah trouva un jean, un peu étroit, mais elle ne voulait fouiller plus pour foutre encore plus le désordre. Et enfila un sweat de sa couleur préférée et celle de sa mère, vert pomme. Elle sourit, il était lui, aussi, un peu petit, mais c'était celui de sa sœur.
    Elle sauta entre les cartons pour arriver à la porte d'entrée. Elle souffla, prit ses clefs, un livre qui lui était sur le radiateur et son iPhone.
    Leah ne connaissait pas la ville. Elle se faufila entre les passagers, ils étaient nombreux, la plupart étaient bourrés, ils revenaient de soirées, peut-être trop arrosés. Ils profitaient de la vie. Elle regrettait de ne pas avoir profiter de ses deux dernières années d'insouciances.
    Un filet de pluie tomba. Aucuns taxis n'étaient libres. Elle mit sa capuche, prit ses écouteurs et mit au hasard une chanson. Elle tomba sur le premier album de Muse.
    Regardant autour d'elle pour trouver un café, elle se fit éclabousser par un taxi. *Saleté de taxi, il pourrait pas faire attention merde*.
    Son jean était trempé. Elle se retourna et découvrit le Luna Café.
    Elle observa entre les stores le monde. Il n'y avait pratiquement personne, l'ambiance avait l'air calme et rétro.
    Elle entra.
    Le barman lavait les tasses tranquillement, quelques-uns étaient en train de discuter discrètement dans un coin, un autre consultait ses mails sur son mini-ordinateur portable. Elle esquiva un sourire forcé au barman et décrocha les écouteurs de ses oreilles. Leah s'approcha du comptoir et demanda un café. Ça n'allait pas arranger son manque de sommeil, mais cette nuit, elle comptait visiter la ville, peut-être rencontrer des gens, vivre enfin.
    Elle paya son café, sortit son livre. Marc Lévy était à l'honneur, à moitié trempé comme son jean. Leah s'installa tout près de la fenêtre et observa les jeunes, qui eux s'amusaient à picoler, une bagarre commença. Elle se plongea dans les quelques pages de son livre et remit ses écouteurs.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Juin - 2:55

Longue nuit d'insomnies. Je m'étais endormie, assoupie aux côtés de mon frère à peine revenu pour me faire réveiller en sursaut par un de mes cauchemars quotidiens. Je détestai ce genre de choses. Dormir paisiblement et être réveillée par une chose plus ou moins étrange. Ce qui faisait parti des aléas de la vie. Épuisée, en sueurs et avec la désagréable impression que quelque chose allait me tomber dessus, je me rendis dans la salle de bains pour passer une main sur mon visage. Exténuée. Je décidai cependant d'aller faire une petite balade. Pour aller où ? Je ne savais pas. Même si je mourrais d'envie de me rendre chez Christopher, je savais que je ne pouvais pas débarquer chez lui comme ça. Et puis, j'ignorai où il habitait donc autant me retenir et rester chez moi tranquillement. Sauf que je ne voulais pas rester chez moi. Je voulais sortir. Écouteurs dans les oreilles, cheveux attachés et mains dans les poches, j'attrapai ma bombe anti agression pour sortir et ne pas regarder derrière moi. Le chienne aboya alors je me décidai à la prendre avec moi pour une fois. L'attachant en mettant son beau collier rose, je la portais le temps que nous descendîmes les marches pour me retrouver dans la rue. L'air était un peu froid mais ce n'était pas trop grave, cela ne me gênait pas. J'avais vécu en France, et à Paris, ce n'était pas la grosse chaleur. Marchant en resserrant quand même les pans de mon manteau, je me rendis dans le nord de la ville sans trop savoir ce que je faisais. J'étais fatiguée, perdue parce que j'aimais deux hommes en même temps. Drake. Christopher. Sauf que mon choix était vite fait. Christopher me correspondait mieux, contrairement à Drake. Le goût pour l'autodestruction de l'un et de préservation pour l'autre me firent penser à deux opposés bien distincts. Je passais une main sur mon visage avant de m'appuyer contre un mur et de me mettre à pleurer. Je pleurai toutes les larmes de mon corps. Je devrais être heureuse mais je voulais qu'il soit là avec moi. Même s'il n'était que mon ami. Je vivais très mal la séparation d'avec ma moitié. Et comme un malheur n'arrivait pas seul, je savais qu'un autre me tomberait dessus. Mais quoi ? Je n'en avais aucune idée. Reniflant péniblement, je regardai l'embrasure d'un café encore ouvert et me décidai à y entrer pour prendre une boisson chaude qui me requinquerait un peu. Suivie du chien, tête baissée, je partis au comptoir commander un latte avant de régler. Puis, je m'apprêtai à aller m'assoir quand je vis une jeune fille de mon âge assise avec un livre dans les mains. Plissant des yeux, je vis que c'était du Marc Lévy, quelle surprise. Étonnée, je m'approchai d'elle, mettant la main sur le dossier de la chaise en face d'elle et me baissant pour voir le titre. J'allais lui parler quand je vis qu'elle avait ses écouteurs, alors je passais ma main devant ses yeux avant de lui sourire. « Il est bien ? Demandai-je avec mon accent à couper au couteau, je n'ai pas eu le temps de le lire encore. »
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Juin - 10:20

    Elle aurait bien voulu écrire un livre, comme Marc Lévy. Elle aurait voulu voir sa main gauche empoigné un stylo et le voir défilé en quelques instants. Voir cette feuille vierge se remplir d'encre, peut-être mal soigné ou au contraire bien soigné.
    Son dernier livre l'avait accroché aux premières lignes. Les premières phrases lui correspondaient absolument. Elle finit le sixième chapitre et retourna à la première page du livre et lisa, ce paragraphe, qui lui tenait tellement à cœur, qui lui ressemblait fort.

    " Je ne croyais pas à la destinée, aux petits signes de la vie censés nous guider vers les chemins à prendre. Je ne croyais pas aux histoires des diseuses de bonne aventure, aux cartes qui vous prédisent l'avenir. Je croyais à la simplicité des coïncidences, à la vérité du hasard."

    Ses écouteurs passaient en boucle le troisième album de Muse. 'Hullabaloo', d'un coup elle arrêta le morceau qui passait. Cet album avait tendance à lui taper sur les nerfs, elle l'aimait bien, mais les souvenirs remplissaient sa tête. Elle ne voulait plus de ça.
    La seule chose dont elle voulait, c'est de ne se souvenir de rien, sauf quand elle en aurait envie, quand elle essayerait de jouer le morceau fétiche de son père, de sa famille au piano, ou quand elle regarderait les photos accrochés sur ses murs. Tout ça, sans remords. Sa sœur était partie vivre ailleurs, plus tôt qu'elle, autre part, dans une autre partie de la Terre, pour respirer et oublier, quelques mois après la disparition de son père, la mort de sa mère, et l'accident de la maison familial.
    Elle changea Muse pour une nouvelle artiste à peine connue, l'album nommé comme son auteure, sa chanteuse 'Oh Land'.
    Elle prit sa tasse de café, rangea une photo comme marque-page. Et tapota de ses doigts sur la tasse au rythme de 'Voodoo'. Elle regarda par la fenêtre, une bagarre avait éclaté deux rues plus loin. Elle secoua légèrement la tête de gauche à droite.

    *N'importe quoi ces jeunes, ils se pourrissent la vie en buvant beaucoup, beaucoup trop*.

    Elle buvit un peu de son café. Elle avait trouvé son café, le café était délicieux, ni trop fort, ni trop faible pour elle. Elle déposa sa tasse, ouvrit son livre une deuxième fois. Observa la photo qui lui servait de marque-page, sourit. Elle avait décidé de sourire, et de ne plus pleurer.

    *Papa et Maman veulent ça, ils veulent ça.*


    Elle répétait cette phrase dans sa tête une dizaine de fois. Et se replongea dans le chapitre suivant du livre.
    Tandis que la bagarre se terminait, avec quelques policiers. Quelques gens entrèrent dans le Luna Café. Elle ne fit à peine attention, tellement accrochée par les lettres qui se suivaient.
    Magique.
    Ce livre était magique.

    Une main passa devant ses yeux. Elle ne capta pas tout de suite. Elle finit sa dernière phrase en même temps que la quatrième chanson de l'album d'Oh Land. Elle entendit une voix lui parler.

    « Il est bien ? Je n'ai pas eu le temps de le lire encore. »

    Elle redressa la tête d'un coup stricte. Et observa la jeune fille.
    Elle était belle.
    Leah était toujours fan des filles aux cheveux roux. Elles étaient d'une beauté affligeante comparé aux garçons roux, comparé même à d'autres humains. Elle aurait voulu être rousse. Vraiment. Même si en ce moment, les blagues de gamins fusaient sur cette couleur, elle le voulait. Mais elle garderait quand même sa couleur, le roux ne lui irait pas du tout.
    Cette jeune fille avait l'air fatiguée et même perturbée. Leah avait le don de savoir à peu près lire dans la tête des gens, décrypter les mouvements, le regard. Elle voulait devenir psychologue, elle avait lu des centaines de livres sur ça, sur les mensonges, sur la vie, sur les réactions des gens. Mais elle n'a jamais mis un pied à l'Université pour faire des études. Elle aurait voulu.

    « Pardon ? »

    Leah fit un va-et-vient du regard entre le livre et la jeune fille.
    Elle retira ses écouteurs et enchaîna avec un 'Euh' de quelques secondes. Et garda sa dernière page lue avec son pouce.

    « Le livre, oui.. je suis bête. Très bien, je ne suis pas loin mais oui... il est très bien ! »

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Anonymous
Invité
Invité
Ven 1 Juil - 0:57

Sortir en pleine nuit n'était pas prudent mais moi, je n'avais plus peur depuis cette fameuse nuit. Cette nuit où Laurent avait pris ma vie. C'est donc sans regret que je partis rejoindre le café pour y boire un verre. Enfin, un café puisque dans un coffee shop on ne vendait que du café non ? Rien d'alcoolisé peut être ? Non, je devais arrêter avec ça. Je n'étais pas une alcoolique. Je ne devais pas oublier mes soucis avec l'alcool, ce n'était pas bien du tout. Non pas bien. Je devais m'assoir à une table, boire un café, manger un muffin, en donner la moitié à Air qui bougeait sans cesse au bout de la laisse et me barrer pour rentrer chez moi avant que mon frère ne se réveille et vienne m'engueuler parce que blablabla, après tout ce qui m'était arrivée, je devais me montrer prudente, faire attention et ne pas m'attarder sur certains détails inutiles. Alors, je soupirai comme d'habitude pour montrer que j'étais excédée par mon propre comportement. C'est vrai que je ne devais pas m'attarder, que je devais faire attention parce que je m'étais faite enlevée par un psychopathe qui m'a retenue pendant trois ans dans une cave, torturée et qui m'a fait la misère mais quand même. Au loin, je me retournai pour voir une fille assise à une table qui lisait du Marc Lévy. Je ne m'attardais pas sur son visage puisqu'il était caché par le livre immense qu'elle tenait mais je pouvais voir qu'elle était brune. J'aurai aimé être brune. Etre rousse était souvent sujet de moqueries, les enfants étaient méchants avec les rousses. Nous étions des sorcières, on ne se lavait pas, on faisait tout pour attirer le mal et blablabla. Tssk Tssk. Je m'étais énervée une fois et je m'étais battue pour défendre mon honneur. On m'avait crachée dessus. A de nombreuses reprises et il y avait eu la fois de trop. Je me suis jetée sur la fille comme une sauvage pour la taper tellement fort que je lui ai cassé le nez. Je n'étais pas miss sympathique moi. Je ne le serai jamais. Pour qui se prenait-il à la fin à me dire comment me comporter ? Le seul qui me comprenait c'était Chrsitopher mais il ne savait pas par quoi j'étais passée, il ne savait pas que j'avais été retenue contre ma volonté. Charlotte savait. Je soupirai à nouveau puis je décidai de m'approcher de la jeune fille.

Plantée devant elle, un café dans une main, le chien qui glapissait sous le bras, je la regardai avec un grand sourire pendant de longues minutes sans qu'elle ne me voit. Ouais, j'étais la fille invisible. Inintéressante, on ne me voyait pas. La mine déconfite alors, je m'apprêtai à partir quand j'entendis de la musique qui jaillissait de ses oreilles. Ah mais bien sûr, elle ne m'entendait pas. Alors, je me baissais pour passer une main devant ses yeux après avoir déposée Air sur la chaise face à elle. « Ouais, le livre. Excusez moi de vous interrompre mais c'est tellement rare de voir quelqu'un lire un auteur français. » J'avais peiné à articuler ses mots parce qu'à cette heure ci, je ne parlais plus correctement la langue de Shalespeare. « Vous êtes française ? Demandai-je finalement après avoir bu une gorgée de café. »
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