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 MARY JUDE WINTERS PETTERSON
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Mer 27 Juil - 18:41



Mary Jude Winters


Winters ★ Mary Jude ★ MJ ★ 21 ans ★ féminin ★ américaine ★ américaine ★ né à San Francisco ★ 7 octobre 1989 ★ à SF depuis sa naissance ★ hétérosexuelle ★ pauvre ★ mariée ★ cuisine ★ love ★ 1m68 ★ 55 kg ★ cheveux brun ★ yeux brun ★ aucune particularité ★ classique ★ aucune allergie ★ aucune maladie ★ A+




★ une couleur: rose
★ un animal: un panda
★ une saison: l'hiver
★ un plat: lasagne
★ une chanson: "advice" de Christina Grimmie
★ un film: I am a legend
★ un acteur : Will Smith
★ un chanteur(se) : Christina Aguilera
★ un groupe : x
★ un dessin animé: Les Simpsons
★ un super héros: Spiderman
★ un pouvoir: Télépathie
★ un pays: Japon
★ une devise: vivre et laisser vivre.
★ un élément: eau
★ un fruit: Fraise
★ un légume: Carotte
★ un métier: Chanteur
★ un voyage: Tour du monde

★ plus grand secret : aime Robbyn...?
★ plus grand fantasme : Mh... :x
★ plus grand rêve : avoir une grande famille
★ tic nerveux : se pince souvent les lèvres
★ popularité : ★★★★★
drôle ★ souriante ★ aimable ★ gentille ★ maternelle ★ talentueuse ★ créative

jalouse ★ posséssive ★ égoïste ★ naïve ★ impulsive ★ rancunière ★ têtu

On me dis que :

★ j'ai le nez de mon père
★ les yeux de ma mère
★ la bouche de ma mère
★ les sourcils de ma tante
★ les cheveux de ma mère
★ le caractère de mon père
★ maternelle, comme ma mère
★ égoïste, comme mon père
★ les talents de musique de ma grand-mère
★ la même voix que ma grand-mère
★ je ressemble à ma mère


hors jeu


★ pseudo & prénom : Shenhua & Danyka
★ âge : 18 ans
★ sexe : féminin
★ nationalité : canadienne
★ comment je suis arrivé sur POH : on l'a crée :3

★ commentaire : POHUR TOUJOURS *-*

★ je suis un : PI
★ avatar : Nina Dobrev
★ code du règlement :
Spoiler:

Ma fiche est complète à 80%




Code:
[size=12][color=crimson][font=Georgia]Nom de la star[/font] ▬[/size] [font=arial][size=9]Prénom(s), Nom du perso[/size][/font][/color]
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 28 Juil - 1:38

ton histoire



Moi, c’est Mary Jude Winters. Aujourd’hui étant mariée au plus bel homme de ce monde, je porte de nom de Petterson. Maël et moi c’est une histoire qui remonte à très longtemps, mais avant de la raconter, je dois vous parler un peu de moi.

Je suis née exactement le 7 Octobre 1988, ce qui me donne aujourd’hui 22 ans. Mes parents se sont rencontrés à l’hôpital. Mon père est un brillant médecin tant dis que ma mère était une jolie secrétaire… Ils sont tombés fou amoureux l’un de l’autre sans même savoir leur prénom ou s’ils étaient déjà mariés ou s’ils avaient déjà des enfants : le coup de foudre fait parfois de bonnes choses.

Comme Roméo et Juliette, ils n’avaient pas besoins de parler pour connaître ce que ressentait l’autre. Ils ont tout fait à l’envers, sauf les enfants. Mes parents se sont mariés puis on apprit à se connaître en profondeur par la suite. Deux ans après leur mariage, ils ont mis mon grand-frère Andrew au monde.

Andrew a toujours été pour moi beaucoup plus qu’un simple grand-frère. Il était mon ami, aussi. Même si tous les deux ne partagions pas exactement les mêmes intérêts ou style vestimentale, on pouvait tout de même trouver quelques points communs : la musique, par exemple. Il a un groupe de garage tant dis que moi, je pratique le piano toute seule dans ma chambre.

Un an après la naissance d’Andrew, j’ai été mise au monde. Une petite fille et la seule Winters outre que ma mère. Ça lui avait fait tellement plaisir d’avoir une petite fille ! Mon père m’a raconté que ma mère m’habillait comme une petite princesse pratiquement à tous les jours. J’étais choyée et ça rendait parfois Andrew un peu jaloux, même s’il était toujours un peu indépendant.

Et finalement, Dylhan. Notre petit dernier. Aujourd’hui il a 18 ans. Dylhan est pour Andrew et moi un petit ange… Nous avions toujours très bien pris soin de lui après sa naissance, puisque notre père semblait un peu trop rude avec lui. Mais sa naissance, contrairement à la nôtre, fut moins « heureuse ». Notre mère est décédée lors de son accouchement. La césarienne se serait mal déroulée et puis voilà. Les médecins ont sectionné un vaisseau sanguin par erreur et l’hémorragie lui a coûté la vie.

Maintenant que vous savez un petit peu plus sur ma naissance, il serait temps que je vous parle un peu à propos de mon enfance. Vivre avec un seul parent, et trois garçons dans la maison… Ça n’a été vraiment rien de très facile.

Vous savez, il y a des choses dont les filles doivent savoir et souvent, ce sont leur mère qui leur donne conseil. Je prends par exemple, des trucs à propos des garçons, ou autres trucs de filles.

J’avais 13 ans, lorsque j’ai eu mes premières règles. Je sais que ça n’a rien d’appétissant de vous parler de ça ici mais bon… Mon père a tellement galéré à tout m’apprendre. Je n’ai jamais utilisé le tampon, parce que mon père ne pouvait pas m’expliquer comment malgré qu’il soit un médecin. Il a toujours été un petit peu timide, au fond. Les autres femmes qui m’entourent… c’n’est pas pareil, c’était ma mère, mon père, ou rien.

… et l’amour. Je suis tombée amoureuse d’un garçon à mes cinq ans. Les adultes quand on a cet âge-là, ne pensent pas du tout qu’on peut avoir ce genre de sentiments à propos d’un jeune homme. Mais… il était spécial.

Maël Peter Petterson. Le garçon le plus solitaire de l’école. Les filles parlaient de lui comme étant un phénomène étrange et les garçons se moquaient de lui. Moi, je le trouvais attirant. Je le trouvais beau et… c’était mon héros. Aujourd’hui nous sommes mariés et nous avons deux merveilleux enfants.

    - Comment tu t’appelles ?
    - Maël. Et toi ?
    - Jude…
    - Jude, comme la chanson

J’aimais cette chanson. Hey Jude, des Beatles. Mes parents l’écoutait souvent, c’est d’ailleurs pour ça qu’ils m’ont nommés ainsi. J’étais étonnée que Maël connaisse la chanson, notre génération est plutôt portée à écouter Britney Spears ou les Backstreets boys.

Depuis ce jour, nous trainons toujours ensemble. On se considère comme frères et sœurs, meilleurs amis, tout ce que vous voudrez. Je n’avais pas vraiment d’amis à l’époque, les gens nous fuyaient à cause de Maël qui n’a jamais été très… sociable. Mais ça me plaisait. Je n’avais d’yeux que pour lui depuis notre rencontre. J’avais la chance de trainer avec lui tout le temps, et avec chance, je pouvais parfois lui tenir la main. Vous auriez dû être dans ma peau dans ces moments-là… je me sentais tellement bien.

18 ans. Juste assez pour trouver le courage de tout lui avouer. Ce jour-là j’avais préparé une lettre, une lettre d’amour. J’avais écrit tout ce que je ressentais pour lui. Elle faisait au moins 6 pages, à petits caractères, j’en avais long à dire sur le sujet. Je le connais depuis mes 5 ans… et je n’ai jamais passé une minute sans l’aimer depuis que j’ai vu son visage pour la première fois.

J’avais pris le soin de bien m’habillé ce jour-là. Je m’en rappelle de A à Z, c’était durant les vacances d’été. Il m’avait invité au parc tout près de chez moi, pour m’annoncer quelque chose d’important. Ça tombait bien, puisque moi aussi, j’avais quelque chose à lui annoncer… : mes sentiments pour lui, depuis toujours.

    - Ah, Jude, t’es là…
    - Oui Maël, d’ailleurs j’ai aussi quelque chose à te dire.
    - Okay mais moi d’abord !
    - Oui oui.

Il semblait tout excité, le sourire aux lèvres. Je me demandais ce qui pouvait le rendre aussi heureux… Je l’avais rarement vu sourire.

    - J’ai été accepté à l’université de New York. Je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve d’enseigner la musique !

Ça m’avait foutu un blanc. Je ne sentais plus très bien mes mains, ni mes jambes. Je me retenais de toute mes forces pour ne pas pleurer et de garder le sourire.

    - Whoa… Félicitations.
    - Merci ! Alors toi, que voulait-tu me dire ?
    - Ah… Euh… rien… j’ai oublié ! Ça devait être moins important que ta nouvelle… Vraiment, félicitations !

Je soupirai. Maël ne cherchait pas plus loin à comprendre, trop préoccupé par cette nouvelle. Il m’avait pris dans ses bras, je ne l’avais jamais décidément jamais vue aussi heureux. Je savais qu’il voulait quitter San Francisco, mais je n’avais jamais pensé qu’il était sérieux et je n’étais pas au courant à propos de son inscription. En tout cas… ma déclaration était tombée à l’eau.

Pour son départ, Maël avait décidé d’organiser une fête d’adieu. Nous n’avions jamais été tellement populaires, bien qu’il y ait quelques camarades de classes qu’on aimait bien. Nous étions donc une quinzaine de personnes. La fête allait bien, certaines personnes buvaient, mais pour ma part je préférais me rappeler de cette dernière soirée avec mon meilleur ami dans les moindres détails.

Mais cependant, cela ne m’empêchait pas de m’amuser comme tous les autres et de danser avec nos amis, en occurrence des garçons. Au bout d’un moment, Maël est venu me voir, la pièce était beaucoup trop bruyante et il avait apparemment quelque chose à me dire. Nous montèrent donc à l’étage, où se trouvait sa chambre. C’était beaucoup plus calme, plus facile à discuter. Sa chambre était rangée, comparé à bien d’autres fois.

Maël m’embrassa soudainement, ce qui me laissa perplexe ; je ne m’en attendais pas. Pourquoi m’embrassait-il ainsi? Avait-il des sentiments pour moi et je n’avais jamais remarqué? Ou alors était-ce l’alcool qui le faisait agir ainsi et je serais la seule demain matin à savoir ce qui c’était passé en détails. Je n’avais pas envie que cette dernière option soit la réponse bien que c’est moi qui voulait me souvenir en détail de cette soirée. Je le laissai pourtant faire puisque je ressentais quelque chose et que je ne savais pas quoi faire. C’était ma première fois. Mon premier baiser et mon premier amour. Maël comptait-il allez plus loin, visiblement oui puisqu’il m’entraîna jusqu’à son lit où il me retira mes vêtements un à un. J’étais impuissante ne sachant pas du tout comment réagir. Que devais-je faire? Lui dire de se calmer un peu, l’aider avec mes vêtements, lui retirer les siens? Je ne fis rien, répondant simplement à ses baisers de plus en plus ardents. Mon cœur voulait sortir de ma poitrine et je sentais que le sien aussi puisqu’il cognait contre mon corps désormais nu.

Maël commença plus doucement à me caresser et je ne pus retenir quelques gémissements. Jamais auparavant un garçon m’avait touché ainsi et j’avais toujours rêvé que ce soit lui le premier. J’étais servi et pourtant je continuais de me demandais ce que nous étions en train de faire. Pourquoi faisait-il cela et pourquoi je le laissais faire? Mes gémissements se firent de plus en plus intenses alors que j’essayais tant bien que mal de les retenir. Je ne voulais pas que quelqu’un nous entende, même si je savais que la musique était beaucoup trop forte pour ça.

Au bout d’un moment, Maël cessa de me caresser pour retirer lentement ses vêtements. Oh comme j’avais rêvé de son corps complètement nu en le voyant à la piscine. Pourtant je n’aurais jamais cru qu’il était si beau, même dans mes rêves les plus fous. Je le regardai donc se dévêtir en me mordillant la lèvre inférieure. Je devais avoir l’air d’une poupée tellement j’étais immobile. Je me sentais nulle de ne rien faire, mais à la fois fière de ma prudence face à cette situation pour le moins déroutante. Une fois qu’il eut retiré tous ses vêtements, mon meilleur ami vint me rejoindre sur le lit et s’allongea au-dessus de moi. Je passai maladroitement une main dans ses cheveux, m’agrippant à sa nuque et répondant du mieux que je pouvais à ses baisers répétés. J’étais déjà haletante et il n’avait même pas encore commencé la pénétration.

Lorsqu’il se décida enfin, après m’avoir caressé encore un peu, Maël entra en moi tout doucement pour ne pas me faire mal. À cet instant je me suis demandé s’il l’avait déjà fait auparavant puisqu’il semblait avoir de l’expérience ou si c’était simplement l’instinct de mâle qui faisait toute l’affaire. Peu importe, ces idées disparurent assez vite de mon esprit au fur et à mesure qu’il me faisait l’amour.

À mon réveil le lendemain matin, je sursautai en voyant Maël à côté de moi et moi dans son lit. Je n’avais donc pas rêvé, c’était bien arrivé? Je soulevais discrètement les couvertures pour voir mon corps nu; aucuns doutes, nous l’avions fait. Je me tournai de nouveau vers Maël et lui sourit. Seulement, ce ne fut pas un sourire que je vis sur son visage. Mon meilleur ami ne souriait pas, il semblait contrarié. Pourquoi? Mon cœur commença à gonflé dans ma poitrine et une boule se forma dans ma gorge. Ne me dites pas qu’il ne s’en souvenait pas, il ne pouvait pas, pas notre première fois… Je retins les larmes qui montaient à mes yeux du mieux que je pu et attendit qu’il dise quelque chose.

    - Qu’est-ce que tu fais là Jude?

Je ne savais pas quoi dire. Mes pires craintes étaient confirmées, il ne se souvenait de rien. Il avait fait ça dans une simple impulsion dû à l’alcool qu’il avait ingéré et il avait complètement oublié ses actes de la veille.

    - Je… Rien, désolé. Ferme tes yeux s’il-te-plait.

Je me levai doucement, me rhabilla et retourna chez moi en pleurant. En entrant dans la maison, je ne pris même pas le temps d’aller dans ma chambre ou même de regarder l’heure qu’il était et je couru directement dans la chambre d’Andrew. Je devais lui dire ce qui c’était passé, j’avais besoin de quelqu’un pour m’écouter et surtout pour me vider le cœur.

Mon frère n’a pas aimé ce qu’il a entendu… Il était en colère contre Maël. Après tout, quel frère protecteur ne le serait pas ?

Ça y est. Il est parti. J’avais tellement trop honte de moi-même que je n’ai même pas eu le courage de l’accompagné à l’aéroport. Quand il m’envoyait des SMS je ne lui répondais pas… Autant dire que j’étais partie aussi. Depuis qu’on a fait l’amour et que j’ai su qu’il ne se rappelait de rien, je ne suis plus vraiment en vie. J’avais l’impression d’être un zombie… Le matin je me levais seulement pour faire ce que j’avais à faire, ou faire ce que les autres voulaient que je fasse… Boulot, Métro, Dodo, une vraie routine.

Mais j’ai fini au bout d’un an à me rendre compte avec l’aide de mon grand-frère que je ne pouvais pas vivre comme ça. J’ai tout essayé de faire, sourire au boulot, sortir avec mes amis… Mais par-dessus tout, j’ai tenté d’aimer. J’ai eu plusieurs petits amis, sérieux comme ça, mais je n’ai jamais… ô grand jamais trouvé quelqu’un qui pouvait le remplacé.

Je ne suis jamais arrivée à « aimer » quelqu’un. Mes « je t’aime » ne voulaient tous rien dire et je n’arrivais pas à totalement laisser quelqu’un m’aimer. Je prenais la fuite dès qu’on me parlait d’emménager ensemble, d’enfants, de mariage… J’étais peut-être prête de rencontrer d’autres garçons, mais je ne me sentais pas du tout capable de parler « projet » alors que j’avais déjà tout planifié dans ma tête… Ça me faisait mal…

Maël. Je n’arriverai jamais à m’en débarrasser, il est tellement dans ma peau, je l’aime à en mourir.

J’étais en pleine rupture avec le seul garçon qui m’avait fait sourire durant tout ce temps… Le seul qui avait réussi : Robbyn. Je n’ai jamais réellement compris pourquoi il m’avait quitté mais je peux vous dire que le nombre de larmes que j’ai versé était incalculable. Il avait donné en quelques sortes un sens à ma pauvre et misérable vie. Pendant une année, j’ai cru avoir quelqu’un qui me soutenait à mes côtés, qui me comprenait… Une épaule sur qui compter et peut-être même… un cœur à aimer ? Évidemment, il faut toujours un drame à une belle histoire et voici la nôtre.

Je marchais dans le parc en tentant de trouver quelque chose à m’occuper l’esprit. Une petite chose toute simple qui m’empêcherait de penser à Maël… ou à Robbyn. Il se faisait tard, les voisins étaient tous couché et j’étais toute seule à marcher dans la noirceur.

Ou presque seule.

J’ai croisé un homme saoul qui m’a demandé une direction. Je ne peux pas vous dire si j’avais du courage, ou si je n’avais aucune conscience… mais je l’ai aidée à trouver l’abribus dont il me parlait. C’était un piège. L’homme m’a coincée dans la ruelle et s’est mis à retirer tous mes vêtements… Une main me palpait la poitrine alors que l’autre s’est plaquée sur ma bouche : Si je criais, j’aurai une conséquence. Alors je suis restée sage…

Le lendemain je suis rentrée chez moi. Heureusement, personne n’était encore levé. Que devais-je faire ? En parler ? J’entrai dans ma chambre et je me suis enfermée pour 3 jours, à dormir que très peu et ne pas manger. Andrew et Dylhan m’apportait quelques plats en me posant une question par ci et par là… mais je ne leur répondais pas, à moins de les envoyer se faire foutre.

Il est de retour à San Francisco. Maël est de retour à San Francisco. Il m’a tout simplement envoyé un message sur Facebook afin de savoir si j’avais envie de le revoir… Je me rappelle lui avoir dit que ça me ferait plaisir de le revoir… Il est venu me chercher chez moi et nous sommes allés à Starbucks, l’endroit où j’ai travaillée pendant 4 années.

Il m’a avoué qu’il n’était pas saoul ce soir-là, et que peut-importe ce que je pourrais lui demander pour avoir les évidences, il saurait me répondre. Mais je le croyais ; comment j’ai pu être aussi conne… ? Il ne sentait pas l’alcool, il était droit, et en plus, je ne l’ai même pas vue boire de la soirée. La serveuse nous a apporté nos tasses et j’ai renversé mon chocolat chaud entre ses cuisses, sous prétexte que je n’avais pas fait exprès, puis, je suis partie en pleurant. C’était trop dur pour mon cerveau et mon cœur de se coordonner.

Quelques jours plus tard je me suis rendu chez lui afin qu’on s’explique un peu mieux. J’avais apporté cette fameuse lettre que j’étais censée lui donner avant qu’il ne parte à New York. Une lettre qui, j’espère, aurait su le retenir… Elle contenait toutes mes petites pensées pour lui… ce que j’aimais de lui, jusqu’à ce qui me faisait rêver chez lui. Je lui ai glissée dans la poche de son pantalon et il l’a lu… Nous nous sommes embrassés et je l’ai convaincu de rester à San Francisco… sa condition était que nous restions ensemble, mais j’avais besoin de temps pour réfléchir.

À nos retrouvailles, nous avons mangés du chinois et je lui ai finalement fait part de ma décision, entre quelques baisers de Maël pour apparemment « m’aider à me convaincre »… Mais j’étais déjà convaincu : je voulais être avec lui… j’en rêvais depuis toujours ! Nous sommes passés à la chambre mais je n’ai rien pu faire… Un blocage. Qu’est-ce qui causait ce blocage ? Notre première fois foireuse ?... le viol ?... Ou peut-être le fait que j’ai horriblement peur de faire l’amour avec lui et me rendre compte le lendemain, que j’me suis encore fait avoir ?

Puis, la semaine a mal tournée… Son ex petite-amie Emma a emménagé à San Francisco et c’était sans aucun doute pour retrouver Maël. J’ai découvert quelques aspects de ma personnalité que je ne connaissais pas avant d’être la petite-amie de Maël… Je suis affreusement jalouse et possessive, il n’y a pas à dire. Je l’ai quittée lorsqu’il est venu me voir chez Starbucks… je l’ai traité devant plein de clients.

Nous nous sommes rabibochés ensemble… Après une « mise à zéro ». J’avais dû mal à lui dire que je l’aimais mais j’ai fini par… réussir. Ça faisait bizarre, de pouvoir le dire. Mais ça faisais du bien. Entre lui et moi c’était… boiteux. On était ensemble, on s’engueulait et son quittait et ainsi de suite… Mais finalement on a réussi à faire quelque chose de bien ensemble.

Robbyn était avec Andrew à présent, mon frère… Soudainement, je me sentais mise de côté et « seule »… J’ai découvert avec le temps que c’était de la jalousie. J’aimais encore Robbyn… et étant une fille honnête, je n’ai pas pu m’empêcher d’en parler à mon mari. Encore aujourd’hui, c’est dur de rester à ses côtés en essayant de ne pas succomber à la tentation.

Maël et moi étions en dispute et je dormais chez Andrew et Robbyn pour la semaine. En montant à son appartement, Robbyn m’a embrassé et ça a causé une avalanche. Dans ma tête, mais dans mon cœur, surtout. Maël avait le droit de paniquer lorsque je lui ai dit la vérité… mais à ce moment-là, je niais tous sentiments pour lui. On avait passé une bonne partie de la journée à l’hôpital pour que le médecin me dise encore une fois que cette histoire de nausée était probablement une gastro. Mais mon ami n’en était pas aussi certain… alors il m’a achetée quelques tests de grossesses, qui étaient tous, sans exception, positif.

J’étais enceinte. Mais j’étais aussi en froid avec mon petit ami. Et j’avais apprécié d’être embrassée par mon ex dans l’ascenseur. C’était assez compliqué d’être moi à ce moment-là… Mais je m’en suis bien sortie. Maël et moi voulions un enfant depuis quelques temps mais n’arrivions à rien… et là… je l’étais. Je portais finalement un enfant dans mon ventre et c’était le sien.

Pourquoi avoir un enfant aussitôt ? Mon chéri a une maladie du cœur et les médecins estiment qu’il lui reste que peu d’années avant qu’il ne s’éteigne. Triste, pour un garçon de 22 ans à peine… Ce n’était pas de la pitié, mais plutôt de l’amour. S’il mourrait vraiment dans cinq ans… il n’aura jamais eu la chance d’avoir ce qu’il avait toujours voulu avoir : une famille. Et c’était pareil de l’autre sens… Depuis 15 ans je rêve de vivre ma vie avec lui alors à quoi bon commencer tôt ? On nous a toujours appris à saisir nos opportunités lorsqu’elles se présentent… alors à quoi ça servirait d’attendre ? On est adulte, responsable et on est entre nous deux…

Lorsque je lui ai annoncée, il était fou de joie. Et je l’étais aussi. Nous allions avoir un bébé… notre premier bébé. Une amie était enceinte à même temps et même, deux amies : Dehlila & Evelyn. Nous allions toutes accoucher dans la même semaine ou au moins, le même mois. Et puis… il venait à toutes les échographies pour voir notre petit ange… ou du moins, nos petits anges, puisque c’était des jumeaux. Micah et Nina, un garçon et une fille.

Un an passait, nos enfants ont grandis… Nina a appris à marcher plus vite que Micah. Elle est bien intelligente notre petite fille… Tant dis que Micah se bat encore pour sa maladie – qui est la même que celle de Maël.

Maël et moi essayons d’avoir un autre enfant, mais ses médicaments réduit les chances d’avoir un enfant. Enfin… on verra bien ce qui arrivera par la suite. Peut-être qu’on réussira, qui sait ?

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MARY JUDE WINTERS PETTERSON

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