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 Dwight & Jordane | I need your help!
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Anonymous
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Sam 9 Avr - 3:23

3 words
8 letters!

D W I G H T & J O R D A N E
Dwight & Jordane | I need your help! Sans_t12


J'allais mourir. C'est un fait. J'allais mourir seule et personne ne se souviendrait de moi. Triste sort, on peut l'avouer. J'étais assise sur une chaise. Enfin assise. Ligotée serait le mot le plus exact. Et comment ai-je fait pour me plonger dans une merde pareille ? Pour ça, il fallait remonter quelques jours auparavant. A ce putain de bal à la con. J'ai reçu un appel professionnelle qui me demandait de faire un cambriolage pour récupérer des papiers. Une grosse somme était en jeu. Très grosse somme. Comment refuser ? J'ai donc accepté. Putain, j'aurai du refusé. J'aurai du appeler cette flic et lui dire qu'un mec voulait que je vole des papiers chez un des plus gros revendeurs de drogue de toute la ville de San Francisco. Du coup, le lendemain soir, je me suis retrouvée à me geler les miches devant une sublime villa avant de sauter au-dessus d'un mur pour entrer dans la propriété. Mon employeur était bien renseigné sur la victime Je dirai bien, normal. Puisque mon employeur était la victime. Pourquoi se voler soi-même ? Je me suis d'abord posée la question. Mais je n'ai pas mis longtemps avant de comprendre que c'était un piège et que je suis tombée en plein dedans. Le pire c'est que le cambriolage se passait bien et que le mec m'est tombée dessus par surprise, m'a mit une patate et je suis tombée net, chaos. Mon père m'avait prévenue que tôt ou tard, je finirai par voler les mauvaises personnes. Et que je finirai par me faire piéger. Il y a un début à tout.

J'ignorai depuis combien de temps j'étais enfermée dans cette cave. Je ne voyais pas la lumière du jour. Elle me manquait. Tout me manquait. La bouille de Dwight, mes lionnes, mon job au zoo. Putain comment allais-je faire pour me sortir de là ? Au départ, ils ont commencé par les coups de poing pour se venger de je ne sais quoi. Ils me tabassaient juste. Je me demandais si ce n'était pas l'affaire de la dernière fois. J'avais cambriolé une grosse société. J'ignorai de quoi il s'agissait mais je savais que c'était important. Mais comme c'est moi qui avais commis le méfait, je devais encaisser les coups. Et je les encaissais. Quand j'avais dix ans, mon père a commencé à m'initier aux méthodes de tortures et comment y résister. Donc, j'encaissais. Mais si je supportais encore ça pendant une ou deux journées entières, j'étais certaine de sortir les pieds devant. Hors je n'étais pas prêtre a rendre l'âme si tôt.

Je luttais entre conscience et inconscience, les muscles endoloris des suites de cette position inconfortable quand tout d'un coup, un bruit se fit entendre. C'était l'heure. La porte s'ouvrit avec fracas et un mec, le visage ensanglantée s'approcha de moi et me gifla du revers de la main. Ma bouche fut automatiquement submergée par du sang et je lui crachais à la figure. « C'est qui ton pote ? Hurla-t-il en me chopant par les cheveux. » Puis, il coupa mes liens pour me mettre des menottes et me trainer par les cheveux dans toute la pièce. Je me débattis bien entendu avant de voir le bac d'eau. Il comptait me noyer. Un autre mec entra dans la pièce plus baraque mais semblait avoir peur. Mais peur de quoi au juste ? Le gars me choppa à la gorge et plongea ma tête dans le bac d'eau. Cette saloperie s'infiltra dans mes poumons et je me débattis. Quand soudain, on me releva. Et je fus propulsée à l'arrière de la pièce. Ma vision était brouillée parce que j'avais perdu une lentille. Putain de problèmes de vue à la con. Quelqu'un me remit un coup dans les côtes et je me retrouvai à terre, les mains dans le dos en haletant. Un coup de feu se fit entendre et une forme noire se mit devant moi. « Joe, c'est Duncan. » Il réussit à me retirer mes liens et je me frottais les poignets contente de retrouver mon frère et mes mains. « Tiens mets ça. T'y verras plus clair. » Il me tendit quelque chose que je mis. Des lunettes de vue. Et mes couteaux papillons. «Viens on se tire. » Je me relevai avec difficulté des suites des nombreuses séances de torture et chancelai légèrement au premier abord. Puis, je me mis à courir. Cela fut douloureux mais je n'avais pas le choix. Ma survie en dépendait. Un mec se mit en travers de ma route et me cogna la tête dans une fenêtre. Le verre vint se planter dans ma main. Je poussais un hurlement avant de choper mon couteau et de lui transpercer la gorge d'un bout à l'autre. Le sang gicla sur mon visage et je l'essuyai du revers de ma main indemne. Enfin, ils me les avaient brûlé avec des mégots de cigarettes mais cela avait fini par se cautériser.

La maison était immense. Je récupérai le flingue du mec sur son cadavre. Pas le temps de verser des larmes, la situation était trop apocalyptique pour ça. Mon frère passa devant moi, le flingue chargée avant de me faire signe de sortir dans le jardin. Je suivis ses conseils avant d'aller me coller contre un arbre, pour me protéger des balles. « Duncan, magnes-toi, hurlai-je à son intention. » Soudain, je vis quelqu'un débouler derrière lui, le tenant en joue avec son arme. J'armais donc celui que j'avais dans la main et lui tirai une balle. Cette dernière siffla juste à côté de l'oreille de mon frère et alla se loger dans le crâne de cet enculé. Puis, je chopai mon frère pour entendre comme une explosion. « Duncan qu'est-ce... » Je me retournai pour voir la maison en flammes. Elle brûlait de part en part. Je regardai mon frère qui s'alluma tranquillement une clope. Au loin, j'entendis des hurlements et des coups de feu. « Putain cassons-nous. » On quitta l'enceinte de la propriété et on se remit à courir pour aller se planquer dans une ruelle. Les mecs passèrent devant et je m'écroulai au sol. « Je n'avais pas le choix Joe et tu le sais. » Je relevai la tête en larmes. J'avais été séquestrée, torturée et là, j'avais tué deux hommes. Certes, ils ne seraient pas beaucoup pleurés à mon avis mais s'en était trop pour moi. Je me mis à déglutir péniblement quand un dérapage se fit entendre.

« Les mecs, je les ai trouvé. » Un cri et mon frère rechargea son Beretta – je lui avais offert pour Noël – avant de commencer à tirer. Je défis la sécurité du mien et le déclencheur cliqueta dans le vide. Et merde! Je décidai de les finir aux couteaux. Barbare! J'en pris un que je dépliai avant de choper un mec qui me tira dans le bras. La douleur fut intense mais je lui chopai le poignet pour lui tordre et le frapper contre le mur, lui faisant lâcher son flingue. Ensuite, je pointai mon couteau que je lui plantai dans le ventre puis dans le côté droit du cou. Le mec hurla et tomba au sol. Un autre arriva derrière moi et par réflexe je lui transperçai la lame de part en part, lui ouvrant la carotide et le cadavre tomba au sol. Mon frère avait éliminé tous les autres. Je lâchai le couteau mais Duncan le ramassa et me le remis en main. « Écoutes, va te cacher. Chez quelqu'un en qui tu as confiance. Je me charge d'eux. Je t'enverrai un texto quand tu seras prête à sortir. En attendant, cours! » Je le regardai sans bouger et il me répéta son ordre. « Mais et toi... » Il me gifla. Les lunettes volèrent à l'autre bout. Alors je courus pour les ramasser et ma main fut agrippée par un des types à terre qui me planta le couteau dans la cuisse. Mon frère le tua d'une balle en pleine tête avant de me remettre mes lunettes, un Makarov et un téléphone prépayé. « Cours. Je t'appellerai. » Je ne fis pas prier.

Blessée, je mis à courir – en boitant – dans une direction quelconque. Sauf que mes pas me portèrent directement vers Richmond District. L'endroit où vivait Dwight. Je ne connaissais pas son numéro par cœur et ne pouvais pas le composer mais je savais où il vivait. Je me rendis donc en faisant extrêmement attention à l'endroit où il habitait pour sonner chez lui. Une vieille dame pénétra dans l'immeuble et je me mis dans l'ombre pour ne pas qu'elle me remarque. Alors, je bloquai la porte avec mon pied et me rendis devant son appartement. Là, je me laissais tomber dans la pénombre du couloir sous mes blessures. Je pleurai. Mon corps n'était plus qu'une plaie béante. Il avait de nombreuses marques de mégots sur lui, des bleus – car j'avais été attaché et battue à coups de bâtons – noyée. On m'avait transpercé la cuisse, la main. Mais je tenais encore debout. J'avais tué quatre hommes ce soir et je n'en étais pas fière. Reste à savoir comment il allait me regarder et s'il voudrait bien me soigner...
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Anonymous
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Dim 10 Avr - 18:38

Cela faisait combien de temps que j’étais sans nouvelle ? Dans mon univers à moi ca faisait trop longtemps. Je n’avais jamais été aussi inquiet de toute ma vie. C’est à peine si je réussissais à faire quelque chose dans le sens du monde. Toutes les choses qui gravitaient autour de moi se sont écrasées avec la disparition de Joe. Je n’étais plus capable de travailler, de jouer de la musique sans que mes pensés soit orienter vers la cambrioleuse. J’étais au courant de tous les dangers qu’elle risquait en faisant son boulot, mais je n’aurais pas cru que juste au moment où j’étais en train de tomber amoureux d’elle celle-ci disparaitrait complètement sans laisser d’informations. J’avais essayé de la rejoindre sur son cellulaire et j’avais même été chez elle voir si elle n’était pas toute simplement enfermé là-bas. Je m’y attendais par exemple en ouvrant la porte de son appartement, il n’y eu que le silence qui répondit à mon appel. Il y avait son chat qui vint à ma rencontre. Il n’avait surement pas eu personne qui s’était occupé de lui pendant son absence. Je lui donnai donc de la nourriture et je vins me poser sur le canapé. Ca faisait déjà deux jours qu’elle avait supposément disparue. Je ne pouvais être certain de rien, car je n’avais pas eu de nouvelle d’elle. Son message sur facebook me disait qu’elle passerait me voir le soir même à mon appart, mais elle n’était pas venue. Jusque là je ne m’inquiétais pas encore pour Joe, mais après un certain temps je trouvais qu’il y avait quelque chose qui clochait sans toutefois mettre la main sur ce que je ressentais. Je m’étendis sur le dos et regarda le plafond me parlant à moi-même. « Peut-Importe où ce que tu sois Joe reviens rapidement, car je ne pourrai continuer à vivre sans toi. » Il y a environ deux semaines, je ne voulais rien savoir de l’amour et voilà qu’une femme avait su briser tout les défenses que j’avais érigées autour de mon cœur. Je m’en voudrais si je ne pourrais pas lui avouer ce que je ressentais pour elle. Le chat vint se poser sur mon torse et je le flattai avant de m’endormir. Elle me suivait jusque dans mes rêves. C’était toujours le même scénario, on m’apprenait qu’elle avait été retrouvée morte et je sautais un câble en voulant me venger de ceux qui m’avait privé de vivre avec celle que j’aimais. Je me réveillai en sursautant et m’assis sur le canapé et reprit calmement ma respiration. Ce n’était qu’un rêve… Je me levai et parti me verser un verre d’eau. Je n’abandonnerais jamais de croire qu’elle est toujours en vie à quelque part. Je refuse de penser qu’elle est peut-être morte. Je ne voulais même pas y penser, car ca me mettait hors de moi…

Je n’ai pas vraiment besoin de vous conter comment les trois autres jours se sont passé… C’était l’enfer sur terre. Ca faisait maintenant cinq jours qu’elle n’avait pas donné signe de vie. C’est à peine si je dormais quatre heures par jour et que je mangeais un repas par jour. Ma joie de vivre n’était plus et je n’avais pas perdu espoir qu’elle reviendrait, même si je commençais sérieusement à me douter qu’elle reviendrait à mes cotés et qu’on pourrait connaître le bonheur qu’on avait connu l’autre soir. Je le jure sur ma tête, que si elle revient, je lui avoue tout ce que je ressens pour elle. Je ne prendrai pas une autre chance d’attendre et que cette fois si elle ne revienne jamais. J’avais été travaillé même si tout mon corps me disait d’aller dormir. Finalement, le patron m’avait envoyé chez nous car il pouvait bien voir que je ne me sentais pas bien. J’étais distrait et la plupart du temps je ne faisais pas les bonnes commandes et les clients commençaient à s’impatienter. Il savait que j’étais très bon et me donna une semaine pour prendre un peu de repos. Je n’en voulais pas de son repos tous ce que je voulais c’est revoir Joe… Une fois à la fraicheur de la nuit, je me sortis une cigarette et la fuma en m’en allant à l’appartement de la cambrioleuse. J’avais pris l’habitude de m’y rendre après le travail pour aller nourrir le chat. Je restais toujours un peu voir si elle n’arriverait pas avant de partir à mon appartement. Je ne pouvais pas resté chez elle car tout me faisait penser à elle. Je marchai donc nonchalamment jusqu’à mon appart avant de m’écraser sur mon lit et succomber à la fatigue. Ca ne dura pas longtemps, car le cauchemar vint à nouveau me hanter. Je voulais juste que toute cette histoire se termine et que Joe revienne. Je voulais la tenir dans mes bras, sentir son odeur et voir son visage d’ange. Tous ces petits détails me manquaient énormément et je serais prêt à donner ma propre vie pour pouvoir y avoir droit à nouveau. C’est alors que je crus entendre un bruit provenant du couloir. En me rapprochant, j’étais certain d’entendre quelqu’un pleurer. Je ne pouvais faire confiance à personne alors je pris un bâton de baseball et j’allai ouvrir la porte. Je n’en croyais pas mes yeux… Joe se tenait la devant ma porte couverte de sang et pleurant à chaudes larmes. Je laissai tomber le bâton et m’approcha d’elle. « Je croyais que tu étais morte… que je n’allais plus jamais te revoir… » On aurait le temps de parler de ca plus tard. Je ne supportais pas de la voir dans un piteux état comme ca et je devais la soigner. Maintenant, que je l’avais devant moi, je ne voulais pas la perdre à cause de des saletés blessures. Sans même y penser, je transportai Joe sur la table de la cuisine. Je ne sais pas par quelle miracle elle tenait toujours debout. Je partis chercher ma trousse de premiers soins et la déposai sur une chaise et vérifia chaque partie de son corps et commença à lui appliquer les premiers soins nécessaire. Elle avait été chanceuse que son agresseur avait raté l’artère fémorale. Je désinfectai toutes ses blessures et appliqua des pansements avec des gaz stériles pour arrêter l’hémorragie sur sa cuisse. Je la repris dans mes bras avant d’aller l’asseoir sur le canapé. Je partis immédiatement lui chercher de l’eau et quelque chose à manger car je n’avais aucune idée depuis quand elle n’avait rien mangé. Il fallait qu’elle mange quelque chose pour redonner le la force à son corps. Je lui tendis le tout et m’assis en face d’elle pour la regarder. En fait, je ne sais même pas pourquoi je me tenais devant elle. J’avais envie de la serrer dans mes bras et de lui dire que tout ce cauchemar était terminé qu’elle n’avait plus rien à craindre. C’est exactement ce que je fis. Je m’installai à coté d’elle et enroula mon bras autour d’elle. Je caressai ses cheveux et l’embrassa sur le front. « Tu n’as plus rien à craindre… Je ne laisserai plus personne te faire de mal…» Je voyais bien que l’enfer que j’avais enduré durant ces derniers jours étaient rien à comparer à ce qu’elle avait dût endurer. J’aurais tellement voulu savoir où elle était… J’aurais pu aller la sauvé. Tout ce qui comptait maintenant c’est qu’elle était en vie. « J’avais peur.. De t’avoir perdu à tout jamais…» Je ne pouvais pas garder ca pour moi. Elle devait savoir ce que j’éprouvais à son égard même si c’était difficile pour moi. Il ne restait plus qu’à cracher le gros morceau, mais tout ca ne tarderait pas. C’était qu’une question de temps. Je n’ai jamais vraiment dit à une fille que je l’aimais alors ca allait être tout à fait nouveau…
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Anonymous
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Mar 12 Avr - 0:53

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D W I G H T & J O R D A N E
Dwight & Jordane | I need your help! Sans_t12


Tant de souvenirs douloureux qui laissaient des séquelles. Comment avais-je pu être aussi stupide ? J'étais toujours sur mes gardes, je faisais toujours attention à tout et là, bam, je me retrouvai par terre, sonnée et emmenée comme une vulgaire poupée de chiffons sur l'épaule d'un mec ligoté comme un saucisson. Ensuite, je me suis retrouvée attachée à une chaise. Une vulgaire chaise les mains dans le dos. J'ai même réussi à m'échapper une fois mais le coup dans la figure m'avait tellement fait mal que j'avais perdu ma première lentille et m'étais retrouvée aveuglée. Putain de myopie. Un jour, je ferai soigner ça. Pendant des heures – je supposais que c'était des heures – je m'étais jurée que si jamais je revoyais Dwight, je lui dirai en face ce que j'éprouvais pour lui. J'ai cru mourir. Assise devant sa porte, je repensais à toutes les tortures que j'avais subi. Les coups de poing, les coups de bâtons... Le presque viol avant qu'on ne décrète que je n'étais qu'une souillon, que je ne méritais pas de vivre et que je devais mourir à tout pris en souffrant le plus possible. Les brulures de cigarettes. Je gémis en essayant de me lever, le poignard toujours dans les mains.

Comment Duncan a-t-il fait pour me trouver ? Les chasseurs de primes m'étonneront toujours. Je ne sais pas si j'allais continuer le métier. Mon père ne s'était pas arrêté à la première séance, bien au contraire. Il a continué. Jusqu'à en crever. Je me souvenais des traits de son visage, des coups qu'il avait amassé. Je ne voulais pas finir comme lui. Tout le monde m'admirait pour ma beauté alors je ne voulais pas perdre la seule chose vraie chez moi. Mise à part mes sentiments pour Dwight. Le fait que je l'aimais plus que tout au monde. Je ne savais pas si j'ai aimé Charles comme lui. Mais on se connaissait depuis toujours. Charles et moi étions comme les deux doigts de la main, inséparables. On ne pouvait pas rester éloignés l'un de l'autre comme deux aimants. Mais l'amour qu'on se portait était plus fraternel que fusionnel. Enfin, je ne savais pas vraiment. Difficilement, je levai le bras vers la porte de Dwight pour toquer un petit peu. Mais la douleur fut tellement intense qu'elle m'arracha un hurlement strident.

J'avais l'impression de n'avoir fait que ça ses derniers jours. Hurler. Hurler. Hurler. M'époumoner en ayant l'impression qu'on m'arrachait le cœur. Mais que faire d'autre ? J'avais passé tout mon temps à être attachée à une chaise. Ou alors à un crochet au plafond pendant que des hommes me battaient en riant. Seulement à la fin, c'est moi qui les avais tous massacrer. Et même si je n'en étais pas fière, je savais que c'était mieux ainsi. Tuer pour sauver. Duncan n'avait jamais eu du mal avec ça. Je crois qu'il avait encore moins de morale que moins le frangin. Famille de cinglés. Nous étions vraiment pas nets et même Charlie était un peu comme moi. Soudain, l'oreille aux aguets, j'entendis des bruits dans l'appartement. Il ouvrit la porte.

La clarté qui envahit soudainement le couloir me fit mal aux yeux et je me protégeai le visage de mes mains endolories avant de voir que c'était bien lui. « Je croyais que tu étais morte… que je n’allais plus jamais te revoir… » Cette voix. Si rauque, si grave. Elle me fit vibrer et j'essayai d'esquisser un sourire, séchant mes larmes. Mais rien que de faire ce simple geste m'arracha un hurlement de douleur et je me remis à chialer. J'étais pitoyable. Je n'avais pas souffert milles tourments pour craquer devant lui. Je ne pouvais pas. Je devais tout lui avouer. Lui dire que je l'aimais. Que je ne pouvais plus me passer de lui. Qu'il reste avec moi. Sans même y réfléchir à deux fois, Dwight s'empara doucement de moi et quand je voulus caresser son cou, je me remis à crier. La douleur était vivace. Comme des milliers de petits coups de poignards. Je me rendis compte quelques temps après que je tremblai comme une feuille dans ses bras. J'avais peur. Peur qu'ils me trouvent et qu'ils nous tuent tous les deux. « J'ai... » Rien que le fait d'articuler me fit mal et je sentis le sang envahir ma bouche. Je déglutis péniblement. Et quand il me posa sur le plan de travail, je me laissais choir comme une poupée de chiffons. Mes cheveux crasseux retombaient le long de mon visage sali par les larmes et le sang. Je ne devais pas être belle à voir. « Combien... de temps ? » Je parvins à articuler péniblement ce bout de phrase mais je savais qu'il comprendrait que je venais lui demander la durée exacte de mon séjour en Enfer. Je me sentis devenir vaseuse. Je vacillai doucement dans le vide entre conscience et inconscience, perdant beaucoup de sang à cause de mes blessures. Dwight s'affairait autour de moi, inquiet. Cette vision me fit sourire.

En effet, elle me fit penser à la plus belle soirée que j'ai passé en sa compagnie. Au départ, ça avait été un désastre mais j'étais tombée amoureuse de lui, ce soir là. Les rôles sont inversés maintenant. C'est lui qui me soignait comme si je n'étais qu'une petite fille tombée de vélo qui s'était écorchée le genou. Je continuai de le regarder, complètement hypnotisée, ne croyant pas au fait qu'il se trouvait bel et bien devant moi. J'ai tant imaginé ce moment que je ne savais pas s'il était réel ou pas. Alors, j'approchai ma main de son visage avant de me mettre à rire et à pleurer mais de joie cette fois ci.

Quand il retira mes vêtements, je voulus l'arrêter d'une main. « Non, murmurai-je, je ne veux pas... que tu vois ça. » Je ne voulais pas qu'il voit les traces de couteaux sur mon corps, les infimes blessures mais douloureux. Les brulures de mégots, les bleus. Les morsures de chiens. Je plantai mon regard dans le sien puis retirai ma main, les larmes aux yeux. Je ne bronchai pas quand il retira mon maillot dévoilant ainsi ma poitrine complètement abîmée. Elle était couverte de bleus et deux grandes traces la zébraient de part en part. La lame du scalpel m'avait bien entaillée. Mais ils avaient épargnés mon visage. « Je veux qu'on te reconnaisse quand on trouvera ton cadavre. » Je resterai belle. Ma beauté resterait figée mais plus mon corps. Mon bras était brulé d'un côté. On aurait dit des brulures indiennes. J'avais perdu confiance quand ils avaient approché le tisonnier de moi. Je me laissais faire quand il appliqua les compresses. La balle était ressortie et je devais avoir l'épaule déboiter. J'étais presque dans un état second. Perdue dans les tourments du néant. Je serai hantée à vie par cette expérience.

Une fois toutes les blessures couvertes, Dwight me reprit dans ses bras et je me laissai faire. Désarticulée. Je retombai mollement dans le canapé. Le regard perdu. Je ne parvenais plus à rien faire. J'étais en vie. C'était déjà pas mal. Alors, il m'apporta à manger et je regardai la nourriture avec dégoût. Je ne pouvais pas avaler quelque chose de consistant. J'avais trop mal à la mâchoire. D'un geste, je me la remis, étouffant un juron. Nom de dieu. Je vins accrocher mon regard au sien et comme s'il avait lu dans mes pensées, il parcourra la courte distance qui me séparait de lui. Je laissais retomber ma tête sur son épaule et me sentis enfin en paix. J'enserrai délicatement ses doigts et vins les porter à ma bouche. « J’avais peur.. De t’avoir perdu à tout jamais…» Moi aussi mon amour. Je ne pensais pas de revoir ne serait qu'un instant. Mon sauveur nous avait accordé une seconde chance et je ne voulais pas la gâcher. Je n'avais dit 'je t'aime' qu'à Charles. Je ne savais pas trop comment m'y prendre. Alors, difficilement, je vins me poser sur ses genoux et capturai ses lèvres. Tout mon corps m'élançait mais je m'en fichai. « Je ne veux pas te perdre. Je ne veux plus te perdre Dwight. Quand une autre femme t'approche, te touche, je crois mourir. Tu veux que toi et moi formions un nous ? » Une demande de couple. La mort me rendait vraiment entreprenante. J'enfouis ma tête dans son cou, laissant entrevoir la blessure la plus importante, celle mon dos. Les marques de fouet. Puis, j'approchai ma bouche de son oreille et lui dis ses petits mots qu'on voulait tous les deux entendre depuis cette soirée. Ce concert. « Je t'aime. »
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Mer 13 Avr - 4:23

En la prenant délicatement dans mes bras, je n’avais pas vérifié si je ne prenais pas appui sur une blessure. Je regardai voir si elle se tordait de douleur, mais elle ne sembla pas réagir. La dernière chose que j’aurais souhaité c’est lui infliger plus de douleur qu’elle avait déjà à endurer. Elle tenta de bouger son bras mais cela lui arracha un cri de douleur. Elle tremblait comme une feuille dans mes bras. Je n’osais même pas imaginer tout ce qu’elle avait dût endurer. J’en avais les larmes aux yeux en la voyant ainsi. À quelque part, je m’en voulais de ne pas avoir essayé de la retrouver de venir lui porter secours. Je n’en avais même pas idée si elle s’en était sorti tout seul ou si quelqu’un était venu à son secours. Je ne voyais pas qui aurait risqué sa vie pour en sauver une autre. Je l’aurais fait volontiers parce que j’aimais la cambrioleuse que ma propre vie, mais je ne connaissais pas quelqu’un aussi près de Joe qui l’aurait fait. Il y a plusieurs choses à son sujet que j’ignorais encore, mais rien ne pourrait me faire changer les sentiments que j’éprouvais pour elle. « J'ai... » Joe avait tenté de me parler, mais même ce geste n’était pas facile. « Combien... de temps ? » Elle parvint à articuler péniblement ce bout de phrase mais j’avais bien compris ce qu’elle voulait dire. Je ne sais pas si c’était la meilleur solution de lui dire qu’elle avait passé presque une semaine avec ces foutus malades. « Tu as été absente pendant cinq jours… » Je n’aimais pas du tout son état. Je n’avais pas une grande connaissance en premiers soins, mais son état de conscience était instable et son état pourrait s’aggraver si je ne faisais pas quelque chose rapidement pour soigner tous les plaies. J’étais loin de me douter de se qui se cachait sous ses vêtements…


Quand je retirai ses vêtements, elle voulu m'arrêter d'une main. « Non, murmura-t-elle, je ne veux pas... que tu vois ça. » Je ne savais aucunement ce qui se cachait sous son maillot, mais je devais faire quelque chose rapidement sinon elle risquait de tomber sans connaissance et je pourrais la perdre si elle s’endormait. « Je sais que tu ne veux pas Joe… mais je dois faire quelque chose. Je ne te laisserai pas souffrir ainsi. » Elle planta son regard dans le mien puis retira sa main, les larmes aux yeux. Je ne perdis pas de temps à retirer son maillot dévoilant ainsi sa poitrine complètement abîmée. Elle était couverte de bleus et deux grandes traces la zébraient de part en part. La lame qu’ils s’étaient servi avait bel et bien laissé de sérieuses lésions. Je commençai par laver son corps avec un linge et vint désinfecter ses plaies. J’appliquai un onguent pour que ses dégâts cicatrisent. Son bras était brulé d'un côté. Je ne pouvais pas faire grand-chose pour la brulure alors j’appliquai de l’aloès pour empêcher l’effet de brulement et vint enrouler dans un pansement pour empêcher l’air d’interagir avec la blessure. La balle était ressortie et Joe avait l'épaule déboité. Je mis du ruban pour que les gaz et le pansement tiennent en place avant de la regarder avec des yeux tristes. « Je dois replacer ton épaule… Mort ceci et je compterai jusqu’à trois et je vais le replacer…» J’aurais préféré éviter de la faire souffrir, mais son épaule ne pouvait pas rester disloquée. Je comptai jusqu’à un et replaça son os en position. Elle lâcha un cri à travers le chiffon et je lui caressai les cheveux en lui chuchotant que c’était terminer. Je vins retirer ce qu’elle avait dans sa bouche et vins lui déposer un baiser. C’était une autre soirée que je ne serais pas prêt à oublier et je crois que Joe restera à jamais marquer par cette expérience.

Une fois toutes les blessures couvertes, Je la repris dans mes bras. Elle retomba mollement dans le canapé. Ensuite, je lui apportai à mange pour qu’elle reprenne des forces. Joe vint accrocher son regard au mien et je compris immédiatement qu’au lieu d’être assis en face d’elle je devrais être plutôt auprès d’elle en train de la rassurer. Elle laissa retomber sa tête sur mon épaule et du coup tout le vide que j’avais ressentis ses derniers jours se dissipa. « J’avais peur.. De t’avoir perdu à tout jamais…» Je n'avais dit 'je t'aime' sincère de toute ma vie. Même mes parents n’avaient pas eu ce privilège car ils n’avaient que pourri ma vie. Je ne savais pas trop comment m'y prendre. Avant même que je puisse prendre la parole, Jordane vint se poser sur mes genoux et captura mes lèvres. Je pouvais sentir qu’elle tremblait encore un peu, mais je n’y pensais même pas. J’étais complètement absorbé par son baiser. Je me dis à moi-même que de sentir son odeur, de l’avoir à mes cotés, de l’embrasser tout ses éléments m’avaient manqué durant ces cinq jours. Il n’y avait plus de doutes dans mon cœur. J’étais fou de cette femme et personne ne viendrait changer tout ce que j’éprouvais pour elle. Au début, ce n’était qu’un jeu entre nous, mais en cette soirée mon cœur s’était mis à battre pour la première fois. Un sentiment que je n’avais jamais connu me submergeait et je me sentais différent. J’oubliais tout ce qui était autour de moi, tous mes problèmes. Il n’y avait que moi et Joe. Elle vint mettre fin au baiser et me regarda dans les yeux. « Je ne veux pas te perdre. Je ne veux plus te perdre Dwight. Quand une autre femme t'approche, te touche, je crois mourir. Tu veux que toi et moi formions un nous ? » Puis, elle approcha sa bouche de mon oreille et me dit ces petits mots qu'on voulait tous les deux entendre depuis cette soirée. « Je t'aime. » Mon cœur s’arrêta. Je m’en doutais qu’elle éprouvait la même chose pour moi, mais jamais j’aurais cru qu’elle me le ferait savoir. Il faut dire que le fait que Joe a failli y laisser sa peau nous a fait comprendre l’importance de nous avouer ce que nous ressentions l’un pour l’autre.

Je n’aurais pas pu vivre avec moi-même si elle serait morte et que je n’aurais jamais pu connaitre le bonheur de lui avoué tout ces émotions qui brûle à l’intérieur de moi. Cette flamme qui brulera jusqu’à ce que j’exhale mon dernier souffle et je veux que Joe soit à mes cotés lorsque je quitterai ce monde. Elle était ma nouvelle raison de continuer à vivre parmi ce monde de fou dans lequel nous vivons. Jamais la musique ou la drogue ne ma permis de me sentir aussi bien dans ma peau. Il faut dire que le seul amour que j’ai vécu à été un échec totale et que ca ne m’avait jamais redonné le gout de réessayer l’expérience avec une autre. J’avais rêvé de ce jour et voilà qu’il était arrivé. À deux reprises, la mort nous avait rapprochés pour que finalement nous tombions follement amoureux l’un de l’autre. « Jamais de ma vie… Je n’ai ressenti quelque chose de semblable. Lorsque nous ne sommes pas ensemble tu es ma seule pensée. Au bal c’était comme si on me perçait le cœur à chaque fois je te voyais avec Landon… Durant ces cinq jours, je me suis rendu compte que je ne t’avais jamais avoué ce que je ressentais pour toi et je n’arrêtais pas de croire que tu reviendrais et que je me suis juré que je te ferais savoir tout ce qui brûle à l’intérieur de moi. Je ne me suis jamais senti aussi bien avec une personne et je veux passer le reste de ma vie avec toi…. C’est toi avec qui je veux me réveiller le matin et vivre jusqu’à ce que mon heure soit venu… »

Je vins l’embrasser passionnément en dégageant son visage. Même si de nombreuses lésions sillonnaient son corps elle restait la plus belle femme à mes yeux. J’étais en colère contre ceux qui lui avait infligé tout cela et si je ne me retenais pas je partirais à l’instant leur faire la peau et tout les exterminer jusqu’au dernier. Joe vivrait surement dans la peur jusqu’à la fin de sa vie et tout cela à cause d’une gang de pourriture qui n’avait rien de mieux que de torturer une femme. Peut-être qu’elle pratiquait un métier ingrat, mais ceux qui lui avait fait cela n’était surement pas mieux. On gagne nos vies d’une manière ou d’une autre. Joe avait été engagé pour leur nuire et en faisant cela elle avait attiré la colère de certains. C’est tout à fait normal qu’ils cherchent à se venger, mais personne mérite d’endurer ce qu’elle a dût endurer peut-importe ce qu’elle peut bien avoir commis. Je la soulevai délicatement faisant attention à toutes ses blessures et la transporta jusqu’à la chambre à couché. Joe trouverait ca plus confortable que le canapé et si la fatigue l’emportait sur son corps je n’aurais pas besoin de la transporter sans risquer de la réveiller. Je la mis au lit et l’embrassa à nouveau. Je la regardai droit dans les yeux. « Je t'aime Joe... Tu es ce qui as de plus précieux à mes yeux…» J’avais réussi à prononcer les mots qui avaient été longtemps un tabou pour moi. Je l’embrassai sur le front avant d’aller sous les couvertes avec elle et m’allongeai à coté d’elle en accotant sa tête délicatement sur mon torse. Je caressai ses cheveux en la regardant. Jamais de tout ma vie , je n’avais été aussi heureux. J’étais à nouveau avec celle que j’aime et nous nous étions avoués notre amour l’un pour l’autre. Mis à part le fait qu’elle s’était fait torturer… C’était la meilleure journée de toute ma vie...
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Ven 15 Avr - 4:13

3 words
8 letters!

D W I G H T & J O R D A N E
Dwight & Jordane | I need your help! Sans_t12


Cinq jours. Cent vingts heures. Sept milles deux cents minutes. Quatre cent trente deux milles secondes de torture. Quand il me dit le nombre exact de jours que j'avais disparu, je sentis comme l'effet du douche froide. La douleur, les souvenirs me submergèrent et mon corps tout entier se remit à trembler. J'avais des sueurs froides rien que de penser à tout ça. Et j'étais heureuse qu'il ne m'ait pas violé. Les larmes dévalaient sur mes joues comme des torrents et je ne pouvais les arrêter. Je me sentais fébrile, jeune. Ma jeunesse me rattrapait d'un coup. Faire croire que j'avais vingt cinq ans alors que je n'en avais que vingt deux ans. J'étais jeune mais expérimentée alors je pensais que ses trois ans, je les avais durement gagné. Mais pas du tout en fait. Je me retournai rouge de honte pour regarder le sol. Je ne parvenais plus à dire un mot, je ne pouvais pas retirer cette image de ma tête. Celle de cette cave miteuse. Celle de cette villa en feu. Nous les avions tous tué. Et si Duncan n'était pas arrivé, combien de temps aurais-je tenu encore ? Deux heures, peut être trois, je me sentis comme épuisée. Sauf que quand, il me toucha, il posa ses mains sur moi, j'en eus la chair de poule et non pas parce que j'avais peur, mais parce qu'il me faisait toujours cet effet. Je me souvenais de notre première rencontre. Je m'entendais assez bien avec Kyler qui était mon apprenti et il m'avait convié à un de leurs pseudo braquages pour que je vois leur style. Tu parles d'un style. Voir des gamins essayés de se prendre pour des grands. J'étais arrivée donc, les mains dans les poches pour les voir en train de faire un espèce de bad trip et je les avais jaugé d'un œil sceptique. Et j'avais raison. Ils étaient nuls. Dwight était une calamité à lui tout seul. Pas discret du tout dans ses faits et gestes, je m'étais foutue ouvertement de sa pogne et je crois que c'est une semaine plus tard qu'on baisait pour la première fois.

Baiser, faire l'amour. Il y avait une nette différence. Je n'avais pas couché depuis cinq jours avec Dwight. Nous n'avions pas faits l'amour depuis cinq jours. Et nous n'avions pas baisé depuis mi-février environ puisque la première fois qu'on a véritablement faits l'acte avec des sentiments, c'était le soir du concert et de la bagarre. Lors des premières fois, je ne ressentais rien quand il me touchait, tandis que là, j'étais comme électrisée. « Je sais que tu ne veux pas Joe… mais je dois faire quelque chose. Je ne te laisserai pas souffrir ainsi. » Au début, je dénigrai de la tête mais je sentis mes forces se vider. J'avais mal, tellement mal et je sentis la fièvre me monter. Alors, je le regardai, toujours en larmes puis retirai ma main pour le laisser regarder. Je sentis le poids de son regard sur mes épaules. Je sentis sa tristesse me submerger, je ne pouvais le supporter. Je mis mon visage entre ma main valide et regardai l'autre qui saignait abondamment, comme ma jambe. « Cinq jours, murmurai-je à peine audible comme pour moi-même, cinq jours. » Je le vis se lever pour aller chercher son attirail. Puis, comme un automate, je me laissais faire pendant qu'il nettoyait mes plaies. Quand il appliqua le désinfectant, je hurlai avant de poser ma tête sur son épaule en pleurant. De mon unique main, j'agrippai son épaule, envoyant mes serres dans son épaule sans m'en rendre compte. La douleur était si vivace que j'avais l'impression qu'on m'arrachait une partie de moi-même. Quand il me dit doucement qu'il devait me remettre l'épaule en place, je me sentis mal. Très mal et je mordis dans ce qu'il me donnait avant de hurler de toutes mes forces. Je le sentis me caresser les cheveux mais rien n'y faisait. J'avais toujours aussi mal, incapable de supporter la douleur. « J'ai cru mourir. » Je lâchai ses simples mots comme l'effet d'une bombe. Je n'ai appelé la mort qu'une fois, la leur. Et je leur ai donné. Certes, je n'étais pas fière d'avoir tuer, parce que je ne tue jamais. Mais là, c'était de la légitime défense.

Quand il me reprit dans ses bras, j'enfouis ma tête dans son cou, histoire de me gorger de son parfum et je déposai un petit baiser sur sa joue. La suite, vous la connaissez. Le canapé, la déclaration d'amour pseudo romantique. Mais je me sentais si bien avec lui que je ne pouvais m'empêcher de devenir niaise. De dire au monde 'Hourra, j'ai un cœur les gars.' Mais qui sait ? Peut être que demain, il rendrait compte de son erreur et me larguerait. Je l'aimais. Je ne savais pas ce qu'avait été aimer. Mais lui, je l'aimais. Alors mon cerveau dut rester déconnecté pendant genre deux secondes avant que je ne revienne à la réalité. Comme incertaine de ma position présente, je caressai son visage du bout de mes doigts, l'admirant comme s'il n'était qu'un songe. « J'ai tellement rêvé de ce moment. Je l'ai imaginé plein de fois dans ma tête... Est-ce réel cette fois-ci ? » J'avais tellement peur que cela ne soit que le fruit de mon imagination que je me remis à pleurer. Ne sachant que faire ? Je tremblais toujours, je pleurais toujours, j'étais en état de choc. Je me baissais pour l'embrasser dans un effort désespéré. Essayant de me gorger de son souffle comme s'il pouvait me faire revivre. Me faire redevenir Jordane, la grande cambrioleuse et plus Jordane, la guimauve amoureuse. Je me sentais si mal.

« Jamais de ma vie… Je n’ai ressenti quelque chose de semblable. Lorsque nous ne sommes pas ensemble tu es ma seule pensée. Au bal c’était comme si on me perçait le cœur à chaque fois je te voyais avec Landon… Durant ces cinq jours, je me suis rendu compte que je ne t’avais jamais avoué ce que je ressentais pour toi et je n’arrêtais pas de croire que tu reviendrais et que je me suis juré que je te ferais savoir tout ce qui brûle à l’intérieur de moi. Je ne me suis jamais senti aussi bien avec une personne et je veux passer le reste de ma vie avec toi…. C’est toi avec qui je veux me réveiller le matin et vivre jusqu’à ce que mon heure soit venu… » Il me reparla du bal et je lui souris. Il échangea un autre baiser comme vital pour lui, autant que pour moi. Et je commençai à me sentir fatiguée alors je posai mon bras valide autour de son cou et ma tête sur son épaule avant de me laisser porter jusqu'à son lit. Je retombai dessus comme une poupée de chiffons, prête à plonger dans les affres du sommeil. Alors j'attrapai son cou pour échanger un autre baiser avec lui. Et il me dit ce que je voulais entendre. Ses trois petits mots. Je lui souris attendant qu'il s'installe à côté de moi, je glissai sous les couvertures, mon corps endolori et à demi nu contre le sien. Nous étions tellement contents de nous retrouver que toute ambiguïté sexuelle était partie et je vins poser ma tête sur son torse pendant qu'il me caressait les cheveux. Lentement et surement, je plongeai dans le sommeil, me sentant plus que jamais en sécurité auprès de lui.

Ce n'était qu'un rêve. J'ai encore perdue connaissance pendant une séance de torture et je m'étais retrouvé pour la énième fois dans les bras de mon amant. Mon frère n'était jamais venu me chercher et je moisirai ici. Je tentais de défaire les liens et il faisait un noir d'encre. Tout mon corps me lançait. Je voulus hurler mais la voix commençait à me manquer. Alors, je contentai de gémir doucement, me balançant d'avant en arrière pour casser la chaise et me retrouver à terre. Mais je n'y parvins pas, je restai immobile. Les liens rongèrent mes poignets et je sentis le sang dégouliner par terre Puis la porte s'ouvrit et mon bourreau arriva pour s'approcher de moi et se baisser à ma hauteur. « Dommage que tu sois interdite, sinon, je t'aurai bien baisé. » Puis il sortit un couteau de la taille de celui d'un boucher et me contourna pour me tirer les cheveux en arrière dévoilant ma gorge. Je hurlai.

Je fis un bond dans le lit, trempée de sueurs en haletant. J'étais dans un lit ? Bizarre! Je tâtai la matière et sentis quelqu'un à côté de moi. Qu'est-ce que je faisais là ? Je n'avais plus aucun souvenir alors je m'approchai de l'homme qui était à mes côtés. Sans mes lunettes, je n'y voyais rien, alors je les cherchai à tâtons. Je poussai un soupir de soulagement en voyant Dwight qui dormait paisiblement. Alors, je sortis du lit le plus discrètement possible en attrapant un de ses tee-shirts au vol que j'enfilai. Puis, je chopai une de ses cigarettes que j'allumai pour m'assoir sur le canapé. J'avais encore mal. Les cauchemars me hanteraient à jamais. Lentement, je rapportai les genoux le long de ma poitrine pour commencer à pleurer...
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Mar 19 Avr - 2:26

J’avais encore de la difficulté à croire que je ne rêvais pas. Joe avait elle aussi rêver que nous nous retrouverions et ce jour était finalement arrivé. Même si je voulais croire qu’elle était toujours vivante après cinq jours un mec commence à perdre espoir… N’importe qui à ma place aurait baissé les bras aussi. C’était impossible pour moi de trouver le lieu où on la gardait car Joe ne donnait jamais de détails à propos de son travail. Elle me disait qu’elle serait absente et que celle-ci serait de retour avant même que j’aille le temps de m’inquiéter. Le soir où elle était supposer revenir je ne m’en faisais pas car selon ce qu’elle m’avait dit c’était un gros travail alors elle aurait pu être retenu un peu plus longtemps ou être tombé sur des ennuis mineurs… Jamais je n’aurais cru que quelqu’un était capable d’infliger de telles souffrances à un autre être. Encore là, je voulais bien croire ce que je voulais. Ce monde est rempli de violence et de guerre entre tout le monde. La paix n’existe pas et elle peut encore moins être achetée. On peut l’acheter pendant un certain temps, mais un jour ou l’autre la guerre éclate à nouveau et le cycle recommence. C’est comme le cycle de la vie les gens meurent à tous les jours, mais pendant que certains souffrent d’autres naissent dans ce monde. On peut toujours essayer d’oublier ce qui nous entoure, mais un jour ca va être à notre tour de vivre le même malheur de ceux qui nous entoure. Je ne souhaite a personne de vivre des moments désagréable, mais on fini toujours par en avoir malgré tout. Si tout le monde avait tout cru dans la bouche et n’avait pas besoin de surmonter d’obstacles pour atteindre ce que nous voulons il n’y aurait aucune raison de vivre. J’aime bien mieux devoir me battre que de demander quelque chose et qu’il m’apparaisse par magie…

J’étais incapable de m’endormir et je ne voulais pas m’endormir de peur de me réveiller et de m’apercevoir que finalement ce n’était qu’un rêve. Tout ces souffrances me rappelait ce que j’avais vécu une époque plutôt noir lors de mon enfance. Mon père avait mis le blâme du malheur qui lui était arrivé sur ma naissance. C’est tellement plus facile de me transmettre tout le tord au lieu d’avouer qu’il s’était gourer complètement lors de ses chirurgies et qu’il avait implanté des organes non compatibles à ses patients. Je n’ai rien à voir dans toute cette histoire. Je n’avais que quatre ans lorsqu’il avait supposément commis l’erreur médicale. Ce n’était même pas sa faute, mais essayez de dire cela à la communauté d’experts du village. Ils ont viré mon père et l’ont empêché de continuer sa carrière. La réaction des organes n’était pas prévisible. Le cerveau les a rejetés en essayant de les éliminer comme un virus. Certains patients sont morts d’hémorragie interne parce que l’organe à tout simplement éclaté. Au final, on a les a tout retirer des patients et ceux-ci durent attendre encore longtemps avant de pouvoir avoir une autre transplantation. Certaines y laissèrent leur vie en attendant d’autre partirent à l’étranger pour tenter de vivre plus longtemps.

La vie est injuste et malgré les choix qu’on prend rien ne peut changer notre destin. Nous avons déjà une route de tracé et que nous prenons un chemin ou l’autre le résultat reste le même à la fin tout ce qu’il nous attend est le noir. C’est ce que je crois et je ne veux même pas m’imaginer devoir continuer à vivre dans un autre univers une fois mort. Ma vie est terminée alors pourquoi la prolonger dans un autre monde qui sensiblement sera aussi merdique que le premier. Je me compte chanceux d’être tombé sur une fille comme Joe. Même si au départ elle ne voulait rien savoir de moi, elle a su contourner tout mes défauts et voir la personne qui se cachait derrière les barricades que j’avais érigé pour me protéger de souffrir. J’avais eu mon lot de déception dans la vie et je ne voulais aucunement devoir en vivre d’autre. Seulement, Joe était une exception et malgré tout je ne pouvais pas ignorer tout ce que je ressentais pour elle et ca avait été difficile pour moi ce soir de lui venir en aide. Ca me déchirait de la voir dans un piteux état. Elle avait bien beau se montrer forte, mais personne même elle peut rester indifférente à toutes les tortures qu’ils lui ont infligées. J’étais resté combien de temps dans lune ? Je regardais l’heure et je soupirai. Je pensais que ca ne faisait pas tant longtemps que ca que j’étais en train de pensé a plusieurs trucs, mais il s’était passé beaucoup de temps. Trop de temps… J’étais mort et je m’enfonçai dans les couvertes et je me laissai glisser dans un sommeil non récupérateur. J’avais toujours le réflex d’ouvrir mon œil et de regarder voir si Joe était bel et bien réelle. À chaque fois, elle était à mes cotés et je replongeais endormis. J’avais finalement décidé de dormir lorsque je senti la cambrioleuse bougé a coter de moi. Je me disais qu’elle devait être en train de faire un cauchemar alors je continuai à dormir, mais après quelques temps je me rendis compte qu’il n’y avait plus personne à part moi dans le lit. C’est alors que j’entendis des bruits en provenance du salon.

J’ouvris les yeux pour m’apercevoir que j’avais raison. Il n’y avait aucun signe de Joe dans les parages alors je me levai en me secouant la tête et senti le sol froid sur mes pieds. Quelques frissons parcoururent mon corps alors que je me dirigeais vers la provenance des sons. Plus je me rapprochais j’étais certain que c’était quelqu’un qui pleurait. Je m’assis à coté de Joe et l’entourai d’un bras et la laissa pleurer question qu’elle évacue tout les sentiments qu’elle avait à l’intérieure d’elle. Je la repris dans mes bras et la recoucha dans le lit. Je vins à coté d’elle et je m’approchai d’elle pour lui chuchoter quelque chose à son oreille. « Il n’y a plus rien à craindre. Je suis là et je ne laisserai plus rien t’arriver tant et aussi longtemps que tu es chez nous. Si jamais quelqu’un se pointe ici je les descendrai tout une après l’autre. Repose toi mon amour tu en as grandement besoin. Je sais que tu dois rêver à des choses horribles, mais il faut que tu donnes de l’énergie à ton corps pour que tes plaies se guérissent… » Je m’endormis tout en étant attentif à tout les bruits. Personne ne viendrait blesser celle que j’aime tant et aussi longtemps que je respirerai. Cette soirée avait été difficile pour tout les deux et un peu de sommeil nous ferait du bien pour affronter les autres défis que la vie mettrait à travers de notre chemin.

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