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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 79124 Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 79124

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 Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé]
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Anonymous
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Lun 21 Fév - 0:28

Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 0014ba11 Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] Blablayx Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 004a72g7
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Ma voix te dit de dégager
Mais mon coeur veut que tu restes.

Tu parles d'une routine. J'étais allée coucher à minuit ne trouvant pas le sommeil à cause du bruit du métro et du tramway et j'étais debout à six heures du matin. J'avais passé une bonne partie de la nuit à pleurer comme une madeleine parce que ma vie partait en vrille. Mon copain était parti à l'autre bout du monde, ma maladie me pourrissait la vie car elle avait augmenté d'un cran et que les médicaments ne faisaient pu effet. Ma boss n'était pas là et j'étais fauchée condamnée à vivre dans un hôtel miteux. Tout le monde avait proposé de m'aider mais j'avais ma fierté. C'est donc avec des douleurs que je me levai pour me diriger vers la salle de bains. Je ne m'étonnai même pas de voir un cafard passer devant moi. Je ne m'étonnai pas de voir que l'eau était froide, qu'elle avait une couleur bizarre. D'ordinaire, je pouvais me consoler en me disant que je pourrais toujours aller courir mais j'étais tellement épuisée que je n'en avais plus la force. Je passais mes journées accrocher au téléphone attendant son appel mais rien. C'est donc sans grande conviction que je regardai mon cellulaire. Vous n'avez aucun message. « Va te faire foutre, dis-je d'un ton plat avant de m'habiller. » Tous mes vêtements décents étaient au sale. Je n'avais plus qu'une chemise de bûcheron à carreaux, un bustier noir et un pantalon troué. Comme mes converses.

Après avoir passée une bonne heure à me lisser les cheveux, je pris une cigarette, mon cellulaire et mes autres effets pour partir au travail. Six heures et demi. Génial, je serai en avance. De toute manière, comme je n'avais plus de vie, cela ne changerait pas grand chose. Quand je mis le pied en bas, je ne fus pas surprise de voir une averse qui me trempa jusqu'aux os en moins de cinq secondes. Je vis mes cheveux se remettre à boucler et quelle fut ma réaction ? Je me remis à pleurer. Marchant la cigarette mouillée à la main, j'avais l'air d'un zombie. Je ne passais même pas chercher mon café. De toute façon le Starbucks était fermé à cette heure-là. J'irai vers dix heures. A ma pause. Je dus mettre vingt bonnes minutes à arriver au boulot et j'allumai les salles principales étant la première arrivée. Il n'y avait jamais personne ces temps-ci. Les gens ne venaient plus lire. Complètement trempée, je retirai ma chemise pour l'essorer et aller la mettre à sécher sur le radiateur. Même ma petite culotte était mouillée, si c'est pas pour dire. J'attachai mes cheveux qui gouttaient le long de mon visage pour qu'ils ne me gênent pas et je crus bon d'aller vérifier sur l'ordinateur ce que je devais faire aujourd'hui. Ma boss m'envoyait les instructions par email. Alors selon ses dires, je devais réceptionner la seconde livraison pour ranger les livres dans les étagères. Vérifier les emprunts et enfin remettre la base de données à jour. Ouais super, j'aurai fini tout ça à seize heures. Surtout que les livreurs n'arrivaient qu'à onze heures et faisaient donc sauter ma pause déjeuné. Fuck! « Connasse! ».

Huit heures. Je jouais avec une petite balle que je lançais quand une étudiante complètement trempée passa le pas de la porte pour venir me demander si c'était pas un musée ici. Je faillis lui éclater la tronche. Vous n'avez pas de nouveaux messages. Oh joie. Je pouvais presque entendre la voix de la nana dans ma tête pendant que je balançai la balle contre le mur. Et pan! La voilà qui rebondissait la fois de trop et atterris dans mon visage. Le nez en sang, je courus jusqu'au lavabo. Bon à la limite, j'aurai un bon coquard. Je restai là un moment à me regarder dans le miroir. Mon bustier était déchirée sur le dessus, j'avais le teint cadavérique, je devais faire peur. Heureusement que Calvin ne voyait pas ça. Je faillis défaillir et regardai une nouvelle fois mon portable. Les larmes me vinrent de nouveau aux yeux et je mis un coup de poing dans le mur pour retenir mes larmes. « Ne craques pas Eve, tu es plus forte que ça. »

Dix heures. Toujours personne. Je sortis donc me prendre un café et un muffin. Toujours en bustier, je bravai la pluie consciente que je risquai de tomber malade mais je m'en fichai. Qui pourrais se soucier de moi ? Quand je reviens les livreurs m'attendaient sur le pas de la porte et je soupirai avant de signer le bon de reçu et d'emmener la palette à l'intérieur. Je ne ferai pas comme la veille, c'est-à-dire, me prendre les bouquins sur la tronche. D'ailleurs, j'avais un bleu sur le sommet du crâne. Mes cheveux dégoulinaient sur les cartons et je m'arrêtai un moment, fumant ma clope sous la flotte. De toute manière, les livres étaient protégés. Je levai les yeux au ciel vers l'horloge pour l'entendre sonner dix heures et quart et me décider à entrer. Personne. Comme toujours. Mais qu'est-ce que j'espérai ? Qu'il vienne me voir. « Pauvre conne. » Je pris donc de nouveau mon téléphone portable. Vous n'avez pas de nouveaux messages. A bout de nerfs, je le posai sur la table avant de me remettre à pleurer et de prendre le coupe-papiers. Et si je me tranchai les veines ? Non mais tu déconnes ma pauvre fille. Je soupirai et commencer à ouvrir les cartons quand soudain, le couteau dérapa et atterrit sur ma main. Je poussai un hurlement strident qui avait du s'entendre à l'entrée de la bibliothèque bien que je sois dans la remise. Tout ça c'était de la faute de ce stupide téléphone portable. Le chopant et toujours la main en sang – d'ailleurs ça gouttait par terre – je traversai la bibliothèque et rappelai ma messagerie. Vous n'avez pas de nouveaux messages. Poussant un hurlement de rage intense, je pris le cellulaire et l'envoyai valser par terre. L'appareil s'explosa par terre et je le piétinai avec mes converses troués quand un des débris me transperça le pied. Je vis le sang gicler mais ne ressentit aucune douleur. Je ne pris même pas conscience que quelqu'un venait de rentrer dans la bibliothèque continuant à injurier mon téléphone portable en allemand et en piétinant les morceaux à pieds joints, la main qui pissait toujours le sang quand soudain, je glissai par terre. Là, je me tins le ventre et me remis à pleurer. Ma pince lâcha mes cheveux toujours aussi trempés et je m'essuyai le visage de ma main ensanglantée mais je m'en foutais. J'étais malheureuse et je me foutais qu'il y eut quelqu'un dans la bibliothèque. Ce n'est qu'un raclement de gorge qui me sortit de ma torpeur et je me tournai vers mon interlocuteur énervée. « QUOI ? » je venais de hurler. Les cheveux devant les yeux, je pris ma main ensanglantée pour écarter mes mèches quand soudain, je regrettai mon geste. Fuck off! « Dégages! » Bien que mes yeux lui disent de rester...
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Anonymous
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Lun 21 Fév - 2:28

    Zombie, voilà qui me décrit plutôt bien en ce moment. Mon père me pousse gentiment en dehors de l'avion et on se dirige tout les deux d'un pas plutôt lent vers la récupération de nos bagages. Je suis en rogne contre la terre entière. Mon bras me démange sous mon plâtre et j'arrive pas a me gratter, mes médicaments ne font plus d'effet, je n'ai pas dormi depuis un très long moment et j'en veux pour mourir à mon père. Je m'écroule contre le carrousel qui distribue les bagages en entente de ma valise pour quitter cet aéroport pourri. Je dois aller plaider ma cause envers ma petite amie enfin si j'ai encore une petite amie à ce jour! Je grince des dents, pour l'amour du ciel qu'est-ce qui m'a pris d'aller en Chine pour aider mon père dans une cause perdu d'avance! Sortir du pétrin un membre de ma famille éloigné qui a essayer de rentrer de la drogue en Chine. Putain! J'aurais du savoir que je finirais par être tabassé, sa finit toujours mal les histoires de mon père. Il est avocat pour des criminelles c'est pas pour rien. Je marmonne dans ma barbe des mots pas très jolie jolie contre mon géniteur et la terre entière.

    - Je suis désolé fiston....


    Sa phrase fétiche! Je suis désolé fiston! Je crois que si j'aurais eu des 12 pour yeux mon père serait mort à mes pieds. Je le dévisage pendant de longues minutes sans dire un mot. Un certain malaise s'installe sur les traits de mon père. Il va finir par rajouter quelques choses.

    - Écoute...fils....je....

    Je lui coupe la parole sans préambule, je ne suis pas d'humeur, mais là vraiment pas pour des excuses à la cons! C'est pas ça qui va me sortir du merdier dans lequel je suis en ce moment!

    - Va te faire foutre! J'en ai rien a cirer de tes excuses!!!

    Quelques voyageurs se tournent pour voir pourquoi j'ai littéralement hurler sur mon père. Je vois ma valise qui apparaît sur le convoyeur. Pas difficile de l'a manquer, elle a des collants de toute les endroits que j'ai visité dans ma courte vie. Je l'empoigne de mon bras valide d'un coup sec je la tire du convoyeur. Mon père tente de me ralentir, me marmonne de plate excuses. J'en ai rien à faire et je m'éloigne de mon géniteur avec la rage au cœur. Je hèle un taxi avant de me glisser à l'intérieur de la petite voiture qui sens le renfermé. Le chauffeur me regarde dans le rétroviseur. Je sais que je devrais rentrer chez moi pour être plus présentable, mais je préfère filer à la bibliothèque. Autant battre le fer quand il est encore chaud. J'en profite aussi pour envoyer un message à Evelyn. J'ai longuement hésité à le faire, elle m'a dit dans son message de ne pas l'a rappeler, car elle ne répondrait pas. Effectivement, elle ne réponds pas. Je laisse quand même un message maladroit sur sa boîte vocale. J'informe le chauffeur qui attends toujours à l'endroit il doit me déposer. Je l'informe à la bibliothèque municipale. J'en profite pour m'assoupir pendant le trajet. Je n'ai pas eu beaucoup d'heure de sommeil dans le corps.

    - Ça va faire 20$ monsieur!

    Je me réveille en sursaut au son de la voix du chauffeur de taxi. Qui se tourne vers moi avec une ligne de belle dents blanches et en tendant la main. Je me contorsionne pour sortir mon porte-feuille de ma poche de jeans. J'en sors deux billets un de 20 et l'autre de 5 pour le pourboire.

    - Garder la monnaie!

    Je sors de la voiture non sans mal et tire ma valise qui se fracasse contre le bitume. Heureusement qu'elle est solide. Je regarde la façade de la bibliothèque comme si c'était une caverne d'un très méchant dragon. La pluie commence à transpercer mes vêtements et bon je dois me rendre à l'évidence je dois me jeter dans la gueule du loup. Je pousse la porte en tourniquet et je débouche dans le hall de la bibliothèque. Tout ce que j'entends c'est un crie de rage. Surpris je m'arrête quelques instant avant de m'approcher tranquillement du lieu des bruits. Un énorme fracas de quelque chose qui vient de se fracasser sur le sol. Je me retrouve donc devant une Evelyn qui n'est pas du tout dans on état normal. Elle s'écroule au sol en larme. Merde! Je ne pensais pas que sa l'a mettrais dans un état pareil. Je me racle la gorge pour qu'elle me remarque.

    « QUOI ? »

    Je remarque sa main en sang, ses vêtements miteux (un peu comme les miens quoi!) ses joues crasseuse à cause de ses larmes et le sang de sa main. C'est moi qui l'ai mise dans cet état?! Je me sens pas très gros dans mes souliers.

    « Dégages! »

    Paf! La première gifle verbale, bien sûr qu'elle allait me dire ça, à quoi je m'attendais après tout! Je soupire et l'ignore pendant que je la contourne pour déposer ma valise tremper sur le comptoir. Je nettoierais après. Je farfouille sous le comptoir de la bibliothécaire à la recherche d'une trousse de premier soin que je finis par trouver avec beaucoup de mal. Un bras dans le plâtre c'est pas évident d'essayer de couper des bandes et d'ouvrir les petites serviettes désinfectantes. Je m'agenouille tout près de Evelyn et sans dire un mot je lui tire la main vers moi. C'est pas jolie tout ça. Je commence a nettoyer la plaie et Evelyn se met à grimacer de douleur.

    - Sa brûle je sais, j'ai presque finis.

    Je peux encore entendre son dégage dans ma tête, mais le regard qu'elle m'a lancé ma retenu de me sauver en courant. La plaie n'est pas trop profonde ce qui est étonnant. j'applique les bandes aider de ma bouche je réussis a tirer assez pour mettre une pression pour arrêter que le sang s'écoule. Je regarde les morceaux de son défunt cellulaire. Voilà pourquoi elle n'a pas eu mon message! Je remarque quelques gouttes de sang. Son pied, je lui retire sa chaussure sans préambule pour y voir une vilaine coupure. Il a un morceau de plastique pris dans son pied. Je prends la pince qui se trouve dans la trousse de premier soin pour que je puisse retirer le vilain morceau de cellulaire. Je refais les mêmes gestes pour panser la plaie de Evelyn. Je me redresse doucement ce qui me fait malgré tout grimacer de douleur.

    - Tu veux que je dégage toujours? Tu peux me hurler dessus autant que tu veux, te défouler même sur ma personne, mais sache que sa m'empêchera pas de t'aimer et je sais que je l'ai mérité.

    Je me prépare à recevoir la volé de ma vie, résigné et très fatigué. Comment on a pu en arriver là?
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Anonymous
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Lun 21 Fév - 3:04

Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 0014ba11 Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] Blablayx Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 004a72g7
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Ma voix vient de dégager
Parce que j'ai trop gueulé...

Je lui jette un regard noir avant de soupirer. Il avait quitté le pays sans me le dire, il m'avait laissé tomber mais je devais m'y attendre. J'étais horrible comme fille, je me méritai que ce que j'avais semé mais je n'arrivai pas arrêter de pleurer. De douleur. Je m'étais fait un sang d'encre, je m'étais demandée où il était passé mais quand je le vis là devant moi, je ne pus que fondre. Il était aussi crasseux que moi. Une barbe de trois ou quatre jours, les cheveux ma coiffés et ses yeux, ses yeux qui révélaient qu'il s'en voulait vraiment. J'aurai pu lui pardonner. Lui pardonner le fait qu'il ne m'avait pas prévenu, pas laisser un seul message pendant son voyage. Que je crois limite qu'il était mort. Mais voilà, pendant son absence, je m'étais fait un sang d'encre. Je n'avais pas beaucoup mangé, dormi encore moins mais le fait qu'il était là devant moi à cet instant précis ne voulait pas dire quelque chose ? Je ne savais pas. Je cherchai mes mots et je fus pris d'un violent sanglot. J'étais pitoyable. Je ne méritai rien. Je ne voulais rien. J'avais envie de le quitter mais j'avais passé trois ans à regretter mon geste et je voulais de nouveau me séparer de lui.

Muette, je le laissai s'approcher de moi et je réprimai une grimace quand il me toucha. Ses doigts effleurèrent la blessure et je vis enfin qu'il avait la main dans le plâtre. Je réprimai un nouveau sanglot. Dans quel état était-il ? « Oh mon dieu, que t'es t-il arrivé ? » De ma main libre, je touchai les ecchymoses sans le frapper avec douceur. J'étais véritablement apeurée. J'avais peur qu'il ne se passe quelque chose, qu'il ait des problèmes alors je le laissai me soigner. Je le laissai prendre soin de moi avant de me mettre à exploser. Je devais le faire. Il passa la main sur ma main et je poussai un petit cri. Un cri de douleur qui me fit sauter au plafond et qui réanima la plaie de mon pied. « Je suis maudite. Je suis maudite. » Je ne cessai de répéter ça en pleurant à chaudes larmes. J'avais eu tellement peur. Tellement peur qu'il me laisse, qu'il ne revienne pas. Mais il était là. Sans avoir pris de douche manifestement. Il pansa ma jambe également avant de me dire la chose la plus belle qu'on m'avait dite à ce jour.

«  Tu veux que je dégage toujours? Tu peux me hurler dessus autant que tu veux, te défouler même sur ma personne, mais sache que sa m'empêchera pas de t'aimer et je sais que je l'ai mérité. » Je baissai la tête honteuse avant de poser de nouveau ma main sur sa joue avec un sourire. « Non restes. Mais je suis désolée. Désolée d'avance pour tout ce que je vais te dire mais je dois te le dire. Nous sommes forcés de passer par là sinon je t'en voudrais encore quand nous serons mariés et que nous aurons des enfants. » Doucement, je me glissai vers lui et passai mes bras autour de son cou avant de l'embrasser. Le baiser que j'aurai du lui donner en rentrant le 16 février. Même s'il avait une odeur suspecte. Je prolongeai ce baiser car je n'avais aucun envie de l'engueuler mais je devais le faire. C'est alors que je me retirai doucement, passant la langue sur mes lèvres et prenant une profonde inspiration.

Paf! Une gifle. Je sentis la rage monter en moi. Un besoin inassouvi de tuer quelqu'un et je fis à Calvin mon regard de Dracaufeu en colère. Celui qui voulait dire qu'il aurait mieux fait de mourir en Chine plutôt que de revenir et de m'affronter. Je me relevai avant de bien choisir. « EN CHINE HEIN ? CELA T'AURAIS ARRACHER LA GORGE QUE DE PRENDRE TON CELLULAIRE ET DE ME PREVENIR ? MEME UN MAIL ? OU UNE CARTE POSTALE ? JE SUIS RENTREE AVEC L'INTENTION D'EMMENAGER AVEC TOI ET QU'EST CE QUE JE VOIS, MON MEC A DISPARU. J'AI CRU QUE TU ETAIS MORT! QUE TU AVAIS UNE BAGARRE QUI A MAL TOURNE. J'AI EU TELLEMENT PEUR QUE JE N'AI PRESQUE PAS DORMI. MES MEDICAMENTS ONT CESSE DE FAIRE EFFET. J'AI MEME FAILLI ARRETER DE BOUFFER ET TOI TU REVIENS LA BOUCHE EN COEUR POUR QUE JE TE PARDONNE ???? TU TE FOUS DE MOI ? CELA AURAIT ETE MOI MAIS TU M'AURAIS QUITTE DEPUIS LONGTEMPS. DU COUP, JE VIS DANS UN HOTEL MITEUX, JE DORS PAS, J'AI BUTE MON PORTABLE PARCE QUE J'EN AVAIS MARRE DE PAS AVOIR DE TES NOUVELLES ET J'PEUX MEME PAS M'EN RACHETER UN PARCE QUE JE SUIS INTERDIT BANCAIRE EN ATTENDANT DE TOUCHER L'HERITAGE DE MA GRAND-MERE QUI ME SERA VERSE DANS SIX MOIS. » Puis soudain ma voix se coupa dans ma gorge et je retombai mollement à terre en pleurant à nouveau toutes les larmes de mon corps. J'avais tellement hurlé que je n'avais plus de voix. Je continuai de chialer en tremblant de tous mes membres avant d'aller me jeter dans ses bras et de le serrer comme si ma vie en dépendait. J'avais passé trois ans sans son contact et à peine deux jours il disparaît que je deviens folle. « Au moins, dis-je d'une voix enrouée, le fait que je m'inquiète autant veux dire que je tiens vraiment à toi. T'as été mon premier amour Calvin. J'ai essayé de te remplacer par Hans – qui m'a embrassée à son propre mariage en passant – et je n'y suis pas arrivée. Alors quand tu disparais pendant deux jours, c'est comme ci on me retirait une partie de moi-même. Et te revoilà, complètement amoché. On me rend mon Calvin en pièces. Mais que t'es t-il bon sang ? » Je l'embrassai à nouveau mais plus sauvagement comme si sa langue était la seule bouffée d'air frais que j'avais depuis deux jours. « Je t'aime. Et si ta proposition tient toujours... J'veux bien emménager avec toi si tu ne disparais pas au bout de deux jours... » Je souris à ma remarque avant d'essuyer une petite poussière qu'il avait sur le visage. Je l'aimais et je ne voulais pas le perdre un seul instant. Ça jamais!
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Anonymous
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Mar 22 Fév - 3:22

    « Non restes. Mais je suis désolée. Désolée d'avance pour tout ce que je vais te dire mais je dois te le dire. Nous sommes forcés de passer par là sinon je t'en voudrais encore quand nous serons mariés et que nous aurons des enfants. »

    Quel drôle de réponse de la part de mon aimée. J'avoue que mon cerveau se bute au mot "mariés" et "enfants". La fatigue surement m'empêche de pousser un peu plus mon analyse partielle des paroles de Evelyn. Surtout que cette dernière se jette sur moi pour m'embrasser. C'est de ça qu'elle s'excuse? Pourquoi!? C'est plutôt agréable et sa me fait oublier mes journées d'angoisse et de douleur. En parlant de douleur.....je me prends la gifle de ma vie en pleine tronche. Aie! C'est donc de ça qu'elle s'excuse finalement. Je masse ma joue endolorie de ma main valide tandis que j'écoute attentivement ma petite amie explosée de rage! Dans ces moments-là mieux vaut être très attentif.

    « EN CHINE HEIN ? CELA T'AURAIS ARRACHER LA GORGE QUE DE PRENDRE TON CELLULAIRE ET DE ME PREVENIR ? MEME UN MAIL ? OU UNE CARTE POSTALE ? JE SUIS RENTREE AVEC L'INTENTION D'EMMENAGER AVEC TOI ET QU'EST CE QUE JE VOIS, MON MEC A DISPARU. J'AI CRU QUE TU ETAIS MORT! QUE TU AVAIS UNE BAGARRE QUI A MAL TOURNE. J'AI EU TELLEMENT PEUR QUE JE N'AI PRESQUE PAS DORMI. MES MEDICAMENTS ONT CESSE DE FAIRE EFFET. J'AI MEME FAILLI ARRETER DE BOUFFER ET TOI TU REVIENS LA BOUCHE EN COEUR POUR QUE JE TE PARDONNE ???? TU TE FOUS DE MOI ? CELA AURAIT ETE MOI MAIS TU M'AURAIS QUITTE DEPUIS LONGTEMPS. DU COUP, JE VIS DANS UN HOTEL MITEUX, JE DORS PAS, J'AI BUTE MON PORTABLE PARCE QUE J'EN AVAIS MARRE DE PAS AVOIR DE TES NOUVELLES ET J'PEUX MEME PAS M'EN RACHETER UN PARCE QUE JE SUIS INTERDIT BANCAIRE EN ATTENDANT DE TOUCHER L'HERITAGE DE MA GRAND-MERE QUI ME SERA VERSE DANS SIX MOIS. »

    Elle c'est fait vraiment un sang d'encre pour moi et ça me fait sentir encore plus misérable que je le suis actuellement. Elle s'écroule au sol en pleurant à chaude larmes. Je ne pensais pas que mon départ précipité aurait donner ceci comme résultat. Evelyn se glisse jusqu'à moi et s'accroche comme si je suis une bouée. Malgré les bleu, la douleur je referme mes bras autour d'elle et je la laisse pleurer dans mes bras. Pour qu'elle puisse se vider de tout le stress et de la peine que je lui ai causée. Sa voix est légèrement enrouée quand elle me parle à nouveau.

    « Au moins, le fait que je m'inquiète autant veux dire que je tiens vraiment à toi. T'as été mon premier amour Calvin. J'ai essayé de te remplacer par Hans – qui m'a embrassée à son propre mariage en passant – et je n'y suis pas arrivée. Alors quand tu disparais pendant deux jours, c'est comme ci on me retirait une partie de moi-même. Et te revoilà, complètement amoché. On me rend mon Calvin en pièces. Mais que t'es t-il bon sang ? »

    Je pose mon regard sur moi, c'est vrai que je suis disons dans un piteux état. Je suis sur le point de lui répondre, mais comme une sauvage elle se jette sur moi pour un baiser des plus sauvage. Ce n'est pas pour me déplaire, plus la colère et la rage est grande entre tout plus la réconciliation est sauvage. Sentir sa langue sur la mienne et ses lèvres contre les miennes, me rappelle comment je suis vivant et pourquoi je vie. Je vie que pour elle. Je comprends dans quel état d'esprit elle a pu se retrouver pendant mon absence parce que je me suis sentie aussi désemparé qu'elle. Je me suis senti rudement seul sans elle. J'apprends par la même occasion que Hans a osé l'embrasser. Quel salaud tout de même! La prochaine fois que je le croise c'est la peau que je lui fais!

    « Je t'aime. Et si ta proposition tient toujours... J'veux bien emménager avec toi si tu ne disparais pas au bout de deux jours... »

    Je lui fais un petit sourire en coin et baisse la tête pendant quelques instant. Je relève la tête quand je sens sa main qui me débarrasse d'une poussière. J'ai vraiment besoin d'une douche!

    - Je suis sincèrement désolé, ça ne sait pas passer comme on l'aurait voulu. Je te dois bien des explications.

    Le sol n'est pas particulièrement confortable, mais je n'ai pas envie de me lever. La fatigue, la paresse à vous de choisir. Bon il pleut des cordes à l'extérieur on ne risque pas de ce faire déranger par un membre de la bibliothèque et bon si ça arrive, bien il risque de tomber sur une drôle de scène. On est plutôt amoché.

    - Je suis partie le 15, le lendemain de la St-Valentin. Mon père ma informé qu'il avait besoin de moi pour sortir l'un de ses cousins de la merde. Le con a essayé de faire passer de la drogue en Chine bien sûr il c'est fait choppé! Mon père est un avocat, il défends les criminelles.....et bon c'est la famille alors.....

    Je n'ai jamais compris comment mon père pouvait se regarder dans le miroir à tout les matins. Il est fière de son boulot et il adore ça. Parfois il a des problème de conscience quand il doit défendre un violeur et il le sait coupable, mais sinon ça ne l'a jamais empêcher de dormir. Je regarde mon bras dans le plâtre, je vais devoir le porter pendant quelques mois. Mon avant-bras est fracturé à deux endroits bien distinct, mais je préfère garder ça sous silence. Elle c'est déjà fait un sang d'encre épouvantable et si je lui confirme c'est crainte elle risque de 'interdire les voyages en Chine! Quoique l'envie des pays asiatique me sont passé pour un bon moment.

    - On étaient supposé revenir bien plus rapidement, mais on est tomber sur le type qui était le contact dans le pays pour la drogue. Mon père voulait faire passer le tout sur le dos du complice de son cousin. Résultat de cette altercation.....


    Je lui montre mon plâtre et quelques bleus, rien de bien méchant et de toute façon elle risque de remarquer les autres quand elle va me voir en tenue d'Adam. C'est obligé! Je pousse un profond soupir de soulagement ou de fatigue. Un peu des deux peut-être.

    - C'est réglé, il a éviter la peine de mort, mon père tente de le faire rapatrier au pays, mais là je m'en mêle plus et je ne veux plus rien savoir!


    Je lève les yeux timidement vers Evelyn pour lui montrer que je m'en veux et que je suis torturé au possible. Mon regard se pose ensuite sur ma valise. Je sais qu'elle contient son cadeau de la St-Valentin. Je ne suis pas du genre à tomber dans les clichés et je voulais lui rapporter un petit quelque chose de Chine. Quoi de mieux pour se rappeler la Chine que la pierre de Jade.

    - Je ne sais pas si c'est le bon moment pour ça, mais je t'ai acheté un petit quelque chose pour la St-Valentin.

    Je me lève donc en grimaçant à cause de mes muscles endolorie et m'approche de ma valise qui trône toujours sur le bureau de retour de livre. Je sais exactement ou se trouve le petit paquet cadeau. Il est coincé entre deux vêtements parce que le présent que je lui fais reste fragile. Ce sont deux boîtes colorée de vert et d'or rattaché ensemble par un ruban blanc en soie. Je me retourne donc vers ma chérie et lui tends le paquet cadeau. Je reprends ma place assis en face d'elle et la laisse déballer le premier cadeau une petite boîte. J'aurais préféré qu'elle commence par la seconde, mais bon j'espère que mon cadeau ne sera pas mal interprété. Je la sens nerveuse très nerveuse même quand elle ouvre la petite boîte de velours. Sa réaction est immédiate, le rouge lui vient au joue et j'avoue que je me suis un peu surpassé.

    Spoiler:

    - Ce n'est pas grand chose, je l'a trouvais jolie.....

    Bon je ne vais pas lui dire qu'elle m'a coûter une fortune et que j'aurais pu m'acheter un cinéma maison avec l'argent dépenser pour cette bague. Elle a tellement de la difficulté à se faire dorloter qu'elle finit tout par prendre comme de la pitié quand ce n'est absolument pas le cas!

    - Ouvre ton autre cadeau.

    Je lui souris pour détendre un peu l'atmosphère, son autre cadeau est un peu plus modeste, mais encore là je le trouvais jolie et c'est le genre de collier qu'elle peut porter à tout les jours si elle le désire.

    Spoiler:


    - Tu vois je n'ai pas arrêter de penser à toi...je suis vraiment désolé et je ne recommencerais plus. C'est promis! Je voulais aussi te dire que ma proposition tiens toujours, je ne vais certainement pas te laisser dormir dans un motel miteux!
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Invité
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Mar 22 Fév - 16:06

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Tu ne m'aimes pas.
Triste constat!

Je restai là, un moment sans bouger. J'avais peur qu'il ne parte à nouveau. Je m'étais réellement fait un sang d'encre pendant cette semaine. Ne pas avoir de nouvelles de lui avaient été insoutenables mais en plus qu'il soit amoché me faisait encore plus mal. Je le regardai avec sa barbe naissante que je caressai du bout des doigts pour finir par suivre le contour de son visage. Pendant un moment, j'ai cru qu'il m'avait quitté. Qu'il n'avait pas pu supporter ma famille et donc qu'il avait pris la fuite. J'avais douté de lui. C'est donc avec une certaine pointe de regret que je baissai la tête pour écouter ses dires. Au moins, il jouait franc jeu avec moi et je l'en remerciai. Ne bougeant pas d'un pouce, j'écoutai l'histoire de sa famille. J'avais déjà entendu parler de son père et du fait qu'il était avocat. Une profession louable et fort bien payé. C'est pour ça que Calvin avait tout cet argent et qu'il était né avec une cuillère dans la bouche. Mon oncle était lui même avocat, le pauvre qu'il repose en paix et ma tante avait toujours vécu dans la luxure. Je ne pouvais m'empêcher que mon petit ami était un gosse de riches. L'air haineux, je croisai les mains sur ma poitrine pour me reculer en le regardant sans jugement. Je voulais qu'il finisse sa petite histoire. Je ressentais déjà le goût amer de la rancœur. Et surtout la douleur naissante, le feu qu'il y avait au fond de ma gorge.

« On était supposé rentrer plus rapidement mais on est tombés sur le type qui était le contact. » Il me montra ensuite son plâtre et je me levai d'un bond en poussant un hurlement de douleur. J'avais oublié mon pied. Je m'appuyai contre une bibliothèque avant de pousser un juron en allemand et de partir en claudiquant vers mon bureau d'où j'en sorti mes béquilles. C'était des fois nécessaires après une crise. Alors si je résumais bien la situation: mon mec s'était barré en Chine pour aider son père à faire libérer son cousin et m'étais revenue en miettes. Génial! Bien entendu, cela remettait aussi en cause sa virilité parce que même moi, qui étais une femme je savais me battre alors que lui était pièces détachés devant moi. J'étais certes maladroite mais je savais me battre. Mon père avait tellement peur que je me fasse agresser qu'il m'avait payé des cours de kickboxing. Au moins cela s'avérait plus souvent être utile. Je m'assis ainsi donc sur mon bureau en jouant négligemment avec sa béquille. Calvin leva les yeux vers moi, plein de remords. Tu peux mon gars parce que non seulement, je t'ai dit que je t'aimais mais je suis rancunière et il est assigné à résidence pendant au moins un an avant que je ne lui fasse à nouveau confiance.

« Cadeau de Saint Valentin. » Je jetai un coup d'œil au bureau où le mien était enfermé. Il croyait qu'il allait m'acheter avec un paquet. Je connaissais Calvin sur le bout des ongles et je savais qu'il avait dépensé une petite fortune pour moi. Mais l'argent ne faisait pas le bonheur même s'il y contribue fortement. Je pris donc le plus petit paquet des mains avant de l'ouvrir sans grand intérêt. Je n'aimais pas trop les biens matériels et j'aurai limite préférer qu'il m'offre un canari. Cela me faisait penser à ma nouvelle couleur de cheveux. J'avais commencé à me teindre en blonde et le premier essai n'était pas tellement réussi puisque je devais réitérer l'expérience ce soir. On ne peut pas passer du blond flamboyant en un clin d'œil. Je retirai le ruban avant d'ouvrir la petite boîte pour y voir une bague. Très joli. Si je n'avais pas été si en colère, je pense que j'aurai fait semblant de manifester de la joie. Mais le bijou que je portais était le sien et c'est uniquement parce qu'il avait su y faire puisque je détestai vraiment les biens matériels. Mon ex – Hans – m'avait offert une voiture et elle pourrissait dans le garage. « Très joli, merci, dis-je froidement en essayant la bague. Pierre de Jade, assortie à mes yeux. Tu as toujours eu du goût pour choisir ce genre de choses. A moins qu'une Pékinoise ne t'ai aidé. » Je plissai des yeux. Comment pourrais-je vraiment lui faire confiance à nouveau. Je savais qu'il épiait tous mes faits et gestes. Qu'il était anxieux que je n'aime pas son cadeau. Alors, je pris le second, plus grand. Il contenait un collier. Ce genre de choses, tout le monde pouvait le remarquer. Alors, je défis à nouveau le ruban et restait scotché devant la splendeur du collier. Je le retirai de la boite pour l'exhiber devant mes yeux. Une fleur de lotus. « Magnifique. » Je déglutis péniblement avant de le remettre dans sa boîte. Puis, je la posai à côté de la bague. « Mais tu ne m'achèteras pas avec des cadeaux Calvin. »

Je me levai à l'aide de mes béquilles avant d'en lever une juste devant lui pour le frapper à nouveau. J'avais les larmes aux yeux. Je lui en voulais vraiment. « Quand nous nous sommes quittés, je t'avais faite la promesse de te donner de mes nouvelles. Mais nous avions rompu. Là, nous sommes ensembles maintenant. Et la bienséance voulait que tu m'appelles au moins une fois. Que tu me dises où tu étais. C'est vrai. Il n'y a pas beaucoup de téléphones en Chine... » Ma voix se brisa à nouveau sous le coup de l'émotion. Je devais rester forte. « Je crois que tu ne m'aimes pas réellement Calvin. Tous les cadeaux du monde ne pourront pas te faire prendre conscience de ça. Sinon, tu m'aurais laissé un mot, une lettre. J'ai cru que tu avais pris la fuite. J'ai besoin de temps. »

Lentement et grimaçante de douleur, j'allais dans mon bureau pour en tirer un livre emballé dans du ruban. Quand j'étais en Europe, je m'ennuyais vraiment de lui. Alors, j'avais retrouvé tous nos souvenirs de notre rencontre à aujourd'hui et tout consigné dans un album photo. J'y avais passé des heures et je comptais lui remettre en mains propres le 16 en rentrant mais quand j'étais revenue, il avait disparu. Je revenais vers lui pour lui tendre le livre. « A l'intérieur, il y a un CD. Tu pourras regarder le film sur mon ordinateur si tu veux. Je ne vais pas te laisser sortir alors qu'il y a une pluie torrentielle dehors. Une fois qu'elle sera calmée. Casses-toi. Finalement, je ne veux pas emménager avec toi. Et je ne veux pas de tes cadeaux non plus. Tu ne m'aimes pas et je ne vais pas faire comme avec Hans. » Je m'accroupis devant lui l'attrapant par le col. « Tu sais ce qu'il m'a dit quand il m'a embrassée. Qu'il aurait aimé être à ta place parce que même quand nous étions ensembles, je ne rayonnais pas autant que quand j'étais avec toi. Et que tu devais prendre conscience de la chance que tu avais. Mais visiblement, t'en as rien à foutre de moi. Alors dégages. HORS DE MA VUE. » En larmes, je pris le chariot qui contenait les cartons avant de le laisser seul.

Une fois à l'autre bout de la bibliothèque, je me laissais tomber pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Tout mon corps me faisait mal et je tapai du poing sur la dalle pour essayer de chasser la douleur. J'entendis les os craquer mais je me mordis la lèvre jusqu'au sang plutôt que de pleurer. Sur le CD, il y avait un film. Plusieurs morceaux que j'avais retrouvé de quand nous étions jeunes avec mes commentaires et la fin avec celui de notre voyage en Europe quand mes parents m'avaient filmés. Je n'avais pas d'argent pour lui offrir un cadeau. Alors, je lui en avais fait un. Sous le coup de la colère et de la peine parce que je venais presque de rompre avec lui, je retirai ma chemise enfilant mon maillot trempé pour la jeter sur le sol. Ensuite, j'empoignai mon paquet de cigarettes et sortis dehors sous la pluie torrentielle pour m'en allumer une. Après tout si je venais à tomber malade, cela ne serait pas grave. Allumant ma cigarette, je m'assis sur les marches pour la fumer, laissant l'eau infiltrer tous mes pores. Ensuite une fois le tout fait, je retournai à l'intérieur pour entendre un fond sonore. Mais je ne savais pas si c'était mon manque de nourriture ou de sommeil mais je me sentis nauséeuse. Alors j'allais me planquer dans mon coin secret derrière les romans anglais du XIX éme siècle pour ensuite tomber lourdement à terre comme un roc. Mon corps se mit à frissoner surement au froid et je pris la béquille pour me remettre sur pied et aller entre les rayons et choper des médicaments que j'avais planqué un peu partout. Sauf que le flacon m'échappa des mains et tomba lourdement sur le sol se brisant par le coup et faisant un fracas épouvantable. Je vis alors toutes mes pilules se disperser dans la bibliothèque et commençait à manquer d'oxygène. Je me laissai tomber le long des étagères. « Je suis perdue. »
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Mer 23 Fév - 5:13

    Je m'y attendais, j'aurais du me rendre à l'évidence avec Evelyn. Impossible de lui faire plaisir surtout pas avec des biens matériels. Elle prends toujours ce genre d'attention pour de la pitié quand ça en ai absolument pas. Je soupire de lassitude, la St-Valentin c'est vraiment un piège à con, si tu oublies d'acheter un petit quelque chose ta copine t'engueule, si tu lui achètes un trucs elle t'engueule aussi pour un oui ou pour un non. Voyant que sa ne l'intéresse pas plus que ça je lui demande de passer à l'autre cadeau. Sa réplique me fait bouillir de colère. Elle a vraiment le don d'avoir des commentaires qui blessent.

    « Très joli, merci, Pierre de Jade, assortie à mes yeux. Tu as toujours eu du goût pour choisir ce genre de choses. A moins qu'une Pékinoise ne t'ai aidé. »


    Elle me prends vraiment pour un con ma parole. On dirait bien que sa ne veut pas rentrer dans sa petite tête que je puisse l'aimer. Foutu jalousie aussi une pékinoise et pis quoi encore?! J'aurais eu le temps de rencontrer une fille et de me l'a faire?! Elle est vraiment irrécupérable. Je sers les dents sans rien dire tandis qu'elle déballe son deuxième cadeau que je regrette vraiment de lui avoir acheter. Elle le trouve magnifique, enfin un mot de gentil parmi tout ça, mais c'est très beau pour être vrai bien sûr le commentaire coupant tombe comme un couperet sur ma pauvre tête.

    « Mais tu ne m'achèteras pas avec des cadeaux Calvin. »

    Je me retiens pour ne pas la secouer comme un vieux pruniers. Elle a vraiment pas une très haute estime de moi ma parole. Je suis un parfait salaud à ses yeux! C'est à ce demander ce qu'elle peut bien foutre avec moi. Je la vois qui se relève difficilement pour aller récupérer des béquilles avant de ce poster devant moi. Je sens que je vais en prendre pour mon grade encore. Je croyais que c'était finis tout ça d'habitude après les bisous sa ce calme. Pardonner veut dire on n'en parle plus.

    « Quand nous nous sommes quittés, je t'avais faite la promesse de te donner de mes nouvelles. Mais nous avions rompu. Là, nous sommes ensembles maintenant. Et la bienséance voulait que tu m'appelles au moins une fois. Que tu me dises où tu étais. C'est vrai. Il n'y a pas beaucoup de téléphones en Chine... Je crois que tu ne m'aimes pas réellement Calvin. Tous les cadeaux du monde ne pourront pas te faire prendre conscience de ça. Sinon, tu m'aurais laissé un mot, une lettre. J'ai cru que tu avais pris la fuite. J'ai besoin de temps. »

    Ok, j'avais fait une erreur, ok je me suis planté, ok j'aurais pas du faire ce que j'ai fais, ok j'aurais du l'appeler plus souvent, parce que oui j'ai tenter de le faire. Je trouve cependant qu'elle va trop loin dans ses propos. Ne pas l'aimer?! Merde! Elle a la mémoire très courte la demoiselle, qui a été la plus vache par le passé? Me semble que c'est elle, Ah oui l'excuse à la con! Elle était jeune, l'inconnu, sa putain de maladie. Ça excuse vraiment tout! 3 ans sans nouvelle d'elle c'est pas grave, je disparais quelques jours et c'est la fin du monde. Je suis un salaud, un moins que rien, un mec de la pire espèce! Pendant que ses pensées les plus désagréable me martèlent l'esprit a répétition. Je ne remarque pas que Evelyn revient avec un livre entouré d'un ruban qu'elle me fout entre les mains.

    « A l'intérieur, il y a un CD. Tu pourras regarder le film sur mon ordinateur si tu veux. Je ne vais pas te laisser sortir alors qu'il y a une pluie torrentielle dehors. Une fois qu'elle sera calmée. Casses-toi. Finalement, je ne veux pas emménager avec toi. Et je ne veux pas de tes cadeaux non plus. Tu ne m'aimes pas et je ne vais pas faire comme avec Hans. »

    Elle me prends pas le col de ma chemise et me tire comme on tire sur un collier d'un chien. Je tourne le regard, mais elle me force à la regarder dans les yeux. Tu peux toujours courir ma jolie, je ne serais pas docile. Pas cette fois-y. Comme si ce n'est pas assez pour elle, il faut qu'elle tourne le couteau encore plus dans la plaie.

    « Tu sais ce qu'il m'a dit quand il m'a embrassée. Qu'il aurait aimé être à ta place parce que même quand nous étions ensembles, je ne rayonnais pas autant que quand j'étais avec toi. Et que tu devais prendre conscience de la chance que tu avais. Mais visiblement, t'en as rien à foutre de moi. Alors dégages. HORS DE MA VUE. »


    Sur le ton le plus cynique et agressif que possible je lui réponds que vos désirs son des ordres milady. Je me dégage de sa prise sans préambule et sans délicatesse. J'en ai rien à foutre de la délicatesse et être le gentil petit garçon que je suis habituellement. Je m'approche de ma valise son cadeau dans les mains que je dépose sur le comptoir. Evelyn tente de vouloir s'eclipser, Oh que non! Tu t'en sortiras pas aussi facilement. Je me fous bien d'être dans une bibliothèque!

    - Tu as vider ton sac, tu es soulagé, bien à mon tour!

    Evelyn s'arrête sans pourtant se tourner vers moi, je m'en fous, elle a des oreilles pour attendre ça va largement lui suffire. Je reprends mes cadeaux et les mets dans ma valise rageusement. Elle n'en veut pas tant pis pour elle!

    - Tu as la mémoire plutôt courte! TU disparaît pendant 3 ANS, tu m'as fais vivre un enfer! Pis LÂCHE MOI avec tes EXCUSES à la con! Du genre ce n'est pas la situation présente, FOUTAISE! Tu me fais la gueule pour ça?! Pour quelques jours, j'ai mes torts et j'en suis parfaitement conscient, mais que tu DOUTES de MON AMOUR pour toi sa ne passe PAS! Tu sais c'est quoi ton problème Evelyn! L'engagement tu as la trouille bleu d'être heureuse, c'est tout simplement plus facile de ce faire plaindre hein!?


    Ma valise claque sur le sol et j'en ai tout simplement rien à foutre, ça fait un vacarmes épouvantable, mais je suis tellement en colère que je m'en rends presque pas contre.

    - JE NE SUIS PAS TON CHIEN! Même que Debussy je suis sûr que tu le traite mieux que moi! C'est à ce demander qu'est-ce que tu peux bien FOUTRE avec le SALAUD que je suis! Ah oui! Tant qu'on n'y ai! Je devrais peut-être m'excuser d'être venu au monde dans une famille aisée un coup partie! Oui, mon père a de l'argent, Oui mon compte en banque est bien garnis, Oui je pourrais me permettre de ne pas travailler! Tu ne peux pas me tenir responsable de quelque chose que je ne PEUX PAS CONTRÔLER!!! J'AURAIS PRÉFÉRÉ DE NE PAS ÊTRE VENU AU MONDE TOUT COURT! PARCE QUE JE N'AURAIS PAS EU UNE ENFANCE AUSSI MALHEUREUSE! JE NE FERAIS PAS DE CAUCHEMARS SUR MA MÈRE À TOUT LES PUTAINS DE SOIR! DE ME REPROCHER SANS CESSE ÇA PROPRE MORT!!!

    Je suis tendue de la tête au pied, de la pointe de mes cheveux jusqu'à mes orteils. Tout mes muscles sont tendu au possible. Je referme mon manteau sur moi parce que non je n'allais certainement pas rester ici.

    - Tu n'as pas le monopole de la souffrance! Je ne vais certainement pas rester, je dégage comme tu le veux. Tu as une si piètre opinion de moi je ne vois pas pourquoi je me torturais plus longtemps. Peu importe ce que je vais dire ou que je vais faire ne sera jamais assez bien pour toi de toute façon. Tu te questionnes sur l'amour que j'ai pour toi, moi je me demande si tu as déjà eu un sentiment positif à mon égard ou tu m'as prise tout simplement pour ta béquille. Bonne fin de journée, ça été une erreur de venir te voir. J'ai besoin de changer d'air, pour le reste tu sais ou me trouver....

    Je me met à rire de mon idiotie, de ma propre remarque. Les nerfs, la lassitude et tout un paquet de truc.

    - Pourquoi je te dis ça?! Tu en as rien à foutre que je puisse t'aimer...ce que je peux être con!

    C'est sûr c'est belle parole que je prends la sortie de la bibliothèque. C'était la première fois que je venais et ça serait probablement la dernière. Je me retrouve donc sous la pluie torrentielle très loin de mon quartier. Heureusement que j'ai des billets de métro pour rentrer. Non je n'ai pas trop envie de me farcir un taxi pour endurer le blabla d'un chauffeur en manque de conversation. Je pousse un profond soupir tandis que le mur de brique de la bibliothèque accueil mon dos endolori. Je laisse la pluie couler sur mon visage et sa permet aussi de camoufler mes propres larmes. Ça risque peut-être mieux de rentrer en taxi. Je fouille dans mes poches pour trouver mon téléphone cellulaire, mais rien.

    - Ah putain! C'est pas vrai!

    Mon téléphone cellulaire est resté à l'intérieur, c'est vrai que je l'ai sorti et déposer sur le comptoir le temps que je replaçais ma valise tout en gueulant. Je vais devoir rentrer pour le récupérer. Adieu sortie remarquer. Je pile donc sur mon orgueil et retourne à l'intérieur pour récupérer mon bien. Je n'ai pas envie qu'elle voit mon lot de photo de nous deux bien emmagasiné sur ma carte mémoire.

    - EVELYN! JE VIENS RÉCUPÉRER MON TÉLÉPHONE CELLULAIRE, ALORS SI TU NE VEUX PAS VOIR MA TRONCHE NE SORS PAS!

    Je récupère mon blackberry sur le comptoir et le fous dans mes poches de jeans. Quand les pleures de Evelyn me vient aux oreilles. Je soupire ne sachant pas trop quoi faire. Je sais que je suis la dernière personne au monde qu'elle veut voir en ce moment.

    - Evelyn?!

    Bien sûr aucune réponse, résigné, je fais le tour des rayons pour enfin tomber sur la "cachette" d'Evelyn ses médicaments éparpillés autour d'elle. Un accident? Un manque de force.

    - Tu veux que j'appelle quelqu'un? Tu es toute seule je ne crois pas que ça soit une bonne idée que tu le restes.

    Ma voix tremble et je suis pas très à l'aise d'être revenu. J'aurais du laisser mon téléphone cellulaire et prendre mes jambes à mon coup. Je refoule mes larmes, j'ai ma fierté après tout.

    - Écoute j'ai pas envie d'essuyer encore des bêtises plus ou moins mérité, tu me dis oui ou non et le nom de la personne et je l'appelle c'est tout.





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Mer 23 Fév - 11:09

Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 0014ba11 Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] Blablayx Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 004a72g7
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Tu ne m'aimes pas.
Triste constat!

Je l'avais entendu me gueuler dessus. Et je l'entendais encore. La colère, la passion, voilà tout ce qui nous animait en cet instant et tout ce qui nous avait animé. On n'avait jamais été réellement heureux tous les deux. Même le soir où on est sortis ensemble, il était complètement beurré le premier et c'était moi le second. Mais j'avais mis en doute son amour sans réfléchir et c'est ce qu'aurait fait l'ancienne Evelyn, celle qui n'avait pas confiance en lui. Hors le simple fait qu'il soit là – enfin qu'il était là – montrait qu'il m'aimait un minimum. Et voilà que je le laissais s'échapper comme ça. Que je laissais échapper mon seul amour, et mon seul bonheur. Rejetant la tête en arrière, je poussais un hurlement de rage avant de claquer de nouveau mon poing sur la dalle. « Oh putain ça fait mal! » Sous l'effet de la douleur, je poussais un juron en allemand avant de porter mon poing à ma taille. Allez Eve, tu peux le faire. D'un pas et me soutenant de la béquille, je me levai, le poing toujours contre ma poitrine pour vaciller contre l'étagère. Ou peut être pas alors! On aurait dit que j'étais complètement shootée. Ah mais non hein! J'allais m'excuser et le récupérer alors, fuck la maladie et fuck la vie aussi tant qu'on y est.

Je commençai à m'avancer quand soudain, je heurtais de nouveau quelqu'un et fut projetée contre le mur avant d'atterrir par terre. Ma main se posa alors à terre... sur les bouts de verre. Je sentis les bouts de verre s'infiltrer dans ma peau et décidément ce n'était vraiment pas ma journée. Déjà que cette main était cassée mais en plus j'avais des bouts de verre devant. J'ai vraiment une vie pourrie. Alors, j'entendis la voix de mon interlocuteur. Alerte et reconnaissant la voix, je levai la tête en vitesse pour me la cogner contre le mur. « AIE putain! » Je me massais frénétiquement la tête avant de me remettre à pleurer. Ignorant sa question, je regardai aux alentours avant de choper un médicament qui était par terre, soufflai dessus et l'ingurgitai sans rien dire. « Alors résumons la journée: j'ai pas dormi à cause d'une crise, pris ma douche avec une blatte à laquelle j'ai donné un nom, je ne peux plus aller courir parce que mon médecin me l'interdit, mon chien est dans un chenil miteux à être malheureux, je me suis plantée un coupe papier qui n'est COUPE QUE DU PAPIER dans la main, j'ai pété mon téléphone portable, un morceau du soi disant téléphone a fini dans mon pied, mon petit copain vient de me larguer, je me suis cassée l'autre main, j'ai des bouts de verre plantée dedans et enfin, JE ME SUIS COGNEE la tête. SOS suicide au secours. » Je respirai un bon coup avant d'extraire mes bouts de verre et de les jeter par terre. « Beurk! » Puis, je relevai la tête vers Calvin pour finir par m'approcher doucement toujours la main endolorie et transpercée contre la poitrine.

De ma main valide, je suivais les contours des larmes qui avaient creusé son visage. Avant de lui laisser un baiser sur les yeux. « Je suis tellement désolée mais après ce que tu viens t'entendre, tu comprends que je pète un câble. J'ai essuyé plus de maladresse dans une journée que dans toute une vie. Sauf que dans ma vie, c'est tous les jours. Mais tu as raison. Ce n'est pas que je ne suis pas prête à être heureuse, au contraire. Mais je ne sais pas comment c'est et ça me fait peur. Je veux dire à chaque fois que je le suis, il m'arrive une couille. Il y a trois ans, j'étais prête à t'accompagner mais je suis tombée malade – et enceinte aussi – du coup, je me suis barrée pour aller me faire soigner et j'ai rencontré Hans qui était prêt à m'accepter comme je l'étais. A savoir malade et grosse comme une vache. Puis, j'ai perdu le bébé et mon petit ami du coup, je me suis consacrée à ma maladie avec Erika à mes côtés. Et je suis revenue ici. Je me suis faite des amis et je t'ai revu. Puis nous nous sommes mis ensembles mais je devais partir pour un enterrement et un mariage. Tu m'as rejoint et quand je suis revenue, tu avais disparu. » Je baissais les yeux honteuse avant de finir par retirer un autre morceau de verre plus profond. Je dus écarter la plaie pour l'extraire et poussais encore un juron. « Je sais que tu n'as pas eu la vie facile. Que toutes les nuits, tu fais des cauchemars. Tu viens te loger dans mes bras en appelant ta mère et je reste là à essayer de te réconforter comme je le peux. Mais c'est difficile. Disons que tu as tes propres crises à toi aussi. »

Sans réfléchir, je déposai un doux baiser sur sa joue avant de l'attirer tout contre moi et de derrière son dos lancer un juron silencieux car j'avais mal partout mais je lui caressai doucement la tête. « Tu veux bien m'apprendre ce que c'est que le bonheur s'il te plaît ? Et tiens en revenant à tes cadeaux, ils sont magnifiques mais tu aurais du attendre une semaine qu'on se soit envoyé en l'air. Là, je t'aurai fait doublement prendre ton pied parce que me l'offrir alors que je t'en veux et que je suis blessée – ainsi que toi – pas bon le plan. » Puis, je le forçai doucement à me regarder avant de laisser un doux baiser sur ses lèvres. Puis un autre un peu plus sauvage. « Je t'aime... Tellement. Si tu veux toujours de moi... » J'étais vraiment désolée et je ne savais pas comment réparer ça. Mais au moins nous avions mis nos cartes sur la table lui et moi. Nous nous aimions c'était sur alors nous ne pouvions pas nous séparer là dessus. « Au fait, interdiction de retourner voir les Pékinois sans ta Jet Li attitré. Je vais aller leur poutrer la gueule pour déjà d'avoir enlever à moi et j'avais demandé qu'on abime pas la marchandise... Hors, ils n'ont pas pris soin du produit. Un jour, on crèvera tous sous l'invasion des Pékinois. » Je ris à ma remarque, déposant un autre baiser sur ses lèvres. Puis, je relevai la tête doucement et lui tendit ma main bandée, pas l'autre, elle était pas cassée mais cela faisait un mal de chien. « Je te fais visiter ? Et on va se le matter ce film. Je vais ainsi pouvoir te donner du café chaud – dégueulasse – et une couverture. Je ne voudrais pas que tu sois malade. »
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Anonymous
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Jeu 24 Fév - 21:02

    Quel beau couple que l'on fait tout les deux, deux éclopés de la vie! Nos vies respectives sont loin d'être aussi rose quelles y paraient. Chacun ses démons, mais on dirait qu'on a toujours une envie viscéral à ce faire du mal mutuellement. Nous sommes tordue voilà ce qui pourrait bien nous qualifier. On s'attire comme des aimants, mais nous sommes terriblement maladroit l'un envers l'autre. Je pose mon regard sur elle, elle semble désemparée, vide comme si on lui avait arracher quelque chose de précieux. Elle s'approche de moi et ouvre la bouche pour vider un flot de parole que je tente de comprendre le mieux possible.

    « Alors résumons la journée: j'ai pas dormi à cause d'une crise, pris ma douche avec une blatte à laquelle j'ai donné un nom, je ne peux plus aller courir parce que mon médecin me l'interdit, mon chien est dans un chenil miteux à être malheureux, je me suis plantée un coupe papier qui n'est COUPE QUE DU PAPIER dans la main, j'ai pété mon téléphone portable, un morceau du soi disant téléphone a fini dans mon pied, mon petit copain vient de me larguer, je me suis cassée l'autre main, j'ai des bouts de verre plantée dedans et enfin, JE ME SUIS COGNÉE la tête. SOS suicide au secours. »

    Bon j'avoue que sa journée est loin d'être agréable. C'est le genre de journée que tu voudrais rester sous les couvertures et ne pas jeter un œil à l'extérieur. C'est ce que j'aurais fait si j'aurais su d'avance ce qui se passerais. Evelyn approche sa main de mon visage pour essuyer le reste de mes larmes. Je ferme les yeux sur le coup, j'ai ma fierté après tout! Elle y dépose un baiser sur mes yeux clos avant de poursuivre dans son flot de parole. Visiblement mon coup de gueule a eu son effet, je ne peux pas toujours être le gentil petit garçon j'ai des sentiments comme tout le monde.

    « Je suis tellement désolée mais après ce que tu viens t'entendre, tu comprends que je pète un câble. J'ai essuyé plus de maladresse dans une journée que dans toute une vie. Sauf que dans ma vie, c'est tous les jours. Mais tu as raison. Ce n'est pas que je ne suis pas prête à être heureuse, au contraire. Mais je ne sais pas comment c'est et ça me fait peur. Je veux dire à chaque fois que je le suis, il m'arrive une couille. Il y a trois ans, j'étais prête à t'accompagner mais je suis tombée malade – et enceinte aussi – du coup, je me suis barrée pour aller me faire soigner et j'ai rencontré Hans qui était prêt à m'accepter comme je l'étais. A savoir malade et grosse comme une vache. Puis, j'ai perdu le bébé et mon petit ami du coup, je me suis consacrée à ma maladie avec Erika à mes côtés. Et je suis revenue ici. Je me suis faite des amis et je t'ai revu. Puis nous nous sommes mis ensembles mais je devais partir pour un enterrement et un mariage. Tu m'as rejoint et quand je suis revenue, tu avais disparu. »

    Cette partie de conversation n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Est-ce que j'ai bien entendu? Elle était enceinte avant de rencontrer Hans? Oh putain! Putain de merde!!! Evelyn continue de parler sans se rendre compte de mon changement d'habitude. Elle m'a mentis pour un truc aussi énorme!? Sujet très délicat et je sais que si j'aborde le sujet maintenant, sa risque d'être à nouveau explosif. Je sens ses lèvres sur ma joue et sa me fait sursauter. Je me retrouve dans ses bras sans véritablement m'en rendre compte et bon quelques larmes me trahissent en coulant le long de mes joues. J'ai l'impression d'avoir manqué une partie de ma vie....

    « Tu veux bien m'apprendre ce que c'est que le bonheur s'il te plaît ? Et tiens en revenant à tes cadeaux, ils sont magnifiques mais tu aurais du attendre une semaine qu'on se soit envoyé en l'air. Là, je t'aurai fait doublement prendre ton pied parce que me l'offrir alors que je t'en veux et que je suis blessée – ainsi que toi – pas bon le plan. »

    Elle me force à la regarder et je ne peux que me trahir avec mon regard dans la vague, mais sa remarque m'arrache tout de même un sourire. Un gars s'essaye comme on dit, mais ce n'était pas pour l'acheter que je lui avait donner ses cadeaux. C'était pour lui faire plaisir, mais c'est vrai que ce n'était pas forcément le bon moment.

    « Je t'aime... Tellement. Si tu veux toujours de moi... »

    -....plus de mensonge....


    Evelyn lève la tête vers moi sur la défensive, prête à toute éventualité de mon part. La balle est dans mon camp et je pourrais très bien mettre fin à notre relation après une révélation pareil. L'amour rends aveugle, ce n'est pas faux, mais aussi complètement dingue au point d'être capable de pardonner à quelqu'un n'importe quoi.

    - Plus de mensonge, plus de départ précipité autant de ton côté ou du mien, je ne te dis pas que ça va être facile à digérer une nouvelle pareil.....

    Je sais qu'elle comprends parfaitement de quoi je veux parler alors pas besoin de plus préciser. Je ne vais pas retourner le couteau dans la plaie plus que nécessaire.

    - ....je te pardonne Evelyn de m'avoir mentis, je crois que j'aurais paniqué tout autant que toi à l'époque....tu as juste voulu me préserver j'imagine....on n'en parle plus pour le moment mieux vaut...

    « Au fait, interdiction de retourner voir les Pékinois sans ta Jet Li attitré. Je vais aller leur poutrer la gueule pour déjà d'avoir enlever à moi et j'avais demandé qu'on abime pas la marchandise... Hors, ils n'ont pas pris soin du produit. Un jour, on crèvera tous sous l'invasion des Pékinois. »

    Le ton de la conversation devient plus léger, je n'ai jamais été très bon pour l'auto-défense ce n'est pas ma tasse de thé. En plus je suis maigrichon, je suis loin d'être monsieur muscle! Je préfère éviter les batailles, mais la dernière je n'ai pas eu vraiment le choix et on voit le résultat. Elle me tends sa main que je prends le plus délicatement possible dans la mienne.

    « Je te fais visiter ? Et on va se le matter ce film. Je vais ainsi pouvoir te donner du café chaud – dégueulasse – et une couverture. Je ne voudrais pas que tu sois malade. »

    Je ne vais pas la contredire en lui disant que toute les bibliothèque se ressemblent. Je tiens à ma vie! Je préfère hocher la tête en signe positif et la suivre d'un pas peu sûr. Je dois reprendre mes médicaments, car la douleur vient de revenir dans mon bras qui me démange toujours d'ailleurs. On se retrouve dans la salle de repos des employés endroit ou je ne suis pas supposer être, mais avec la flotte qui tombe à l'extérieur. Il n'a pas un chat qui vient à la bibliothèque par un temps pareil. Evelyn me prépare du café pour nous deux. Je l'a remercie quand elle me tends la petite tasse qui contient la boisson chaude. Même si le café est dégueulasse ça me change du thé que j'ai du prendre en Chine. Evelyn me dépose une couverture sur mes épaules après m'avoir ordonner d'enlever mon vieux manteau de cuir que j'adore. Elle peut voir tout mon plâtre qui recouvre mon avant bras. J'en ai pour quelques semaines avec ce machin et de devoir prendre ma douche avec un sac par-dessus. Apparemment ça peut séduire quelques filles, ça donne l'impression d'être un mauvais garçon.....n'importe quoi.....

    Je me penche pour sortir le cadeau que Evelyn m'a fait de ma valise. Je dépose le bouquin sur la table. Ça ressemble a un Scrapbooking. Evelyn a toujours été une adepte des cadeaux qu'on fait sois-même. Pour ma part je ne suis pas assez doué pour ce genre de truc. Je serais toujours insatisfait. Je tire sur le ruban qui se défait doucement. J'ouvre le livre pour y découvrir tout un tas de photo de nous deux. Certaines photos me rappellent vaguement quelques choses. Certaines me fait bien rire aussi, comme celle de la crème glacée sur le nez.

    - Merci.....ça du te prendre un maximum de temps pour faire tout ça....

    Ça me touche beaucoup qu'elle a pris le temps de regrouper tout un tas de photos de nous. Je tourne les pages tranquillement et je tombe finalement sur le DVD. J'ai toujours eu un certain malaise de me voir à l'écran, mais pour lui faire plaisir. Je prends le DVD entre mes doigts et lui tends.

    - Alors on ce le regarde ce vidéo?

    Bien sûr j'accompagne ma demande avec un sourire.



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Anonymous
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Ven 25 Fév - 0:09

[quote="Evelyn S. Zimmer"]
Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 0014ba11 Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] Blablayx Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé] 004a72g7
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Tu peux me quitter
je n'ai rien à me reprocher...

Je le regarde doucement et mes yeux se perdent dans le vague quand je m'assois sur le bureau pour savourer un instant mon café. Je parlais toujours sans réfléchir mais cette fois-ci, j'aurai du. J'aurai du réfléchir à l'impact de mes paroles avant de lui apprendre que le bébé était de lui. Mais comment lui dire ? Et quand ? Il était déjà loin. Lui dire ça serait remuer le couteau dans la plaie hors je ne le voulais pas. Mais rien que le fait de repenser au bébé, de repenser au fait que j'aurai pu avoir un petit garçon de trois ans si ma maladie avait été pris à temps me firent monter les larmes aux yeux comme d'habitude. « Je voulais te protéger et je pense pas que tu serais revenu après ce que je t'avais fait. Même pour lui. Tu n'étais qu'un gosse Cal' et moi aussi. J'avais dix huit ans et j'étais enceinte de six mois quand je l'ai appris. Ce qui est marrant, c'est qu'il a été conçu la veille de ton départ pour les États-Unis. Et je venais de rentrer en Allemagne quand je l'ai appris. Mais plus de mensonges. Tu as raison. » Je posai ma main sur la table avant de soulever un drap pour dévoiler ma télévision. Effectuant les branchements, je fis attention avant de me retourner et de voir Calvin grimaçant de douleur. « Prends le fauteuil, je vais me mettre sur la chaise. T'es vraiment mal en point. » Je le regardai avec un regard empli de compassion avant de m'éloigner de lui et de sortir délicatement le DVD de sa pochette. Je ne cessai de pleurer car repenser à lui était assez douloureux pour moi mais de toute manière, je savais que cela me retomberait sur la tronche tôt ou tard. Et je sus à ce moment précis que notre relation allait vraiment très mal. J'avais besoin d'air. Je m'apprêtai à lui mentir quand je me rappelai son avertissement alors je me tournai vers lui. « Je me sens pas très bien. J'arrive. »

Comment faire pour réparer ce genre de relations une fois ça avouée. Comment faire ? J'étais dans le hall, une cigarette à la main, totalement affolée en faisant les cent pas. J'avais envie de tout casser, de tout envoyer balader. Je le savais que j'aurai du rester en Allemagne. Je ne savais pas trop quoi faire. « Putain! » Je shootais dans la poubelle avant de commencer à hyperventiler. Quelle journée de merde! Soudain, mes yeux se portèrent sur la paire de ciseaux. Long moment d'hésitation. Je la choppai finalement avant d'hésiter franchement et de la jeter à l'autre bout de la pièce en hurlant presque de rage. Puis, prenant un balai, j'entrepris de nettoyer les lieux pour jeter les morceaux de mon défunt cellulaire dans la poubelle après avoir récupérer la carte mémoire. Puis, je jetai mon mégot de cigarettes pour voir les portes s'ouvrir. Rapide coup dans la glace, j'arrangeai mes cheveux et retirai le sang séché de mon visage pour me tenir prête. Une jeune demoiselle complètement trempée s'avança vers moi, l'air peu assurée. « Excusez-moi mais est-ce ici la bibliothèque municipale ? » Non connasse, c'est le zoo. Restes calme Evelyn. Je lui fis un sourire des plus glorieux avant de répondre par l'affirmative. « Je cherches les livres de médecine. Pourriez-vous m'aider ? » Je voulais l'envoyer balader, lui dire d'aller se faire mettre mais je ne sais pas si c'est son air de sainte nitouche ou sa tenue, je la pris donc en pitié. « Au fond, à droite. Vous ne pourrez pas vous tromper. Il y a un grand écriteau. » Me remerciant, elle fouilla dans son sac pour en sortir un billet comme pourboire et surtout que je ne devais pas avoir beaucoup de clients par ce temps. « Oui en effet. Si vous me cherchez, je serai dans mon bureau. » Puis, je m'éclipsai pour retourner dans mon bureau où m'attendait mon Enfer et mes regrets. Je soupirai un bon coup avant de tourner la poignée et d'entrer. Il n'avait pas bougé d'un cil. « J'avais des clients, dis-je simplement avant d'allumer le lecteur. Et de m'assoir en silence. J'avais même fait un message au début même si je savais que ce n'était plus d'actualité et que j'allais me faire larguer d'ici quelques minutes. Je m'assis donc dans un coin de la pièce pour remonter mes genoux vers ma poitrine et ne pas dire un mot.

L'image débuta sur moi en train de jouer du piano en Allemagne dans la maison familiale avant de me tourner et de voir qu'on me filmait. Mon père, un acharné de la caméra. Il aurait aimé devenir réalisateur mais bon, il n'avait pas connu le franc succès espéré et était donc partie travailler en usine. « Evelyn, tu veux dire un mot à la caméra ? » Bien entendu, il parlait un anglais correct lui! Pas comme ma mère. Mais mon père était bilingue parce qu'il avait étudié deux semestres à Londres et avait toujours travailler cette langue qu'il affectait tant. En vitesse je vis le moi de l'écran, retirée ses lunettes et se recoiffer subitement la caméra. « Salut mon chéri. Bon comme tu le vois, mon père me prend un peu par surprise mais c'était un peu mon idée ce film. Donc j'me présente, je suis ta copine – enfin je crois – Evelyn, mon âge tu le connais, musicienne ratée et si je fais ce film c'est que même si on a eu des hauts et des bas... Je voudrais qu'on se laisse une chance toi et moi. Une nouvelle, sur des bases solides. Bref, no lies. Donc, je vais faire mon premier aveu maintenant. Ca va te faire un choc. Ca va être affreux. Tu vas surement me quitter mais... Je t'aime. Et quand on s'est quittés il y a trois ans, j'ai eu plus qu'une peine de cœur. J'étais enceinte. Tu vas m'en vouloir de ne pas te l'avoir dit, sur ces paroles le moi de la télé baissa la tête mais la releva vite, seulement quand j'ai essayé de te joindre, on m'a dit que tu n'étais pas rentrée et que si j'appelais encore j'allais avoir des problèmes. J'ai dit que c'était urgent. Que je devais avoir ton numéro de téléphone mais la personne m'a envoyé boulé en me traitant de trainé. Donc voilà l'image que les américains avaient de moi. » Elle remit ses cheveux derrière l'oreille avant d'inspirer profondément. « Quoi qu'il en soit, je n'ai pas jugé bon de rappeler tu vois. Sinon de la joie de la bonne humeur. Bonne Saint Valentin même si je suis à des lieues de toi. Et que quand tu verras ce film, je serai rentrée puisque je te l'ai donné. Bref, il y a trois chapitres. Le voyage en Europe, notre entretemps qui ne dure pas des masses de temps. Et notre second voyage en Europe. Profites bien même si je sais que tu n'aimes pas trop te voir à l'écran. » Puis, la jeune demoiselle qui me représentait, essaya de s'avancer avant que mon neveu lui saute dessus. J'eus un pincement au coeur parce que notre enfant aurait pu ressembler à ça s'il était né. « Tu veux dire un mot à l'écran mon trésor ? » Le gamin joua avec mes cheveux et je me souvins de cet instant. J'avais toujours eu la fibre maternelle. « Bon film, a alors ajouté le petit. »

Les images se succédèrent. De notre rencontre alors que nous n'étions que de simples amis, à la soirée où il m'avait enfin embrassé quoique complètement saoul et où je l'avais porté pour rentrer. Celle où on était avec une lumière tamisée et où il tenait la caméra. « Un mot pour la caméra, ma chérie ? » Je l'avais alors regardé avant de lui jeter un oreiller dans la figure. « Je t'aimerai toujours. » Et c'était encore vrai maintenant. La veille avant qu'il parte aux Etats-Unis et la fin du premier chapitre. Ensuite, on me vit rentrer à la fac enceinte jusqu'aux dents avec des amis à moi. Une fête où il était avec ses amis. Je le regardai alors avant de soupirer. « J'ai demandé à Luke. » Sa remise de diplôme bien que je ne savais pas qu'il avait été diplômé. Un de mes concerts de piano et enfin nos retrouvailles aux États-Unis, filmés à une fête donnée par un de nos amis communs où on s'était planqués dans un coin comme deux amoureux. On avait toujours eu l'habitude de faire ça. Puis le voyage en Europe, le dernier. On me voyait danser avec lui à une fête de famille, jouer du piano avec lui à mes côtés et finir le vidéo sur un baiser. Enfin on me vit apparaître cette fois-ci dans la neige et envoyer des boules dans la tronche quelqu'un. « Voilà, la séance de torture est finie. Je me suis bien amusée. Et sache qu'on aura beau me donner tout l'argent du monde pour que je m'en aille, je ne le ferai jamais. Car je t'ai toujours aimé, je t'aime et je t'aimerai toujours, Calvin Sullivan. Pour le meilleur et pour le... pire. » L'écran s'éteignit alors et je restai muette.

Je n'avais pas dites ses paroles par hasard puisque quand j'avais appelé pour dire que j'étais enceinte à Calvin, on avait essayé de m'acheter. Son père avait essayé de m'acheter. Je pris donc la vidéo et la remit dans son boitier avant de lui donner. « Plus de mensonges. J'ai appelé comme je l'ai dit et on a essayé de m'acheter en disant que tu devais penser à ton avenir et qu'un bébé avec une trainée n'était pas une bonne idée. Tu peux me haïr mais je n'ai absolument aucun souci de conscience. Je ne te l'ai pas dit en arrivant parce que c'est du passé. Mais tu crois que j'ai ressenti quoi ? Quand le mec au bout du fil m'a dit que tu m'avais oubliée, que j'étais une salope et que tu étais fiancé ? Ma maladie y était peut être pour quelque chose dans le fait que je ne t'ai pas donné de nouvelles mais j'ai aussi cru que tu voyais en moi qu'une vulgaire catin. Alors fais ce que tu veux. Quittes moi ou restes avec moi. Mais conseil: appelles ton père! » Sur ses belles paroles, je décrochai le combiné avant de lui coller sous le nez. « Et mets le haut parleur, je te prie! »
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Anonymous
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Sam 26 Fév - 20:58

    (HJ: Désolé pour le pavé, mais j'ai pas pu faire autrement!)

    « Je voulais te protéger et je pense pas que tu serais revenu après ce que je t'avais fait. Même pour lui. Tu n'étais qu'un gosse Cal' et moi aussi. J'avais dix huit ans et j'étais enceinte de six mois quand je l'ai appris. Ce qui est marrant, c'est qu'il a été conçu la veille de ton départ pour les États-Unis. Et je venais de rentrer en Allemagne quand je l'ai appris. Mais plus de mensonges. Tu as raison. »

    Je ne sais pas quoi lui répondre, je me sens tout chambouler de l'intérieur. Je continue donc de tourner les pages l'une après l'autre après avoir trouver son précieux DVD. La pièce principale du cadeau que je lui tends du bout des doigts. Elle le prends avant de soulever un drap pour y découvrir une télévision. Bon ce n'est pas un écran plat et ce téléviseur a du faire la guerre du Vietnam, mais bon je suppose que ça va suffire. Je tente de retrouver une position confortable sur ma chaise, mais sans grand succès. Evelyn remarque mes grimaces et m'ordonne de prendre le fauteuil question que je sois plus à l'aise et plus confortable. Je n'ai pas envie d'argumenter alors autant faire la chochotte et écouter. Je me lève donc de mon siège pour prendre place dans le fauteuil qui n'est pas plus confortable, mais au moins il est rembourré.

    « Je me sens pas très bien. J'arrive. »

    Je peux la comprendre et je ne dis rien quand elle disparaît par la porte du bureau. C'est comme si on m'avait enlever un poids immense sur la poitrine et je me met tout simplement à courir après mon souffle. J'angoisse, une angoisse énorme me prends à la poitrine et je suis dans l'obligation de me lever pour faire les cents pas dans la pièce pour tenter de me calmer. Je ressens les mêmes émotions que quand je me réveille au beau milieu de la nuit la peur au ventre. Je réussis à force de raisonnement à me calmer un peu. J'entends la poignée de porte qui tourne et rapidement je gagne ma place. C'est comme si je n'avais pas bougé d'un poil.

    « J'avais des clients...»

    - Je comprends....

    J'ai dis ça d'une toute petite voix, mais bon après tout il fallait que je m'y attends après tout nous sommes à son boulot. Heureusement pour elle que son supérieur n'est pas présent aujourd'hui. Je n'aurais pas donner cher de sa peau et de son boulot. Ça aurait été la cerise sur le sundae comme on dit. Evelyn a enclenché le lecteur et des images apparaissent à l'écran. Je peux donc tenter d'oublier ma peine et je regarde les images qui défile devant mes yeux. Evelyn se fait toute petite à côté de moi.

    « Evelyn, tu veux dire un mot à la caméra ? »

    « Salut mon chéri. Bon comme tu le vois, mon père me prend un peu par surprise mais c'était un peu mon idée ce film. Donc j'me présente, je suis ta copine – enfin je crois – Evelyn, mon âge tu le connais, musicienne ratée et si je fais ce film c'est que même si on a eu des hauts et des bas... Je voudrais qu'on se laisse une chance toi et moi. Une nouvelle, sur des bases solides. Bref, no lies. Donc, je vais faire mon premier aveu maintenant. Ca va te faire un choc. Ca va être affreux. Tu vas surement me quitter mais... Je t'aime. Et quand on s'est quittés il y a trois ans, j'ai eu plus qu'une peine de cœur. J'étais enceinte. Tu vas m'en vouloir de ne pas te l'avoir dit, sur ces paroles le moi de la télé baissa la tête mais la releva vite, seulement quand j'ai essayé de te joindre, on m'a dit que tu n'étais pas rentrée et que si j'appelais encore j'allais avoir des problèmes. J'ai dit que c'était urgent. Que je devais avoir ton numéro de téléphone mais la personne m'a envoyé boulé en me traitant de trainé. Donc voilà l'image que les américains avaient de moi. »

    Oh putain! Je ferme les yeux momentanément en absorbant les paroles blessantes qu'àa entendu Evelyn. Elle avait donc tenter de rentrer en contact avec moi, mais le message ne c'est jamais rendu jusqu'à moi. Couple maudit, voilà qui me vient à l'esprit. Encore heureux que nous avons pu se croiser dans ce parc. C'est toute une chance, sinon je n'aurais jamais été au courant de ma paternité. Putain! J'ai déjà été père!!! Mes yeux se remplissent de larmes, mais je l'ai ravale aussitôt pour regarder la télévision. Je me devais d'être alerte.

    « Quoi qu'il en soit, je n'ai pas jugé bon de rappeler tu vois. Sinon de la joie de la bonne humeur. Bonne Saint Valentin même si je suis à des lieues de toi. Et que quand tu verras ce film, je serai rentrée puisque je te l'ai donné. Bref, il y a trois chapitres. Le voyage en Europe, notre entretemps qui ne dure pas des masses de temps. Et notre second voyage en Europe. Profites bien même si je sais que tu n'aimes pas trop te voir à l'écran. »

    Le petit bout de chou, me souhaite de voir un bon film et ça réussit à m'arracher un sourire malgré tout. Je me rappelle nos premières soirées lorsque nous étions que de simple ami. Je peut revoir quand j'avais la caméra et je demande tendrement si Evelyn veut dire un petit quelque chose. Je mange un oreiller en pleine figure et on entends ma douce qui me réponds qu'elle m'aimera toujours. Douce torture....

    Les images suivantes sont Evelyn enceinte jusqu'aux dents, j'aurais aimé être là, j'aurais aimer poser mon oreille sur son ventre bien rond. Sentir les coups de pieds du bébé dans mon dos quand je dors. J'ai passé à côté de tellement de chose. Il a fallut à la place que je me morfond sur un autre continent à me questionner et à espérer une réponse à tout. Aujourd'hui j'ai les réponses, mais je n'arrive pas en être soulagé. Je me reconnais à une fête, je fronce les sourcils et tournent la tête en direction d'Evelyn qui pousse un soupir avant de me dire:

    « J'ai demandé à Luke. »

    Ah! Luke bien sûr forcément, le duo belles gueules ne sort jamais sans l'un ou l'autre et surtout pas sans caméra. Je ne pensais pas qu'elle aurait réussis a se procurer ma reprise de diplôme, je n'avais pas trop aimer ce jour-là heureusement pour moi ça été vite zappé! On revoit Evelyn dans la neige qui s'amuse plutôt bien d'ailleurs. Je plains la personne qui se prends toute cette neige en pleine poire!

    « Voilà, la séance de torture est finie. Je me suis bien amusée. Et sache qu'on aura beau me donner tout l'argent du monde pour que je m'en aille, je ne le ferai jamais. Car je t'ai toujours aimé, je t'aime et je t'aimerai toujours, Calvin Sullivan. Pour le meilleur et pour le... pire. »

    Je ne comprends pas trop le passage à propos de l'argent, mais je me dis que je vais avoir une explication bientôt. Evelyn se lève et sors le DVD du lecteur pour ensuite me le donner. Je le prends délicatement pour ensuite poser mon regard sur elle. Elle est tendue au possible et je sens que la seconde vague de crise va arriver très bientôt.

    « Plus de mensonges. J'ai appelé comme je l'ai dit et on a essayé de m'acheter en disant que tu devais penser à ton avenir et qu'un bébé avec une trainée n'était pas une bonne idée. Tu peux me haïr mais je n'ai absolument aucun souci de conscience. Je ne te l'ai pas dit en arrivant parce que c'est du passé. Mais tu crois que j'ai ressenti quoi ? Quand le mec au bout du fil m'a dit que tu m'avais oubliée, que j'étais une salope et que tu étais fiancé ? Ma maladie y était peut être pour quelque chose dans le fait que je ne t'ai pas donné de nouvelles mais j'ai aussi cru que tu voyais en moi qu'une vulgaire catin. Alors fais ce que tu veux. Quittes moi ou restes avec moi. Mais conseil: appelles ton père! »

    Putain! Mais ses quoi ce délire??!!!! Moi fiancé???!!! Jamais dans cent ans! Je crois que ma surprise est très visible, car j'ouvre la bouche et la referme trop estomaqué par cette bombe qui vient de me tomber sur la terre. Qu'est-ce que mon père à avoir avec toute cette histoire???!!! Il a tellement de monde qui a crèche chez moi alors. Evelyn me tends le combiné du téléphone et me demande avec un certain aplomb de mettre le haut-parleur. Elle veut vraiment que je l'appelle. Je soupire et compose le numéro de mon père à son bureau. Le connaissant il devait s'y trouver accroc du boulot comme il est. La sonnerie sonne 3 coups avant qu'un voix féminine se fait entendre.

    - Bureau d'Avocat Sullivan & Associés Bonjour!

    - Puis-je parler à maître Sullivan svp, c'est son fils c'est assez urgent!

    La voix criarde de la secrétaire, ce fait entendre au bout du fil. Mon père ne l'avait pas choisi pour ces compétences à prendre les appels, mais pour sa capacité à faire des heures supplémentaires.

    - Ohhhh Calvin! Oui bien sûr je te transfère tout de suite!

    Pas le temps de merci, que l'on est mis en attente. Pas de musique d'ascenseur pour nous endormir seulement un bruit de bip de mise en attente pour changer. Reste plus a attendre que le paternel daigne prendre le combiné. C'est au bout de 10 minutes qui se décide.

    - Maître Sullivan à l'appareil.
    - Papa c'est Calvin.

    Silence radio au bout du fil, mais je l'entends respirer signe qu'il est présent. On ne c'est pas laisser en très bon terme lui et moi à l'aéroport.

    - Comment vas-tu fils?
    - Ça pourrait aller mieux...
    - Explique, je n'ai pas beaucoup de temps.

    Nous n'allons pas tourner autour du pot bien longtemps alors. Je prends une profonde respiration avant de me lancer, j'ai peur de la réponse, peur des réactions et des conséquences que tout ça risque d'amener.

    - Est-ce que c'est à cause de toi que j'ai pas eu de nouvelle d'Evelyn pendant 3 ans?

    Raclement de gorge au bout du fil. Ça ne s'annonce pas bon du tout....

    - Écoute, il faut que tu saches que je voulais et que je veux toujours le meilleur pour toi. Tu venais de sortir de centre et tu pars en voyage. Tu reviens 6 mois plus tard amoureux fous d'une fille que tu as rencontré. C'est tout de même un peu gros tout ça??!! Elle rappelle quelques semaines plus tard, tu n'étais pas là et j'ai répondu c'est tout!
    - Putain! Tu n'as pas fais ça??!!
    - Je m'aurais gêné encore?! Mon imbécile de fils vient de faire la pire connerie de ça vie! Tu avais 21 ans! La question ne se posait même pas et en plus elle c'est fait bêtement acheté, tu aurais voulu d'une fille pareil?! Tu les collectionnes l'une après l'autre suffit de retourner dans ton passé pour ça! Au lieu de m'engueuler tu devrais plutôt me remercier!

    Je regarde momentanément Evelyn qui me fait les gros yeux. Ce qui veut dire que si je doute d'elle, je risque de manger la raclé de ma vie.

    - Alors toute ses conneries, ses faux voyages, le voyage en Chine c'était des conneries pour m'éloigner d'elle c'est ça?
    - Exactement, ce n'est pas une fille pour toi. Content que tu reviens à la raison.
    - VA TE FAIRE FOUTRE!
    - Pardon?!
    - Tu m'as très bien compris! Va te faire FOUTRE! Je ne veux plus de toi dans ma vie, tu ne contrôleras plus mes choix ou ce que je fais de ma vie. J'ai des petites nouvelles pour toi, j'ai peut-être faite la pire connerie de ma vie à tes yeux, mais je peux très bien recommencer et je compte bien recommencer! Tout ce que je peux faire pour t'emmerder je vais le faire! Je vais continuer d'aimer Evelyn et tu ne pourras pas me séparer d'elle sans aucune façon. Faudra que tu me tues pour ça! Ah oui! Ton chèque tu peux bien te le fourrer ou je penses! Parce que je suis sûr qu'elle ne l'a jamais encaissé!

    Je coupe la communication, je suis hors de moi. Je me lève et fais les cents pas en pestant contre mon géniteur. Je ne ressens plus la douleur, mais plutôt de la rage à l'état pur. Je me tourne vers Evelyn qui n'a pas bougé d'un poil en attente que je me calme. Mes larmes que je retenais s'échappent et coule le long de mes joues. Vous allez dire que je joue la chochotte, mais je vous verrais bien à ma place hein!

    - Evelyn...ma chérie....je suis tellement désolé.....

    Je m'approche d'elle et tends ma main valide vers son visage que je caresse du bout des doigts. Je sanglote tout en me mordant la lèvre inférieur pour arrêter de pleurer.

    - Ça va aller maintenant, on va être heureux.....

    Je colle mes lèvres contre son front en répétant ses mots sans arrêt avant de la regarder à nouveau.

    - Je te promets que je ne te quitterais plus, jamais tu m'entends jamais! On a tout deux un caractères, mais on va être heureux....encore désolé si j'aurais su......ça ne serait pas passé comme ça.....je comprends pourquoi tu détestes tellement les gens de ma condition.....


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Anonymous
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Lun 28 Fév - 18:47

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Je t'aime
Je ne veux pas te perdre...

Je savais que Calvin aurait du mal à digérer toutes ses informations. J'avais eu beaucoup de mal à gérer le fait qu'il avait été soit disant fiancé, il y a des années alors que j'étais enceinte de lui jusqu'aux dents et que je l'avais apprise beaucoup trop tard cette subite nouvelle. Mais au final, j'avais bien vécu ma grossesse. Enfin, je ne savais pas encore que je faisais des crises nocturnes, je croyais que mes courbatures étaient dues au bébé et non au fait que je convulsai chaque nuit, risquant de perdre le petit garçon qui grandissait dans mon ventre un peu plus chaque jour. J'avais aimé cet enfant et le jour de l'accouchement arrivé, je ne m'étais pas sentie bien, comme si mon instinct maternel avait pris le dessus, se disant « il y a quelque chose qui ne va pas. » Mais Hans m'avait assurée le contraire et résultat: j'avais accouché d'un petit garçon qui n'avait vécu que quelques heures. Je l'avais porté pendant neuf mois, je l'avais aimé et si seulement j'avais vécu avec le père, peut être se serait-il rendu compte que j'avais besoin d'être aidé, que j'étais réellement malade ?

Je m'assis sur mon bureau, jambes croisés, les yeux rivés vers Calvin qui faisait très professionnel assis dans ma chaise de travail, le combiné à la main. Une sonnerie, deux sonneries et une jeune demoiselle décrocha. Elle avait une voix absolument insupportable et j'écoutai l'échange entre mon petit copain et la secrétaire de son père se faire, sans un mot. Mon père n'avait jamais eu de secrétaire lui. Il avait perdu son emploi il y a quelques années et avait retrouvé une place en tant que professeur de métallurgie il y a deux ans. J'adorai mes parents, j'aurai tout fait pour eux, comme eux ils avaient pour moi. Mais visiblement mon copain n'entretenait pas les mêmes rapports avec son père. Etait-ce un problème de classe sociale ou est-ce le drame d'avec sa mère qui a définitivement éloigné les deux hommes. Je posai ma main sur celle de mon aimé, la caressant doucement, essayant d'apaiser les tensions. « Écoute, il faut que tu saches que je voulais et que je veux toujours le meilleur pour toi. Tu venais de sortir de centre et tu pars en voyage. Tu reviens 6 mois plus tard amoureux fous d'une fille que tu as rencontré. C'est tout de même un peu gros tout ça??!! Elle rappelle quelques semaines plus tard, tu n'étais pas là et j'ai répondu c'est tout! » Centre ? Je ne connaissais pas cette histoire de centre. Mais bon, je suis la fille invisible donc je devais me taire et rester stoïque devant tant de méchanceté de la part d'un homme qui ne me connaissait pas. Cela faisait presque six mois qu'on était ensembles avec Calvin – puisqu'il m'a rencontré au début de son voyage en Europe. Paris est toujours la première escale – et son père croyait que j'étais qu'une banale aventure. « Sale con, murmurai-je dans mes dents en allemand avant de croiser mes bras sous la poitrine, continuant d'écouter la conversation en simple spectateur.

«  Je me serai gêné encore?! Mon imbécile de fils vient de faire la pire connerie de ça vie! Tu avais 21 ans! La question ne se posait même pas et en plus elle c'est fait bêtement acheté, tu aurais voulu d'une fille pareil?! Tu les collectionnes l'une après l'autre suffit de retourner dans ton passé pour ça! Au lieu de m'engueuler tu devrais plutôt me remercier! » Ah bein d'accord! Décidément les hommes riches sont vraiment méchants. Je regarde Calvin sans rien dire avant de baisser la tête. Ouais, je lui avais dit que j'acceptai son foutu pognon pour qu'il arrête de me menacer et parce que je croyais que cet argent serait le meilleur pour le futur bébé à venir. Je me suis retrouvée enceinte, avec Hans qui n'avait pas un sou, et mes parents aussi. Je n'étais qu'une étudiante bon sang! Les larmes me montèrent aux yeux et je les essuyai bêtement en reniflant sans rien dire. Que dire après tout ? Je me fis doucement glisser du bureau pour me remettre sur mes pieds et boiter jusqu'au tiroir juste à côté de Calvin avant d'en sortir une enveloppe que je vidai soigneusement sur la table. « Tiens, murmurai-je à son oreille avant de lui laisser un baiser sur la joue en lui donnant la pochette qui contenait tous les chèques depuis trois ans. » Puis Calvin se mit à hurler ce qui me fit peur et je me reculai tellement que je fis tomber la pochette des mains. Ensuite, je baissai les yeux et je restai stoïque. C'était la pochette qu'il ne fallait surtout pas que j'ouvre et surtout pas devant Calvin.

Lentement, je me baissai pour prendre le petit bracelet de maternité entre mes doigts et l'effleurer doucement. Je fermai les yeux pour essayer de ravaler mes larmes. J'écoutai Calvin parler – enfin hurler – juste à côté de moi. « Tu m'as très bien compris! Va te faire FOUTRE! Je ne veux plus de toi dans ma vie, tu ne contrôleras plus mes choix ou ce que je fais de ma vie. J'ai des petites nouvelles pour toi, j'ai peut-être faite la pire connerie de ma vie à tes yeux, mais je peux très bien recommencer et je compte bien recommencer! Tout ce que je peux faire pour t'emmerder je vais le faire! Je vais continuer d'aimer Evelyn et tu ne pourras pas me séparer d'elle sans aucune façon. Faudra que tu me tues pour ça! Ah oui! Ton chèque tu peux bien te le fourrer ou je penses! Parce que je suis sûr qu'elle ne l'a jamais encaissé! » Bravo, me voilà témoin d'une dispute de famille dont je suis l'objet. « Calvin, je... » commençai-je toujours à terre les photos et le bracelet juste devant moi. Mais il raccrocha si subitement le combiné que j'eus peur et je me tus avant de mettre toutes les photos et le bracelet sur le bureau et de tout ranger.

Il était inconscient mais il avait réussi à le réanimer pendant quelques heures. Je l'avais tenu dans mes bras, j'avais embrassé sa petite tête blonde. Complètement perdue dans mes pensées, je tenais toujours le petit bracelet dans la main et quand je me retournai, je me heurtai à Calvin en larmes. « Ça va aller maintenant, on va être heureux.... » Je ne dis rien, je pris juste sa main pour glisser la petite chose dedans et je déposai un baiser sur sa joue avant de le prendre dans mes bras doucement. Je rapprochai son corps suffisamment prêt pour sentir sa chaleur s'engouffrer dans mon corps et je frissonnai. «  Je te promets que je ne te quitterais plus, jamais tu m'entends jamais! On a tout deux un caractères, mais on va être heureux....encore désolé si j'aurais su......ça ne serait pas passé comme ça.....je comprends pourquoi tu détestes tellement les gens de ma condition..... »

Je me détachai subitement de lui avant de sourire. « Si tu avais su, tu aurais fait quoi hein ? J'ai été insulté par ton géniteur, il m'a prise pour une vulgaire catin. J'ai du me débrouiller seule avant de rencontrer Hans. Alors oui, j'aurai pu encaisser son chèque. J'aurai du même. Parce que si je l'avais fait, j'aurai pu le sauver. Parce qu'il a vécu. Pendant quelques heures mais il avait un problème et il demandait une somme astronomique pour le sauver. Sauf que j'étais mal en point et je n'ai rien pu faire. Matthew est mort dans mes bras et tu n'étais pas là. » Je pleurai à chaudes larmes en me remémorant le tout. « J'ai cru que tu m'avais oublié... Que je n'étais qu'une banale aventure de vacances. Je suis tellement désolée. » Je m'approchai doucement avant de prendre ses lèvres dans un baiser presque désespéré. Il était devenu mon oxygène, ce que je voulais le plus au monde. « Au pire, si t'as besoin d'une famille... Je peux te prêter la mienne. Mon père t'apprécie beaucoup, tu sais. » Je pris sa main, les larmes toujours aux yeux et je baissai la tête. « C'est rien que nous deux maintenant. » Puis le téléphone sonna et je me ruais dessus avant de raccrocher subitement et de partir comme une furie dans la bibliothèque. Ma remplaçante venait d'arriver. Celle qui serait mon assistante à partir d'aujourd'hui. Je lui indiquai où tout faire avant de retourner vers Calvin, l'air triomphante. « J'ai mon après-midi. Tu veux qu'on aille chez toi, le temps que tu te changes ? Demandai-je timidement avant de rougir »
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Anonymous
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Ven 4 Mar - 2:01

    « Si tu avais su, tu aurais fait quoi hein ? J'ai été insulté par ton géniteur, il m'a prise pour une vulgaire catin. J'ai du me débrouiller seule avant de rencontrer Hans. Alors oui, j'aurai pu encaisser son chèque. J'aurai du même. Parce que si je l'avais fait, j'aurai pu le sauver. Parce qu'il a vécu. Pendant quelques heures mais il avait un problème et il demandait une somme astronomique pour le sauver. Sauf que j'étais mal en point et je n'ai rien pu faire. Matthew est mort dans mes bras et tu n'étais pas là. »

    Je ferme les yeux de douleur à l'entendre parler de notre bébé. Elle lui avait donner mon deuxième prénom. Je ne sais pas si c'est en toute connaissance de cause qu'elle l'a fait ou tout simplement une coïncidence. Elle n'a pas tort, qu'est-ce que j'aurais pu faire pour lui venir en aide? Elle n'en aurait probablement pas voulu et l'argent ne peut pas arranger toute les choses. Je crois même que le chèque de mon paternel n'aurait pas pu faire grand chose mise à part peut-être de maintenir Matthew en vie quelques instants de plus. Il aurait peut-être été une charge de plus sur les épaules d'Evelyn et à chaque fois que son regard serait poser sur lui c'est moi qu'elle aurait vu à travers ses yeux. Bon à l'époque elle avait plutôt une très mauvaise opinion de moi. Foutu paternel! Evelyn pleure à chaude larme dans mes bras. Ces souvenirs ne sont pas des bons souvenirs et je tente de la consoler le mieux que je peux, mais je suis moi-même vider et triste. Difficile de remonter quelqu'un dans ces moments.

    « J'ai cru que tu m'avais oublié... Que je n'étais qu'une banale aventure de vacances. Je suis tellement désolée. »

    Ça me fait mal qu'elle a pu penser ça, mes yeux se remplissent de larmes à nouveau. Pourquoi il a toujours de la merde qui me tombe dessus. Je dois avoir été maudit quand je suis venu au monde ma parole ça ne ce peut pas d'être aussi malchanceux dans sa vie. Je suis sur le point de dire quelque chose, mais les lèvres de Evelyn se jette sur les miennes. Un baiser sauvage, un baiser de la dernière chance. Je ne peux qu'accentuer ce baiser pour qu'il devient encore plus sauvage. nos lèvres soudés l'une contre l'autre et nos langues qui s'enroulent et se déroulent. Je suis devenu son oxygène et elle est devenu mon oxygène à son tour. On est bien obligé de mettre fin à ce baiser torride pour reprendre notre souffle.

    « Au pire, si t'as besoin d'une famille... Je peux te prêter la mienne. Mon père t'apprécie beaucoup, tu sais. »


    Sa sollicitude m'arrache un sourire, c'est bien gentil de sa part. Je comprends maintenant la signification du proverbe: On ne choisit pas sa famille. Je suis vraiment tombé sur un géniteur con, il n'a jamais agis comme un père devrait le faire et je me promets de ne jamais agir comme mon père l'a fait avec mes propres enfants. Si un jour j'ai la chance d'avoir un autre enfant. Je me sens mal de proposer ça à Evelyn maintenant ça ne serait vraiment pas délicat de ma part. Ma compagne me prends la main tout en baissant la tête. Je l'entends me murmurer doucement.

    « C'est rien que nous deux maintenant. »

    Oui, rien que nous deux et nos emmerdes. C'est à nous deux de faire en sorte que nos vies soient heureuses et bien remplis. C'est tout un contrat tout ça, parfois je comprends pourquoi Neveah me dit que je ne devrais pas me casser la tête et collectionner les conquêtes comme avant. Je me rends compte que si elle le fait c'est parce qu'elle trouve que c'est trop difficile de mettre de l'énergie dans une relation. J'ai une deuxième chance avec Evelyn et ça vaut le coup de mettre de l'énergie et si ça ne fonctionne pas à la toute fin c'est parce qu'on aura vraiment tout essayés et je pourrais dire que j'ai aucun regrets. C'est à ce moment que le téléphone ce met à faire son raffut et que ma douce se précipite dessus avant de partir comme une furie dans la bibliothèque. Je ne rechigne pas après tout je suis venu la voir sur son lieu de travail c'est normal qu'elle se fasse déranger.


    Je décide de refaire ma petite valise question qu'elle soit en état quand je me déciderais à gagner mon appartement. J'ai vraiment besoin d'une douche, d'un bon repas chaud ainsi qu'un lit confortable pour dormir pendant les 20 prochaines heures. Evelyn revient dans son bureau comme une furie. Elle semble plus joyeuse et je la regarde avec un air soucieux. Qu'est-ce qui se passe?

    « J'ai mon après-midi. Tu veux qu'on aille chez toi, le temps que tu te changes ?

    Je remarque ses joues qui prennent une agréable teinte rosées. Elle joue la timide ma parole?! L'orage est passé et le beau temps commence à revenir et reprendre ses droits sur nos tête. L'idée de prendre une douche est bien agréable, mais j'ai une meilleure idées avant, je crois que je peux me supporter encore quelques heures.

    - J'ai une meilleure idée, pourquoi on iraient pas chercher Debussy au chenil? Il doit vraiment s'ennuyer le pauvre. Après on ira à la maison et on prendra une bonne douche ensemble. Après on décidera d'un plan d'action pour ton emménagement. Enfin si tu le veux toujours?

    Au sourire qui se dessine sur le visage de Evelyn j'en déduis que je lui fais vraiment plaisir avec ce que je viens de lui proposer comme programme de l'après-midi.


    [HJ: Soit que tu réponds à ce RP et par la suite j'en crée un autre dans le Sunset District, pour ton emménagement ou tu crée un autre sujet xD À toi de voir :) ]
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Génial, je suis amochée et la matinée ne fait que commencer |ft Calvin [terminé]

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