HISTOIRE !
Il y a une chose étrange chez moi. Le 14 Février 1990. La fête de l’amour. Des âmes sœurs et de tout ce blabla écœurant. Le jour de la St Valentin. Ce jour là Dieu à voulu rire. Ma naissance vient de l’ironie. Des parents qui aujourd’hui se haïssent. N’arrivent même pas à rester à deux pas l’un de l’autre sans ce hurler dessus ou parfois encore plus se menacer. Et jamais ils ne se sont gênés de le faire devant moi. Que j’ai six ans ou vingt ans, comme maintenant. C’est d’ailleurs pour ça qu’à neuf ans ils décidèrent de me faire vivre chez ma grand-mère maternelle à San Francisco. Bien heureusement, le meilleur choix de toute leur vie. Mon père homme d’affaire qui voyageait partout, au quatre coin du monde. Ma mère secrétaire qui se tapait ses patrons. Vous croyez que c’est comment qu’elle l’a rencontré. Je peux paraitre horriblement méchante dans mes propos. Mais ce n’est que rien la vérité pourquoi me voiler la face hein ? Ils ne m’aiment pas, et je ne les aime pas. En toute franchise je ne sais même pas ce que ça veut dire maman et papa. On me force juste à les appeler ainsi et c’est tout. Et en toute franchise ce n’est pas parce que je n’ai jamais eu une vraie vie de famille que je me sens mal dans ma peau. Bie au contraire avoir vécu la plus grande partie de ma vie avec ma grand-mère a été la même chose qu’il puisse m’arriver. Surtout après la rencontre de Nathanaëlle, ce gros salaud. J’étais tombé folle amoureuse de lui lors de mes dix huit ans. Un mois après j’apprenais déjà ce qu’étais le plaisir de la chair. Si je puis dire, évidemment Notre histoire ne dura que deux, trois mois maximum. Et encore il m’a trompé pendant tout le temps de notre aventure à deux. Devrais-je l’appeler trois alors ? Vous savez avant j’étais le genre de fille à croire au prince charmant. A aimer les contes de fées et toutes ses histoires avec le prince sur son cheval blanc qui vient sauver la princesse. Petite fille je m’imaginais déjà lors du plus beau jour de ma vie, mon mariage. Sauf que j’ai très vite grandis. Je disais que j’attendrais le mariage avant d’offrir mon cœur, j’aurai du le faire, mais naïve j’avais cru en ses belles paroles. Et comme une idiote je m’étais fait avoir. J’avais tout donné à un immense salaud. Aujourd’hui je me moque de chaque homme ainsi j’ai l’impression de le faire payer lui. Je sais c’est bête pourtant ça me défoule, à un point que je ne peux pas m’en empêcher en faite. Même si dans le fond j’aimerai autre chose que de simplement nuit. Sauf que bizarrement chaque homme me répugne. N’importe lequel. A peine j’en vois un débarquer je pense déjà que ce sera ma prochaine victime. Les femmes sont plus cruelles, désormais.